22 novembre 2008

Expérimentation animale, de Hans Ruesch

Expérimentation animale
Honte et échecs de la médecine
de Hans Ruesch

Livre d'abord paru sous le titre
"Ces bêtes qu'on torture inutilement"
Présentation

Bien sûr, nous connaissons l'opinion générale : "La vivisection est parfois cruelle, mais elle sauve des vies. A choisir entre un chat et un enfant, je choisis l'enfant." Mais s'il s'agissait d'une monstrueuse tromperie, due à la coalition d'une industrie pharmaceutique toute-puissante et d'une certaine médecine qui a tourné le dos à Hippocrate, l'antivivisectionniste de la première heure ?

Ce livre est accablant pour la recherche médicale actuelle : il fait une démonstration éclairante des contre-vérités dans lesquelles baigne notre société :

- Contrairement aux mensonges sans cesse répétés par d'importants groupes d'intérêt, toutes les grandes découvertes médicales ne doivent rien à la vivisection (aspirine, chloroforme, éther, iode, digitaline, quinine, belladone, strophantine, pénicilline, radium, rayons X, théorie bacillaire, etc).

- Au contraire, l'utilisation des bêtes, qui sont notablement différentes des hommes, ne fait que fausser les tests. (La Thalidomide et d'autres responsables de dizaines de milliers de malformations, le Stilboestrol cause de milliers de cancers, ont été, abondamment, testés sur des animaux.)

- Les animaux souffrent doublement des traitements qu'ils doivent subir. On prétend qu'ils sont anesthésiés. Il s'agit d'un alibi officiel : ou bien "l'expérience" est incompatible avec l'emploi de l'anesthésie (observation post-opératoire, tests de toxicité, toute expérience de longue haleine, sur le système nerveux, sur la douleur, sur le comportement, sur le stress, toutes celles qui provoquent des maladies), ou bien l'anesthésie est administrée brièvement pour permettre une opération sans révolte, et la souffrance reprend peu après.

- Tout ce système est fondé sur l'appât du gain et des honneurs, sur le carriérisme, qui vont souvent de pair avec un sadisme inimaginable. Les profits de l'industrie pharmaceutique sont formidables. Les fonds recueillis pour la recherche fondée sur la vivisection sont énormes. Pour quels résultats ? Une étude sérieuse des statistiques montre que l'espérance de vie n'augmente pratiquement plus depuis longtemps et que la seule grande évolution, due à l'hygiène, a été la diminution, déjà lointaine, de la mortalité infantile. La santé doit plus à l'alimentation, à la génétique, au mode de vie, aux soins corporels, à l'instruction et à l'environnement qu'aux médicaments. Au contraire, depuis que le nombre des spécialités se multiplie, on assiste à une augmentation constante des maladies, notamment des cancers, des malformations, de l'épilepsie, du diabète, des rhumatismes, des arthrites et de toutes les maladies chroniques en général.

- Les élements sains, éclairés et non déformés du corps médical ont dénoncé depuis longtemps la vivisection. Dans l'historique de la médecine que contient son livre, Hans Ruesch souligne que les découvertes médicales dont nous sommes si fiers, grandes ou petites, ne proviennent pas de l'expérience animale. Au contraire, la vivisection ne fait qu'entretenir des intérêts néfastes pour la santé humaine.

Ce livre exceptionnel dénonce l'inutile martyre des animaux victimes de la prétendue recherche médicale. Pour la première fois, l'auteur utilise une méthode scientifique et des arguments médicaux. Avec Hippocrate, Léonard de Vinci, Voltaire, Goethe, Schiller, Victor Hugo, Tolstoï, Mark Twain, G.B. Shaw, Gandhi, C.G. Jung, les Prix Nobel Hermann Hesse et Albert Schweitzer, tous antivivisectionnistes, il dit non à ce fléau, aussi ignoble qu'inutile.

Expérimentation animale, Hans Ruesch, Editions Nouvelles presses internationales CIVIS, 1991, 287 pages

Ces bêtes qu'on torture inutilement, Hans Ruesch, Editions Pierre-Marcel Favre, 1980, 500 pages

A propos de l'auteur

Célèbre dans le domaine du sport automobile et en tant que romancier (de 1933 à 1960), Hans Ruesch eut incidemment connaissance des coulisses d'une certaine recherche médicale et a décidé alors de se consacrer pleinement à la lutte contre ce qu'il appelait cette "mascarade de la recherche médicale". Cet antivivisectionniste a évidemment dérangé les puissants du cartel de la chimie, de la médecine et de la vivisection. En dénonçant l'inutilité totale de la souffrance organisée avec les conséquences morbides sur l'homme, il s'est vu traîner devant les tribunaux dans l'espoir de le rendre silencieux. Objectif jamais atteint, bien au contraire. Ce qui l'a motivé à publier "Les faussaires de la Justice". (extraits) Source

Voir aussi

- Le livre L'impératrice nue, de Hans Ruesch
- Les rubriques Vivisection et Industries

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