tag:blogger.com,1999:blog-52480028961056951772024-03-13T03:30:52.756+01:00AnimaliaDes animaux et des livres, et plus...Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.comBlogger912125tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-41111340742623619942017-09-08T12:00:00.000+02:002017-09-08T01:00:48.066+02:00Livre en ligne : Parlez aux animaux, de Penelope Smith<br />
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-vYE8ECsvbyM/UXJ0X55oYeI/AAAAAAAAK6o/LvmC34ke7y8/s1600/parlez+aux+animaux+penelope+smith.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://3.bp.blogspot.com/-vYE8ECsvbyM/UXJ0X55oYeI/AAAAAAAAK6o/LvmC34ke7y8/s400/parlez+aux+animaux+penelope+smith.jpg" width="268" /></a><br />
<div style="text-align: center;"><b><span style="color: #0c343d;">Parlez aux animaux</span><br />
<span style="color: #134f5c;">de Penelope Smith</span><br />
<br />
<span style="color: #45818e;"> Mise à jour : ajout des extraits</span></b></div><br />
<div align="justify">Vous avez des affinités certaines avec les animaux et la curiosité d'en savoir davantage sur les liens qui nous unissent; ce livre vous permettra de restaurer et de maintenir cette communion entre espèces, bien connue de toutes les traditions.<br />
<br />
Vous trouverez dans cet ouvrage les informations qui vous aideront à vous rapprocher des animaux en améliorant vos capacités de communication réciproque.<br />
<br />
<i>Parlez aux animaux, Penelope Smith, Traduction : Béatrice Petit, Editions Vivez Soleil, 1996, 190 pages</i><br />
<br />
<b>La dédicace de l'auteur</b><br />
<br />
"Ce livre est dédié aux chercheurs d'harmonie<br />
et de vérité, à tous les êtres qui,<br />
quel que soit leur aspect physique,<br />
souhaitent comprendre les autres,<br />
et vivre avec eux dans la joie et la liberté."<br />
<br />
Penelope Smith<br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Penelope Smith vit dans les bois d'Inverness, en Californie, avec son mari et son homme d'affaires, Michel Sherman, ainsi que sa famille animale (à l'époque de la publication de ce livre : lévriers afghans, chats, cacatoès, perruches, canaris, hamsters, lapins, cochons d'Inde, rats, canards, coqs, poules, poissons rouges). Penelope Smith donne des consultations téléphoniques dans tous les Etats-Unis et dans le monde entier par communication télépathique à distance avec les animaux, ainsi que des consultations particulières, des conférences, des ateliers et des interviews aux médias. Elle écrit également des articles pour diverses revues, et produit des livres, des cassettes et des vidéos sur la communication avec les animaux. Ses activités préférées sont : apprécier, s'occuper, grandir avec et apprendre des animaux, plantes, minéraux et compagnons spirituels.<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- Le site officiel de Penelope Smith : <a href="http://www.animaltalk.net/">Animal Talk</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2013/04/animaux-familiers-penelope-smith.html">Animaux familiers : Nos frères en spiritualité, de Penelope Smith</a><br />
<br />
<b>Au sommaire</b><br />
<br />
Introduction destinée aux amis des animaux<br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Ch1 La nature de la communication avec les animaux</b></span><br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Qu'est-ce qu'un animal ?</b></span><br />
- La faculté de la communication mentale<br />
- Comment les animaux communiquent<br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Ch2 Comment communiquer avec les animaux</b></span><br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Les étapes</b></span><br />
- Première étape : observer tranquillement<br />
- Deuxième étape : faire passer le message<br />
. Attention<br />
. Clarté<br />
. La procédure<br />
- Troisième étape : recevoir une réponse<br />
. Imagination<br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Ch3 Prévention des problèmes et amélioration de la vie</b></span><br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Parler à son compagnon animal</b></span><br />
- Objectifs et tâches<br />
. Assurez-vous que vos animaux ont, connaissent et réussissent à atteindre un objectif<br />
- Liberté, contrôle et obéissance<br />
- Le point de vue de votre compagnon animal<br />
- Les disputes entre animaux<br />
- Les animaux sauvages<br />
- Résumé des principes<br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Ch4 Besoins physiques et problèmes de comportement</b></span><br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Alimentation</b></span><br />
- Castrer et châtrer<br />
- Communiquer avec les puces<br />
. Les poisons chimiques<br />
. Le nettoyage<br />
. La prévention<br />
. Les plantes<br />
. Les moyens mécaniques<br />
. Les moyens nutritionnels<br />
. L'approche spirituelle<br />
- Autres insectes<br />
- Que faire en cas de blessure et de maladie ?<br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Ch5 Les formes futures de la vie sur Terre</b></span><br />
<span style="color: #134f5c;"><b>Animaux et enfants</b></span><br />
- Le complexe de supériorité de l'être humain<br />
- De vie en vie<br />
- Harmonie et unité<br />
L'auteur<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Quelques extraits choisis</b></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #134f5c;"><b>P19</b></span></div><br />
Le mot animal vient du latin <i>anima</i>, qui signifie principe de vie, souffle, air, âme, être vivant. ../..<br />
<div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><span style="color: #134f5c;"><b>P13-P14</b></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0c343d;"><b>L'introduction destinée aux amis des animaux</b></span></div><br />
Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les animaux. Je ne peux imaginer la vie sur terre sans leurs myriades de formes et de modes de vie, qui contribuent à la grâce et à la beauté de notre environnement et enrichissent notre façon de voir.<br />
<br />
Plutôt que de penser aux animaux et aux êtres humains en termes de "eux" et "nous", je considère l'ensemble des formes de vie sur terre, y compris les plantes, les rochers, l'eau, l'air, la totalité de ce que nous voyons autour de nous, comme un tout symbiotique. Nous travaillons de concert à manifester un cycle que nous créons sur des millénaires; nous jouons une pièce sans fin dans laquelle nous sommes les observateurs, et nous démêlons l'intrigue dans le but de prendre davantage de plaisir et d'avoir de meilleurs échanges les uns avec les autres. Nous perdons l'harmonie lorsque la cruauté, les mauvais traitements et l'incompréhension remplacent la communication, comme cela s'est souvent produit dans les relations de l'humanité avec le reste du règne animal, au détriment de tous à long terme.<br />
<br />
Heureusement, à travers les âges, nombreux sont ceux qui ont révéré et traité leurs compagnons animaux comme des frères et soeurs spirituels. La communion et la communication avec d'autres espèces ne sont pas des nouveautés. Elles se retrouvent dans toutes les traditions religieuses du monde et, pour de nombreuses tribus, constituent un élément essentiel de la vie. Maintes personnalités remarquables - Saint François d'Assise, Albert Schweitzer, Mahatma Gandhi - en ont donné l'exemple.<br />
<br />
Ce livre a pour objectif de permettre à ceux qui le souhaitent de perpétuer, de restaurer et de maintenir cette communion entre espèces bien connue de la tradition. Evidemment, si vous l'avez pris en main, c'est que vous avez une certaine affinité avec les animaux ou, du moins, la curiosité d'en savoir davantage sur les liens qui nous unissent. Vous trouverez ici des informations qui vous aideront à vous rapprocher d'eux en améliorant vos capacités de communication réciproque. Puisse cet ouvrage accroître la joie et la compréhension qui unissent tous les êtres de cet univers !<br />
<br />
Penelope Smith<br />
<div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><span style="color: #134f5c;"><b>P59</b></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0c343d;"><b>Comment communiquer avec les animaux</b></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0c343d;"><b>Les différentes étapes</b></span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><i>[Un petit récapitulatif qui figure à la fin du chapitre, chaque étape y étant expliquée en détail.]</i></div><br />
1. Observez l'animal en silence, en laissant votre mental se calmer et s'ouvrir pour percevoir et recevoir clairement les messages qu'il vous enverra.<br />
2. Visualisez une image et envoyez-la à divers objets, y compris le corps de l'animal.<br />
3. Attirez l'attention de ce dernier et envoyez-lui un bonjour ou un autre message (ou une autre image).<br />
4. Dites-lui bonjour et imaginez qu'il vous répond bonjour.<br />
5. Posez-lui une question et acceptez la réponse que vous recevez, quelle qu'elle soit.<br />
6. Faites-lui savoir que vous avez entendu sa réponse.<br />
7. Entraînez-vous avec d'autres questions et d'autres animaux.<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #134f5c;"><b>P48-P49</b></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0c343d;"><b>Comment communiquer avec les animaux</b></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0c343d;"><b>Deuxième étape : faire passer le message</b></span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><i>[Un récapitulatif extrait de "La procédure", voir le livre pour plus de précisions.]</i></div><br />
Voici les différentes étapes à respecter :<br />
<br />
1. Visualisez quelque chose. Créez simplement une image mentale d'un objet ou d'une scène et regardez-la mentalement. C'est un processus que nous utilisons naturellement et quasi constamment, et qui ne devrait donc pas poser problème.<br />
2. Visualisez votre image et envoyez-la dans l'air environ un mètre devant vous. Vous pouvez la projeter, comme si vous lanciez une balle, ou décider de la faire apparaître à cet endroit. Vous avez le contrôle de vos images mentales.<br />
3. Visualisez votre image et envoyez-la à un endroit précis de la pièce, par exemple contre le mur ou sur la bibliothèque.<br />
4. Visualisez votre image et envoyez-la au niveau du corps de l'animal. Faites-le avec confiance : elle y arrivera. Vous pouvez aussi, en l'envoyant, verbaliser ce que vous imaginez. Faites-le en silence puis à haute voix.<br />
5. Attirez l'attention de l'animal. Appelez-le par son nom ou caressez-lui le dos, etc, pour lui dire que vous êtes là et que vous souhaitez communiquer avec lui.<br />
6. Dites-lui bonjour. Assurez-vous qu'il vous a entendu. Répétez si nécessaire.<br />
7. Représentez-vous un simple souhait ou une image qui l'intéresse (un proche ou une promenade sur la plage, par exemple), accordez vos paroles avec vos pensées et envoyez-lui le message. Recommencez jusqu'à ce que vous vous sentiez à l'aise et que vous soyez certain d'avoir transmis ce que vous vouliez dire (attention : si vous envoyez trop longtemps la même image, l'animal risque de s'ennuyer et de décrocher).<br />
<div style="text-align: center;"><b><br />
</b></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #134f5c;"><b>P83-P86</b></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0c343d;"><b>Le point de vue de votre compagnon animal</b></span></div><br />
Voici un triste cas où la compréhension et la reconnaissance auraient pu sauver la vie d'un animal. Une fois, au restaurant, j'ai parlé animaux avec une femme que je venais de rencontrer. Elle me raconta l'histoire d'un jeune chat qu'un ami lui avait donné. Elle et son mari s'étaient beaucoup attaché à lui jusqu'au moment où il s'était mis à tuer des oiseaux et à les apporter à la maison pour les manger. Elle avait tout essayé pour le décourager, mais il semblait insister de plus en plus, jusqu'à leur en ramener trois par jour et à refuser la nourriture pour animaux qu'elle lui donnait. Cela finit par être trop pour elle. Elle aimait tellement les oiseaux qu'elle donna son chat à la Humane Society pour le faire tuer.<br />
<br />
Je comprenais ce qu'avait pu ressentir cette femme, mais il y avait un malentendu quant à l'intention du chat, dû au fait qu'on n'avait pas essayé d'appréhender le problème de son point de vue. Je me suis aperçue que les animaux domestiques qui vous aiment essaient de vous faire plaisir de la manière qui leur est naturelle. Il est tout à fait naturel pour les chats de chasser, c'est l'expression la plus fine de leur héritage génétique. Ils apportent souvent leurs proies à la maison pour vous montrer leur fierté et la partager avec vous. Ils ne comprennent pas pourquoi vous êtes consterné ou pourquoi vous les punissez pour cela. C'est comme de crier après des enfants qui découvrent comment on fait des pâtés de terre dans le jardin et qui veulent vous montrer leurs créations : ils ne voient pas pourquoi vous n'êtes pas content.<br />
<br />
Quelle que soit la communication, l'essentiel est de comprendre ce que l'on cherche à vous dire. Dans le cas que je viens de citer, le chat était probablement fier de ses talents de chasseur et voulait les prouver à ses maîtres, pensant qu'ils le féliciteraient.<br />
<br />
Quand ma chatte, Peaches, alla pour la première fois à la campagne avec moi, elle prit l'habitude de m'apporter des souris ou des oiseaux au pied de mon lit le matin. Je ne poussais pas les hauts cris et m'abstenais de commentaires du style "quelle horreur !", bien que ce fût un choc pour mes pieds nus. Je la remerciais du fond du coeur pour son cadeau, en reconnaissant réellement ses talents de chasseresse. Après m'être assurée qu'elle s'était sentie véritablement reconnue, je lui demandais de sortir le cadavre de la maison ou bien je le sortais moi-même, en lui expliquant que je préférais qu'elle laisse ses proies à l'extérieur. Elle comprit et, au bout de quelques fois, cessa de m'apporter des animaux morts ou à moitié morts. Si je m'étais opposée au fait de chasser lui-même, j'en aurais parlé avec elle ou mis une cloche à son collier pour avertir les oiseaux et les souris de son arrivée.<br />
<br />
La femme du restaurant disait que son chat semblait avoir une attitude de plus en plus compulsive dans ce domaine. Avez-vous déjà remarqué que lorsque vous ne comprenez pas quelqu'un ou que vous ne faites pas attention à lui, il continue à essayer de faire passer son message d'une manière ou d'une autre ou à vous en donner des preuves ? Tous les êtres se débrouillent très bien pour faire comprendre ce qu'ils ont à dire, mais leurs messages risquent de devenir désespérés ou bizarres quand ils ont été rejetés ou ignorés trop longtemps.<br />
<br />
De plus, vos craintes et vos images mentales contribuent à suggérer aux animaux ce que vous attendez d'eux et donc à créer la situation en question. Cette femme, chaque fois qu'elle entendait son chat derrière la porte, avait une peur terrible de trouver des oiseaux morts ou blessés. En prenant conscience de sa réaction, peut-être lui aurait-elle épargné, ainsi qu'à elle-même, bien des douleurs et des souffrances.<br />
<br />
En repensant par la suite à notre conversation au restaurant, je m'aperçus qu'elle mangeait du poulet. Il ne lui était probablement jamais venu à l'idée qu'elle avait indirectement tué un oiseau pour son dîner. Au moins le chat prenait-il la responsabilité de le faire directement ! Combien de gens mangeraient de la viande s'ils devaient abattre eux-mêmes le boeuf, le cochon ou le poulet ? Je doute que cette femme en serait capable. Pourtant elle avait fait tuer son chat (par quelqu'un d'autre, bien sûr) parce qu'il mangeait des oiseaux. Hum... ../..</div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Un entretien vidéo avec Penelope Smith</b></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BVNZIAsZLJg" width="420"></iframe></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/fImpNtlcprg" width="420"></iframe></div><br />
<br />
<iframe height="480" src="https://docs.google.com/file/d/0B-uZxGmIIUeGTFRGWW4xeHpMOFE/preview" width="640"></iframe><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-39112571800105241602016-02-22T12:00:00.000+01:002016-05-18T11:17:29.949+02:00(Up) Vegan, pour un monde meilleur <div style="text-align: center;"><span style="color: #666666;"><b>Cette page est une sélection de vidéos et textes sur le végétalisme,<br />
<a href="http://vegane.blogspot.fr/2009/12/bidoche-fabrice-nicolino.html">à la mémoire de tous les animaux morts sans avoir vécu</a>.</b></span></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>----<br />
<br />
Etre vegan est plus qu'un régime alimentaire.<br />
C'est aussi plus qu'un style de vie.<br />
C'est un chemin vers une révolution.<br />
Contre la honte que l'humanité est devenue.<br />
C'est un chemin pour faire de ce monde un meilleur endroit.<br />
<br />
<span style="color: #444444;"> Antoine Jouanneau</span><br />
<span style="color: #666666;"> (extrait de la vidéo ci-dessous : Veni Vidi Vegani)</span></b></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x792px" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x792px_veni-vidi-vegani-version-francaise_news" target="_blank">Veni Vidi Vegani (version FRANCAISE) par...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/XburningXflameX" target="_blank">XburningXflameX</a></i></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Un entretien avec Jérôme Bernard-Pellet, médecin généraliste végétalien,<br />
membre de <a href="http://www.alimentation-responsable.com/">l'APSARes</a>,<br />
Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable.</b><br />
<span style="color: #444444;"><b>Un autre entretien est disponible ici : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Ov7b1fAATRw"> 1ère partie</a> - <a href="http://www.youtube.com/watch?v=BIvH8WwDkoY">2ème partie</a></b></span></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/hfR3Xa6xFMg" width="560"></iframe></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>----<br />
<br />
Animals should be off the menu - Philip Wollen<br />
<span style="color: #666666;">Une vidéo découverte grâce à <a href="http://www.dailymotion.com/V3nom7">V3nom</a>.<br />
Cliquez sur son pseudo pour voir ses excellentes autres vidéos.</span></b></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xs4ic7" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xs4ic7_animals-should-be-off-the-menu-philip-wollen_news" target="_blank">Animals should be off the menu - Philip Wollen</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/V3nom7" target="_blank">V3nom7</a></i></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Extraits du discours de Philip Wollen<br />
<br />
<span style="color: #444444;">../..<br />
Les animaux doivent être retirés du menu - parce que ce soir,<br />
ils crient de terreur, dans les abattoirs, les caisses et les cages.<br />
Vils goulags ignobles de désespoir.<br />
<br />
J’ai entendu les cris de mon père mourant,<br />
son corps ravagé par le cancer qui l’a tué,<br />
et je me suis rendu compte que j’avais déjà entendu ces cris avant.<br />
Dans les abattoirs…<br />
les yeux arrachés et les tendons coupés,<br />
sur les navires bétaillers en direction du Moyen-Orient<br />
et chez la mère baleine mourante<br />
quand un harpon explose dans son cerveau<br />
alors qu’elle appelle son baleineau.<br />
Leurs cris étaient ceux de mon père.<br />
Et j’ai découvert que dans la souffrance, nous sommes tous égaux.<br />
Et dans leur capacité à souffrir,<br />
un chien est un cochon, est un ours... est un garçon.<br />
../..<br />
Seulement 100 milliards de personnes ont vécu sur terre. 7 milliards y vivent aujourd'hui.<br />
Et nous torturons et tuons 2 MILLIARDS d'animaux chaque semaine.<br />
10.000 espèces sont anéanties chaque année par les actions d'une seule.<br />
Nous sommes maintenant face à la 6ème extinction de masse de l’histoire cosmologique.<br />
Si un autre organisme agissait comme ça, les biologistes l’appelleraient - un virus.<br />
C’est un crime contre l'humanité aux proportions inimaginables.<br />
../..<br />
Il y a plus de 600 MILLIONS de végétariens dans le monde.<br />
C'est plus grand que les Etats-Unis, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Espagne,<br />
l’Italie, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande réunis !<br />
Si nous étions une nation,<br />
nous serions plus grand que les 27 pays de l'Union Européenne !<br />
../..<br />
Si tout le monde mangeait un régime alimentaire occidental,<br />
nous aurions besoin de 2 planètes Terre pour les nourrir.<br />
Nous n’en avons qu'une seule et elle est en train de mourir.<br />
../..<br />
Chaque morceau de viande que nous mangeons<br />
est une gifle au visage baigné de larmes d'un enfant affamé.<br />
Quand je le regarde dans les yeux, dois-je rester silencieux ?<br />
La terre peut produire assez pour les besoins de chacun,<br />
mais pas assez pour la cupidité de tous.<br />
../..<br />
Les animaux ne sont pas seulement d’autres espèces,<br />
ils sont d'autres nations.<br />
Et nous les assassinons à nos risques et périls.<br />
La carte de la paix se dessine sur un menu.<br />
La paix n'est pas seulement l'absence de guerre.<br />
C'est la présence de justice.<br />
<br />
La justice doit être aveugle face à la race, la couleur, la religion ou l’espèce.<br />
Si elle n'est pas aveugle, elle sera une arme de terreur.<br />
Et il y a une terreur inimaginable dans ces horribles Guantánamo<br />
que nous appelons "élevages industriels" ou "abattoirs".<br />
Si les abattoirs avaient des murs de verre, ce débat n’aurait pas lieu.<br />
<br />
Je crois qu'un autre monde est possible.<br />
Par une nuit tranquille, je peux l'entendre respirer.<br />
Retirons les animaux du menu et de ces chambres de torture.<br />
S'il vous plaît, votez ce soir pour ceux qui n'ont pas de voix.<br />
<br />
Merci.</span></b></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>---<br />
<br />
Marche pour la fermeture des abattoirs - 2 juin 2012<br />
<br />
<span style="color: #444444;">Version courte</span></b></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/dvSZ5lyMj7A" width="560"></iframe></div><br />
<div style="text-align: center;"><b><span style="color: #444444;">Version longue</span></b></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xrc97u" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xrc97u_marche-pour-la-fermeture-des-abattoirs_news" target="_blank">Marche pour la fermeture des abattoirs</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/V3nom7" target="_blank">V3nom7</a></i></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Marche pour la fermeture des abattoirs - 15 juin 2013</b></div><br />
<div style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x113orb" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x113orb_marche-pour-la-fermeture-des-abattoirs-15-juin-2013_news" target="_blank">Marche pour la fermeture des abattoirs 15 juin...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/V3nom7" target="_blank">V3nom7</a></i></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Des extraits d'un texte lu lors de cette marche.<br />
<span style="color: #666666;"> <a href="http://fermons-les-abattoirs.org/textes-fermons-les-abattoirs-2-juin-2012">Cliquez sur ce lien</a> pour lire l'ensemble des textes.</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;">Nous sommes rassemblés aujourd’hui sur le site symbolique<br />
des anciens abattoirs de Vaugirard.<br />
<br />
Ici même, en 1949, le cinéaste Georges Franju<br />
a filmé la triste réalité de leur mise à mort<br />
dans un documentaire intitulé<a href="http://www.dailymotion.com/video/xt2ewc_le-sang-des-betes-georges-franju-1949_news"> « Le Sang des Bêtes »</a>.<br />
De sa première visite il dira plus tard :<br />
<br />
« Quand je suis allé la première fois là dedans,<br />
je suis rentré chez moi,<br />
j'ai pleuré pendant deux jours,<br />
j'ai caché tous les couteaux,<br />
j'avais envie de mourir. »<br />
<br />
Les consommateurs de chair, de lait ou d'oeufs<br />
que nous sommes, ou que nous avons été,<br />
n’aiment pas penser à ce qui s’est passé en amont<br />
pour que ces produits arrivent dans nos assiettes.<br />
<br />
Mais pendant que nous détournons le regard,<br />
les animaux, eux, continuent à vivre l’enfer, à cause de nous.<br />
<br />
Il est temps de déconstruire l’idéologie carniste<br />
qui sécrète depuis des siècles ces arguments criminels,<br />
et qui est aujourd’hui savamment entretenue<br />
par les industries d’exploitation animale.<br />
<br />
Nulle pratique humaine ne cause plus de souffrance et de morts<br />
que l'élevage et la pêche.<br />
<br />
Chaque année dans le monde,<br />
plus de 60 MILLIARDS d'animaux terrestres sont abattus pour leur chair<br />
auxquels viennent s'ajouter des centaines de milliards d’animaux<br />
issus des élevages aquacoles,<br />
et des centaines de milliards de poissons arrachés aux lacs, rivières et océans.<br />
<br />
Quelle justification éthique pouvons nous trouver à tous ces meurtres alimentaires ?<br />
A ces gorges tranchées, ces poissons asphyxiés ?<br />
Aucune, si ce n'est le plaisir égoïste de satisfaire nos papilles<br />
au mépris de la vie des animaux<br />
et du coût écologique que représente leur consommation.<br />
Un coût écologique pour nous mais aussi pour eux.<br />
Car la Terre est notre maison commune.<br />
<br />
De même que le monde n'est pas une marchandise,<br />
les animaux ne sont pas des produits destinés à notre usage.<br />
Ce sont des êtres sentients,<br />
capables d'émotions, de sentiments, de connaissance, de raison,<br />
et nous avons à travers eux d'autres mondes à découvrir.<br />
<br />
Il est temps de procéder à une révolution éthique<br />
et d'inclure définitivement l'animal dans notre sphère de considération morale.<br />
<br />
Cette stèle que nous avons dévoilée est un acte de mémoire,<br />
mais surtout un engagement tourné vers l’avenir.<br />
Elle est la marque de notre volonté de nourrir le débat public, citoyen,<br />
sur ce qui est dû aux animaux,<br />
JUSQU'A CE QUE CESSE DE COULER LE SANG DES BETES.</span><br />
</b></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>----<br />
<br />
Le discours le plus important de votre vie - Gary Yourofsky</b></div><br />
<div align="justify"><span style="color: #444444;"><b>Voici le discours inspirateur de Gary Yourofsky sur les droits animaux et le végétalisme, donné à Georgia Tech, en été 2010. Ecoutez cet orateur étonnant,qui renversera les mythes, remplira votre esprit de faits intéressants et vous aidera à faire un choix éthique dans le but de jouir d'un coeur sain et d'une âme saine. Pour faire de notre monde un meilleur endroit.</b></span></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/9ivPJUypbVs" width="560"></iframe></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>----</b></div><div style="text-align: center;"><b><br />
</b></div><div style="text-align: center;"><b>Derrière les murs...</b></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/3H-WWFxCSKc" width="420"></iframe></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>----<br />
<br />
Un repas végé</b></div><br />
<div align="justify"><span style="color: #444444;"><b>Nos choix alimentaires ont une incidence directe sur l'environnement : systèmes de production, transport, pollution, etc. Voulant démystifier le végétarisme et le végétalisme, trois jeunes nous présentent leurs réflexions, leurs constatations et les motivations qui les ont incités à réaliser ce court documentaire. L'instant d'un déjeuner, ils nous présentent le fruit de leur recherche : divers intervenants prennent la parole (diététiciens, végétariens, artistes et célébrités) et nous livrent leurs connaissances, leurs expériences et leurs choix en terme de santé, d'environnement et d'éthique.</b></span></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xqhaqs" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xqhaqs_documentaire-un-repas-vege-version-22-minutes_news" target="_blank">Documentaire Un repas Vege (version 22 minutes)</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/V3nom7" target="_blank">V3nom7</a></i></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>----<br />
<br />
Les protéines végétales</b></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/WnYLtYhBJR8" width="420"></iframe></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>----<br />
<br />
Stèle sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard</b></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-rF5-tQEM6bg/UNeXg5Z8P7I/AAAAAAAAGR8/sN8Xp50cZBM/s1600/stele.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-rF5-tQEM6bg/UNeXg5Z8P7I/AAAAAAAAGR8/sN8Xp50cZBM/s400/stele.jpg" width="289" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-mN62Yna-y7c/UNeXuBFcYcI/AAAAAAAAGSI/91Yvu4CWqOI/s1600/memoire%2Banimaux.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="321" src="http://2.bp.blogspot.com/-mN62Yna-y7c/UNeXuBFcYcI/AAAAAAAAGSI/91Yvu4CWqOI/s640/memoire%2Banimaux.JPG" width="640" /></a></div><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Un autre texte lu lors de la Marche pour la fermerture des abattoirs</b></div><span style="color: #444444;"><br />
</span> <div align="justify"><b><span style="color: #444444;">En posant cette stèle aujourd'hui, nous voulons rendre hommage à ces milliers de chevaux, de vaches, de boeufs, de moutons, abattus ici, à Vaugirard, entre 1898 et 1976.<br />
<br />
Dans la frayeur et l'épouvante, combien ont voulu s'échapper, pressentant leur sort funeste ?<br />
<br />
Mais rien n'a arrêté leurs bourreaux, ni leurs cris affolés, ni leurs yeux désespérés, ni la vue du sang versé.<br />
<br />
Rien n'a ému ceux qui, plus tard, les ont découpés et engloutis, ont digéré leur agonie et fait de leurs estomacs leur cimetière.<br />
<br />
En posant cette stèle, nous pensons aussi à ces milliards d'animaux abattus ailleurs, aujourd’hui et demain, sur terre et dans les mers.<br />
<br />
Nous pensons à ces myriades de poissons qui ne crient pas, mais se débattent des heures et des jours durant, piégés dans les filets, avant de suffoquer interminablement sur le pont des navires.<br />
<br />
Alors, comme Martin Luther King hier, nous avons nous aussi un rêve : celui de voir un jour cesser ce cauchemar carnivore.<br />
<br />
Nous avons le rêve de voir la question animale devenir une question sociétale et politique centrale.<br />
<br />
Nous avons le rêve d'un monde où les subventions ne seraient plus accordées à ces industries de mort que sont l'élevage et la pêche, mais destinées à la reconversion des travailleurs qu’elles emploient aujourd’hui. Pour qu’eux aussi sortent de ce cauchemar.<br />
<br />
Nous avons le rêve d'un monde où humains et non humains cohabiteraient en paix dans une fraternité nouvelle.<br />
<br />
Un monde où les animaux ne seraient plus considérés comme des marchandises ou de la viande sur pattes.<br />
<br />
Un monde où l'exploitation et le meurtre des animaux seraient enfin devenus illégaux comme l'avaient imaginé Voltaire dans La princesse de Babylone ou bien encore Tolstoï, Louise Michel et Léonard de Vinci pour ne citer qu'eux.<br />
<br />
Un monde enfin où les animaux seraient respectés et regardés comme les merveilles qu'ils n'ont jamais cessé d'être.<br />
<br />
C'est vers ce monde nouveau que nous sommes aujourd’hui en marche.<br />
<br />
Il est grand temps d'abolir nos privilèges humains et de rendre aux animaux la justice que nous leur devons.<br />
<br />
Faisons de nos rêves une réalité.<br />
<br />
Stoppons l’élevage et la pêche.<br />
<br />
FERMONS LES ABATTOIRS.</span></b></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-39830068291006378242016-02-20T14:00:00.000+01:002016-05-18T11:20:45.269+02:00(Up) Ces bêtes qu'on abat, de Jean-Luc Daub<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_kncZ_3iwRNE/TOxrqiVsg0I/AAAAAAAACmw/d7HIIn-3N_k/s1600/ces%2Bbetes%2Bqu%2527on%2Babat%2Bdaub.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 244px; height: 400px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_kncZ_3iwRNE/TOxrqiVsg0I/AAAAAAAACmw/d7HIIn-3N_k/s400/ces%2Bbetes%2Bqu%2527on%2Babat%2Bdaub.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5542923619902718786" border="0" /></a><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 0, 0);"><span style="color: rgb(51, 0, 0);">Ces bêtes qu'on abat</span></span><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 0, 0);"><span style="color: rgb(102, 0, 0);"><br />
Journal d'un enquêteur</span><span style="color: rgb(102, 0, 0);"><br />
dans les abattoirs français</span></span><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 0, 0);"> (1993-2008)</span><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 102, 51);"><span style="color: rgb(204, 102, 0);"><span style="color: rgb(153, 0, 0);"><br />
de Jean-Luc Daub</span></span></span><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;">La viande coûte cher aux animaux. Engraissés dans des bâtiments obscurs dont ils ne sortent que pour être abattus, privés de toute relation avec leurs congénères, entravés, parfois sanglés au point de ne pouvoir bouger, ces animaux sont tués à la chaîne dans l'indifférence la plus absolue. Les enquêtes effectuées par Jean-Luc Daub dans les abattoirs français durant une quinzaine d'années lèvent le voile sur le malheur de milliards d'animaux. La force de ce témoignage tient dans la description, d'une précision extrême, des opérations d'abattage intolérables qui font inexorablement passer les bêtes de vie à trépas, dans ces lieux dont la législation dit " qu'aucun animal ne doit ressortir vivant ". Les instances qui ont compétence pour faire appliquer la réglementation en matière de protection des animaux font preuve d'une passivité qui confine à la complicité. Plus largement, c'est à une réflexion de fond sur la condition des animaux élevés pour être mangés que ce livre nous invite. Pourquoi les avons-nous à ce point bannis de tout ?<br />
<br />
<span style="font-style: italic;">Ces bêtes qu'on abat, Jean-Luc Daub, Editions L'Harmattan , 2009, 256 pages</span><br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">A propos de l'auteur</span><br />
<br />
Parallèlement à son activité d'enquêteur dans les abattoirs pour des associations de protection animale, Jean-Luc Daub travaille en Alsace dans le secteur médico-social ; il est éducateur technique spécialisé auprès de personnes atteintes de troubles psychotiques.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Pour en savoir plus</span><br />
<br />
- <a href="http://question-animale.org/fr/his/e08/cnt/171.html">Le témoignage et le parcours personnel de Jean-Luc Daub, visiteur d'abattoirs</a><br />
- <a href="http://www.amazon.fr/Ces-b%C3%AAtes-quon-abat-enqu%C3%AAteur/dp/2296084249/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1281980732&sr=8-1">Un aperçu du livre</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2008/12/vegetarisme-non-violence-jolicoeur.html">Végétarisme et non-violence, de Marjolaine Jolicoeur</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2009/12/bidoche-fabrice-nicolino.html">Bidoche, de Fabrice Nicolino</a><br />
- La rubrique <a href="http://vegane.blogspot.com/search/label/Vegetalisme">végétarisme et végétalisme</a><br />
- <a href="http://boutique.l214.com/livres">La boutique L214</a><br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Sommaire</span><br />
<br />
- Préface d'Élisabeth de Fontenay<br />
- Témoigner<br />
- Mes débuts dans la protection animale<br />
- Aider les animaux d'abattoirs<br />
- Le déroulement des visites d'abattoirs<br />
- Description des différentes méthodes d'abattage<br />
- Qu'est-ce que l'abattage rituel ?<br />
- Un abattoir qui aurait dû fermer<br />
- Des images qui marquent<br />
- Un bouc pas comme les autres<br />
- Avec le personnel d'abattoirs<br />
- Des vaches dans le local d'abattage d'urgence<br />
- Le « bien-être » des porcs<br />
- Un argument publicitaire<br />
- Rouge sang<br />
- Pince électrique jusque dans la bouche<br />
- Vaches mourantes<br />
- Un employé rapide<br />
- Un veau pour distraction<br />
- Suspension des veaux en pleine conscience<br />
- Étourdissement de bovins<br />
- Un abattoir de porcs<br />
- Mon premier marché aux bestiaux<br />
- Un abattoir qui fonctionne « bien »<br />
- La vie misérable des coches en élevage intensif<br />
- La fin des coches à l'abattoir<br />
- Marie<br />
- Une petite vache dans le box rotatif<br />
- Les poussins refusés<br />
- Dernier sursaut d'un veau<br />
- Des hurlements de porcs<br />
- Des chevaux qui attendent<br />
- Infractions en abattage rituel<br />
- Un chariot de lapins blancs<br />
- Un chien dans un fossé<br />
- L'électronarcose par la pince électrique<br />
- La crise de la vache folle et les veaux de la Prime Hérode<br />
- Un appareil d'anesthésie innovant<br />
- Agression sur un marché aux bestiaux<br />
- Déjeuner dans une crêperie du Morbihan<br />
- Une coche assoiffée<br />
- Des animaux qui s'échappent des abattoirs<br />
- Que faire ?<br />
- Pour conclure<br />
- Annexe<br />
- Témoignages de végétariens, leurs parcours<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">L'analyse du livre</span><br />
<span style="font-weight: bold;">par la </span><a style="font-weight: bold;" href="http://www.fondation-droits-animal.org/">LFDA, La Fondation Droit Animal</a><br />
</div><br />
Journal d'un militant de la protection animale, le livre de Jean-Luc Daub est un témoignage sur les enquêtes effectuées par l'auteur dans les abattoirs français. Cet ouvrage vise à la compassion et se situe dans la mouvance de l'émotion et du sentiment. Ce qui n'exclut nullement, à terme, un appel à la raison, car si, comme le remarque dans sa préface Élisabeth de Fontenay : « Nous sommes horrifiés par ce que son auteur… raconte » (p7) : c'est justement ce choc qui peut être salutaire à notre réflexion.<br />
<br />
Avec le livre de Daub, on passe, d'une certaine manière, de l'abstrait au concret, ou de la théorie à la pratique, celle du vécu des abattoirs de notre pays. Certes, comme une large proportion de la population française n'est pas végétarienne, qu'elle soit ou non pourvue de convictions religieuses (pour la question de l'abattage rituel), il existe des abattoirs nombreux dans notre pays. Avec des règlements qui visent à garantir, aux animaux de boucherie, une mort aussi douce que possible. Certes, comme le remarque l'auteur, il existe « des responsables d'abattoirs qui agissent dans leur établissement de façon désintéressée pour éviter un mal-être animal et cela même cinq minutes avant la mort de l'animal » (p207). Il existe « un appareil d'anesthésie innovant » (p181), différent des systèmes actuels qui « apeurent terriblement les animaux et les mettent même dans un état de souffrance » (p185). Et puis il existe aussi quelques cas exceptionnels d'animaux échappés des abattoirs et dont l'aventure s'est bien terminée, par une adoption et une fin de vie paisible. Mais les exemples rapportés par l'auteur sont pour la plupart insoutenables. Ils témoignent d'un mépris presque permanent pour l'animal, et même pour la loi qui vise à le protéger, un mépris qui démontre que, si on veut trouver une bonne image de l'enfer sur terre, c'est bien dans nos abattoirs qu'il faut la chercher.<br />
<br />
Il n’est pas possible évidemment de mentionner ici tous les exemples. Quelques citations en donneront une idée. « Les porcs hurlaient et ne voulaient pas entrer dans le local d'abattage » (p63). Un employé rapide « découpait les oreilles, ainsi que le museau et puis la tête, alors que les bovins n'étaient pas encore morts » (p91). « J'assistai impuissant à un déchargement de cochons ne pouvant pas marcher… cette pratique est interdite » (p103). « Certains animaux étaient là depuis la veille sans rien boire ni manger » (p105). « Trois hommes frappaient une vache pour la faire monter dans un camion. Elle avait une plaie ouverte sur la croupe à force de recevoir des coups » (p107).<br />
<br />
En préparation du futur abattage et pour conserver une viande « de qualité », l'auteur rappelle la castration à vif des porcelets, en présence de leur mère impuissante : « Les cris des porcelets assaillent ses oreilles, et la panique s'empare des autres mères et petits » (p115). Un abattoir rituel où « tous les animaux étaient abattus selon le rituel, y compris ceux qui précisément, n'étaient pas destinés à l'abattage rituel, ce qui est interdit » (p157). « Pourquoi… ces bêtes en piteux état, sans grande valeur marchande, étaient-elles souvent rouées de coups lorsqu'elles se déplaçaient difficilement… ? » (p189)<br />
<br />
Un mot sur les cas des poussins « refusés », c'est-à-dire qui doivent être éliminés. « Pendant longtemps ils étaient simplement jetés vivants dans des bennes avec les coquilles vides… [maintenant parfois] les poussins sont jetés dans des poubelles qu'on entasse l'une sur l'autre afin de les faire mourir par écrasement… [ou encore ils sont] enfermés dans des sacs où ils meurent d'étouffement… [d'autres enfin passent dans des broyeurs] qui, comme leur nom l'indique, broient les poussins… » (p145).<br />
<br />
Partout, dans ces lieux évidemment à l'abri des regards du public, on rencontre fréquemment l'indifférence des abatteurs, des vétérinaires, des administrations. Partout des attentes d'animaux conscients et intelligents, comme les porcs, dans des pièces sales, insalubres, bruyantes, puant la sueur et le sang, sans eau, sans confort, sans égard, sans autre contact que la brutalité sous toutes ses formes. Souvent « pour ce qui concernait le personnel, c'est simple : il était incompétent et n'avait reçu aucune formation ; celle-ci est pourtant obligatoire » (p60). Quant aux administrations et aux pouvoirs publics, ils brillent souvent par leur absence lorsque l'auteur les sollicite conformément à la loi : « nous étions face à une inertie totale » (p61).<br />
<br />
Écoeuré par ce qu'il a vu, l'auteur est devenu végétarien, et, témoignage jusqu'à bout, son livre se termine par des parcours de vie de personnes devenues végétariennes. Conscient du fait que Rome ne se fera pas en un seul jour, l'auteur donne aussi quelques conseils de bon sens, pour ceux qui ne se sentiraient pas en mesure de faire un choix végétarien immédiat : « Le plus facile, pour commencer, est d'effectuer le bon choix lorsque vous achetez des oeufs » (p231) : les oeufs de poules élevées en plein air issus de l'agriculture biologique (code « 0 ») proviennent d'oiseaux non mal traités. A ceux qui soutiennent la thèse abominable qu'on ne peut pas se préoccuper à la fois du bien-être des animaux et de celui des humains, Jean-Luc Daub apporte, par son attitude, un démenti formel, puisqu'il a mis sa vie professionnelle au service des humains handicapés et consacré ses loisirs au bénévolat de la protection animale.<br />
<br />
Finalement, on l'aura compris, le livre de Catherine Rémy et celui de Jean-Luc Daub, très différents dans leur conception, dans leur projet, dans leur mode de pensée même, se complètent fort bien et convergent vers une mise en question de la mise à mort des animaux. Les deux ouvrages donnent une bien triste image de l'espèce humaine, qui pourtant aime tant se placer en haut des hiérarchies qu'elle invente ! Combien de temps notre espèce, fière des capacités de son cerveau, continuera-t-elle à se vautrer dans de telles pratiques ? Des pratiques que beaucoup de ses membres n'oseraient même pas affronter personnellement, sans se réfugier dans ce que Catherine Rémy a diagnostiqué comme une distanciation dans l'imaginaire, un refus de ne pas voir en face la réalité de ce qu'on fait, finalement un effort pour dégrader des êtres sensibles qui ne le méritent pas.</div>Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-14227443629278233432016-02-18T12:00:00.000+01:002016-05-18T11:24:06.133+02:00(Up) Livre en ligne : Victimes silencieuses, de Samir Mejri<a href="http://3.bp.blogspot.com/-licur-H3iFw/T4-QBqkHYFI/AAAAAAAAD7E/TQSiLXwMcmI/s1600/victimes%2Bsilencieuses%2Bsamir%2Bmejri.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-KLSG4I9snGU/UTVQTPZprNI/AAAAAAAAJyk/xyYj7TrV7Y8/s400/victimes+silencieuses+samir+mejri.jpg" width="270" /></a><div style="text-align: center;"><b>VICTIMES SILENCIEUSES<br />
<span style="color: #444444;">Deux années dans un laboratoire<br />
d'expérimentation animale</span><br />
<span style="color: #666666;">de Samir Mejri<br />
préface de Brigitte Bardot<br />
<br />
Mise à jour :<br />
Mise en ligne du livre</span></b></div><br />
<div align="justify"><b>L'avant-propos</b><br />
<br />
Ce livre est un témoignage, un drame de conscience et non une dénonciation.<br />
Il n'a pas été fait contre une cible particulière. Il n'est qu'un passage dans le temps, d'un univers sordide. Il est un exemple afin de continuer à méditer sur la façon dont se fait l'expérimentation animale. C'est un vieux débat... Une habitude ancrée dans un système archaïque et peu scrupuleux de la loi, de la vie, de l'environnement.<br />
<br />
A travers ce livre, c'est l'histoire d'un homme - Samir MEJRI - qui, à un moment de son existence, avait le choix entre le "chrome" et la "vie réaliste". Un homme qui se sentait floué dans le plus profond de sa chair. Au-delà du numéro de Sécurité Sociale, du confort matériel, de la considération de ses proches, il n'arrivait pas à coller avec la "vérité du sujet". Quitter ce monde de tortures, d'expériences, devenait une obsession. Malgré toute la sécurité de l'embauche que cet emploi lui donnait, il ne pouvait cautionner cet univers de honte. Il voulait bien croire qu'il était heureux, mais la pilule ne passait pas.<br />
<br />
Pourtant des "galères", il en avait vécues. Il sortait avec sa femme d'un trou noir. Mais rien ne pouvait justifier sa fiche de paye et son confort illusoire. Sa prise de conscience l'a remis dans le trou noir... le couple est reparti "aux galères", mais libre... Deux ans dans un laboratoire c'est une expérience longue et douloureuse. Ses proches ne comprenaient pas pourquoi il avait fui la "sécurité de l'emploi". A force d'être harcelé, Samir MEJRI a décidé avec l'aide d'un copain d'écrire son témoignage. C'est pour cela que "Victimes Silencieuses" existe. Il dénonce le vaste trafic de chiens et chats vendus secrètement et illégalement. Mais, il faut savoir aussi qu'il existe une vente par correspondance et sur catalogue - tout à fait légale - des animaux destinés à la vivisection.<br />
<br />
Des chercheurs de tous poils et de tous domaines s'intéressent aux résultats de l'expérimentation animale. Derrière cet intérêt se cache le plus sordide massacre des innocents. Si nous avons falsifié les noms des personnes et des lieux, c'est par pudeur. C'est aussi pour ne pas donner prise à une querelle de personnes. C'est enfin, dire que ce témoignage aurait pu avoir lieu dans n'importe quel laboratoire de vivisection. Ces laboratoires ont "pignon sur rue".<br />
<br />
L'homme s'est protégé contre les abus de l'expérimentation en décembre 1988. A quand la protection contre les abus de l'expérimentation sur animaux ? Les positions antagonistes s'accentuent. L'Académie des sciences, partant du principe que la condition de l'espèce humaine est une priorité absolue, indique : "compte tenu de la complexité du vivant, l'expérimentation animale ne peut être abolie. La même Académie souhaite que les conditions d'élevage, de transport et de stabulation des animaux destinés à l'expérimentation obéissent aux règles strictes de l'éthique et que soient offertes aux laboratoires des possibilités d'approvisionnement dûment organisées et réglementées". On peut voir l'écart entre ce qui se pratique tous les jours et ce que l'autorité réclame.<br />
<br />
L'éthique ?... "Il n'y a pas d'éthique humaine qui soit séparée de l'éthique animale", disait le professeur Schwarzenberg... A la veille du 21e siècle, nous disons que l'éthique humaine, animale, végétale sera une nécessité pour la survie de la planète. On a vu naître des comités d'éthique dans le domaine médical... A quand les comités d'éthique dans le domaine animal ?... Végétal ?... Là est notre combat... faire évoluer les méthodes dépassées de l'expérimentation animale et... végétale, c'est contribuer simplement à l'évolution de l'homme.<br />
<br />
C'est pour ces raisons que nous publions ce témoignage.<br />
<br />
L'éditeur<br />
<br />
<i>Victimes silencieuses, Samir Mejri, Préface : Brigitte Bardot, Editions Terradou, 1991, 240 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Samir Mejri fut recruté comme animalier par un laboratoire pharmaceutique en 1988. Il démissionna quelques mois plus tard, profondément choqué par l'atrocité des expériences pratiquées sur les animaux et par l'indifférence, voire le sadisme, du personnel du laboratoire. Il a écrit "Victimes Silencieuses" pour témoigner de ce qu'il avait vu.<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article128">Cet article reproduisant d'autres extraits</a><br />
- <a href="http://www.international-campaigns.org/supports-militants/Triptyque_IC.pdf">Cette liste de marques de produits d'entretien et cosmétiques non testés sur les animaux (format PDF)</a>, que vous trouverez facilement dans les magasins de produits biologiques<br />
- Les rubriques <a href="http://vegane.blogspot.fr/search/label/Vivisection">Expérimentation animale</a> et <a href="http://vegane.blogspot.fr/search/label/Industries%20-%20Lobby">Industries - Lobbies</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Extraits</b></div><br />
P80-P85<br />
../.. - En ce moment, me dit tout excitée Mme Tristaut, nous cherchons à connaître les potentialités du BL13196 [le numéro de la substance est faux volontairement] dans le cas d'une ischémie cérébrale, afin de contrer les effets du P.A.F.<br />
Tout cela me semble très intéressant et pour une fois je suis impatient de finir mon repas pour descendre au sous-sol ! Je savais qu'ils faisaient leur manip sur des gerbilles, raison pour laquelle je ne cessais d'apprendre l'anatomie de ces petits animaux, mais je croyais que l'on faisait ça sur des animaux morts. Mme Tristaut ressort de l'animalerie avec un chariot contenant plusieurs caisses de gerbilles, pourtant bien vivants.<br />
Avec une rapidité et une précision étonnante, Mlle Dupont rentre sa main dans une caisse, en sort un gerbille qu'elle tient par le cou, le pose sur la balance électronique bien incapable de donner un chiffre stable car le gerbille ne cesse de se débattre, ses petites pattes glissant sur le plateau en aluminium. La technicienne n'a donc qu'une idée approximative du poids de l'animal. Bien difficile d'évaluer, dans ces conditions la dose d'anesthésique calculée en fonction du poids de chaque animal.<br />
Après les quelques secondes passées sur la balance, la technicienne, sans relâcher son étreinte, pose le gerbille sur la paillasse et le plaque sur le dos. De peur, ou bien du fait que la technicienne appuie trop fort avec son autre main sur son ventre, le gerbille se pisse dessus. En un éclair, l'animal reçoit sa dose d'anesthésique, là où c'est possible. Pendant ce temps, Mme Tristaut scotche sans ménagement les petites pattes. Je vois se reproduire l'opération une centaine de fois, avec une dextérité qui ne saurait dater de l'expérience d'une ou deux manips, mais bien de milliers de gerbilles. Je me souviens avoir souri nerveusement en pensant à la parodie du travail à la chaîne de Charlie Chaplin dans "Les Temps Modernes". J'ai bien dit "nerveusement", car la vision de ces petits corps alignés, se pissant dessus de trouille et essayant vainement de décoller leurs petites pattes du ruban adhésif, n'a rien de vraiment comique, enfin pour moi ! Car tout en s'exécutant, ces demoiselles racontent la dernière blague du laboratoire qui consiste à mesurer, ou à défaut d'évaluer, la longueur du pénis de leurs hommes afin de pouvoir comparer ! Aussi odieux que cela puisse paraître, c'est néanmoins la vérité, c'est dire le degré d'endurance à infliger la souffrance à autrui qu'elles ont atteint.<br />
Mlle Dupont revient alors au premier de la file qui est loin d'être endormi. Soit que la dose d'anesthésique eut été trop faible, - on préfère largement sous-anesthésier car le contraire risquerait de tuer l'animal, ce qui impliquerait une perte de temps - soit qu'il se soit déjà réveillé alors que les techniciennes étaient en train de s'occuper du centième. En fait d'anesthésie, cela se rapproche plus d'une prémédication, un peu comme si on vous donnait un comprimé de valium avant une opération !<br />
J'ai devant moi, la preuve flagrante que la tentative d'anesthésie selon les règles, n'est pas possible. En pratique on sautera cette étape.<br />
- C'est comme un cercle vicieux, me dit Mme Tristaut.<br />
- C'est du temps perdu pour rien, conclut Mlle Dupont.<br />
Il faut se rendre à l'évidence, pourquoi perdre son temps à injecter la graduation exacte d'anesthésique à ces bestioles, puisque de toute façon une fois arrivé au centième le premier se réveille !<br />
Mlle Dupont, braque, ensuite, une lampe forte sur le premier gerbille et tout en maintenant sa petite tête plaquée en arrière, elle fait une entaille avec le scalpel à hauteur du larynx. L'incision du scalpel arrache des petits cris de douleur au gerbille, qui ne se doute pas que son calvaire ne fait que commencer.<br />
Elle écarte avec une pince la chair déjà entaillée permettant à la lame de s'enfoncer plus profondément, jusqu'à la dénudation des artères carotides. Le gerbille souffre de plus en plus le martyre. Malgré l'expression de ses tous petits yeux larmoyants, des mouvements violents de ses petites pattes et des tentatives de morsures désespérées sur la main de la technicienne, celle-ci continue. Elle remplace son scalpel par une autre pince qui lui permet de crocheter les carotides et de les tirer vers elle légèrement, la moindre précipitation risquant d'aboutir à leur éclatement. Puis elle glisse sous les artères un gros fil chirurgical permettant de maintenir les carotides hors de l'orifice qu'elle attache à la manière d'un "noeud papillon". Le gerbille est alors prêt à être clampé [clampage : occlusion momentanée d'un vaisseau pour arrêter son courant intérieur]. Elle passe au suivant. Une centaine d'autres subissent le même calvaire, une dizaine mourront. Pendant l'opération, il faut éviter de trancher une veine ou une artère. Dans ce cas le sang gicle aussitôt, arrosant la paillasse, les murs et la figure de la technicienne qui se trouve penchée sur l'orifice. Elle s'essuie d'un revers de manche. Pendant ce temps, le gerbille meurt à petit feu, son sang continuant de couler peu à peu. Pour les autres la manip ne fait que commencer. Il faudra que le premier attende que la technicienne ait fini de s'occuper de ses confrères. Puis, elle leur injecte les produits dont je vous ai parlé plus haut, et elle clampe les artères carotides à l'aide de petites pinces. Le temps leur est alors compté, car il faut pouvoir clamper toutes les gerbilles en moins de dix minutes, temps imparti pour revenir déclamper et procéder à une autre injection. Tout se fait à cadence accélérée. La scène n'en est que plus impressionnante.<br />
A ce stade-là, la majorité des animaux sont, soit morts, soit dans un coma irréversible. Afin de savoir dans quelles parties du cerveau les produits ont réagi, et en quelles proportions, les techniciennes prennent les corps des gerbilles inertes et coupent à l'aide de gros ciseaux les petites têtes. Les corps décapités tombent, les uns après les autres, dans un sac poubelle en plastique. J'entends encore aujourd'hui le bruit que font les corps qui s'accumulent dans le sac, agité par saccade, des derniers soubresauts de ces petits êtres.<br />
Avec moins de soin que si elle épluchait des oignons, Mme Tristaut, cigarette à la bouche, découpe les minuscules têtes pour en extraire le cerveau qui sera pilé dans le mortier électrique. Après centrifugation de la bouillie obtenue et grâce au marquage préalable du P.A.F par des substances radioactives, on réussit à en déduire sur quel type de cellule cérébrale le P.A.F. ou son antagoniste le BL13196 est le plus actif.<br />
Pour les gerbilles dont le malheur est d'avoir survécu, on enlève le fil maintenant les carotides à l'extérieur, puis on referme l'entaille dans le cou avec des agrafes chirurgicales. On les "jette" ensuite dans une espèce de cage vitrée, afin de pouvoir les observer et faire des études comportementales. Ces pauvres gerbilles offrent un bien triste spectacle, leur cerveau partiellement détruit à cause de l'arrêt de la circulation, ils s'agitent comme des pantins désarticulés dans des mouvements désordonnés et violents, ou bien se traînent lamentablement une, ou plusieurs parties du corps, paralysées.<br />
Une gerbille est soudainement prise par une de ces crises. Comme si son petit corps était possédé, elle se met à s'agiter par saccades, si violemment que les agrafes, maintenant l'entaille dans son cou, fermée, se détachent, provoquant une hémorragie. Le sang jaillit aussitôt de l'orifice arrosant les vitres de sa cage comme si une explosion venait de se produire.<br />
A la fin de la manip, et après avoir vu tout ce sang gicler, je suis comme groggy par tant de souffrance. A plusieurs reprises j'ai fermé les yeux, je me suis crispé en entendant les cris des gerbilles. Sans qu'elles se moquent franchement de moi, j'ai surpris Mlle Dupont et Mme Tristaut échanger des regards qui ne prêtaient guère à confusion, ma sensibilité est considérée par elles comme de la sensiblerie. Dire qu'il y a tellement d'animaliers qui rêvent de devenir technicien de laboratoire et s'exécutent sans rechigner dans ce genre de manip, moi, à qui on offre cette place en or sur un plateau, je fais le difficile pour quelques cris d'animaux alors que l'on fait preuve à mon égard de tant de patience. ../..<br />
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P87-P90<br />
../.. Ce mois de septembre s'annonçait aussi prometteur que les deux mois de bonheur que nous venions de passer. Je reçois enfin le coup de fil du concessionnaire m'annonçant la livraison de ma voiture. Je la bichonne, comme un gosse, et je suis fier de cette ostensible preuve de mon nouveau statut social.<br />
Pourtant un beau matin de ce mois de septembre, je rentre dans l'animalerie des petits rongeurs pour donner à boire aux animaux lorsque j'entends des cris de lapins, comme je perçois également le bruit de ciseaux que l'on pose sur la paillasse, mon intuition me dicte de rentrer à pas feutrés pour surprendre ce que l'on pouvait bien faire à ces lapins avec des ciseaux alors qu'on ne leur fait habituellement que des prises de sang. J'étais loin de me douter de ce que j'allais découvrir !<br />
Je vois la Berthe en train de choisir un lapin dans les cages que l'on venait de livrer. Elle pose le lapin sur la paillasse et lui coupe les oreilles, mais pas d'un coup net, elle fait une entaille puis arrache la partie restante. Elle s'y reprend à deux fois, le lapin se débat avec frénésie, il n'a aucune chance, fermement aplati par la grosse main de Berthe. Il a ses oreilles qui pendouillent encore par un petit bout de chair. Elle ne s'est toujours pas aperçue de ma présence, bien trop concentrée sur son travail de boucher. Moi, je sens la haine monter en moi, mais la stupeur me fige et m'empêche d'agir. Berthe reprend les ciseaux et assène des coups de pointe sur la tête du pauvre lapin. Le sang gicle et coule à flots. Puis calmement, elle va mettre le lapin dans une cage sur le chariot. C'est à ce moment qu'elle m'aperçoit.<br />
- Ça va pas la tête ! Pourquoi tu les fais souffrir comme ça ?<br />
- Fais pas ch..., occupe toi de tes oignons !<br />
me répondit-elle après avoir maîtrisé l'effet de surprise. Puis elle sort le buste droit en jouant l'imposante.<br />
Je suis abasourdi par tant de cynisme. Je l'entends dans le couloir en train de m'insulter, mais mon attention reste fixée sur les gouttes de sang qui vont de la paillasse aux cages des lapins. Apparemment ce n'est pas le seul qu'elle a "opéré", je regarde dans les cages et je n'ai pas de mal, au milieu de ces lapins blancs immaculés, à en découvrir également deux autres dans un état lamentable, la tête en sang, les oreilles arrachées, il y en a même un qui a un oeil crevé. Mais pourquoi ?<br />
Bien décidé à en découdre avec cette salope, je sors comme un fou furieux de l'animalerie à la recherche de la grosse Berthe.<br />
Mme Tristaut qui a entendu Berthe gueuler dans le couloir que je n'étais qu'une poule mouillée et autres insultes relatives à ma sensibilité avec les animaux, m'appelle. Elle me dit que Berthe est allée voir le pharmacologue au rez-de-chaussée :<br />
- Calme-toi Samir, viens. Je vais t'expliquer, mais calme-toi !<br />
Elle m'amène en salle de stérilisation.<br />
- Ne te mets pas dans un état pareil pour si peu, tout le monde est au courant de la magouille de Berthe et Farid avec les nouvelles livraisons.<br />
C'est la douche froide ! Je suis prêt à lui couper les oreilles à la grosse, et Mme Tristaut est en train de me dire que tout cela est normal, que tout le monde est au courant, mais pour trois lapins, ce n'est pas la peine de faire un tel cinéma !<br />
Calmement Mme Tristaut m'explique :<br />
- Berthe est montée voir le pharmacologue pour lui dire qu'il y a trois lapins qui sont inutilisables dans la nouvelle livraison, comme ça elle se les met de côté. C'est tout.<br />
Elle m'explique cela avec un tel naturel que je reste cloué sur ma chaise. Alors que Mme Tristaut, satisfaite de m'avoir calmé, s'en va, j'essaie de comprendre. Et puis "Tilt", étais-je naïf ! Berthe esquinte les oreilles des lapins pour faire croire que les blessures résultent de bagarres, voilà pourquoi elle ne les coupait pas "proprement" d'un coup net. Les coups de pointes de ciseaux étaient censés simuler des morsures. J'avais effectivement déjà vu des lapins s'amocher au cours de combats, la promiscuité dans laquelle ils vivent, quatre, parfois cinq par cage, ne pouvant que favoriser ce genre de "défoulement" sur un de leur congénère plus faible. Les oreilles ainsi abîmées, le lapin est en effet "inutilisable" puisque c'est sur les oreilles que l'on pratique les prélèvements sanguins.<br />
La Berthe se choisissait donc trois beaux spécimens, garantis exempts de toutes contaminations puisqu'ils venaient d'élevages spécialisés dans l'approvisionnement des laboratoires ; elle leur tailladait les oreilles, puis allait voir le pharmacologue responsable de la "marchandise" pour lui rapporter, d'un air faussement affecté, qu'une fois de plus il y avait trois "rebuts" dans la nouvelle livraison, et qu'il faudrait en recommander trois autres. Le pharmacologue qui s'en tape comme de sa première chaussette, félicite Berthe pour sa conscience professionnelle. Une fois obtenue la bénédiction du pharmacologue, rien n'empêchait plus Berthe et Farid de se "mettre les lapins de côté" et de se les préparer au vin blanc.<br />
Tout le monde le sait et tout le monde s'en fout. ../..<br />
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P97-P101<br />
../.. Un jour Farid vient me trouver :<br />
- Samir viens voir, je vais te montrer comment on nettoie la "pièce noire."<br />
C'était la première fois que j'entendais parler de la "pièce noire", mais son invitation ne m'incita pas à la curiosité. J'étais plutôt porté à la rigolade car je devinais que l'ami Farid, arrivait avec ses gros sabots et l'idée de m'apprcndre quelque chose dont je n'étais pas encore au courant, pour pouvoir dire "maintenant tu sais tout, tu peux rentrer dans les tours de garde comme tout le monde." Il n'était pas très futé le Farid !<br />
- Te fatigue pas Farid, lui répondis-je, je ne les ferai jamais les tours de garde.<br />
Il affiche un air surpris, il ne devait pas avoir prévu ce genre de réaction ! Puis, récusant toute manoeuvre intéressée, il m'invite de nouveau :<br />
- C'est juste pour voir, qu'est-ce que tu vas imaginer là !<br />
Amusé de le laisser s'empêtrer dans sa propre combine, je lui déclare :<br />
- Ha ! alors, si c'est pas intéressé !<br />
Je me décide à le suivre. Il passe d'abord dans l'animalerie des lapins pour y prendre une clé camouflée derrière la porte. Au passage, il déroule la lance à incendie et la tire avec lui tout en se dirigeant vers la porte de sortie de secours tout au bout du couloir, à part arroser les plantes dehors, je me demande ce qu'il peut bien m'emmener faire. Avant d'arriver au bout du couloir, il s'arrête et ouvre une porte sur sa gauche.<br />
- Elle est bien bonne celle-là, il y a une porte ici ! dls-je étonné.<br />
Je ne l'avais même pas remarquée, d'abord parce qu'il n'y avait rien à faire au bout du couloir, et puis parce que cette porte sans poignée était confondue avec le prolongement du mur, le genre de porte qui vous fait penser à un placard à balais.<br />
Farid tourne la clé, et ouvre. Une odeur pestilentielle me pique les narines et me fait bloquer la respiration. Je ne puis m'empêcher de lui dire à quel point ça pue, alors qu'il repart mettre la lance sous pression.<br />
- Tiens la lance me dit-il.<br />
Je m'exécute et tout en mettant mon tee-shirt au dessus du nez, je tente de regarder ce qu'il peut bien y avoir derrière cette porte : une autre porte ! Entre les deux une trentaine de centimètres comme dans un petit sas. Le temps que Farid revienne, je remarque que la deuxième porte est faite dans une espèce de plexiglas transparent, mais la pièce de l'autre côté est dans le noir complet.<br />
- C'est une porte de protection au cas où il y en aurait un qui te sauterait dessus, la lumière est à côté de toi, me dit Farid.<br />
J'actionne l'interrupteur, un peu anxieux "qu'un me saute dessus". Je suis sûr qu'il veut se payer ma tête avec ses idioties, et je suis en train de marcher dedans à fond !<br />
A travers la porte en plexiglas maculée de souillures de bas en haut, j'entr'aperçois des formes qui se déplacent rapidement pour converger dans l'angle opposé à la porte. Farid ouvre la porte en plexiglas et je vois pour la première fois l'animalerie des chiens.<br />
C'est une pièce toute carrelée, sans autre ouverture qu'une petite bouche d'aération au plafond, un trou au milieu du sol pour évacuer les immondices, et la porte en plexiglas. Celle-ci étant toujours fermée, les chiens sont dans le noir 24h sur 24.<br />
Les chiens sont loin d'être des Beagles que ces messieurs prétendent utiliser exclusivement. Il y a là un cocker, des sortes d'épagneuls bretons, un fox terrier et des chiens de berger bâtards. Ils sont tous dans un état pitoyable, n'ayant pas d'autre endroit pour vivre que ce carrelage détrempé d'urine et plein d'excréments, ils sont d'une saleté repoussante, l'odeur de la pièce, sans aération digne de ce nom est réellement suffocante. Les chiens sont là, tremblant de peur. Ils s'entassent les uns sur les autres dans ce coin de la pièce cherchant désespérément à enfouir leur tête et leur corps squelettiques sous ceux de leurs confrères d'infortune, afín d'échapper à la lumière qui les aveugle.<br />
Fartd, totalement insensibilisé, m'explique qu'il suffit à l'aide du jet d'eau, de ramener toute la merde dans le trou du milieu de la pièce par où s'écoule l'eau, je regarde ces êtres fantomatiques au regard soumis, tenter d'éviter le jet d'eau en glissant sur le carrelage mouillé. J'ai peut-être vu ce jour là, sans le savoir, la tendre boule de poils qui vous manque tant.<br />
Une fols sa corvée de nettoyage terminée, Farid prend deux poignées de biscuits secs dans un sac entreposé dans le sas et les jette à même le sol mouillé. Les plus forts se jettent dessus, le petit cocker et un épagneul breton se contenteront de quelques miettes, il y a une sorte de pointer dans le coin, le corps secoué de tremblements, le regard vide, qui ne bouge même pas. D'autres lèchent le carrelage fraîchement mouillé, il n'y a pas de gamelle dans la pièce. Puis Farid referme la porte, un chien aboie, il éteint la lumière et tire la porte donnant dans le couloir, les aboiements deviennent presque inaudibles. Je sais maintenant d'où venaient ces hurlements étouffés que j'entendais plus nettement aux WC, et cette puanteur qui était soi-disant due "à des remontées d'égoûts".<br />
Je suis profondément écoeuré, je sens mon estomac se contracter. Farid, lui, enroule tranquillement le tuyau de la lance à incendie, puis passe la serpillère :<br />
- Fais gaffe, il reste toujours un peu d'eau dans la lance, la dernière fois je me suis fait engueuler d'avoir foutu de l'eau partout.<br />
La seule préoccupation de ce demeuré c'est de ne pas mettre de l'eau par terre après avoir refermé la porte sur ces êtres vivants, sensibles et capables de tant d'affection envers les hommes. La dernière récompense à leur dévouement sera donc cette "pièce noire" infâme et puante. ../..<br />
<br />
P104-P108<br />
../.. En passant devant la porte entrouverte, j'entends les gémissements d'un chien. Mais des gémissements faibles et très lents, une plainte langoureuse dont l'intensité sonore est basse, mais dont l'intensité émotionnelle est telle qu'elle s'infiltre en moi, et me bouleverse. Il y a dans cette complainte ce quelque chose d'universel, qui malgré la barrière de la langue, ou de l'espèce, vous fait ressentir avec acuité la souffrance d'autrui. Involontairement mon souffle se synchronise avec celui de l'animal. Mon coeur bat à toute vitesse alors que je pousse doucement la porte, puis j'ai la sensation qu'il s'arrête, alors que le souffle de l'horreur percute mon cerveau avec violence.<br />
Le chien est là, sur une grosse table en aluminium, allongé sur le dos. Les pattes attachées en croix, essaient dans des mouvements de torsion, arrachant la peau et les chairs, de se libérer de ces lanières que j'avais découvertes dans un évier quelque temps auparavant. Des tas de tuyaux sortent de son ventre ouvert, je vois les intestins à nu, monter et descendre au rythme des mouvements respiratoires, au rythme des gémissements. Je m'avance pour voir la tête du chien. Sa gueule est maintenue grande ouverte par un grossier appareillage en fer. C'est alors qu'il pose son regard sur moi. Je comprends ce qu'il me dit, sans mot, au travers de ses yeux larmoyants d'où émane une tristesse qu'il me transmet, il implore ma pitié.<br />
C'est alors que le pharmacologue qui était penché au dessus du congélateur, se redresse et me voit. Il a une canette de bière à la main, et sur son bureau traîne un sandwich huileux. Il a encore la bouche à moitié pleine lorsqu'il m'engueule :<br />
- Qu'est-ce que tu fous là I Tire-toi vite. Tu gênes avec tes microbes, tire-toi et ferme cette porte !<br />
Si je vous décris objectivement le pharmacologue qui s'occupait de la salle de cardio, vous allez croire que j'exagère, et pourtant !<br />
Franck a la quarantaine, il est gros de partout : du double menton aux doigts boudinés, la graisse a tout investi. Il sue à grosses gouttes du matin au soir, été comme hiver. Il boit son pack de bière qu'il amène tous les jours avec lui, il a sa bouteille de rouge dans le placard des couverts au self. Il parle fort et grossièrement, toujours en train d'essayer désespérément de se rendre intéressant auprès de la gente féminine avec ses blagues de cul, sans s'apercevoir du dégoût qu'il inspire.<br />
Cela paraît peu vraisemblable qu'un tel personnage puisse travailler dans une unité de recherche au sein d'une multinationale pharmaceutique et pourtant, je n'invente pas ce personnage pour les besoins d'un roman, c'est la vérité. Cet être abject, le "gros porc" comme tout le monde l'appelait, avait la responsabilité des expériences de cardiologie menées sur les chiens.<br />
Je ne réponds pas à son invitation si poliment exprimée, de sortir sur le champ de son labo. La scène de ce chien qui continue de gémir pendant que cet être immonde boit goulûment sa canette de bière en rotant, me révolte au point que je ne puis décrocher mes yeux de ceux du chien. Franck doit réaliser que je suis l'animalier "neveu du directeur" car il change soudainement de ton :<br />
- Ah ! Mais t'es Sarnir ! C'est qu'ils m'emmerdent à rentrer dans mon labo comme dans un moulin, alors j'en ai un peu marre, tu comprends ?<br />
Je comprends surtout que l'excuse des microbes était un mensonge, lui qui bouffe son sandwich et pue la transpiration, il n'en apporte pas des microbes ? Et si l'affirmation selon laquelle il s'agissait de chiens amenés par la S.P.A au lieu d'être euthanasiés au refuge était elle aussi un mensonge ?<br />
- Ce chien n'est pas anesthésié ?<br />
- Bien, si t'anesthésies le clebs, vu qu'on fait des recherches sur une nouvelle substance, on veut être sûr que les résultats ne seront pas faussés par aucune autre substance.<br />
Ils s'étaient payés ma tête avec le coup des lambeaux de peau sur les lanières. "Ils sentent rien, ils sont anesthésiés" m'avait dit Berthe. Sous mes yeux je vois les pattes entaillées jusqu'aux tendons continuer à tirer sur les liens.<br />
Mais alors, cela devait être également des mensonges leur histoire de gerbilles qui ne souffrent pas ! Et d'où viennent tous ces chiens, je ne peux plus croire que ce soit la S.P.A qui les amène à ces bourreaux. Mais bon sang, on se fout de ma gueule depuis le début ! Je sais maintenant pourquoi Paul ne voulait pas venir dans le labo avec sa femme. Ils savaient tout eux aussi ! Je me retrouve dans une situation où toutes les valeurs sur lesquelles je faisais reposer ma confiance se dérobent tout d'un coup et me font vaciller de mon univers ouaté dans la cruelle réalité de la Vérité du mot vivisection.<br />
- Ça va pas Samir ? T'es tout pâle ?<br />
J'ai l'impression de me retrouver à la place d'un enfant qui découvre que le plat dont il se délecte depuis tout à l'heure n'est autre que son bien aimé lapin "Bunny", qui était soi-disant "parti dans les étoiles" et qui se retrouve en sauce avec des pruneaux dans son assiette.<br />
Je bredouille quelque chose comme "c'est dégueulasse" avant de partir, complètement "groggy".<br />
Je vois des gens qui me regardent bizarrement, je fais des gestes automatiques. Je me retrouve devant un plateau au self, puis la montre indique 5h, je rentre avec Christine chez nous.<br />
Christine est déjà plus réceptive que la dernière fois :<br />
- Pour être dans un état pareil, c'est que c'est sérieux ! dit-elle en essayant de plaisanter.<br />
Je lui raconte l'horreur, la souffrance de ce chien étripé à vif au nom de la recherche. Je dors mal, cette nuit-là. La suivante aussi ; et même aujourd'hui, cette vision lancinante de ce chien qui me demande de l'aide à travers ses yeux remplis de détresse, vient encore me tourmenter. ../..<br />
<br />
P112-P117<br />
../.. Je vais d'abord prendre conscience de la notion de "débit" d'animaux. Tous ces sacs remplis de corps de gerbilles, de têtes de gerbilles, de souris, de hamsters, de lapins, de chiens, qui vont via les congélateurs à l'incinérateur, il faut bien qu'ils soient remplacés puisque la noria des sacs est sans fin. Je croyais, naïvement je vous l'accorde, que les animaux dont je m'occupais, étaient les mêmes depuis ma première visite des animaleries le jour de mon arrivée. Mais, il y a beau y avoir un millier de gerbilles dans l'animalerie, si un seul test d'ischémie cérébrale en consomme une centaine, le stock sera vite épuisé. Je ne vais pas tarder à me rendre compte que toutes les semaines, plusieurs caisses arrivent par avion d'Angleterre, d'un élevage spécialisé. Puis il y a la livraison des lapins, des souris, des cobayes, tous ces animaux étant la source d'un commerce lucratif, avec démarches commerciales et luttes entre les élevages pour se maintenir sur le gourmand "marché" de la vivisection.<br />
D'ailleurs, il ne s'agit pas de la vente d'animaux, mais bien d'un commerce de "matériel de laboratoire", ou encore de "réactif animal" selon les termes consacrés. Je ne tarde pas à me rendre compte que le concept d'animal et être vivant sensible est totalement aboli, dès que les animaux franchissent la porte du laboratoire. Ils deviennent alors des objets, auxquels on accorde autant de tendresse qu'à sa machine à écrire ou son mortier électrique. La preuve m'en sera donnée lorsque le Dr Robert me demande d'afficher une note de service dans tous les laboratoires. Elle rappelle à chaque employé de l'Institut qu'il "faut faire preuve de parcimonie en ce qui concerne l'utilisation des feuilles pour la photocopieuse, ainsi que du matériel en général, animaux compris.".... Cette note de service est signée par Paul, directeur général. Ce même Paul qui me téléphone des Etats-Unis pour savoir comment va sa chatte "Pussy", qui caresse avec tendresse sa chienne et qui va à la messe tous les dimanches matin.<br />
Je ne sais comment ces gens parviennent à concilier le règne de l'amour dont ils parlent dans leur église, avec la souffrance qu'ils génèrent chaque jour. Pendant un moment ce sujet a même été un thème de réflexion pour moi. Par quelle pirouette s'absolvent-ils de tout cela ?<br />
J'ai pu trouver une réponse dans un livre, ou l'auteur mettait deux textes, commentant le même phénomène, mais l'un vu par un croyant, l'autre par un athée et curieusement si l'on n'y prend garde, on serait tenté d'inverser les auteurs respectifs de ces réflexions. Il s'agissait, je m'en souviens, du massacre des baleines. Le croyant, Svend Foyn, inventeur du harpon à tête explosive qui allait décimer jusqu'à l'extinction plusieurs espèces de baleines déposa son brevet la veille de Noël, jour symbolique s'il en est, et écrivit dans son journal : "Je te rends grâce, Seigneur. Toi seul en es l'auteur."<br />
L'autre écrivait avec ironie et tristesse : "Dieu sait si nous avons fait assez de mal sur cette planète, mais éliminer les plus gros animaux que Dieu a créés, témoigne d'une arrogance et d'un manque de clairvoyance qui en disent plus long sur l'intelligence de l'homo sapiens que n'importe quelle grande équation mathématique ou oeuvre d'art."<br />
Je ne veux pas donner à mon récit une orientation anti-religieuse, croyez bien que j'admire Soeur Thérésa, tout comme les chefs spirituels de la trempe du Dalaï Lama, mais que penser de ces messieurs qui garent leur grosse voiture sur le parking de l'église le dimanche, vont prier pour l'amour et de retour au laboratoire stockent des chiens comme des balais dans une remise ?<br />
Pour moi, toucher un animal, un être vivant implique, ipso facto, la mise en place d'une relation. Je le perçois, il me voit, il m'entend, il y a implicitement relation, fût-elle "passive". J'avoue avoir du mal à formuler ce qui m'apparaît comme une évidence.<br />
Lorsque je touche un objet, lorsque je m'occupe de stériliser des éprouvettes, il n'y a pas de relation. Comment peut-on mettre sur le même niveau de préoccupation, une économie de feuilles de papier pour la photocopieuse, et la vie d'un chien, d'un lapin ou d'une gerbille ? Rentrer dans un tel système de pensée, annihile tout simplement le respect de ce don, que certains définissent comme divin : la vie.<br />
Pour Farid c'est de ne pas se faire "engueuler" en mettant de l'eau dans le couloir qui importe; et pas ce que peuvent ressentir ces corps animés par la vie, plongés dans le noir, la faim et la peur, derrière la porte en plexiglas. Partant de là, tout est possible. Mon apprentissage dans ce domaine ne faisait que commencer.<br />
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J'étais en train d'emballer des outils chirurgicaux pour les stériliser lorsque je perçois le bruit des griffes d'un animal se débattant dans les bacs en plastique faisant office d'évier dans l'animalerie des petits rongeurs. Peut-être y a-t-il un lapin qui est resté là après le nettoyage en grand d'une des cages ?<br />
Un bruit mat, le cri d'un lapin et de nouveau ce bruit des pattes contre la cuve m'incite à aller voir.<br />
Farid a sorti une cage de lapins du chariot et l'a posée sur la paillasse.<br />
- Salut Samir, ça va ?<br />
- Ça va.<br />
Je remarque que du sang a dû gicler sur sa blouse, sur le mur, au dessus du bac, un filet de sang frais dégouline. Depuis le premier jour j'avais remarqué cette teinte rouge sombre qui s'était incrustée sur le mur. La teinte décolorée de la peinture bleue, juste au-dessus des bacs, prouvait que l'on brossait soigneusement à cet endroit. Pour l'instant, Farid continue sa besogne. Je reste là, adossé contre la porte pour comprendre. Il passe sa main dans la cage et prend un lapin. Au lieu de le maintenir par la peau du cou, il le prend par les pattes arrière et laisse pendouiller le corps le temps qu'il ne bouge plus, alors, bandant tous ses muscles, il projette avec une violence inouïe le lapin contre le mur dont la tête se fracasse dans un bruit mat. Il le lâche ensuite dans le bac où le corps pris de soubresauts finit sa triste vie de "matériel de laboratoire". Sans aucune gêne à mon égard, il passe au suivant. A chaque fois, une giclée de sang arrose le mur qui, au bout d'une dizaine, devient rouge luisant.<br />
Je m'insurge :<br />
- C'est cruel ce que tu fais là, tu peux pas les euthanasier en douceur ?<br />
- Pour quoi faire ? Ils n'ont même pas le temps de sentir quoi que ce soit, c'est pareil et ça va plus....<br />
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que le dernier lapin a réussi à sauter par dessus le bac, ce qui lui arrache un :<br />
- Viens ici, saloperie.<br />
Et d'un geste vif il pose son pied sur l'animal en s'appuyant de tout son poids. Le lapin gît là, dans une flaque de sang, son petit corps secoué par les dernières convulsions, écrasé par ce débile mental. Il n'y a rien à dire ni rien à faire, si ce n'est de lui rentrer dedans, mais c'est un sacré gaillard le Farid qui compense en muscles ce qu'il n'a pas en substance cérébrale. Que faire ?<br />
Je suis pourtant persuadé qu'il y a une méthode moins violente pour euthanasier ces lapins. Peut-être qu'il ne l'applique pas uniquement parce qu'il ne sait rien faire d'autre que de leur éclater la tête contre le mur. Dans ce cas, on doit pouvoir l'obliger à faire différemment. Je monte voir le Dr Robert, mais il n'est pas là, je décide d'aller en parler à la directrice Mme Roïg. Celle-ci me regarde du haut de son mépris raciste, mais peu importe, je tente le coup.<br />
- Madame, c'est inadmissible, Farid tue les lapins en les jetant contre le mur, dites-lui, obligez-le à faire autrement.<br />
- Ecoutez Samir, Farid fait son boulot, alors foutez-lui la paix, ce n'est pas parce que vous êtes le neveu du directeur que vous allez faire votre loi.<br />
Je n'ai même pas le temps de lui répondre que Madame tourne les talons et me laisse perplexe au milieu du couloir avec ma colère. ../..<br />
<br />
P206-P207<br />
../.. Ce vendredi matin-là, je redescends du distributeur de boisson avec mon café en attendant que le cycle de l'autoclave se termine. Je feuillette le journal, accoudé contre le gros congélateur qu'ils viennent de mettre dans ma salle lorsque je suis surpris par des vibrations que me transmet mon coude, comme si le moteur venait juste de s'arrêter ou de démarrer. Je n'y prête pas attention. Jusqu'à ce que je ressente de nouveau les vibrations. Puis encore une fois. Il est déjà foutu leur congélateur me dis-je. Mais en fait de vibrations, en mettant ma main à plat sur le capot, je me rends compte que cela ressemblerait plus à des chocs venant de l'intérieur. Non sans appréhension, j'ouvre le capot. Je sens mon sang se glacer d'effroi. Au milieu des sacs poubelle rouges de sang, des organes prélevés et de têtes de gerbilles entreposées là, un chien, ouvert de la gorge au pubis, les intestins encore mus par des mouvements péristaltiques, est secoué par de violents soubresauts, agonise dans le congélateur. Je me sens vraiment mal, devant cette soudaine vision d'horreur. Des larmes de colère et de douleur coulent sur mes joues tandis que je cours aux toilettes pour vomir mon petit-déjeuner. Je ne pense même pas à retourner dans la salle pour refermer le congélateur ni finir mon travail de stérilisation. De rage, je prends les clés de l'animalerie des chiens et je leur ouvre la porte, mais rien n'y fait, les pauvres bêtes ont aussi peur de moi que de n'importe quel autre animalier, avec ma blouse blanche. Je pars en laissant tout ouvert, profondément choqué par ce que je viens de voir. J'envoie le gardien et sa feuille de présence sur les roses et je rentre chez moi. ../..<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Livre en ligne</b></div><br />
<i>'Victimes Silencieuses' est un ouvrage essentiel sur l'expérimentation animale. C'est un témoignage 'coup de poing', une lecture que l'on n'oublie pas... Il n'a pourtant jamais été republié, et il devenait rare sur le marché de l'occasion, alors pour éviter qu'il ne tombe dans l'oubli, je l'ai mis en ligne.<br />
<br />
La tâche ne fut pas simple. Il m'a fallu bien du temps pour le "recopier" (par un procédé biscornu, munie d'un appareil photo et d'un logiciel de conversion). L'autre difficulté fut le grand nombre d'erreurs rencontrées dans ce livre (orthographe, ponctuation). J'ai corrigé une grande partie de ces erreurs, mais il en reste, ne soyez pas surpris si vous en croisez.<br />
<br />
Voici donc le fruit de ce long travail, un document au format pdf que vous pouvez lire ici-même (il devrait s'afficher ci-dessous) ou que vous pouvez télécharger <a href="http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_509827dbde140.pdf">sur ce lien</a>. N'hésitez pas à le partager, c'est un livre important, il ne faut pas qu'il disparaisse...</i></div><br />
<iframe frameborder="0" src="http://docs.google.com/gview?url=http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_509827dbde140.pdf&embedded=true" style="height: 591px; width: 650px;"></iframe> <br />
<br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-76574758669917504322016-02-16T12:00:00.000+01:002016-05-18T11:26:56.384+02:00(Up) Livre en ligne : Des bêtes et des hommes, de J. Allen Boone<a href="http://1.bp.blogspot.com/-txagaH9ZeO8/UTPy10bsEPI/AAAAAAAAJyU/0G-zJ5-MHjs/s1600/betes+et+hommes+allen+boone.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-txagaH9ZeO8/UTPy10bsEPI/AAAAAAAAJyU/0G-zJ5-MHjs/s1600/betes+et+hommes+allen+boone.jpg" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #783f04;">Des bêtes et des hommes</span><br />
<span style="color: #b45f06;">de J. Allen Boone</span><br />
<span style="color: #e69138;">Apprenez à communiquer avec les animaux<br />
et à les comprendre :<br />
ils vous enseigneront le vrai sens de la vie.</span><br />
<br />
<span style="color: #e06666;">Mise à jour : Livre en ligne<br />
<br />
Fascinant,<br />
à lire absolument.</span></b></div><br />
<div align="justify">Le monde a de plus en plus besoin d'hommes qui comprennent ce que la nature, et les animaux en particulier, essaient de nous dire.<br />
<br />
Beaucoup de personnes savent maintenant que les animaux connaissent et perçoivent une foule de choses qui nous échappent parce que, trop souvent, nous nous limitons - par esprit rationnaliste et par un fâcheux et fallacieux sentiment de supériorité - à notre seul intellect.<br />
<br />
Anne de Noailles a dit que les bêtes sont de <i>"fraternels et sages compagnons"</i> mais elles ne seront pour nous de véritables amies que lorsque nous ferons l'effort nécessaire pour les comprendre, les considérant comme des "intelligences" à part entière, balayant nos idées préconçues, étriquées et, surtout, notre concept de supériorité. Il faut que nous établissions le dialogue avec nos amis les animaux, en toute bonne foi, l'esprit ouvert et le coeur accueillant; alors seulement ils nous répondront et nous feront faire d'étonnantes découvertes, comme le fit faire à l'auteur de ce livre ce merveilleux chien-acteur d'Hollywood nommé "Coeur-vaillant".<br />
<br />
J. Allen Boone, qui fut un homme de coeur au sens le plus noble du terme, et doué d'une grande humilité, vous fera partager ses émouvantes expériences avec beaucoup d'humour et de sensibilité. Il vous montrera comment les animaux communiquent entre eux et avec les humains qui les comprennent et les aiment. Il établit la preuve de l'intelligence des chiens ainsi que de nombreuses autres formes de vie, et vous laissera convaincu du bien-fondé des paroles de Shakespeare : <i>"Il y a plus de choses entre le ciel et la terre que n'en peut concevoir notre philosophie."</i><br />
<br />
Une des clés de cette paix intérieure et de cette joie de vivre que nous recherchons tous se trouve dans la connaissance de l'unité de la création tout entière.<br />
<br />
Un livre fascinant, une aventure réelle que chacun est invité à vivre.<br />
<br />
<i>Des bêtes et des hommes, J. Allen Boone, Traduction : Mary Sterling, Editions Dangles, 1975, 150 pages (Première édition : Harper and Row, 1954)</i><br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.editions-dangles.com/">Le site des Editions Dangles</a><br />
- <a href="http://www.felixia.fr/des-b%C3%AAtes-et-des-hommes-de-j-allen-boone">L'avis de Felixia</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/10/requiem-nouveau-monde-fauvel.html">Requiem pour un nouveau monde, de Maud Fauvel</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2008/02/letonnant-pouvoir-des-animaux-de-gordon.html">L'étonnant pouvoir des animaux, de Gordon Smith</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2008/06/les-pouvoirs-inexpliques-des-animaux-de.html">Les pouvoirs inexpliqués des animaux, de Rupert Sheldrake</a><br />
<br />
<b>L'avis d'un lecteur</b><br />
<a href="http://www.amazon.fr/hommes-Apprenez-communiquer-animaux-comprendre/dp/2703301626/">Source</a><br />
<br />
Belle leçon d'humanité et d'amour<br />
<br />
Un chien ou tout autre animal peut devenir votre guide spirituel...<br />
Difficile à concevoir pour nous, humains pétris d'orgueil et de supériorité. Il suffit de changer nos opinions et idées préconcues sur les autres formes de vie afin d'aborder la communication silencieuse, une "connection magique" et pour prendre soin de nos pensées afin de respecter les autres...<br />
Une belle leçon qui m'a beaucoup touché et qui m'amène à modifier mon comportement, puissions nous être nombreux à suivre ces conseils... merci à J. Allen Boone de nous l'avoir transmise.<br />
<br />
<b>Le sommaire</b><br />
<br />
Préface de l'auteur<br />
Préface de Mary Sterling dans l'édition française<br />
1. Météore à quatre pattes<br />
2. Bonhomme Vendredi<br />
3. Faire connaissance<br />
4. Etonnement<br />
5. Tenir compagnie<br />
6. Lecteur des pensées<br />
7. Maître détective<br />
8. En flânant<br />
9. Rat du désert<br />
10. Interview de chien<br />
11. Programme<br />
12. Regarder et voir<br />
13. Globes oculaires<br />
14. Chien des sommets<br />
15. Un chien répond<br />
16. Ponts mentaux<br />
17. Alchimie magique<br />
18. Nudistes<br />
19. Splendeur emprisonnée<br />
20. Serpents à sonnettes<br />
21. Les sonnettes s'agitent<br />
22. Poneys montés à cru<br />
23. Le fil d'or<br />
24. Les Zéphyr<br />
25. Etranges associés<br />
26. Vers de terre<br />
27. Code de fourmis<br />
28. Musca domestica<br />
29. Mrs Grundy<br />
30. Décréter<br />
31. Ardoise nette<br />
32. Mouche, vole !<br />
33. L'affront<br />
34. Gloire du matin<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Strongheart">Coeur-vaillant (Strongheart)</a></b></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-kp1OEfu8j5Y/UTWPQGHiA8I/AAAAAAAAJy0/ZpGXl1sZePA/s1600/Strongheart.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-kp1OEfu8j5Y/UTWPQGHiA8I/AAAAAAAAJy0/ZpGXl1sZePA/s1600/Strongheart.jpg" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Quelques extraits</b><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><b>Préface</b></span></div><br />
Vivant comme nous le faisons, des jours kaléidoscopiques dans lesquels le désarroi, la méfiance, les conflits et la misère sont partout, il est significatif de noter que de plus en plus de personnes retrouvent l'assurance et la paix de l'esprit auprès d'êtres qui dépassent les frontières humaines. Elles se lient d'amitié, non seulement avec des favoris conventionnels tels que le chien, le cheval, le chat et les oiseaux, mais aussi avec les animaux sauvages, les serpents et les insectes.<br />
<br />
Les hommes et les femmes du monde entier prennent conscience, avec acuité, de ce qu'un élément essentiel à la vie et au bien-être se meurt dans l'espèce humaine, menace de disparaître complètement. Cet élément a trait aux valeurs telles que l'amour... le désir... le désintéressement... l'intégrité... la sincérité... la loyauté envers ce que l'on a de meilleur en soi... l'honnêteté... l'enthousiasme... l'humilité... la bonté... le bonheur... la joie. La plupart des animaux possèdent encore abondamment ces avantages et, pour peu qu'on leur en donne l'occasion, aspirent à les partager avec l'homme. ../..<br />
<br />
../.. Pouvons-nous, "modernes humains", retrouver ce langage universel apparemment perdu ? Pouvons-nous, par ce moyen, apprendre à vivre en bonne intelligence, non seulement avec les membres de notre propre espèce, mais aussi avec les autres créatures ? Je le crois. Et pour le soutenir j'ai relaté dans les pages qui suivent les histoires vécues d'un grand nombre de rapports inhabituels avec des animaux, des reptiles, des insectes et même des bactéries. Aucune de ces aventures ne fut projetée ou attendue. Elles se manifestèrent selon le déroulement plein de grâce de la vie. Je commence par l'histoire d'un chien, grande vedette de cinéma, qu'on appelait Cœurvaillant (Strongheart).<br />
<br />
En lisant ces récits vous verrez que chaque fois que j'ai été suffisamment humble et prêt à permettre à un être qui n'était point humain de m'instruire, ces amis à quatre, à six pattes ou sans pattes du tout, partagèrent avec moi une sagesse sans prix. Ils m'apprirent que la parfaite compréhension et la coopération parfaite entre l'humain et les autres formes de la vie sont certaines lorsque l'humain remplit vraiment la part qui lui revient.<br />
<br />
Et ceci a enrichi et élargi ma vie à tel point, m'a ouvert de nouvelles régions, pleines de charme, à explorer, que je me sens obligé de partager au moins un peu de ma joie avec autrui.<br />
<br />
J. Allen Boone<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Chapitre 16 : Ponts mentaux</b></span></div><br />
II n'est pas facile d'expliquer en termes clairs la technique exacte qui permet d'échanger des idées avec un chien au moyen d'une communication silencieuse. Le premier obstacle à cette compréhension mutuelle est l'attitude généralement adoptée qui s'oppose à tout ce qui n'est pas habituel, particulièrement dans ce qui a trait aux animaux.<br />
<br />
Une autre difficulté vient du fait qu'établir des rapports rationnels de cette manière avec un chien doit nécessairement être une aventure de pionnier. On est forcé d'être son propre navigateur mental, de parvenir à ses propres conclusions et d'en faire soi-même la preuve. On est donc contraint d'agir à l'inverse de toutes les notions conventionnelles sur les rapports entre les humains et les bêtes.<br />
<br />
Mon handicap le plus grand, lorsque je voulus apprendre à converser avec Cœurvaillant, me vint de l'assortiment de faux concepts dont j'avais hérité, des erreurs accumulées pendant des siècles au sujet des chiens. Et l'une de ces plus arrogantes idées était l'orgueil qui me faisait penser qu'à cause de "ma supériorité" divinement attribuée, j'étais, moi, qualifié pour communiquer de haut certaines idées importantes aux animaux, mais que ceux-ci, à cause de leur "infériorité divinement attribuée", n'étaient capables que de communications de peu de valeur. Et même lorsque de telles communications étaient possibles, elles ne pouvaient être exprimées que grossièrement et d'une façon très limitée, comme il convenait à une "créature muette, fonctionnant sur un plan d'intelligence inférieure".<br />
<br />
Cœurvaillant me débarrassa de ces sottises. Pas tout d'un coup, mais jour après jour, tandis que je le suivais, en l'observant attentivement, à travers la campagne et assis, figurativement, à ses pieds, chez moi, lui permettant de m'enseigner des choses que j'avais grand besoin de connaître afin de devenir un meilleur compagnon pour lui, un meilleur citoyen de l'univers aussi. Lorsque je consentis à être instruit par un chien, Cœurvaillant m'impartit une sagesse précieuse, des secrets merveilleux se rapportant à l'art qu'ont les chiens de vivre pleinement et joyeusement dans le présent, sans souci des circonstances.<br />
<br />
Il me fit perdre la mauvaise habitude de mépriser les autres entités vivantes, les autres formes de vie, comme m'étant inférieures, limitées ou sans rapport avec moi. Il me fit définitivement comprendre que si je voulais vivre avec lui d'une façon intelligente, il me faudrait faire en sorte que tous mes contacts mentaux avec lui soient aussi élevés, aussi horizontaux et aussi étendus que possible. Il m'apprit que je devrais toujours le considérer comme un semblable inconditionné plutôt que comme "un chien" dans le sens conventionnel et restrictif de ce terme.<br />
<br />
De cet enseignement, un pont mental, pour ainsi dire, s'établit entre nous. Ce pont était à double sens, et non point à sens unique. Il s'étendit de là où je paraissais fonctionner en tant qu' "humain" jusque-là où Cœurvaillant semblait exister en tant que "chien". Ce pont invisible nous reliant, il fut possible à mes pensées de le traverser librement pour pénétrer le champ de son penser, et à ses pensées de parvenir aux miennes. A cela, cependant, il y avait une obligation stricte ; il me fallut apprendre à ne laisser traverser dans sa direction que mes pensées les meilleures ; je savais que de son côté il en était de même.<br />
<br />
Quand je maintenais mon extrémité du pont assez haute, assez horizontale et assez largement ouverte pour recevoir ou pour émettre, le trafic de la pensée coulait entre nous d'une façon naturelle et de manière à nous entraider. Cœurvaillant ne semblait avoir que rarement de la difficulté à comprendre les pensées que je lui envoyais, qu'il s'agisse de nouvelles, de suggestions, d'opinions, de questions ou d'expressions d'appréciation. Et plus je m'y appliquais, plus il me devenait facile de comprendre ce que silencieusement, il me disait.<br />
<br />
Parfois, cependant, j'oubliais le rôle que j'avais à jouer dans notre parenté. J'élevais alors l'extrémité du pont de telle sorte que celui-ci s'abaissait dans sa direction comme d'un supérieur à un inférieur. Lorsque ceci se produisait, l'invisible courant entre nous souffrait d'un court-circuit et, automatiquement, je retombais au niveau relativement bas d'un de ces humains bornés qui essayent de faire l'important dans l'ombre d'un chien intelligent.<br />
<br />
Celui qui nous aurait rencontrés, le chien et moi, assis tranquillement côte à côte dans quelque coin pittoresque de la campagne, et auquel on aurait dit très sérieusement que nous étions en train d'échanger, au moyen du langage silencieux, de stimulants points de vue, aurait sans doute eu bien du mal à le croire. Pourtant c'eut été la vérité. Si cet homme avait voulu se joindre à nous, s'il avait consenti à être suffisamment souple et assez réceptif, il aurait partagé avec nous le simple langage universel dont nous nous servions, ce langage qui s'exprime de cœur à cœur ["Le langage est source de malentendus." - Antoine de St-Exupéry] sans qu'il y ait besoin de sons. ../..<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Livre en ligne</b></div><br />
<i>J'ai eu la chance de pouvoir lire cet ouvrage introuvable (les occasions sont rarissimes et hors de prix). Et c'est une belle surprise : ce petit livre (seulement 150 pages, en format poche) est fascinant. Il est non seulement profondément humain mais c'est aussi un merveilleux petit guide pour s'initier à la télépathie avec les animaux.<br />
<br />
Comme le dit si bien Mary Sterling, la traductrice, dans la préface : "Voici un livre qui va vous donner à réfléchir ; un livre qui peut, si vous le voulez, transformer votre vie. Il va vous ouvrir un monde nouveau et merveilleux, vous révéler toute une gamme de valeurs nouvelles, insoupçonnées peut-être et pourtant éternelles."<br />
<br />
Qui plus est, J. Allen Boone était un pionnier puisque cet ouvrage, qui semble pourtant si contemporain, a été publié pour la première fois en 1954 (!).<br />
<br />
Pour éviter qu'il ne disparaisse totalement du paysage francophone, le voici en ligne. Vous pourrez lire ce pdf ici-même (il devrait s'afficher ci-dessous) ou bien le télécharger <a href="http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_51355ad0a65c0.pdf">sur ce lien</a>. Un document instructif, à partager avec le plus grand nombre.<br />
<br />
Un grand merci à <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/10/requiem-nouveau-monde-fauvel.html">Maud</a>, sans qui je n'aurais pu faire cette précieuse lecture.</i></div><br />
<iframe frameborder="0" src="http://docs.google.com/gview?url=http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_51355ad0a65c0.pdf&embedded=true" style="height: 591px; width: 650px;"></iframe> <br />
<br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-19609276979863210112013-06-20T12:00:00.000+02:002013-06-21T02:56:16.749+02:00Au risque d'aimer, de Claude Béata<a href="http://3.bp.blogspot.com/--zj8_gyjGgE/Ub_Y_j4w8hI/AAAAAAAAMDQ/x9V27HvCZgk/s1600/au+risque+aimer+beata.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/--zj8_gyjGgE/Ub_Y_j4w8hI/AAAAAAAAMDQ/x9V27HvCZgk/s400/au+risque+aimer+beata.jpg" width="256" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #990000;">Au risque d'aimer</span><br />
<span style="color: #cc0000;">Des origines animales de l'attachement<br />
aux amours humaines</span><br />
<span style="color: #e06666;">de Claude Béata<br />
préface de Boris Cyrulnik</span></b></div><br />
<div align="justify">Aimer est une aventure dangereuse. Chacun en est conscient et pourtant, tous nous préférons prendre le risque d'aimer plutôt que de vivre sans. Mais pourquoi ?<br />
<br />
Dans ce livre, Claude Béata nous invite à un voyage unique au coeur du phénomène universel de l'attachement en prenant le temps de visiter beaucoup d'espèces animales sans jamais oublier l'être humain.<br />
<br />
De l'amour maternel débordant des chattes au deuil sans oubli des éléphants, des amitiés indéfectibles des dauphins à la jalousie violente des singes, de la loyauté parfois pathologique des chiens à l'apparente fidélité exemplaire des oiseaux, toutes les étapes du voyage révèlent le foisonnement de la vie et l'importance du lien, mais aussi la continuité entre les espèces sans nier la singularité de notre condition humaine.<br />
<br />
Mêlant les faits scientifiques les plus pointus et les anecdotes, alliant l'humour et l'analyse, ce livre traite donc de ce sujet qui est au coeur de la vie de chacun et à la base de la souffrance de beaucoup : l'amour, de ses racines biologiques à ses conséquences les plus imprévisibles et parfois les plus amusantes.<br />
<br />
<i>Au risque d'aimer, Claude Béata, Préface de Boris Cyrulnik, Editions Odile Jacob, mai 2013, 336 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Claude Béata est vétérinaire comportementaliste et membre du Collège européen de médecine vétérinaire comportementale. Spécialiste de l'attachement, il a publié plusieurs ouvrages, dont "La psychologie du chien", qui a eu beaucoup de succès. <br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://books.google.fr/books?id=WgJQWgAWhRQC">Ce lien</a> où vous pourrez feuilleter le livre<br />
- <a href="http://www.france2.fr/emissions/dans-quelle-eta-gere/diffusions/18-06-2013_65069">Un entretien vidéo avec l'auteur</a> - émission "Dans quelle éta-gère..." du 18.06<br />
- <a href="http://gratitude-leblogdecathiefidler.blogspot.fr/2013/06/au-risque-daimer.html">Cette note de lecture de Cathie Fidler</a><br />
- <a href="http://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/ethologie/au-risque-daimer_9782738129840.php">Le site des Editions Odile Jacob</a><br />
- <a href="https://www.google.com/search?q=Cyrulnik&sitesearch=http%3A%2F%2Fvegane.blogspot.com%2F">Des livres de Boris Cyrulnik</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>La revue du jour, par Jacques Munier<br />
<a href="http://www.franceculture.fr/emission-l-essai-et-la-revue-du-jour-des-origines-de-l%E2%80%99attachement-aux-amours-humaines-revue-france-">Lien</a></b></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="139" scrolling="no" src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4636614" width="481"></iframe></div><br />
<b>La note de lecture de Victor Delatour<br />
<a href="http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/au-risque-d-aimer_sh_30783">Source</a></b><br />
<br />
Ce livre s’ouvre sur une scène poignante. Dans la salle d’attente du vétérinaire, un petit chien tremblant se blottit contre sa maîtresse. Elle pleure. Elle vient pour le faire piquer. Lui se colle contre elle et regarde avec méfiance, sans comprendre ce qui se passe, la blouse blanche qui s’avance vers lui. L’animal doit être euthanasié car c’est le seule remède au mal incurable qui ronge l’animal : le mal d’aimer. Ce mal d’aimer se manifeste par un attachement excessif et exclusif. Lorsque sa maîtresse part à son travail, le chien hurle et geint dans l’appartement tout le jour durant et il dévaste tout. Une seule alternative se présente : soit l’abandonner, soit mettre fin à ses souffrances.<br />
<br />
Ce chien a un comportement typique des animaux en détresse en l’absence de leur maître. Les comportements perturbés (aboiements plaintifs et destruction) sont les causes principales des abandons et des euthanasies des chiens de compagnie de moins de deux ans. Ce chien n’aspire qu’à une seule chose : être avec sa maîtresse, la garder à portée de vue, la sentir proche, se faire caresser… Pour lui, ce contact compte plus que la nourriture ou le confort. Des chiens comme celui-ci, qui souffrent du "mal d’aimer", Claude Béata, vétérinaire, en a vu des centaines. Son livre est consacré à l’attachement : "des origines animales aux amours humaines". L’attachement est un mécanisme universel qui relie entre eux les humains, les chiens, les chats, les chevaux, les brebis, les dauphins et bien d’autres espèces encore. Un lien qui peut relier aussi les êtres par delà la frontière des espèces, comme c’est justement le cas entre un humain et un chien, un chat ou un cheval. Comme c’est le cas parfois entre un chat et un chien, espèces pourtant réputées hostiles.<br />
<br />
L’attachement se manifeste par des signes caractéristiques : la recherche de proximité avec l’être aimé, le sentiment de manque quand il n’est pas là, le plaisir des retrouvailles (les sauts de joie, les câlins caractéristiques). Cet attachement est d’abord protecteur : il permet au petit de rester collé à proximité de ses parents et ses proches. Mais il sera également la base pour conquérir son autonomie. C’est lorsqu’il a été convenablement sécurisé par un attachement fort à une personne ou un groupe qui sert de "port d’attache", que le petit animal peut s’aventurer parfois hors de son univers protecteur. A l’inverse quand l’attachement est perturbé, le comportement devient pathologique. Il peut se transformer en une souffrance et un mal inguérissable. Comme c’est le cas pour ce chien trop malheureux lorsque sa maîtresse s’en va.<br />
<br />
Claude Béata explore dans ce livre les multiples facettes de l’attachement : ses fondements évolutifs, ses fonctions, ses racines biologiques, les formes qu’il prend chez différentes espèces, ses pathologies, le cycle de vie des sentiments associés - amour passion, amour parental ou amitié… Autant de formes qui existent aussi dans d’autres espèces animales. Il le fait avec une clarté remarquable, la rigueur restant alliée à une grande ouverture d’esprit : jamais les données scientifiques ne prennent le pas sur l’observation et le doute. Mais son livre est aussi émaillé de récits touchants : celui d’un perroquet jaloux, d’un chien inconsolable, d’une amitié indéfectible entre un garçon et son petit hamster.<br />
<br />
C’est ce qui rend aussi ce livre très… attachant.<br />
<br />
Victor Delatour<br />
<br />
<b>Au sommaire</b><br />
<br />
- Préface de Boris Cyrulnik<br />
- Introduction<br />
<span style="color: #990000;"><b>Chapitre 1 : La force d'aimer</b></span><br />
- Plus près de toi...<br />
- Si tu m'aimes, je peux m'en aller...<br />
- Tous attachés, aucun de la même façon<br />
- L'empreinte des oiseaux et l'amour des perroquets<br />
- Attaché au triple galop<br />
- Ronronner de plaisir ?<br />
- Attaché même sans collier<br />
- Un attachement gros comme ça<br />
- Un océan d'amour<br />
- Si proches, si proches<br />
<span style="color: #990000;"><b>Chapitre 2 : La nécessité d'aimer</b></span><br />
- Le finalisme interdit, la finalité permise<br />
- Des histoires attachantes<br />
- Une histoire de sens pour donner sens à l'histoire<br />
- Mappy fait de la résistance<br />
- Highway to hell<br />
- Nirvana<br />
- La vie n'est pas un long fleuve tranquille<br />
- L'amygdale au centre de tout !<br />
- Les véhicules de l'attachement<br />
- Racine de tout, mère de peu<br />
<span style="color: #990000;"><b>Chapitre 3 : La liberté d'aimer</b></span><br />
- Nature ou culture ?<br />
- Maternité et paternité<br />
- Empathie<br />
- A chacun son attachement<br />
<span style="color: #990000;"><b>Chapitre 4 : La beauté d'aimer</b></span><br />
- Portes ouvertes<br />
- Parce que c'est lui, parce que c'est moi<br />
- No limit<br />
- La critique de la raison pure<br />
- Les quatre mousquetaires<br />
- "Tu es mon chat, je suis ton humain"<br />
- Des millions d'adoptions<br />
- Tuteur ou tu meurs...<br />
- Une valse à trois temps<br />
- La bête humaine<br />
- Fidèle, fidèle...<br />
- Campagnols en campagne<br />
- Just a jealous guy...<br />
- A cause de la couleur du blé<br />
<span style="color: #990000;"><b>Chapitre 5 : Le risque d'aimer</b></span><br />
- "De quel amour blessée, vous mourûtes<br />
aux bords où vous fûtes laissée..."<br />
- Sans amour, on n'est rien du tout...<br />
- S'il suffisait qu'on aime, s'il suffisait d'aimer...<br />
- Aimer même trop, même mal...<br />
- Epilogue<br />
- Notes bibliographiques<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>La préface de Boris Cyrulnik</b></div><br />
Sans amour et sans peine, pourrait-on vivre quand même ?<br />
J'ai connu l'époque où l'on nous enseignait que l'affect était une pollution de l'esprit scientifique. Pour faire une bonne observation médicale, nous disait-on, il ne faut s'intéresser qu'aux faits. Mais on ne nous expliquait pas que celui qui établit un fait scientifique est une personne constituée par son histoire et son contexte culturel.<br />
Il se trouve qu'aujourd'hui, l'affect est devenu un objet de science qui nous permet de découvrir le nouveau continent de l'affectivité. Claude Béata est un des tout premiers vétérinaires explorateurs de cette terre inconnue où les animaux nous aident à comprendre comment se tisse un attachement.<br />
Comment voulez-vous, rétorquent certains, que des animaux, machines biologiques, nous fassent concevoir le délicat sentiment éthéré de l'amour ? Eh bien, répond Claude Béata, c'est que les animaux ne sont plus des machines depuis longtemps. Nous avons découvert le cerveau de leurs émotions et de leur mémoire. Depuis Darwin, nous savons comment ils expriment leurs élans affectifs pour s'approcher de ceux qu'ils aiment, les fuir ou les menacer quand ils ont inscrit dans leur mémoire une expérience difficile.<br />
En partant à la découverte des mondes mentaux des animaux, nous les comprenons mieux et, de ce fait, nous mettons en lumière ce que nous partageons et ce qui nous différencie.<br />
Que nous soyons oiseaux ou mammifères supérieurs, comme les dauphins, les chiens, les chats, les singes et les êtres humains, quand un accident de l'existence nous prive de la possibilité de nous attacher à un autre, tous nos développements se bloquent parce que nous appartenons à une espèce où un individu a besoin d'un autre pour devenir lui-même. Mais pour observer un lien qui se tisse entre deux organismes, entre deux mondes mentaux, nous devons adopter une attitude qui intègre des connaissances variées, neurologiques, émotionnelles, comportementales et culturelles.<br />
Claude Béata raconte dans un langage très simple qui n'exclut pas la rigueur scientifique, l'histoire poétique de Salsa le perroquet mathématicien qui ne peut se séparer d'une femme, de Chiquita la chatte mère d'Hermione et du poulain qui s'attache au triple galop. Ces anecdotes amusantes permettent à l'auteur d'illustrer quelques découvertes scientifiques récentes et d'éclairer des problèmes philosophiques fondamentaux : la cortisone que sécrètent les hommes et les animaux ne peut plus expliquer tous les dégâts cérébraux provoqués par l'excès de stress. Quelques neuromédiateurs comme la tendre ocytocine ou la vigoureuse vasopressine deviennent à leur tour des vedettes culturelles que tout le monde cite pour expliquer ses sentiments.<br />
La condition animale nous aide à mieux cerner la condition humaine. De nombreux penseurs croient encore que l'homme se caractérise par la conscience de sa mort. Les éléphants ne sont pas d'accord puisqu'ils s'inhibent en présence d'un cadavre de congénère. Ils perçoivent "le" mort et se représentent "la" mort puisqu'ils couvrent son corps de branchages. Ils reviennent plus tard sur le site de cette "sépulture" et gémissent devant les restes tandis que les petits gambadent autour des parents endeuillés.<br />
Même l'interdit de l'inceste, fondateur de la culture humaine, est contesté par les animaux. Dans l'ensemble du monde vivant, existe un processus qui tend à disperser les gènes. En milieu naturel les animaux apparentés s'accouplent rarement. Dès la puberté, les jeunes, périphérisés, chassés du groupe, sont contraints à s'accoupler au loin. Mais s'il arrive qu'ils aient des relations sexuelles et qu'un oracle dise à Oedipe-animal "tu as fait trois enfants à ta mère", il ne se crève pas les yeux. En effet, l'inhibition de l'accouplement entre proches que les humains appellent "inceste" est un processus émotionnel, alors que l'interdit de l'inceste énonce dans la verbalité la rencontre sexuelle désignée comme un crime.<br />
Il paraît que 5 millions d'Anglais (et 17.000 Français) se sont demandé pourquoi les campagnols des plaines formaient des couples fidèles, alors que lorsqu'ils vivent en montagne, ils forment des couples instables. Les Anglais demanderaient-ils conseil à ces petits rongeurs pour expliquer leurs propres tracas ?<br />
J'ai rencontré Claude Béata, peu après sa sortie de l'école vétérinaire, alors qu'il commençait déjà ses recherches sur les troubles des comportements des animaux. J'étais déjà charmé par sa gaieté, sa clarté et sa rigueur scientifique. C'est un enseignant très demandé parce que dans ses cours, comme dans ce livre, il alterne les belles images de films animaliers, de fortes idées scientifiques et d'intenses éclats de rire.<br />
Alors, pourquoi se priver du "gai-savoir" qu'il nous propose ?</div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-37943035172233601972013-06-18T14:00:00.000+02:002013-06-19T00:15:11.949+02:00Des cupcakes pas comme les autres ! de Laura Veganpower<a href="http://1.bp.blogspot.com/-5vo57j32D-A/Ub-soYb4S7I/AAAAAAAAMCY/55-kBWM_ceA/s1600/cupcakes+pas+comme+autres+veganpower.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-5vo57j32D-A/Ub-soYb4S7I/AAAAAAAAMCY/55-kBWM_ceA/s320/cupcakes+pas+comme+autres+veganpower.jpg" width="308" /></a><div style="text-align: center;"><b>Des cupcakes pas comme les autres !<br />
<span style="color: #444444;">de Laura Veganpower</span></b></div><br />
<div align="justify">Voici les deux premiers livres de la "Collection V" des Editions L’Age d’Homme. Cette collection 100% vegan offrira aux lecteurs toute une palette d'ouvrages autour de ce thème : réflexions éthiques, livres pratiques, recettes de cuisine végétale, etc.<br />
<br />
Le premier livre, "Des cupcakes pas comme les autres !", est signé par Laura Veganpower. Auteur de l'ebook "Les Cupcakes" (2011), elle propose ici 20 nouvelles recettes richement illustrées, faciles à réaliser et savoureuses, avec des techniques inédites.<br />
<br />
Dans le second livre, "Street Food Culture", signé par Sébastien Kardinal, vous découvrirez 20 recettes inspirées des grands classiques de la street food, sans toutefois sombrer dans la malbouffe. En version vegan : Burger, bagel, hot‐dog, wrap, kebab, coleslaw, nuggets, pizza...<br />
<br />
<i>Des cupcakes pas comme les autres ! Laura Veganpower, Editions L’Age d’Homme, mai 2013, 48 pages, 20 photos couleur</i><br />
<br />
<b>A propos des auteurs</b><br />
<br />
Laura Veganpower et Sébastien Kardinal sont les animateurs du site <a href="http://vg-zone.net/">VG-Zone</a>, et les co-fondateurs, avec l'équipe du site <a href="http://www.gentlegourmetcafe.com/">The Gentle Gourmet</a>, du Paris Vegan Day, un évènement dont le but est de promouvoir le veganisme et qui rencontre chaque année, depuis 2009, de plus en plus de succès.<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://vg-zone.net/">Le site VG-Zone</a><br />
- <a href="http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-4269-1">Le site des Editions L’Age d’Homme</a><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><b>Des mêmes auteurs</b></span><br />
<br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2013/06/street-food-culture-kardinal.html">Street Food Culture</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/03/cupcakes-ebook-lauraveganpower.html">Les Cupcakes</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2013/01/repas-vegan-amis-veganpower.html">Repas vegan entre amis</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/12/vegan-solo-book-vgzone.html">Vegan Solo</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/03/pique-nique-ethique-vg-zone.html">Pique-Nique Ethique</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Un aperçu du livre</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-VajyibgDrmU/Ub-vfe80hCI/AAAAAAAAMCw/Rhk0BjehQ5o/s1600/cupcakes+pas+comme+autres+veganpower.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-VajyibgDrmU/Ub-vfe80hCI/AAAAAAAAMCw/Rhk0BjehQ5o/s1600/cupcakes+pas+comme+autres+veganpower.jpg" /></a></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-83368884078410158452013-06-18T12:00:00.001+02:002013-06-19T00:14:33.447+02:00Street Food Culture, de Sébastien Kardinal<a href="http://3.bp.blogspot.com/-TPBQ7RIdebM/Ub-VAwQyHHI/AAAAAAAAMB4/GBT17SBhMCM/s1600/street+food+culture+kardinal.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-TPBQ7RIdebM/Ub-VAwQyHHI/AAAAAAAAMB4/GBT17SBhMCM/s320/street+food+culture+kardinal.jpg" width="316" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #20124d;">Street Food Culture</span><br />
<span style="color: #351c75;">de Sébastien Kardinal</span><br />
<span style="color: #674ea7;">photographies de Laura Veganpower</span></b></div><br />
<div align="justify">Voici les deux premiers livres de la "Collection V" des Editions L’Age d’Homme. Cette collection 100% vegan offrira aux lecteurs toute une palette d'ouvrages autour de ce thème : réflexions éthiques, livres pratiques, recettes de cuisine végétale, etc.<br />
<br />
Le premier livre, "Des cupcakes pas comme les autres !", est signé par Laura Veganpower. Auteur de l'ebook "Les Cupcakes" (2011), elle propose ici 20 nouvelles recettes richement illustrées, faciles à réaliser et savoureuses, avec des techniques inédites.<br />
<br />
Dans le second livre, "Street Food Culture", signé par Sébastien Kardinal, vous découvrirez 20 recettes inspirées des grands classiques de la street food, sans toutefois sombrer dans la malbouffe. En version vegan : Burger, bagel, hot‐dog, wrap, kebab, coleslaw, nuggets, pizza...<br />
<br />
<i>Street Food Culture, Sébastien Kardinal, Photographies de Laura Veganpower, Editions L’Age d’Homme, mai 2013, 48 pages, 20 photos couleur</i><br />
<br />
<b>A propos des auteurs</b><br />
<br />
Laura Veganpower et Sébastien Kardinal sont les animateurs du site <a href="http://vg-zone.net/">VG-Zone</a>, et les co-fondateurs, avec l'équipe du site <a href="http://www.gentlegourmetcafe.com/">The Gentle Gourmet</a>, du Paris Vegan Day, un évènement dont le but est de promouvoir le veganisme et qui rencontre chaque année, depuis 2009, de plus en plus de succès.<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://vg-zone.net/">Le site VG-Zone</a><br />
- <a href="http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-4270-1">Le site des Editions L’Age d’Homme</a><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><b>Des mêmes auteurs</b></span><br />
<br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2013/06/cupcakes-pas-comme-autres-veganpower.html">Des cupcakes pas comme les autres !</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/12/vegan-solo-book-vgzone.html">Vegan Solo</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/03/pique-nique-ethique-vg-zone.html">Pique-Nique Ethique</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/03/cupcakes-ebook-lauraveganpower.html">Les Cupcakes</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2013/01/repas-vegan-amis-veganpower.html">Repas vegan entre amis</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Un aperçu du livre</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-G33-oBP4TtI/Ub-vtHGAObI/AAAAAAAAMC4/Ky04suETUew/s1600/street+food+culture+kardinal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-G33-oBP4TtI/Ub-vtHGAObI/AAAAAAAAMC4/Ky04suETUew/s1600/street+food+culture+kardinal.jpg" /></a></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-84994092095966448872013-06-16T16:00:00.000+02:002013-06-17T00:56:29.976+02:00Petit précis pour cuisiner sans produits d'origine animale, de Celine Steen et Joni Marie Newman<a href="http://1.bp.blogspot.com/-U4cyOaxy-v8/Ubo6g3BU98I/AAAAAAAAL-g/EopL3fVgKCU/s1600/petit+precis+steen+newman.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-U4cyOaxy-v8/Ubo6g3BU98I/AAAAAAAAL-g/EopL3fVgKCU/s400/petit+precis+steen+newman.jpg" width="277" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #783f04;">Petit précis pour cuisiner<br />
sans produits d'origine animale</span><br />
<span style="color: #b45f06;">200 recettes incluses</span><br />
<span style="color: #e69138;">de Celine Steen et Joni Marie Newman<br />
photographies de Celine Steen</span></b></div><br />
<div align="justify">Le guide pour transformer toutes les recettes en plats végétaliens. Voici votre arme secrète pour passer sans accrocs à une alimentation 100% végétale ! Pas de tâtonnements, pas de ratés, tout est simple et délicieux.<br />
<br />
- Les aliments à remplacer sont classés par catégorie (produits laitiers, viande, etc), il vous suffit de chercher l'ingrédient que vous devez remplacer, et on vous explique de manière précise quel substitut est le plus adapté, et comment l'utiliser sans modifier le goût de la recette. Pour des mets savoureux et plus sains !<br />
<br />
- Avec plus de 200 recettes mettant en oeuvre ces substitutions, vous suivrez pas à pas les instructions pour tout remplacer, du beurre aux lardons en passant par la gélatine et le fromage.<br />
<br />
- En cohérence avec l'objectif bien-être de ce livre, plusieurs chapitres s'attellent aussi à remplacer les allergènes (soja, gluten) et les produits qui mettent à mal notre santé (sucre, gras), afin d'adapter les recettes aux besoins de chacun.<br />
<br />
Si vous avez toujours rêvé de transformer le célèbre ragoût de votre tante en succulent plat végétalien, ou la tarte à la crème de votre grand-mère en volupté sans lait, ce guide est fait pour vous !<br />
<br />
<i>Petit précis pour cuisiner sans produits d'origine animale, Celine Steen et Joni Marie Newman, Photographies de Celine Steen, Traduit de l'anglais par Emmanuelle Casse-Castric, Editions Marabout, février 2013, 272 pages</i><br />
<br />
<b>A propos des auteurs</b><br />
<br />
Celine Steen est née en Suisse et vit actuellement en Californie avec son mari et ses deux chats. Elle a co-écrit <i>500 Vegan Recipes</i>.<br />
<br />
Joni Marie Newman est née en Californie et vit dans le comté d'Orange avec son mari, ses trois chiens et son chat. Elle est l'auteur de <i>Cozy Inside</i> et a co-écrit <i>500 Vegan Recipes</i>.<br />
<br />
<b>Au sommaire</b><br />
<br />
L'ouvrage est composé de 6 parties : Substituts infaillibles aux produits laitiers, aux oeufs, à la viande, aux ingrédients dérivés de substances animales (miel, gélatine), aux allergènes (gluten, soja, sucre raffiné, gras). La dernière partie offre, quant à elle, un tableau récapitulatif des substituts végétaux.<br />
<br />
1. Laissez les vaches rentrer chez elles !<br />
Et apprenez comment remplacer les produits laitiers et le fromage.<br />
2. Redonnez le sourire aux poules !<br />
Et apprenez comment remplacer les oeufs.<br />
3. Laissez vivre les animaux de la ferme !<br />
Et apprenez comment remplacer le boeuf, le poulet, le porc et les produits de la mer.<br />
4. Laissez les abeilles butiner en paix !<br />
Et apprenez comment remplacer le miel et la gélatine.<br />
5. Faites du bien à votre organisme !<br />
Et apprenez comment remplacer le gluten, le soja, le sucre raffiné et les graisses.<br />
6. A vous la gloire culinaire et la satisfaction d'oeuvrer pour la planète !<br />
<br />
Parmi les recettes : Burger lentilles-butternut, Salade de roquette au tofu épicé, Soupe de pommes de terre au fromage, Makis californiens, Base de yaourt maison, Pâte à pizza, Seitan traditionnel bouilli, Quiche aux poivrons et simili-lardons, Pain à la noix de coco, Aïoli aux tomates grillées, Fricadelles à la bière, Gaufres salées aux trois maïs, Fricassée de tempeh à l'ananas, Linguine aux haricots verts, épinards et pesto, Ragoût au vin rouge, Socca provençale, Steak haché avec sa sauce aux champignons et à la sauge, Fêta de tofu, Balles de pop-corn, Lait vanille-cajou, Cookies aux biscuits fourrés, Mousse au chocolat, Gâteau velours rouge, Gourmandises au caramel salé, Tartelette de chocolat blanc ou au "lait", Muffins carottes-gingembre, Pommes au four caramel, Yaourt glacé aux baies. <br />
<br />
<b>L'avis d'un lecteur</b><br />
<a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/2501081498/">Source</a><br />
<br />
Pour végétalien débutant<br />
<br />
Un très bon livre. On y apprend de multiples manières comment remplacer les oeufs, le fromage, la viande, etc. Chaque thème est abordé clairement avec des recettes expliquant pourquoi on remplace par ceci ou cela, par exemple pourquoi remplacer l'oeuf par des graines de lin en telle occasion plutôt qu'avec du tofu soyeux ou de la banane broyée ou d'autres choses encore.<br />
Vraiment un livre à consulter sans réserve. <br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/2501081498/">D'autres avis de lecteurs</a><br />
- <a href="http://www.marabout-cote-cuisine.com/2013/04/03/comment-cuisiner-sans-produits-dorigine-animale/8036">Le site des Editions Marabout</a><br />
- Le site de Celine Steen : <a href="http://havecakewilltravel.com/">Have cake will travel</a><br />
- Le site de Joni Marie Newman : <a href="http://justthefood.blogspot.fr/">Just the food</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Un aperçu du livre</b></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-i69qRVifL4o/UbpTKwT5KaI/AAAAAAAAL-w/JZdW0zfG16Y/s1600/ppcsoa-burgers.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-i69qRVifL4o/UbpTKwT5KaI/AAAAAAAAL-w/JZdW0zfG16Y/s400/ppcsoa-burgers.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-u_8BEIDOReI/UbpTQjA9V9I/AAAAAAAAL-4/zMcLvzYGKd4/s1600/ppcsoa-makis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-u_8BEIDOReI/UbpTQjA9V9I/AAAAAAAAL-4/zMcLvzYGKd4/s400/ppcsoa-makis.jpg" width="400" /></a></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-42514473937499957562013-06-16T14:00:00.000+02:002013-06-18T00:27:04.929+02:00Tofu soyeux, de Clémence Catz<a href="http://2.bp.blogspot.com/-gi0IEDkTLpM/Ub0aJ_coCdI/AAAAAAAAMBI/onE2meusiKc/s1600/tofu+soyeux+catz.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-gi0IEDkTLpM/Ub0aJ_coCdI/AAAAAAAAMBI/onE2meusiKc/s400/tofu+soyeux+catz.jpg" width="286" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #073763;">Tofu soyeux</span><br />
<span style="color: #0b5394;">de Clémence Catz</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">photographies de David Japy</span></b></div><br />
<div align="justify">Le tofu soyeux est un ingrédient végétal très protéiné et sans graisses : idéal pour les régimes minceur, parfait lorsque l’on cherche à manger moins de viande.<br />
<br />
Clémence Catz propose une trentaine de recettes illustrées pour découvrir les utilisations sucrées ou salées de ce tofu "tout mou" qui absorbe si bien les saveurs :<br />
<br />
- en sauces, mayonnaises, tartinades...<br />
- en terrines, quiches, clafoutis, cheese-cake aux herbes...<br />
- en desserts : mousses de fruits, fondants au chocolat, crèmes glacées...<br />
<br />
Inclus : La recette économique du tofu soyeux maison (à base de lait de soja et d’un coagulant).<br />
<br />
(Note pour les personnes végétaliennes ou allergiques : D'après des informations lues sur internet, les recettes proposées dans ce livre sont majoritairement végétales, seules trois d'entre elles comportent un oeuf ou du fromage.)<br />
<br />
<i>Tofu soyeux, Clémence Catz, Photographies de David Japy, Editions La Plage, octobre 2011, 72 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Clémence Catz a transformé sa petite cuisine parisienne en labo du bio. Elle invente aujourd'hui des recettes pour divers magazines ainsi que pour des fabricants de produits bio et anime des cours de cuisine à Paris. Elle est l'auteur de "Crêpes bio, c'est Party !" et de "Miso". Son blog "Chez Clem" propose une cuisine alternative, ludique et toujours extrêmement gourmande. <br />
<br />
<b>L'avis d'une lectrice</b><br />
<a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/2842212592/">Source</a><br />
<br />
Livre très bien fait... j'ai juste enlevé une étoile car j'aurais aimé avoir un peu plus de recettes. Mais j'en ai essayé plusieurs : elles ont toutes été réussies. A partir de ces recettes, on peut en créer d'autres aussi bien salées que sucrées. Je suis très contente de mon achat. ../..<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- Le blog de l'auteur : <a href="http://plaisirsante.canalblog.com/">Chez Clem</a><br />
- <a href="http://www.laplage.fr/ecologie/Cuisine-Bio/Tofu-soyeux_0004_139_.html">Le site des Editions La Plage</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/11/tofu-facile-maribeth-abrams.html">Le tofu facile, de Maribeth Abrams </a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Un extrait de la présentation du livre par l'auteur</b></div><div style="text-align: center;"><b><a href="http://plaisirsante.canalblog.com/archives/2011/10/18/22393132.html">Source</a></b></div><br />
Je vous avais prévenus, vous êtes d'ailleurs plusieurs à avoir découvert mon petit secret en allant vous ballader sur le site de La Plage... Aujourd'hui sort mon premier livre : Tofu soyeux !!<br />
<br />
Pour la majorité des gens, le tofu c'est ce truc insipide qu'avalent les végétariens avec un bol de graines germées et trois grains de quinoa... Or, non seulement son goût presque neutre est un atout puisqu'il fait ressortir les saveurs des ingrédients qu'il accompagne (essayez donc de faire mariner quelques cubes de tofu avec du gingembre, du tamari et de l'huile de sésame avant de le faire revenir à la poêle), mais en plus, le tofu ferme a un cousin extraordinaire et pourtant méconnu : le tofu soyeux.<br />
<br />
Lorsque je me suis lancée dans l'écriture de ce livre, je m'attendais à proposer principalement des recettes crémeuses (dips, purées, flans...). Et puis je me suis rendu compte qu'avec sa texture si particulière à mi-chemin entre le flan et le yaourt et sa richesse en protéines végétales, le tofu soyeux offre une alternative surprenante aux oeufs et à la crème et permet de détourner de nombreux classiques culinaires. Vous trouverez donc dans ce livre des recettes de blinis, de quiche 100% végétale, de crèmes glacées, de quatre quart sans oeufs ni beurre, de mousses et de fondants au chocolat... et même une omelette sans oeufs !<br />
<br />
Un immense merci à La Plage de m'avoir proposé cette belle collaboration et une reconnaissance sans limite pour mon homme qui a vaillement ingurgité pas loin de 10 kilos de tofu soyeux (presque) sans broncher. Il prie chaque jour pour que mon prochain livre s'appelle "Madeleines" ou "Chocolat". ../..</div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Un aperçu du livre</b></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-7zfl7QVFmrU/Ub0ayqwnPjI/AAAAAAAAMBQ/rUnhulpLD-g/s1600/tofu+soyeux+catz+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="275" src="http://3.bp.blogspot.com/-7zfl7QVFmrU/Ub0ayqwnPjI/AAAAAAAAMBQ/rUnhulpLD-g/s400/tofu+soyeux+catz+1.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-251Uctl4mwE/Ub0bCSSJk3I/AAAAAAAAMBo/TXoNpJwzIK0/s1600/tofu+soyeux+catz+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="275" src="http://4.bp.blogspot.com/-251Uctl4mwE/Ub0bCSSJk3I/AAAAAAAAMBo/TXoNpJwzIK0/s400/tofu+soyeux+catz+2.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Un exemple de recette avec du tofu soyeux : Des crêpes<br />
<span style="color: #444444;">une vidéo proposée par Biotitude</span></b></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/StPkEDNEAIA" width="420"></iframe></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-63881736138765490582013-06-16T12:00:00.000+02:002013-06-18T00:27:04.954+02:00Coco, de Marie Laforêt <a href="http://1.bp.blogspot.com/-zLJbs52oYZk/UbpfOPzlWcI/AAAAAAAAL_I/y412hNXnvHg/s1600/coco+laforet.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-zLJbs52oYZk/UbpfOPzlWcI/AAAAAAAAL_I/y412hNXnvHg/s400/coco+laforet.jpg" width="290" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #4c1130;">Coco</span><br />
<span style="color: #741b47;">Lait, beurre et eau de coco</span><br />
<span style="color: #a64d79;">de Marie Laforêt </span></b></div><br />
<div align="justify">Symbole de la cuisine exotique, la noix de coco a aujourd’hui intégré les rayons des épiceries occidentales et est devenue un des produits indispensables de nos placards : sous forme de lait ou de crème de coco en brique ou en conserve, mais aussi d’eau de coco, d’huile de coco vierge ou simplement de noix de coco râpée.<br />
<br />
La noix de coco connaît aujourd’hui un regain d’intérêt car le lait de coco séduit les nombreuses personnes allergiques au lactose mais aussi tous les amateurs de cuisine saine et diététique (il est très riche en minéraux). Il s’intègre avec gourmandise dans les recettes sucrées ou salées.<br />
<br />
Dans cet ouvrage, les différents produits à base de noix de coco, leur intérêt nutritionnel et culinaire, et leur fabrication (eau, lait, crème, copeaux de coco séchés, huile, sucre de fleur de coco, farine), ainsi que 25 recettes originales et gourmandes :<br />
<br />
- Des desserts gourmands (moelleux coco-framboise, crumble coco-amande, gâteau potimarron-coco à l’orange...)<br />
- Des saveurs d’ailleurs (chaï tea latte coco, petits chaussons indiens, curry de seitan thaï...)<br />
- Des recettes crues et vitalisantes (smoothie banane-coco-gingembre, lemon-coco bars, beurre de coco maison...)<br />
<br />
<i>Coco : Lait, beurre et eau de coco, Marie Laforêt, Editions La Plage, juin 2013, 72 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Passionnée par le végétal et engagée pour une cuisine éthique, saine et gourmande, Marie Laforêt partage ses découvertes et expérimentations culinaires sur son blog "100% Végétal". Egalement photographe, elle illustre ses recettes et s’implique dans la promotion d’une alimentation responsable à travers de nombreux projets associatifs.<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://codeplanete.blogspot.fr/2013/06/livre-coco-lait-beurre-et-eau-de-coco.html">Cette note de lecture détaillée</a><br />
- Le blog de l'auteur : <a href="http://www.100-vegetal.com/">100% Végétal</a><br />
- <a href="http://www.laplage.fr/ecologie/Cuisine-Bio/Coco_0004_183_.html">Le site des Editions La Plage</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/12/desserts-sans-oeufs-lait-laforet.html">Desserts gourmands sans oeufs ni lait, de Marie Laforêt</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/12/vegetal-gourmand-laforet.html">100% végétal et gourmand, de Marie Laforêt </a><br />
- <a href="https://www.google.com/search?q=%22Editions+La+Plage%22&sitesearch=http%3A%2F%2Fvegane.blogspot.com%2F">D'autres livres du même éditeur</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Sommaire et extraits en images</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-LcKHoXAhh0k/Ubpsb9MIetI/AAAAAAAAMAI/XTmHs8fNRAE/s1600/sommaire+coco+laforet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-LcKHoXAhh0k/Ubpsb9MIetI/AAAAAAAAMAI/XTmHs8fNRAE/s1600/sommaire+coco+laforet.jpg" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-eR17fY5GR9E/UbprDq-u_tI/AAAAAAAAL_k/Eu5l0gPGf3M/s1600/cupcakes+coco+laforet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="275" src="http://4.bp.blogspot.com/-eR17fY5GR9E/UbprDq-u_tI/AAAAAAAAL_k/Eu5l0gPGf3M/s400/cupcakes+coco+laforet.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-jF7XZc4hQ8c/UbprOlukFCI/AAAAAAAAL_w/_8MmsxiWmps/s1600/quiche+coco+laforet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="275" src="http://3.bp.blogspot.com/-jF7XZc4hQ8c/UbprOlukFCI/AAAAAAAAL_w/_8MmsxiWmps/s400/quiche+coco+laforet.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-8_ZNvH0Z0QE/UbprZZXk5HI/AAAAAAAAL_4/WS4qa6Q8SyA/s1600/mysteres+coco+laforet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="275" src="http://3.bp.blogspot.com/-8_ZNvH0Z0QE/UbprZZXk5HI/AAAAAAAAL_4/WS4qa6Q8SyA/s400/mysteres+coco+laforet.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Un aperçu du livre en vidéo</b></span></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/PGr-V-wa4hA" width="560"></iframe></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-85454555973340598572013-06-14T12:00:00.000+02:002013-06-13T16:17:17.366+02:00Vache à lait, d'Elise Desaulniers<a href="http://3.bp.blogspot.com/-Kcis6iknkXM/UbZGdCMm4NI/AAAAAAAAL9k/-KEe0_ptnps/s1600/vache+a+lait+desaulniers.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-Kcis6iknkXM/UbZGdCMm4NI/AAAAAAAAL9k/-KEe0_ptnps/s1600/vache+a+lait+desaulniers.jpg" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #0c343d;">Vache à lait</span><br />
<span style="color: #134f5c;">Dix mythes de l'industrie laitière</span><br />
<span style="color: #45818e;">d'Elise Desaulniers<br />
préface de Normand Baillargeon</span></b></div><br />
<div align="justify"><i>Cet essai dénonciateur met en cause la consommation excessive de lait au Québec.</i><br />
<br />
Il n'est pas surprenant que les Québécois se classent dans le top 10 mondial des grands consommateurs de lait : nous en consommons en moyenne 84 litres par année. Nous avons réellement pris à coeur le slogan "Un verre de lait, c'est bien, mais deux, c'est mieux". Mais à qui profite le second verre de lait ? A nous ou au producteur ?<br />
<br />
L'industrie laitière, le secteur d'activité agricole le plus important au Québec, jouit depuis toujours d'une perception positive. Mais la prépondérance du lait dans notre alimentation et notre attachement aux produits laitiers n'auraient rien de naturel ; ils seraient plutôt le résultat de grosses campagnes de communication et de lobbying.<br />
<br />
Serions-nous les vaches à lait de l'industrie ? Elise Desaulniers précise, raconte, dénonce. Elle souligne que le lait que nous buvons n'est pas celui que nous pensons boire, et encore moins celui que nous buvions il y a quarante ans. Elle enquête sur la Fédération des producteurs de lait du Québec, s'interroge à propos du Guide alimentaire canadien et du bien-être des vaches laitières et révèle la difficulté pour les jeunes fermiers d'accéder à la production commerciale.<br />
<br />
<i>Vache à lait : Dix mythes de l'industrie laitière, Elise Desaulniers, Préface de Normand Baillargeon, Editions Stanké, mars 2013, 200 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Elise Desaulniers, blogueuse et auteur canadienne, a publié en 2011 son premier livre "Je mange avec ma tête" dans lequel cette végétalienne, ex-omnivore, plaide pour que le consommateur oriente ses choix alimentaires en tenant compte des effets sur l'environnement et en fonction du bien-être des animaux. "Vache à lait" est son second ouvrage. Depuis, elle est souvent invitée à parler d’éthique alimentaire devant des groupes de toutes sortes et elle travaille sur de nouveaux projets d’écriture.<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://edesaulniers.com/">Le site de l'auteur</a><br />
- <a href="http://penseravantdouvrirlabouche.com/">Son blog : Penser avant d’ouvrir la bouche</a><br />
- <a href="http://www.editions-stanke.com/vache-lait/elise-desaulniers/livre/9782760411043">Le site des Editions Stanké</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/12/je-mange-avec-ma-tete-desaulniers.html">Je mange avec ma tête, d'Elise Desaulniers</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/11/lait-vache-blancheur-trompeuse-laroche.html">Lait de vache : Blancheur trompeuse, d'Anne Laroche-Walter</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2009/03/lait-mensonges-propagande-souccar.html">Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/11/le-lait-pas-si-blanc-clergeaud.html">Le lait pas si blanc, de Chantal et Lionel Clergeaud</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2009/11/vivons-sans-lait-pour-vivre-mieux.html">Vivons sans lait pour vivre mieux, de Natacha Duhaut et Béatrice Thibault</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2009/11/rapport-campbell-colin-et-thomas.html">Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Pourquoi j’ai écrit sur le lait ?</b></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>par Elise Desaulniers</b></span></div><div style="text-align: center;"><b><a href="http://voir.ca/elise-desaulniers/2013/04/03/pourquoi-j%E2%80%99ai-ecrit-sur-le-lait/">Source</a></b></div><br />
On marchait sur le boulevard St-Laurent, Emilie et moi. C’était l’automne. Le soleil nous chauffait encore le visage et j’avais détaché mon manteau, comme pour attraper chacune des dernières molécules d’été avant de plonger dans l’hiver. Depuis quelques mois, j’avais découvert les questions d’éthique alimentaires. J’étais devenue végétarienne et les boîtes Amazon s’accumulaient dans mon salon : je lisais tout ce que je pouvais trouver sur le sujet. Emilie aussi était végétarienne. Et même végétalienne. Chez elle, pas de longues lectures. Simplement l’intuition que la souffrance occasionnée aux animaux est injustifiable. Par la force des choses, j’étais devenue l’encyclopédie d’Emilie. Et nos marches sur St-Laurent étaient une façon de lui filer mes connaissances en profitant de ses conseils de végé avertie lorsqu’on rentrait dans une épicerie.<br />
<br />
Une question d’Emilie, toute banale, allait ébranler un grand pan de mes convictions : "Paraît que les vaches, elles ne produisent pas naturellement du lait. Elles le font parce qu’on les force à le faire. Tu es au courant ?" A vrai dire, je n’en avais aucune idée. Soit que je n’avais rien lu sur la question, soit que j’avais écarté de mes lectures tout ce qui touchait le lait, un sujet qui me semblait bien secondaire par rapport au traitement des poules et des cochons. On a commencé à en discuter et il fallait bien se rendre à l’évidence : pourquoi les vaches seraient-elles différentes des autres mammifères ? Pour donner du lait, il fallait qu’elles donnent des veaux. Et que faisait-on des vaches vieillissantes ? De la viande ? On se questionnait. En même temps que le soleil tombait, mon petit monde de végétarienne s’effondrait. Le lait et la viande étaient-ils vraiment différents ?<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Une vache sacrée</b></span></div><br />
J’ai poursuivi mes lectures. J’ai constaté assez rapidement que, du point de vue de l’éthique animale et environnementale, troquer la viande pour du fromage ne faisait pas vraiment de sens. J’ai aussi vite compris que les belles pubs du lait n’étaient… que des pubs. Au même titre que les pubs de char qui font tout pour nous convaincre d’adopter la traction intégrale, les pubs de lait nous le présentent comme un aliment essentiel. Or, les trois quart de l’humanité n’en boivent pas (ils n’ont pas l’enzyme nécessaire à sa bonne digestion) et ils ne s’en portent pas plus mal.<br />
<br />
Ce sont ces mythes, les fausses croyances qu’on entretient par rapport au lait que j’ai voulu explorer dans mon dernier livre "Vache à lait". Dans toutes les entrevues que j’ai données à ce sujet, on m’a dit que je m’attaquais à une vache sacrée. Peut-être bien, mais à quoi bon écrire si ce n’est pas pour bousculer les idées reçues. Et pourquoi les produits laitiers seraient-ils plus sacrés que les choux ou les pommes de terre ?<br />
<br />
"Vache à lait" n’est pas un manuel de propagande anti-lait. Où serait l’intérêt de répondre à la propagande par de la propagande ? Je n’ai personnellement rien à gagner à ce que les gens consomment moins de lait. Dans mon livre, j’ai plutôt essayé d’offrir une contre-histoire, de montrer l’envers des mythes véhiculés par l’industrie. Non, le lait n’est pas poison. Mais il n’est pas non plus l’aliment miracle qu’on nous vend. Selon de nombreuses études, sa consommation serait liée à un nombre étonnant de problèmes de santé. Par ailleurs, et malgré les images réconfortantes qui ornent les cartons, la production de lait ne se fait pas sans souffrance : la plupart des vaches passent leur vie attachées sans voir la lumière du soleil et elles sont séparées de leurs veaux à la naissance. Ensuite, après quatre ou cinq ans de service, elles finissent toutes en viande à burger. Quant à l’industrie laitière canadienne, elle émet annuellement plus de CO2 que l’ensemble de l’industrie aérienne ou minière. Voilà beaucoup de conséquences indésirables pour un aliment qui n’est pas essentiel.<br />
<br />
Ecrire un tel livre aurait été un peu vain si je m’étais contentée d’aligner les problèmes sans proposer de solution. C’est pourquoi, à la fin du livre, j’ai demandé à une diététiste de m’aider à faire la liste des alternatives aux produits laitiers. J’espère que le lecteur prendra plaisir à les découvrir. A son rythme. Comme lorsqu’on discute avec une amie en se baladant sur St-Laurent.<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Quelques extraits</b></span></div><br />
"Pour qu’une vache donne du lait, cela nécessite au préalable la naissance d’un veau. La gestation dure 9 mois et à l’état naturel, une vache allaite son petit de 6 à 9 mois avant de retomber enceinte. Mais de nos jours, les vaches laitières continuent de produire du lait alors qu’elles sont en gestation. En fait, les vaches “modernes” sont en lactation 305 jours par année, soit durant à peu près toute leur grossesse. 80% du lait produit provient de vaches enceintes. Voilà pourquoi il contient une importante concentration d’hormones de grossesse : les oestrogènes et la progestérone" p.53-54<br />
<br />
La présence du lait dans les écoles nous semble normale : on a grandi avec elle. Mais quand on y regarde de plus près, il faut se rendre à l’évidence : on est plus au début du siècle dernier alors qu’il fallait engraisser les enfants avec ce qu’on avait sous la main. Or, bien que nos besoins et connaissances ont évolué, les pratiques des producteurs sont restées les mêmes. (…) Pire : on promeut le lait au chocolat [qui contient autant de sucre que les boissons gazeuses]. Il faut vraiment croire aux propriétés miraculeuses du lait pour consommer un aliment qui est une source aussi importante de sucre. p.87-88<br />
<br />
Maintenant qu’on sait que le lait n’est pas la meilleure source de calcium, il ne reste plus que l’appel à l’habitude, aux émotions et les images léchées pour nous convaincre de boire du lait. p.93<br />
<br />
Après tout, la plupart des gens sont d’accord pour dire que le sang ou les organes humains ne devraient pas pouvoir être vendus ni achetés, car ce ne sont pas des marchandises. Je ne sais pas si le lait devrait se classer dans cette catégorie. Mais je sais que faire commerce à partir d’une exploitation massive d’êtres sensibles, conscients et non consentants, ne pourra jamais être une industrie comme les autres. p.142</div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Laits végétaux et lait de vache</b></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xlvhhb" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xlvhhb_laits-vegetaux-et-lait-de-vache_webcam" target="_blank">Laits végétaux et lait de vache</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/rikiai" target="_blank">rikiai</a></i></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Le lait, poison ou potion ?</b></div><br />
<div align="center"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/REK7VGqu1xw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Les dangers du lait</b></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x5kdam" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x5kdam_danger-du-1sur2-lait_news" target="_blank">Danger du (1sur2) lait</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/gaune_692" target="_blank">gaune_692</a></i></div><br />
<div align="center"><iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x5kdt3" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x5kdt3_danger-du-2sur2-lait_news" target="_blank">Danger du (2sur2) lait</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/gaune_692" target="_blank">gaune_692</a></i></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-45761041839632006662013-06-12T12:00:00.000+02:002013-06-13T19:13:11.069+02:00Tous végétariens demain..., de Fabiana de Oliveira<a href="http://2.bp.blogspot.com/-uV5nnml1IDw/UbX3Nnn0FuI/AAAAAAAAL9U/d8mruXbYOSA/s1600/tous+vegetariens+demain+oliveira.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-uV5nnml1IDw/UbX3Nnn0FuI/AAAAAAAAL9U/d8mruXbYOSA/s400/tous+vegetariens+demain+oliveira.jpg" width="282" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #073763;">Tous végétariens demain...</span><br />
<span style="color: #0b5394;">Libérons-nous, libérons-les...</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">de Fabiana de Oliveira<br />
avec la collaboration de Lucy et Sofy<br />
préface de Jacqueline Bousquet</span></b></div><br />
<div style="text-align: center;"><b><span style="color: #444444;">Livre en ligne</span></b></div><br />
<div align="justify">Chacun d'entre nous est différent mais... chacun d'entre nous désire être plus généreux, plus intelligent et surtout plus heureux ! Il y a plusieurs chemins pour y arriver, je ne prétends pas tous les connaître, je vous propose simplement de suivre celui que j'ai trouvé.<br />
<br />
Ce chemin est facile, il n'y a pas d'exercices rigoureux à pratiquer, il y a juste à faire la prise de conscience de l'interrelation avec tout ce qui existe. Nous savons que le corps et l'esprit d'un être humain sont reliés entre eux, et la science, la vraie, le reconnaît maintenant. D'autre part, lorsque l'on a commencé le chemin, on arrive très vite à comprendre que le respect de soi passe par celui de la vie, donc de la planète donc... de ses habitants, quels qu'ils soient !<br />
<br />
Alors, en route pour un peu de lecture, au bout du chemin vous attendent si vous le désirez : une plus grande joie de vivre, une meilleure santé et un grand acte de générosité.<br />
<br />
De toutes façons, vous êtes mal nourris. Trop de gras, trop de protéines, trop de produits chimiques... Alors comme vous ne pouvez pas tellement faire pire, essayez mieux ! C'est plus simple !<br />
<br />
<i>Tous végétariens demain..., Fabiana de Oliveira, Préface de Jacqueline Bousquet, Editions Ibis Rouge, février 2002, 208 pages</i><br />
<br />
<b>Au sommaire</b><br />
<br />
- A propos<br />
- Préface de Jacqueline Bousquet<br />
- Avertissement<br />
- Bonjour cher lecteur, chère lectrice<br />
- Oui, la viande c'est de la force,<br />
mais c'est la vôtre que vous consommez en étant carnivore, vous êtes "auto-phage"<br />
- Alors, en redécouvrant les saveurs des fruits et légumes<br />
- Colomba, 12 ans et sa maman<br />
- Retour en 2001, avec quelques chiffres<br />
- Une histoire de fous<br />
- Il est temps que vous sachiez<br />
- Que vous apporte la viande ?<br />
- Pourquoi vous pensiez "aimer" la "viande" ?<br />
- Maman les p'tits bateaux<br />
- Que vous apporte le "poisson" ?<br />
- Quelques chiffres à méditer<br />
- La vérité au sujet du "processus de transformation" des mammifères en viande<br />
- Et si je décidais d'évoluer ?<br />
- Il avait aussi du coeur<br />
- Pourquoi devenir végétarien ?<br />
- Ce que coûte le fait de ne pas être végétarien<br />
- J'aime la vie = 0% OGM<br />
- Il n'y a pas de nourriture possible sans semences !<br />
- Communiqué de Terre de Semences<br />
- Perceval et son père Saturnin<br />
- Au sujet de ce que nous nommons agriculture<br />
- Les goûts qui tuent<br />
- Problèmes psychologiques<br />
- Que nous apporte le végétarisme ?<br />
- C'est facile !<br />
- La semaine magique, ou comment apprécier un nouvel état d'être<br />
- Voici les 3 idées-menus<br />
- Bienvenue chez les végétariens<br />
- Témoignages de Lionel et Marie Riesler (Alliance végétarienne française)<br />
- Que mange un carnivore ?<br />
- Le dîner en ville<br />
- Vous avez dit progrès ?<br />
- Eau - Acqua - Agua - Wasser - Water<br />
- Conclusion<br />
- Liste à la Prévert et quelques mots<br />
- De ci de là, pour en savoir plus<br />
- Bibliographie<br />
- Annexes<br />
<br />
<b>Le livre en ligne</b><br />
<a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/F_frame.html?http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/F_grp_10-1.html">Source</a><br />
(Un document initialement mis en ligne en 2008 par l'auteur elle-même.)<br />
<br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_001_4eme-couverture.pdf">Quatrième de couverture</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_001-a-7.pdf">p1-p7 : Couverture et sommaire</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_009-a-25.pdf">p9-p25</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_026-a-41.pdf">p26-p41</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_042-a-55.pdf">p42-p55</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_056-a-63.pdf">p56-p63</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_064-a-85.pdf">p64-p85</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_086-a-96.pdf">p86-p96</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_097-a-108.pdf">p97-p108</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_109-a-120.pdf">p109-p120</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_121-a-132.pdf">p121-p132</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_133-a-141.pdf">p133-p141</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/Pages_142-a-149.pdf">p142-p149</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_150-a-155.pdf">p150-p155</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_156-a-180.pdf">p156-p180</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_181-a-191.pdf">p181-p191</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_192-a-197.pdf">p192-p197</a><br />
- <a href="http://www.spiritsoleil.com/cat-fab/boutiqu/pages_198-a-207.pdf">p198-p207</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Quelques extraits de la préface de Jacqueline Bousquet, biologiste</b></div><br />
Enfin, voici un livre qui ne nous invite pas à changer notre alimentation uniquement pour des raisons purement égoïstes, sous le prétexte que cela est mauvais pour nous. Il annonce d'emblée la couleur : les animaux sont des êtres vivants sensibles et ne sont pas là pour nous servir de nourriture.<br />
L'humain, victime de son anthropomorphisme, n'a respecté ni la nature ni les autres occupants de la terre ; nous en voyons aujourd'hui le résultat !<br />
<i>"L'homme n'ira droit que lorsqu'il aura tout essayé pour aller de travers"</i>. Ce livre nous invite à un retournement salutaire pour sortir de l'impasse. En effet, il ne suffit pas de donner 100 francs (15€) pour se donner bonne conscience en aidant ceux qui ont faim ou pour déléguer à des associations écologiques le soin de sauver la terre. Non, ce livre nous indique comment procéder pour nous impliquer nous-mêmes dans des actions efficaces, en renonçant à des pratiques d'égoïsme et d'irresponsabilité.<br />
Végétarienne depuis 30 ans, parce qu'ayant pris conscience de mon "humanité", j'ai réalisé que mes aspirations à devenir un être spirituel (science de l'esprit) étaient contrariées par la qualité de la nourriture que j'absorbais et - surtout - que mon amour et mon respect pour le monde animal m'interdisaient de les aimer en tant que nourriture ! En effet nous aimons nos proches, nos animaux familiers et en même temps nous aimons la viande d'autres animaux qui, eux, n'ont pas droit à notre amour. Et certains prétendent ne pas pouvoir s'en passer ! Il est intéressant de noter que nous employons dans les deux cas le mot amour. Or, aimer, c'est faire sien. ../..<br />
Lorsque nous mangeons, nous broyons des formes pour en extraire l'information qu'elles contiennent. C'est ainsi que l'on devient ce que l'on mange ! ../..<br />
Nous nous animalisons au niveau de nos pensées et de nos actes, puisque nous intégrons le vécu de l'animal ou de la plante grâce à d'autres lois de la physique (hologramme, théorème de Bell, Boostrap). Nous nous interdisons le changement de conscience qui devrait nous permettre d'être "rois dans notre royaume".<br />
Ce qui arrive aux animaux arrive très vite aux hommes. Notre barbarie est à l'origine de la maladie de la vache folle et, plus tard, de la fièvre aphteuse qui malgré ce qu'on voudrait nous laisser croire, se soigne très facilement et tue rarement.../..<br />
Qu'en est-il des prétendues carences que la médecine brandit à tout bout de champ pour nous empêcher de quitter la condition animale, en renonçant aux cadavres ? Cette approche réductionniste ne semble pas tenir compte des travaux du nobélisable Louis Kervran, qui a démontré le pouvoir de transmutation du vivant.<br />
Il faut ajouter que la qualité de nos pensées dépend de la qualité de notre sang et que celle-ci dépend de notre alimentation. Comment, dans ce cas, avoir des pensées d'amour, de tolérance, de confiance et de respect ? Comment résister au stress, à la peur, à la haine, à la souffrance dont nous nous nourrissons au fil des jours ? ../..<br />
Les "informations" en provenance des animaux martyrs dits "de boucherie" sont, bien évidemment, ingérables pour des personnes souhaitant évoluer vers des plans de conscience plus élevés car elles induisent violence, agressivité, manque d'amour et de reconnaissance, etc.<br />
La lecture de ce livre vous informera de la qualité de ce que nous nommons aliments, autrement dit ces substances que nous sommes obligés d'utiliser pour échapper à l'entropie qui nous entraîne irrésistiblement vers la maladie et la mort, puisque nous ne sommes pas encore capables de nous nourrir de lumière comme les végétaux. ../..<br />
Merci à Lucy et Sofy d'avoir apporté ce témoignage et ces informations, que je vous invite à lire et même à relire. Lisez attentivement en particulier le témoignage poignant de cette vétérinaire stagiaire dans un abattoir.<br />
Tout consommateur de viande, devrait être obligé d'en visiter un, mais aussi les élevages où sont incarcérés les animaux destinés à la consommation ainsi que les usines d'aliments. L'irresponsabilité permet de croire que les atrocités commises dans ces lieux ne nous concernent pas. Notons que les "tueurs" des abattoirs - connus pour leur insensibilité - sont privés de droit de jury de justice. A quand l'application de cette règle au consommateur qui crée la demande et doit donc partager ces mêmes responsabilités ?<br />
<i>"Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font"</i>. Après la lecture de ce livre, n'espérons pas le pardon : nous saurons tous.<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Le mot de l'auteur</b></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>(Le chapitre : Avertissement)</b></span></div><br />
Permettez-moi de vous prévenir, ce livre n'est pas un livre de poésie, sachant que la télévision a émoussé votre sensibilité, je me permets de vous secouer (parfois un peu fort), j'essaie de vous réveiller du cauchemar dans lequel vous vivez, de vous aider à prendre conscience que nous sommes nombreux à vivre autrement et autre chose, qu'il ne tient qu'à vous de nous rejoindre, éteignez les machines à bruit et partageons ce plaidoyer pendant quelques heures.<br />
Vous savez que la pollution, l'érosion, la désertification, le réchauffement de la planète, la perte de la couche d'ozone, la destruction forestière, les ondes diverses et multiples, les déchets nucléaires..., sont en train de démolir notre planète, notre maison !<br />
Nous nous dirigeons tout droit vers la catastrophe !<br />
Si vous acceptez de dépenser bêtement votre argent pour vous empoisonner, chaque jour.<br />
Si vous croyez que les scandales alimentaires sont des fatalités sans alternatives.<br />
Si vous acceptez d'être malade quel que soit votre âge et pris en charge par une mafia pharmaceutique qui vous fait avaler des produits chimiques qu'elle lance à grand renfort de marketing sans s'inquiéter des effets secondaires, ni de ce qu'ils vous feront à long terme.<br />
Si vous êtes résignés à mourir dans d'affreuses douleurs ou à passer les derniers mois (années) de votre vie drogués à la morphine.<br />
Si vous acceptez de voir vos enfants malades et souffrants.<br />
Si cela ne vous dérange pas de ne pas avoir de petits-enfants.<br />
Si vous acceptez cela et ne voulez pas ouvrir les yeux et vous réveiller, eh bien, ce livre n'est pas pour vous, fermez-le, rendormez-vous, regardez la télé, tout va bien en Enfer, avalez les mensonges que l'on vous sert chaque soir à la grande messe de l'INFO (Indigeste Nourriture de la Folie Ordinaire).<br />
<br />
En revanche, si vous pensez que le cauchemar peut s'arrêter,<br />
si vous voulez améliorer votre vie et votre futur,<br />
si au fond de vous une petite voix vous dit qu'autre chose existe,<br />
alors lisez ce livre, il a un message d'espoir pour vous.</div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-68008757752402644342013-06-10T14:00:00.000+02:002013-06-10T23:20:01.135+02:00Ces animaux qui ont marqué la France, de Pascal Assemat<a href="http://3.bp.blogspot.com/-DM__51kswkM/UbRjRAb48xI/AAAAAAAAL6U/4Rp_FeuSDUQ/s1600/animaux+qui+ont+marque+france+assemat.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-DM__51kswkM/UbRjRAb48xI/AAAAAAAAL6U/4Rp_FeuSDUQ/s400/animaux+qui+ont+marque+france+assemat.jpg" width="265" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #b45f06;">Ces animaux qui ont marqué la France</span><br />
<span style="color: #e69138;">de Pascal Assemat</span></b></div><br />
<div align="justify">Pour la première fois, un livre se lance sur la piste d’animaux qui ont joué un rôle original ou capital dans l’histoire de notre pays.<br />
<br />
Quel est ce poisson monstrueux, rarissime, qui a provoqué un grave incident diplomatique entre la France et l’Afrique du Sud ? Pourquoi ces chats sont-ils indispensables à ce ministre pour conduire les affaires de l’hexagone ? Quels sont ces oiseaux malicieux qui ont fait croire à un coup d’Etat en plein coeur du palais de l’Elysée ?<br />
<br />
Ecrites avec suspense, ces histoires sont peu connues du grand public, car l’auteur est allé dépoussiérer les archives, percer des secrets... Il nous raconte le dressage d’hirondelles de guerre par un scientifique de Roubaix, le combat héroïque d’ours des Pyrénées contre la maréchaussée, l’épopée fabuleuse du chien Barry ou la triste fin du rhinocéros de Louis XV au cours de la Révolution française...<br />
<br />
65 récits palpitants sont à découvrir dans cet ouvrage. Ils nous emportent avec délice sur le dos de compagnons attachants, d’animaux extraordinaires.<br />
<br />
<i>Ces animaux qui ont marqué la France, Pascal Assemat, Editions Le Papillon Rouge, mai 2012, 288 pages, avec des photos et dessins</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Ingénieur écologue, Pascal Assemat a dirigé pendant près de vingt ans un laboratoire de protection des plantes. Il a ensuite géré pendant quelques années un musée de plein air lié au patrimoine culturel et à l'environnement dans le sud de la France. Passionné entre autres par la faune sauvage de l'Afrique australe, il publie là son premier livre. <br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/2917875291">Des avis de lecteurs</a><br />
- <a href="http://www.papillon-rouge.com/">Le site des Editions Le Papillon Rouge</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/08/animaux-de-l-histoire-valerie-de-lore.html">Les animaux de l'Histoire, de Valérie de Lore</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/08/animaux-qui-ont-une-histoire-michel.html">Les animaux qui ont une histoire, de Michel de Decker</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2013/06/truffes-royales-macdonogh.html">Truffes royales, de Katharine MacDonogh</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/10/insolites-animaux-de-paris-trouilleux.html">Histoires insolites des animaux de Paris, de Rodolphe Trouilleux</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/03/animalement-votre-chantal-knecht.html">Animalement vôtre, de Chantal Knecht</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/03/animaux-devant-tribunaux-guilmard.html">Les animaux devant les tribunaux dans l'Histoire, de Charly Guilmard et Philippe Typhagne</a><br />
<br />
<b>Un extrait du sommaire</b><br />
<br />
- Le monstre des Comores (en France, découverte rocambolesque du coelacanthe, animal disparu depuis 60 millions d’années !)<br />
<br />
- Coup d’état à l’Elysée ! (une brigade de chasseurs tirant sur des corneilles à l’Elysée et qui a fait croire à une attaque du Palais)<br />
<br />
- Hans et Parkie étaient amoureux… (un couple d’éléphants qui devinrent célèbres au Jardin des Plantes pour leur connaissance de la musique)<br />
<br />
- Pigeon vole ! (le pigeon qui sauva le Fort de Vaux pendant la bataille de Verdun)<br />
<br />
- Les petits pionniers de l’aviation française (premiers animaux envoyés dans les airs, en montgolfière, avion, fusée…)<br />
<br />
- Les araignées mélomanes (araignées compagnes de prisonniers célèbres)<br />
<br />
- Masco et le petit Savoyard (un ours qui sauva de nombreux enfants)<br />
<br />
- Les ratons-laveurs de l’OTAN (ratons-laveurs amenés par des soldats d’une base américaine)<br />
<br />
- Les chats qui conseillaient le ministre (Richelieu parlait à ses félins pour conduire les affaires de la France)<br />
<br />
- Chiquita et Joséphine (guépard célèbre à l’époque de Joséphine Baker)<br />
<br />
- La mouette du commandant (le naufrage du fameux commandant Charcot en Antarctique)<br />
<br />
- Zou, le chien savant (un fox-terrier, gloire nationale de l’entre-deux-guerres, qui arrivait à calculer)<br />
<br />
- Le rhinocéros de Louis XV (pachyderme au destin incroyable)<br />
<br />
- Moustache et les grenadiers (un chien-soldat qui fit gagner des batailles)<br />
<br />
- Marie-Louise et son perroquet de pacotille (un perroquet pour sceller la fin de la guerre...)<br />
<br />
- Des ours des Pyrénées contre la maréchaussée ! (combats d’ours dressés contre les gendarmes)<br />
<br />
- On l’appellera Rintintin (le chien du célèbre film recueilli par des soldats américains en Lorraine)<br />
<br />
- Etc, etc…<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>L'avis d'un lecteur</b></div><div style="text-align: center;"><b><a href="http://livrogne.com/2012/07/ces-animaux-qui-ont-marque-la-france-pascal-assemat/">Source : Le site Livrogne</a></b></div><br />
Voici un livre un peu particulier, qui sort des sentiers battus, dans un genre que nous n’avons pas l’habitude d’évoquer dans nos colonnes. Régulièrement, je fais le tour de mes éditeurs préférés pour repérer les bonnes nouveautés (et le cas échéant demander un exemplaire gratuit - ce n’est pas un secret). Pour la petite histoire, j’avais vu sur le site des Agents littéraires le titre "Ces animaux qui ont marqué la science". J’étais intrigué, inquiet même. Je pensais qu’allait être évoquée l’utilisation dite "scientifique" des animaux… Et ses soit-disant nécessités et bienfaits. Cette barbarie innommable. Je me préparais déjà à rédiger un brûlot sur le sujet. Je m’égare un peu, mais à quoi bon créer un blog personnel si c’est pour ne rien dire… de personnel.<br />
<br />
Heureusement, il y avait une faute, et le véritable titre est bien "Ces animaux qui ont marqué la France" ! Voici donc un bon bouquin bien présenté, richement illustré de belles photos et dessins. Il s’agit de 65 histoires liées aux animaux. Ces récits traversent les époques, du Moyen-Age au dernier siècle, tout en gardant une couleur locale. L’auteur a été rechercher on ne sait où ces faits divers, mais néanmoins truculents et révélateurs des relations parfois ambiguës entre l’animal resté sauvage et l’autre animal, celui qui se croit évolué.<br />
<br />
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-7GXtm2cNsHU/UbRuAi_vu7I/AAAAAAAAL6k/IvPwZ_HQX9U/s1600/pile-wonder.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-7GXtm2cNsHU/UbRuAi_vu7I/AAAAAAAAL6k/IvPwZ_HQX9U/s320/pile-wonder.jpg" /></a>Longtemps la pile Wonder, celle qui ne s’use que si l’on s’en sert (on aurait dû en garder une dans un tiroir pour vérifier) arborait le dessin d’une fière lionne. Ce n’est pas anodin… Cette lionne est un fauve échappé du cirque Brunet en 1935. Un homme attaqué par le fauve doit son salut à une lampe de poche qu’il a braquée vers l’animal, provoquant sa fuite…<br />
<br />
On découvre aussi l’histoire des chats de Chateaubriand… Il hérite du chat préféré du pape Léon XII. On apprend que celui-ci adorait les félins, et recevait avec un minet emmitouflé dans sa mitre…<br />
<br />
Au XIIième siècle, l’évêque de Laon doit rendre une sentence exemplaire. Les accusés sont des chenilles et des mulots, coupables d’avoir causé des dégâts aux cultures. Un avocat est désigné pour défendre les animaux. Ils seront cependant condamnés à payer des redevances et des dîmes ! Les procès contre les animaux étaient courants à cette époque.<br />
<br />
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-C8GiLueKAXw/UbRuTF5CCOI/AAAAAAAAL60/muOZVvogH1c/s1600/elephants-de-pinder1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-C8GiLueKAXw/UbRuTF5CCOI/AAAAAAAAL60/muOZVvogH1c/s320/elephants-de-pinder1.jpg" /></a>Nous apprenons un tas de choses, amusantes ou édifiantes… Comment des éléphants ont été utilisés pour labourer les champs en 14-18, comment une araignée a été apprivoisée par un prisonnier, l’introduction des chiens dans la brigade fluviale pour sauver des noyés, les relations affectueuses de certaines personnalités avec leurs animaux, et bien d’autres anecdotes, tantôt gaies, tantôt un peu tristes, mais toujours pleines de sens…<br />
<br />
L’auteur fait vivre ces historiettes avec brio et naturel… Le ton est agréable, débonnaire, avec un petit parfum de terroir. Un livre pour tout public.</div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-59987518588897471992013-06-10T12:00:00.000+02:002013-06-10T22:38:16.156+02:00Truffes royales, de Katharine MacDonogh<a href="http://3.bp.blogspot.com/-0X11aKJG3cw/UbTGZuy5xvI/AAAAAAAAL8E/nu_vzzDlyLo/s1600/truffes+royales+macdonogh.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-0X11aKJG3cw/UbTGZuy5xvI/AAAAAAAAL8E/nu_vzzDlyLo/s400/truffes+royales+macdonogh.jpg" width="263" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #4c1130;">Truffes royales</span><br />
<span style="color: #741b47;">Histoire des animaux de cour</span><br />
<span style="color: #a64d79;">de Katharine MacDonogh</span></b></div><br />
<div align="justify">Jamais encore n’avait été publiée une véritable histoire des animaux de cour, surtout des chiens, bien qu’abondent témoignages, anecdotes et oeuvres d’art mêlant princes et bêtes. Ces compagnons à truffe se sont toujours révélés les plus fidèles des sujets pour leurs maîtres couronnés. Ils furent en outre des substituts de parents, d’enfants ou d’amis dans des familles royales où les émotions intimes trouvaient difficilement à s’exprimer entre humains.<br />
<br />
Ainsi a-t-on vu Elisabeth II plus affectueuse avec ses corgis qu’avec ses fils. Plus loin dans le passé, la légende raconte que Thisbée, chienne de Marie-Antoinette, se serait suicidée après l’exécution de la reine. Dans un genre plus comique, on se souvient des lettres de Madame Palatine, belle-soeur de Louis XIV, sur les nombreux épagneuls ayant élu son lit pour territoire au point d’y mettre bas.<br />
<br />
Il n’y avait qu’une Anglaise pour pouvoir raconter avec autant de précision que de truculence les épisodes de ce drôle de "règne" animal qui compte certes beaucoup d’exemples outre-Manche, mais aussi partout en Europe, et jusqu’à la cour de Chine.<br />
<br />
<i>Truffes royales, Katharine MacDonogh, Traduit de l'anglais par Danièle Momont, Editions Payot, janvier 2008, 352 pages, avec des photos au centre</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
L’historienne Katharine MacDonogh a longtemps vécu à Paris. Elle travaille désormais sur le séjour de Napoléon dans l’île d’Elbe, ce même Napoléon qui n’avait jamais pu supporter les carlins de Joséphine.<br />
<br />
<b>Au sommaire</b><br />
<br />
- Dans le coeur des rois<br />
- Préférences royales<br />
- Tout pour leur bien-être<br />
- Protecteurs et bourreaux<br />
- L'origine des espèces<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.payot-rivages.net/livre_Histoire-des-animaux-de-cour-Katharine-Macdonogh_ean13_9782228906357.html">Le site des Editions Payot</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/08/animaux-de-l-histoire-valerie-de-lore.html">Les animaux de l'Histoire, de Valérie de Lore</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/08/animaux-qui-ont-une-histoire-michel.html">Les animaux qui ont une histoire, de Michel de Decker</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/10/insolites-animaux-de-paris-trouilleux.html">Histoires insolites des animaux de Paris, de Rodolphe Trouilleux</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>La couverture de l'édition 2011, en format poche</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-1ixrmNSRHeM/UbTGrlamFJI/AAAAAAAAL8M/n3mnZqRAtAQ/s1600/histoire+animaux+cour+macdonogh.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-1ixrmNSRHeM/UbTGrlamFJI/AAAAAAAAL8M/n3mnZqRAtAQ/s400/histoire+animaux+cour+macdonogh.jpg" width="261" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Deux extraits du livre</b></div><br />
<span style="color: #444444;"><b>Dans le coeur des rois</b></span><br />
<br />
C'est dans les cours royales qu'on s'est d'abord entiché d'animaux de compagnie. Rehaussant l'éclat des maisons princières, ils témoignent à la Renaissance de l'ostentation de leurs maîtres ; ce sont alors de véritables articles de luxe. Mais l'on admet communément que les charmantes petites bêtes jouent surtout un rôle d'exutoire affectif. L'animal domestique devient le plus loyal des sujets, incapable de trahison et nourrissant envers son souverain des sentiments désintéressés. Lui seul est en communication permanente avec le roi.<br />
Dans Le Livre de San Michèle, le médecin et écrivain suédois Axel Munthe explique : "Le chien ne peut pas dissimuler, ne peut pas tromper, ne peut pas mentir, parce qu'il ne peut pas parler. Le chien est un saint. [...] Un chien accepte joyeusement la supériorité de son maître [...]. Il regarde son maître comme son roi, presque son Dieu. [...] Son instinct lui dit lorsqu'il est indésirable ; il reste des heures couché tranquillement pendant que son roi travaille dur, comme travaillent souvent les rois, ou du moins comme ils devraient travailler. Mais lorsque son roi est triste et préoccupé, il sait que son heure est arrivée et il vient en rampant poser la tête sur son genou. - Ne te tourmente pas ! Tant pis s'ils t'abandonnent tous, je suis ici pour remplacer tous tes amis et me battre contre tous tes ennemis." <br />
Dès leur plus jeune âge, les monarques vivent pour la plupart auprès d'animaux avec lesquels ils tissent, au cours de leur enfance privilégiée mais solitaire, des liens indéfectibles. Ces compagnons contribuent à atténuer les tensions inhérentes à la charge royale ainsi qu'à combler le néant qui ronge le coeur de la monarchie. Leur présence est un rempart contre l'ennui et la facticité de la vie de cour, régie par l'étiquette et le protocole. Les souverains, espèce à part entière, vivent parfois dans une telle symbiose avec leurs bêtes que la frontière entre l'humain et l'animal tend à s'estomper. Pour les femmes en particulier, le chien ou le chat fait souvent office d'enfant de substitution, jouissant à ce titre d'une tendresse maternelle qu'elles refusent à leur propre progéniture. L'animal n'est pas simplement humanisé ; il s'avère supérieur à l'homme.<br />
<br />
<span style="color: #444444;"><b>Les enfants</b></span><br />
<br />
Les enfants royaux côtoient des animaux dès leur naissance ; à tel point que la future reine Victoria manque voir le jour au milieu d'une horde de chiens de manchon lorsque, en 1819, la duchesse de Kent, alors enceinte de huit mois, arrive en Angleterre à bord d'une berline de voyage grouillant de petits toutous. Puisque les souverains tiennent tant à leurs bêtes, ils y accoutument naturellement leurs héritiers. Mais c'est aussi d'éducation qu'il s'agit : les princes doivent apprendre à chasser afin de se préparer à faire la guerre, triompher de leurs peurs, endurcir leur coeur aux accidents comme aux dangers qui ne tarderont pas à les menacer, et c'est en général à califourchon sur un chien qu'ils prennent leurs premières leçons d'équitation. Vers quatre ans, ils passent au poney. Les futurs rois se trouvent en outre séparés, par la force des choses, de la plupart des enfants de leur âge et on les dissuade de se lier trop intimement avec les rares bambins qu'ils côtoient. Quant à la négligence de leurs parents, elle ne fait qu'accentuer ce vide émotionnel. Evoquant son enfance, le duc de Windsor - ex-Edouard VIII ayant abdiqué en 1936 - remarque que "les rois et les reines ne sont pères et mères qu'en deuxième lieu". Il est fréquent qu'une telle carence affective se traduise par des troubles psychosomatiques dont seuls les animaux familiers ne font aucun cas. <br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>La note de lecture d'Audrey Millet</b></div><div style="text-align: center;"><b><a href="http://lectures.revues.org/6703">Source</a></b></div><br />
Paru en 2008 aux Editions Payot et Rivages, l’ouvrage de Katharine MacDonogh est aujourd’hui disponible en livre de poche. L’historienne anglaise nous propose un petit livre original et amusant.<br />
<br />
Dans un premier chapitre l’auteure insiste sur la place des animaux de compagnie, en particulier des chiens, au sein des cours royales. Articles de luxe, ils reflètent l’ostentation des maîtres mais Katharine MacDonogh souligne également le rôle d’exutoire affectif de l’animal. Sujets loyaux, incapables de trahison et aux sentiments désintéressés, les compagnons à truffes entourent les souverains dès leur plus jeune âge. L’affection à leur progéniture rompue par le métier de reine est transférée sur l’animal humanisé. Chien goûteur, chat mangeur de souris, caniche teneur de traîne à Versailles, ami de l’exil ou encore remplaçant du mari désintéressé : il occupe une fonction utilitaire. C’est jusqu’au dernier souffle qu’il accompagne son maître comme l’illustre la demande de Jean-Galéas Sforza, sur son lit de mort, d’avoir ses lévriers à son chevet. Ajoutons que certains animaux bénéficient des "Préférences royales" (Chapitre 2). Alors qu’au XVIe siècle le nombre de races est relativement limité et les animaux choisis pour leur fonction plutôt que pour leurs caractéristiques physiques, une hiérarchie des genres se met peu à peu en place : chien de chasse, chien de salon…<br />
<br />
Lorsqu’on aime, on ne compte pas ! Nous le savons, un chien peut aujourd’hui posséder sa propre garde-robe. Pourtant, l’activité n’est pas nouvelle. En effet, les peintures et les tapisseries de la Renaissance portent les stigmates des modes canines : harnais ornés de joyaux et colliers de velours, de cuir, de soie des épagneuls mettent en scène les cadeaux somptueux des maîtres. Toujours au XVIe siècle s’affirme la mode du manteau d’apparat mais les noeuds, les pendants d’oreilles et autres accessoires derniers cris ne sont pas en reste. Evidemment, les soins et le toilettage, les coussins et les niches de luxe apportent la touche finale à cette culture des apparences canines. Pour un compagnon aussi important, il est également nécessaire de concocter un menu fastueux. C’est pourquoi il n’est pas rare qu’un chien mange à la table de son maître une viande rôtie et une brioche accompagnée de lait. Bichonner son animal est une aussi une manière de se soigner. Il est le miroir de son propriétaire et de sa noblesse.<br />
<br />
Les gens de cour, et plus particulièrement les souverains, sont donc les premiers défenseurs de la cause animale (Chapitre 4). En effet, ils sont à l’origine des premiers mouvements de lutte contre les mauvais traitements qui leur sont infligés. Si à la fin du XVIIIe siècle, la distinction entre médecin et vétérinaire reste particulièrement floue, les apothicaires délivrent des remèdes identiques aux animaux et aux hommes. Une attention particulière est d’ailleurs portée à la mise bas à une époque où la mortalité infantile est élevée. Toutefois, les animaux sont aussi les victimes des détracteurs de leurs maîtres. Lors de la première vague d’émigration de la Révolution Française, abandonnés, ils sont brulés en place de Grève. Tuer le chien, c’est tuer le maître et ce qu’il représente.<br />
<br />
Dans un cinquième et dernier chapitre, Katharine MacDonogh explique l’importance des échanges de cadeaux entre cours permettant ainsi de tisser des liens commerciaux, diplomatiques et familiaux. Cadeaux courants lors des fiançailles, les chiens et les chats établissent une relation sentimentale entre les protagonistes qui, bien souvent, ne se connaissent pas. Un commerce et des élevages naissent alors pour assouvir ce besoin d’affection et d’ostentation.<br />
<br />
Entre l’édition de 2008 et celle de 2011, l’ouvrage a perdu une partie de son titre : <i>Truffes royales</i>. Il aurait été souhaitable de le garder afin de ne pas induire en erreur un lecteur qui pouvait espérer croiser des perroquets ou autres animaux exotiques. Les sociétés occidentales considèrent comme acquise la compagnie des animaux. Pourtant, c’est après plusieurs siècles que le chien trouve sa place dans nos maisons. Il est regrettable que cet ouvrage n’évoque pas des acteurs plus communs que la reine Victoria ou Louis XIV. Placer l’animal dans une histoire de la production, de la circulation, des échanges, de la consommation et saisir les rapports entre les usages et les représentations aurait été préférable. Toutefois, <i>Histoire des animaux de cour</i> peut amuser le lecteur et lui fournira quelques informations sur un volet de la culture matérielle et des apparences malgré un ensemble très inégal.</div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-8147026770563823012013-06-09T14:00:00.000+02:002013-06-09T19:39:48.553+02:00Animaux 1989, d'Allain Bougrain-Dubourg et Brigitte Bulard-Cordeau<a href="http://2.bp.blogspot.com/-aUTP0h4WYUQ/UbSQKQCyibI/AAAAAAAAL7E/l9iopd8EXq4/s1600/animaux+1989+dubourg.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-aUTP0h4WYUQ/UbSQKQCyibI/AAAAAAAAL7E/l9iopd8EXq4/s400/animaux+1989+dubourg.jpg" width="278" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #073763;">Animaux 1989</span><br />
<span style="color: #0b5394;">d'Allain Bougrain-Dubourg<br />
et Brigitte Bulard-Cordeau</span></b></div><br />
<div align="justify"><i>Un livre d'actualités et d'informations diverses pour tout savoir sur les animaux dans notre société.</i><br />
<br />
<i>Animaux 1989</i>, c'est le livre indispensable dont je rêvais depuis des années. Avec Brigitte Bulard-Cordeau, nous avons voulu en faire le livre de référence de tous les passionnés. Nous vous présentons, réunie en un seul volume, toute l'information existante. Voici l'animal dans le monde entier et dans tous ses états : société, économie, recherche, législation, loisirs, culture, sports... Ce livre vous fera aussi voyager au pays de l'insolite et du rêve. Avec <i>Animaux 1989</i>, j'espère que les animaux, au quotidien, n'auront plus de secret pour vous et que vous revivrez avec moi les moments les plus forts et les plus touchants de leur histoire.<br />
<br />
Allain Bougrain-Dubourg<br />
<br />
<i>Animaux 1989, Allain Bougrain-Dubourg, Brigitte Bulard-Cordeau, Editions Compagnie 12, janvier 1988, 220 pages, nombreuses illustrations</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Engagé depuis plus de 30 ans dans la préservation de la biodiversité, Allain Bougrain Dubourg a sensibilisé le grand public à travers ses nombreuses émissions de télévision ou de radio, ses ouvrages, ses conférences et ses actions de terrain. Président de la LPO - la Ligue pour la Protection des Oiseaux, il a réalisé la série "Les héros de la biodiversité" diffusée sur France Télévisions. Il anime, avec la philosophe Elisabeth de Fontenay, l'émission de radio "Vivre avec les bêtes" sur France Inter.<br />
<br />
<b>Au sommaire</b><br />
<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>L'insolite</b></span><br />
- Des animaux et des hommes<br />
- Les aventuriers<br />
- Records<br />
- Performances<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>L'animal dans la société</b></span><br />
- Urbanimalisation<br />
- Vaccination<br />
- Tatouage<br />
- Animaux d'utilité<br />
- Animaux thérapeutes<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>L'animal et la culture</b></span><br />
- Peintres animaliers et animaux peintres<br />
- Au cinéma<br />
- Dans la littérature, la chanson<br />
- A la télévision<br />
- Dans la publicité, la presse<br />
- De la maternelle à l'université<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>Sports et loisirs</b></span><br />
- La passion du cheval<br />
- Les chiens et le sport<br />
- Animaux et sports<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>Vie économique</b></span><br />
- Démographie<br />
- Marchés porteurs<br />
- Commerce<br />
- L'emploi<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>La protection animale</b></span><br />
- La législation<br />
- Les associations<br />
- Espèces menacées<br />
- Programmes d'action<br />
- Parcs et réserves<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>La santé animale</b></span><br />
- Médecine préventive<br />
- Médication<br />
- Méthodes<br />
- Chirurgie<br />
- Médecines douces<br />
- Psychologie<br />
- Animaux remèdes<br />
- Vétérinaires<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>La recherche</b></span><br />
- Nouvelles races<br />
- Biotechnologie<br />
- Expérimentation<br />
- Interaction homme-animal<br />
- Ethologie<br />
- Bionique<br />
- Découvertes<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>Innovations</b></span><br />
- Mieux-vivre<br />
- En forme<br />
- Séduction<br />
- A la mode<br />
- Régimes<br />
- Equipement<br />
- Techniques de pointe<br />
- Insémination artificielle et transfert d'embryon<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>Les métiers</b></span><br />
- De l'aide-soignante vétérinaire au vétérinaire<br />
- Berger<br />
- Apicultueur<br />
- Eleveur<br />
- Lad-jockey<br />
- Maréchal-ferrant<br />
- Officier des haras<br />
- Toiletteur<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>Vie pratique</b></span><br />
- Répertoire<br />
- Liste d'organismes<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.lpo.fr/">Le site de la LPO, la Ligue pour la Protection des Oiseaux</a><br />
- <a href="https://www.google.com/search?q=dubourg&sitesearch=http%3A%2F%2Fvegane.blogspot.com%2F">De nombreux autres livres d'Allain Bougrain Dubourg</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Un aperçu du livre</b></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-Hq7il6BZs6Y/UbShOV3VLmI/AAAAAAAAL7U/8fOrDlPaeB4/s1600/1+animaux+1989+dubourg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="241" src="http://3.bp.blogspot.com/-Hq7il6BZs6Y/UbShOV3VLmI/AAAAAAAAL7U/8fOrDlPaeB4/s400/1+animaux+1989+dubourg.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-ZrAxFjpYMSU/UbShSaeN5VI/AAAAAAAAL7c/VG3A39u_6hY/s1600/2+animaux+1989+dubourg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="http://4.bp.blogspot.com/-ZrAxFjpYMSU/UbShSaeN5VI/AAAAAAAAL7c/VG3A39u_6hY/s400/2+animaux+1989+dubourg.jpg" width="400" /></a></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-73252641652476343712013-06-09T12:00:00.000+02:002013-06-09T20:57:45.683+02:00L'animal sauvage à la télévision, de Zelda Crottaz<a href="http://3.bp.blogspot.com/-NUial7JW1O0/UbSl3kYOI6I/AAAAAAAAL7s/aZYZPEohtjU/s1600/animal+sauvage+television+crottaz.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-NUial7JW1O0/UbSl3kYOI6I/AAAAAAAAL7s/aZYZPEohtjU/s400/animal+sauvage+television+crottaz.jpg" width="290" /></a><div style="text-align: center;"><b>L'animal sauvage à la télévision<br />
<span style="color: #444444;">Naissance et évolution d'une catégorie</span><br />
<span style="color: #666666;">de Zelda Crottaz</span></b></div><br />
<div align="justify">Ce livre montre comment, à partir du milieu des années cinquante et durant une trentaine d'années, les documentaires animaliers de Frédéric Rossif ont permis au public français de découvrir des espèces animales jusque-là méconnues. Rassemblant des images d'archives provenant du monde entier et parfois des séquences propres filmées, des émissions comme <i>La vie des animaux</i> ou <i>Splendeur sauvage</i> ont façonné un regard sur la vie animale, en racontant une histoire dont l'orientation n'a cessé de changer au fur et à mesure que les hommes redéfinissaient le sens de leur pouvoir et de leurs responsabilités à l'égard du vivant : le loup est ainsi passé du statut d'animal nuisible à celui d'espèce à protéger ; les singes, d'animaux à dresser à des êtres pris dans leurs propres collectifs, singularisés, dotés d'autonomie et dignes de sollicitude. Grâce à la technique du montage d'archives, ce sont parfois les mêmes images qui se sont trouvées ainsi réinterprétées à quelques années d'intervalle. En choisissant de manière très originale d'appréhender l'animal sauvage à travers les relations que l'homme entretient avec lui, l'ouvrage échappe à une analyse en terme de représentations sociales. Il révèle ainsi le caractère fluctuant de la catégorie-même des animaux sauvages et invite à réfléchir sur la frontière, mobile et perpétuellement en travail, qui les séparent, non seulement des autres bêtes mais aussi des êtres humains.<br />
<br />
<i>L'animal sauvage à la télévision, Naissance et évolution d'une catégorie, Zelda Crottaz, Editions INA, juin 2012, 112 pages </i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Zelda Crottaz est titulaire d'un master de Sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.<br />
<br />
<b>Au sommaire</b><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><b>L'animal sauvage à la télévision</b></span><br />
- Une ethnographie du film animalier<br />
- De la question des catégories d'animaux à celles des relations à l'animal<br />
<span style="color: #444444;"><b>L'évolution des émissions au fil du temps</b></span><br />
- Qu'est-ce qu'un animal "sauvage" ?<br />
- Modalités de relations homme-animal<br />
<span style="color: #444444;"><b>Le singe peut-il devenir un animal domestique ?</b></span><br />
- Le processus d'établissement des liens entre hommes et primates<br />
- La sociabilité chez les primates <br />
<br />
<b>Voir également</b><br />
<br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2013/06/animaux-1989-dubourg-bulard.html">Animaux 1989, d'Allain Bougrain-Dubourg et Brigitte Bulard-Cordeau</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/08/animaux-de-l-histoire-valerie-de-lore.html">Les animaux de l'Histoire, de Valérie de Lore</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/08/animaux-qui-ont-une-histoire-michel.html">Les animaux qui ont une histoire, de Michel de Decker</a></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-87117643049768071532013-06-06T12:00:00.000+02:002013-06-09T19:15:17.293+02:00La vie selon Hope, d'Isabelle Bary<a href="http://3.bp.blogspot.com/-M66i4C8Me9M/UbBdEbSIsJI/AAAAAAAAL5M/DzqYQjhjFTk/s1600/bary+vie+selon+hope.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-M66i4C8Me9M/UbBdEbSIsJI/AAAAAAAAL5M/DzqYQjhjFTk/s400/bary+vie+selon+hope.jpg" width="267" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #783f04;">La vie selon Hope</span><br />
<span style="color: #b45f06;">Roman</span><br />
<span style="color: #e69138;">d'Isabelle Bary</span></b></div><br />
<div align="justify">Le jeune Sébastien Blom est un aventurier. Fraîchement diplômé, il refuse de devenir simple vétérinaire de campagne et quitte son petit village belge pour l'Inde où il travaille dans une importante société d'agroalimentaire. Il ne soigne donc pas les animaux, il ménage leur estomac ! Jusqu'au jour où, au hasard d'une rue de Delhi, il tombe sur Hope, un chiot, jeune paria fouillant les poubelles, qui lui fera redécouvrir la sensation divine de guérir. Il décide alors de retourner en Belgique et d'ouvrir son cabinet vétérinaire. Entre anecdotes tendres ou drôles et épisodes douloureux, Sébastien Blom nous emmène dans ce monde particulier où la relation entre l'homme et l'animal nous dévoile peu à peu qui nous sommes vraiment. Un monde qui ne serait pas si décapant s'il ne nous était aussi conté par Hope, cet être fragile que Sébastien a fini par adopter et qui, étrangement, a oublié de grandir.<br />
<br />
<i>La vie selon Hope, Isabelle Bary, Editions Luce Wilquin, avril 2013, 288 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Isabelle Bary, née en 1968, est ingénieur commercial de formation. Elle est l'auteur de plusieurs livres, dont <i>Globe Storv</i> (2005), un récit inspiré par son tour du monde sac au dos, et <i>La prophétie du jaguar</i> (2011).<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.isabellebary.be/nouveaute.html">Le site d'Isabelle Bary</a><br />
- <a href="http://www.wilquin.com/2013/01/la-vie-selon-hope-isabelle-bary/">Le site des Editions Luce Wilquin</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Un vétérinaire et son chien<br />
<a href="http://www.isabellebary.be/coupures-hope.html">Source : L'Avenir</a></b></div><br />
A New Delhi où, au début des années 1990, il travaille pour une multinationale agroalimentaire, Sébastien Blom, un jeune Belge à l'enfance chaotique, trouve dans des poubelles un chiot qu'il baptise Hope et ramène chez lui. Et adopte, quitte à se fâcher avec son amie, peu attirée par cet être malodorant. D'autant plus que l'animal est en piteux état : muscles atrophiés, vue altérée, appareil phonatoire déficient, etc. Qu'à cela ne tienne, son désormais maître le ramène dans son pays où il devient vétérinaire de campagne. Une brebis qui met bas, un vieux hongre atteint de coliques (et qui demande à son sauveur d'être son parrain), un porc à castrer, un serpent anorexique, un hamster nommé TGV, autant d'histoires vraies recueillies auprès d'un vétérinaire, constituent dorénavant ses journées observées avec ingéniosité et affection par Hope. Blom reçoit aussi des mystérieux messages signés du chiffre 7 au rouge à lèvres. L'amour plane...Ce roman plein d'humanité, dont le titre est un clin d'oeil amusant au <i>Monde selon Garp</i> de John Irving, est le 5ème de son auteur.<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Les premières lignes du livre</b></div><br />
New Delhi, 1991.<br />
<br />
C’est sans doute la plus grande révélation que Hope eut dans sa vie : Sébastien Blom. Et lorsqu’il le vit pour la première fois, Hope fouillait les poubelles. Les coups du sort ont toujours cette fâcheuse tendance à se révéler dans les moments les plus ordinaires.<br />
<br />
Hope fut le premier à l’apercevoir, dans la chaleur blanchâtre d’une Delhi de fin de jour, quand tous les intouchables, comme lui, sortent de nulle part pour affronter la ville, sa valse polluée et ses détritus.<br />
<br />
Hope vit ses pieds d’abord, des baskets grises qui, comme toutes les autres, étaient passées sans le voir. Mais celles-ci réapparurent quelques secondes plus tard, à reculons, exactement dans leurs traces. Elles s’immobilisèrent devant lui et Hope se recroquevilla. Pour se mettre à l’abri d’une insulte ou d’un coup. Mais une main immense plongea vers lui, au milieu des déchets épars dont Hope avait espéré extraire une denrée comestible. La main l’a levé haut, jusqu’à un visage perplexe, tordu par la pitié et le dégoût. Malgré tout, l’homme l’a serré contre lui. Hope a posé sa tête au creux du cou de l’inconnu qui sentait bon les fleurs et le bois et il sut à cet instant précis que leurs destins seraient liés à jamais.<br />
<br />
L’homme s’appelait Sébastien Blom. Il devait avoir moins de trente ans et c’était un ferangui [1]. Hope ne s’appelait pas encore Hope, il était très jeune, orphelin et extrêmement petit pour son âge. Maigre, sale et malade. C’était un harijan [2].<br />
<br />
Alors qu’il marchait lesté par ces quelques kilos de désespoir anonyme, Sébastien Blom décida de les baptiser "Hope". Un sacré prénom de fille ! Mais Hope s’en fichait. Il ne comprenait rien, de toute façon, à son étrange langage.<br />
<br />
Pour Blom, tout venait de basculer avec une brutalité fulgurante. Que lui avait-il pris ? L’instant d’avant, il allait parfaitement bien, marchant ainsi dans la foule et la moiteur, indifférent. Bravant sans plus la sentir la fumée suffocante des feux allumés le long de la route, croisant sans les toucher ces gens qui défilaient, enjambant ceux qui, assis pour la nuit, tendaient la main, contournant les travaux puis d’autres travaux, les égouts à ciel ouvert. Puis là, alors que, comme toujours, Delhi s’échauffait, empestait et klaxonnait, elle avait subitement cessé d’exercer sur Blom cette fascination aveugle qu’il lui vouait depuis son arrivée. Ce vertige abrupt le fit vaciller. Il serra plus fort contre lui son protégé. Il y avait ces bruits sourds, venus de partout qui semblaient soudain l’étouffer, ces fragrances trop épicées, ces regards suppliants, ce sâdhu qui prétendait améliorer son karma moyennant quelques roupies, puis cette femme aux yeux vides qui, comme lui, portait contre sa poitrine une petite chose ramassée et malingre.<br />
<br />
Habituellement, Blom s’amusait à se laisser envahir par ce tourbillon de dingueries, par ces sensations contradictoires qui mêlent sur un même trottoir l’odeur du jasmin et de la pourriture ou la beauté irréelle d’une femme en sari et l’abomination d’un vieillard agonisant dans l’indifférence. L’Inde, c’était cela, l’imprévu au bout de la rue, cette impression de liberté totale dans un monde où tout semble possible, cette incroyable force qui, à son premier passage en Inde, l’avait fait s’agenouiller sur la terre pour l’embrasser. Puis là, d’un coup, il fallait marcher vite. Des choses enfouies depuis longtemps remontaient en lui et semblaient le rattraper. Il fallait foncer, fermer les écoutilles et s’engouffrer dans la nuit avec l’unique ambition de rejoindre l’hôtel.<br />
<br />
Que s’était-il donc passé ? Regardant le crâne de Hope qui dodelinait contre son bras, Blom fut alors envahi par cette certitude : rien n’est éternel. Et ce pressentiment de n’être qu’un moment dans l’histoire de l’Univers l’accabla profondément. Il se demanda alors si Hope était conscient de cette évanescence. Si son jeune cerveau marqué par l’indigence et obnubilé par la survie réalisait qu’il allait mourir si on le laissait dans cet état. Ou si ce tourment de la fin des choses n’appartenait qu’aux gens comme lui, égocentriques, obsédés par eux-mêmes, leur image et leur avenir. D’ailleurs qu’était-il venu faire ici, sinon fuir son petit village belge dépourvu d’ambition ? Trouver l’aventure, la vraie vie. L’amour, en somme. L’insouciance aussi. Il avait plutôt bien réussi jusqu’à ce que Hope, d’un seul regard, perturbe son arrogance. Et Blom, d’un coup, s’était retrouvé face à lui-même. Il avait l’impression d’avoir le crâne fendu et que quelqu’un, à coups de pioche, fouillait son âme pour y trouver un objet perdu.<br />
<br />
(1): Un étranger. (2): Un paria.</div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-26967810629267332992013-06-06T02:00:00.000+02:002013-06-13T15:20:30.820+02:00Label rouge, de Michael Ween <a href="http://1.bp.blogspot.com/-_52bWr-98lQ/Ua_c2WpXVWI/AAAAAAAAL48/j6Jq-fNOM98/s1600/label+rouge+ween.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-_52bWr-98lQ/Ua_c2WpXVWI/AAAAAAAAL48/j6Jq-fNOM98/s400/label+rouge+ween.jpg" width="255" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #990000;">Label rouge</span><br />
<span style="color: #cc0000;">Roman</span><br />
<span style="color: #e06666;">de Michael Ween</span></b></div><br />
<div style="text-align: center;"><i>De l'assassinat d'un animal<br />
à celui d'un homme,<br />
il n'y a qu'un pas.<br />
Léon Tolstoï </i></div><br />
<div align="justify">Matthew Anderson, flic végétarien du FBI enquête sur une série de meurtres perpétrés à différents endroits. Tous les homicides ont un lien avec l’animal. Pourquoi ? Quelles peuvent être les raisons et les motivations du meurtrier ? Pourquoi reproduire des situations que subissent des animaux ? En découvrant différents milieux, le lieutenant Anderson et sa coéquipière vont mener les investigations qui les conduiront jusqu’à l’inconcevable.<br />
<br />
Un thriller qui vous entraîne dans les méandres de l’exploitation de l’homme sur l’animal au service d’une société de surconsommation. Michael Ween nous délivre une intrigue policière à rebondissements avec comme toile de fond : la cause animale. Label Rouge, un livre qui ne vous laissera pas indemne lorsque vous refermerez la dernière page...<br />
<br />
<i>Label rouge, Michael Ween, Editions Les Grandes Gueules, juillet 2012, 249 pages, disponible uniquement en format Kindle (dommage qu'il ne soit pas disponible en format PDF...)</i><br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.amazon.com/Label-Rouge-French-Edition-ebook/dp/B008M77TXY">Cette page</a> où vous pourrez feuilleter le livre<br />
- <a href="http://www.amazon.fr/Label-Rouge-ebook/dp/B008M77TXY/ref=cm_cr_pr_product_top">Ce lien</a> où vous pourrez l'obtenir</div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-14180392026163647222013-06-06T01:00:00.000+02:002013-06-06T02:41:12.083+02:00Le testament des abeilles, de Natacha Calestrémé<a href="http://1.bp.blogspot.com/-SURcyNyLApc/Ua9ZneAZT5I/AAAAAAAAL4s/04f3DKo96hw/s1600/testament+abeilles+calestreme.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-SURcyNyLApc/Ua9ZneAZT5I/AAAAAAAAL4s/04f3DKo96hw/s400/testament+abeilles+calestreme.jpg" width="274" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #073763;">Le testament des abeilles</span><br />
<span style="color: #0b5394;">Roman</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">de Natacha Calestrémé</span></b></div><br />
<div align="justify">Brusquement pris de démence, un homme sans histoire massacre sa famille avant de se suicider. Quelques jours plus tard, les habitants d’un petit immeuble du 15ème sont décimés par un mal inexplicable… En quelques jours, une véritable hécatombe s’est abattue sur Paris et 26 adultes et 15 enfants ont trouvé la mort. Aucun lien apparent entre ces drames, sauf peut-être le dessin d’une fleur de lotus (symbole de pureté), retrouvé chaque fois à proximité des lieux. Secte, terrorisme, psychopathe, aucune piste ne s'impose… jusqu’à ce que le major Yoann Clivel découvre un texte prophétique, écrit quatre ans plus tôt par un certain "Moine aux abeilles" et annonçant l’arrivée d’un élu : <i>"L’année 1 du deuxième millénaire, l’enfant éclairé de réponses croisera l’ombre, en une folie meurtrière… "</i>. Ce testament énigmatique servirait-il de fil conducteur à l'assassin ?<br />
<br />
<i>Le testament des abeilles, Natacha Calestrémé, Editions Albin Michel, novembre 2011, 352 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Après un parcours en publicité, puis en presse, Natacha Calestrémé rejoint différentes chaînes de télévision en tant qu'auteur, puis à l'unité documentaires. Elle réalise ensuite sa propre collection de documentaires, intitulée "Les héros de la nature". Une série de portraits d'hommes et de femmes qui agissent pour la protection de la biodiversité à travers le monde. Environnementaliste, elle parcourt les cinq continents à la recherche de ces femmes et hommes d'exception. Elle partage son expérience en donnant des conférences en France, en Belgique, et aux Etats-Unis. Elle est également l'auteur de "Carnet Afghans" avec Stéphane Allix.<br />
<br />
<b>L'avis d'un lecteur</b><br />
<a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/222623828X/">Source</a><br />
<br />
<i>Passionnant et instructif</i><br />
<br />
Roman bien mené, construit et aéré par des informations sur les risques écologiques que j'ai pu vérifier.<br />
Les personnages sont bien construits et l'intrigue reste mystérieuse à souhait.<br />
C'est un thriller atypique et cela change des romans américains.<br />
A lire absolument <br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.terre.tv/fr/4839_">Cette vidéo où l'auteur nous présente son livre</a><br />
- <a href="http://books.google.fr/books?id=6DAPUbOxFnAC">Cette page</a> où vous pourrez le feuilleter<br />
- <a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/222623828X/">Des avis de lecteurs</a><br />
- <a href="http://www.albin-michel.fr/Le-Testament-des-abeilles-EAN=9782226238283">Le site des Editions Albin Michel</a><br />
- <a href="http://www.natachacalestreme.fr/">Le site de Natacha Calestrémé</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2010/01/heros-de-la-nature-natacha-calestreme.html">Héros de la nature, de Natacha Calestrémé</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/02/video-enquetes-extraordinaires.html">La série : Enquêtes extraordinaires, dirigée par Natacha Calestrémé</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/05/jour-ou-abeille-disparaitra-vie.html">Le jour où l'abeille disparaîtra..., de Jean-Christophe Vié</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2011/05/etrange-silence-abeilles-vincent.html">L'étrange silence des abeilles, de Vincent Tardieu</a><br />
- <a href="http://www.dailymotion.com/playlist/x1jbqh_animalia2008_docs-disparition-des-abeilles">Cette playlist de vidéos sur la disparition des abeilles</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>La note de lecture de Jacques Teissier</b></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #666666;"><b><a href="http://url/">Cliquez sur ce lien</a> si le pdf ne s'affiche pas ci-dessous.</b></span></div><br />
<iframe frameborder="0" src="http://docs.google.com/gview?url=http://www.natachacalestreme.fr/PDF/presse/Un-polar.pdf&embedded=true" style="height: 591px; width: 650px;"></iframe> Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-89563405649639364032013-06-05T08:00:00.000+02:002013-06-05T17:05:33.005+02:00L'avis des animaux, de Gilles Riem <a href="http://4.bp.blogspot.com/-f1FftFhbRS4/UaRVQr7CVxI/AAAAAAAALvs/GK4DYcLRzt8/s1600/avis+des+animaux+riem.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-f1FftFhbRS4/UaRVQr7CVxI/AAAAAAAALvs/GK4DYcLRzt8/s1600/avis+des+animaux+riem.jpg" /></a><div style="text-align: center;"><b>L'avis des animaux<br />
<span style="color: #741b47;"><span style="color: black;">(et un peu le mien...)</span><br />
<span style="color: #444444;">Nouvelles</span></span><br />
<span style="color: #666666;">de Gilles Riem<br />
préface d'Allain Bougrain Dubourg</span></b></div><br />
<div align="justify">L’auteur se met à la place des animaux ou, en tout cas, il tente d’interpréter leur ressenti. Près d’une centaine d’entre eux sont ainsi évoqués.<br />
<br />
"J'ai essayé dans les lignes qui suivent de me mettre à la place des Animaux, ou en tous cas, d'interpréter leur ressenti, à certains moments de leur vie.<br />
Mais enfermés que nous sommes dans nos certitudes et notre mode de pensée, nous avons déjà du mal à nous mettre à la place de l'Autre, de l'Humain qui nous côtoie. Alors, se mettre à la place des Animaux...<br />
Forcément que j'ai été maladroit. Enfin bon, j'ai essayé.<br />
J'ai essayé, parce que je suis souvent révolté et attristé par le sort que nous réservons à certains d'entre eux.<br />
J'ai essayé, à cause des émotions qu'ils m'inspirent, par leur beauté, leur intelligence, leur drôlerie, ou encore leur fidélité et souvent, leur force morale ou physique, selon qu'ils soient domestiques ou sauvages.<br />
J'ai essayé, parce que nous menaçons leur intégrité, leur liberté et dans certains cas, la survie de leur espèce.<br />
J'ai essayé, parce que nous leur manquons de respect.<br />
J'ai essayé, parce que je les aime.<br />
<br />
Certains passages de ce livre, j'ai tenté de les rendre drôles ou tendres, tandis que d'autres tentent d'interpréter le ressenti dramatique que vivent les moins chanceux de nos Frères Animaux.<br />
<br />
Enfin, j'ai essayé..."<br />
<br />
<i>L'avis des animaux (et un peu le mien...), Gilles Riem, Préface : Allain Bougrain Dubourg, Editions La Bruyère, avril 2013, 100 pages</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Né en 1950, Gilles Riem tente d’apporter sa contribution à ceux qui luttent pour la sauvegarde et le respect du monde animalier, lutte à laquelle il participe à travers l’association ABERA, qu’il a créée avec son complice Nicolas Issenjou, soigneur de dauphins et orques depuis plus de dix ans. Leur credo est de veiller à la protection des animaux libres, de même qu’au respect et au bien-être de ceux qui, moins chanceux, se retrouvent en captivité. L’auteur tente ainsi, autant qu’avec ce livre, d’apporter sa pierre à l’édifice pour la défense de nos frères animaux...<br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.josephcolomba.fr/8.html">Le site de l'auteur</a><br />
- <a href="http://www.labruyere.fr/diaporama/zoomlivre/livre22.html">Le site des Editions La Bruyère </a><br />
- <a href="https://www.google.com/search?q=dubourg&sitesearch=http%3A%2F%2Fvegane.blogspot.com%2F">Des livres d'Allain Bougrain Dubourg</a></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-18813029612946150832013-06-05T07:00:00.000+02:002013-06-05T17:03:18.200+02:00De l'intuition animale, végétale et minérale, de Jeannick Joseph<a href="http://1.bp.blogspot.com/-8SLlRVMmadk/UabNV2pLQVI/AAAAAAAAL0U/Ruz2duefS2k/s1600/intuition+animale+jeannick.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-8SLlRVMmadk/UabNV2pLQVI/AAAAAAAAL0U/Ruz2duefS2k/s400/intuition+animale+jeannick.jpg" width="277" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #073763;">De l'intuition</span><br />
<span style="color: #0b5394;">animale, végétale et minérale<br />
jusqu'à l'humain...</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">de Jeannick Joseph</span></b></div><br />
<div style="text-align: center;"><i>Petit up de cette note pour vous signaler<br />
la réédition récente de ce livre.</i></div><br />
<div align="justify">L'auteur livre, à travers son vécu, plusieurs récits témoignant de l'existence, tant de l'âme animale, végétale et minérale, que de l'intuition et la télépathie de ceux, que si souvent, nous plaçons en inférieur. Leur surprenante faculté d'adaptation et d'improvisation, mais aussi leur grande capacité d'amour et de partage, sont ici proposés dans l'espoir d'un autre regard envers eux, envers la vie, mais aussi envers soi. Car de cette quête découle l'inexorable cheminement humain, révélant l'accomplissement de l'être, par la reconnaissance de l'universalité de toute forme de vie. De cette symbiose, le lecteur s'oriente vers l'éclosion de sa propre intuition. Une aventure d'une profonde densité humaine et spirituelle; un vibrant témoignage, placé au coeur du sens même de l'existence, pour une alliance d'amour... insoupçonnée. Plus qu'un livre, une véritable quête à explorer.<br />
<br />
<i>De l'intuition animale, végétale et minérale, Jeannick Joseph, Editions Les Jardins du Ciel, janvier 2008, 224 pages, disponible en format papier ou pdf</i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Jeannick Joseph est thérapeute holistique, animatrice d'ateliers de croissance personnelle, conférencière et écrivain. Durant plusieurs années, elle s'est vouée au bien-être intérieur et global des personnes, et se consacre à présent davantage à l'écriture. Ses formations, son vécu en contexte professionnel, son expérience également, viennent enrichir la portée de ce qu'elle transmet à travers ses écrits. Il en découle ici un vibrant témoignage, puis un enseignement essentiellement basé sur une trajectoire de vie singulière, mais seulement en apparence, car volontairement démystifiée afin que l’Evidence soit mise à la portée de tous. <br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.lesjardinsduciel.fr/PBSCProduct.asp?ItmID=11767520">Le site des éditions Les Jardins du Ciel</a><br />
- La rubrique <a href="http://vegane.blogspot.fr/search/label/Telepathie">Télépathie</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #38761d;"><b>La couverture de l'édition 2013</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-bYffr1gQBSc/UabOlYRWjtI/AAAAAAAAL0k/vFgj5PPCH50/s1600/telepathie+jeannick.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-bYffr1gQBSc/UabOlYRWjtI/AAAAAAAAL0k/vFgj5PPCH50/s400/telepathie+jeannick.jpg" width="282" /></a></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-13953278365590507002013-06-05T06:00:00.000+02:002013-06-05T16:59:57.293+02:00L'animal medium, de Denise Morel-Ferla<a href="http://3.bp.blogspot.com/-mtv1zv1RV38/UaakheJVy3I/AAAAAAAAL0E/Ms-xopYDf7I/s1600/animal+medium+morel.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-mtv1zv1RV38/UaakheJVy3I/AAAAAAAAL0E/Ms-xopYDf7I/s400/animal+medium+morel.jpg" width="263" /></a><div style="text-align: center;"><b>L'animal medium<br />
<span style="color: #444444;">Les extraordinaires pouvoirs<br />
des animaux</span><br />
<span style="color: #666666;">de Denise Morel-Ferla </span></b></div><br />
<div align="justify">"Ce livre se propose de donner la parole aux hommes et aux bêtes, en traduisant en mots les expressions corporelles, pour lesquelles l’homme et l’animal, l’enfant et l’adulte utilisent le même dictionnaire."<br />
<br />
Denise Morel-Ferla souligne ici cette relation bénéfique qui fait de l'animal un thérapeute grâce à son intuition médiumnique, et au puissant magnétisme qu'il dégage. L'importance de l'animal dans l'art, les bestiaires, les contes et les fables témoigne des projections que l'être humain effectue sur ces êtres qui nous précédèrent dans l'évolution du vivant.<br />
<br />
<i>L'animal medium, Les extraordinaires pouvoirs des animaux, Denise Morel-Ferla, auto-édition Edilivre, janvier 2013, 170 pages </i><br />
<br />
<b>A propos de l'auteur</b><br />
<br />
Psychothérapeute, essayiste et romancière, Denise Morel-Ferla a connu la médiumnité des humains comme celle des animaux. Après avoir écrit plusieurs livres sur l'importance de la création chez tout individu, et créé le Tarot des Hiéroglyphes, elle aborde ici l'énigme du magnétisme et des transmissions télépathiques, intuitives, médiumniques entre tous les êtres vivants et même... avec ceux qui sont morts. <br />
<br />
<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.edilivre.com/l-animal-medium-denise-morel-ferla.html">Le site Edilivre</a> où vous pourrez lire les 17 premières pages<br />
- La rubrique <a href="http://vegane.blogspot.fr/search/label/Homme%20-%20Animal">Relations homme - animal</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Deux extraits de l'avant-propos</b></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b><a href="http://www.edilivre.com/l-animal-medium-denise-morel-ferla.html">Cliquez sur ce lien</a> pour le lire dans son intégralité.</b></span></div><br />
../.. Ce livre comme partage d'émotions et de réflexions.<br />
En commençant par un chapitre sur l'évolution des espèces depuis l'origine du monde et la première cellule vivante, <i>L'animal medium</i> aborde aussi la question tout à fait actuelle du biomimétisme et des avancées technologiques que cela permet.<br />
Mais ce livre met également en scène des bestiaires originaux. Grande place est réservée aux symboles animaux dans l'art. ../..<br />
<br />
../.. Ce livre ouvre des portes.<br />
Portes de la science et de la création, de la littérature et des contes, de l'art, de la religion, de la médecine, de la psychologie et de la médiumnité.<br />
Il nous entraîne dans une réflexion élargie, depuis l'évolution des espèces et les mutations de la première cellule vivante, jusqu'au psychisme jaillissant de l'homme, comme du psychisme de l'animal.<br />
Animaux d'hier, d'aujourd'hui, de demain, vous avez dans ce livre non seulement une place de choix, mais toute la place qui vous revient.</div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-88623651788650638192013-05-31T12:00:00.000+02:002013-05-30T02:30:58.196+02:00L'art de la simplicité, de Dominique Loreau<a href="http://2.bp.blogspot.com/-zlDBCjJ1Nw8/UaWuMGlpI_I/AAAAAAAALyc/lm1ZQjy6mvE/s1600/art+simplicite+loreau+2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-zlDBCjJ1Nw8/UaWuMGlpI_I/AAAAAAAALyc/lm1ZQjy6mvE/s400/art+simplicite+loreau+2.jpg" width="282" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #073763;">L'art de la simplicité</span><br />
<span style="color: #0b5394;">Simplifier sa vie, c'est l'enrichir</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">de Dominique Loreau</span></b></div><br />
<div style="text-align: center;"><i>(petite mise à jour de cette note pour y ajouter<br />
un extrait audio de 2h et vous signaler que<br />
ce formidable livre vient d'être réédité)</i></div><br />
<div align="justify">Simplifier sa vie, c'est l'enrichir, contrairement à ce que prône notre société de consommation. Découvrez un mode de vie zen, directement issu de l'art de vivre japonais, reposant sur le principe du "moins pour plus", appliqué à tous les domaines.<br />
<br />
Essayer : épurez votre intérieur, videz vos armoires, abandonnez vos achats compulsifs, apprenez à manger plus frugal, prenez soin de votre corps et donc de votre esprit... L'élégance, le bien-être et le mieux-vivre à l'usage des femmes occidentales, telles sont les promesses de cet ouvrage inspiré des philosophies orientales.<br />
<br />
L'Art de la simplicité appréhende toutes les approches pour se sentir en harmonie avec soi-même et, par conséquent, avec les autres : vivre zen, voici la clé de l'équilibre et du bonheur.<br />
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<i>L'art de la simplicité, Dominique Loreau, Editions Marabout, 2013, 320 pages</i><br />
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<b>A propos de l'auteur</b><br />
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Installée au Japon depuis 23 ans, Dominique Loreau s'est imprégnée du mode de vie de son pays d'adoption. Là-bas, elle propose des séminaires destinés à ceux qui veulent simplifier leur vie.<br />
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<b>Au sommaire</b><br />
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<span style="color: #0b5394;"><b>Matérialisme et minimalisme</b></span><br />
- Les excès du matérialisme<br />
- Les avantages du minimalisme<br />
- Ethique et esthétique<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>Le corps</b></span><br />
- La beauté et vous<br />
- Les soins d'une minimaliste<br />
- Mangez moins mais mieux<br />
<span style="color: #0b5394;"><b>Le mental</b></span><br />
- Votre écologie intérieure<br />
- Les autres<br />
- Polissez-vous comme un galet<br />
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<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- Le blog <a href="http://art-de-la-simplicite.skyrock.com/">L'art de la simplicité</a> où vous trouverez de nombreux extraits du livre<br />
- <a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/2501051041/">Des avis de lecteurs</a><br />
- <a href="http://www.cles.com/entretiens/article/l-art-de-la-simplicite">Un entretien avec Dominique Loreau</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2012/03/vers-la-sobriete-heureuse-pierre-rabhi.html">Vers la sobriété heureuse, de Pierre Rabhi</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/03/vivre-simplement-pour-vivre-mieux.html">Vivre simplement pour vivre mieux, de Philippe Lahille</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/03/traite-decroissance-sereine-latouche.html">Petit traité de la décroissance sereine, de Serge Latouche</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/03/decroissance-pour-tous-ridoux.html">La décroissance pour tous, de Nicolas Ridoux</a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #38761d;"><b>La couverture de l'édition 2007</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-OBWqo13eE1Q/UaWuFyf1cyI/AAAAAAAALyU/H9VjKy77pMs/s1600/art+simplicite+loreau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-OBWqo13eE1Q/UaWuFyf1cyI/AAAAAAAALyU/H9VjKy77pMs/s400/art+simplicite+loreau.jpg" width="280" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Le livre audio - extrait</b></div><div style="text-align: center;">(cet extrait dure 2h10, le livre complet durant 3h10)</div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/_TVCMR1bzas" width="560"></iframe></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5248002896105695177.post-73573111917074611782013-05-30T12:00:00.000+02:002013-05-30T02:09:36.768+02:00Vers la sobriété heureuse, de Pierre Rabhi<a href="http://1.bp.blogspot.com/-EQXMqF9ajwM/UaaIXFgWmsI/AAAAAAAALzU/3PpQV1ZFWrQ/s1600/sobriete+heureuse+pierre+rabhi.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-EQXMqF9ajwM/UaaIXFgWmsI/AAAAAAAALzU/3PpQV1ZFWrQ/s400/sobriete+heureuse+pierre+rabhi.jpg" width="210" /></a><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #274e13;">Vers la sobriété heureuse</span><br />
<span style="color: #38761d;">de Pierre Rabhi</span></b></div><br />
<div style="text-align: center;">(petite mise à jour de cette note pour vous informer<br />
de la parution de ce livre au format poche)</div><br />
<div align="justify"><i>"J’avais alors vingt ans, et la modernité m’est apparue comme une immense imposture."</i><br />
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Pierre Rabhi a en effet vingt ans à la fin des années cinquante, lorsqu'il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu'ont largement commencé à dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. Après avoir dans son enfance assisté en accéléré, dans le Sud algérien, au vertigineux basculement d'une pauvreté séculaire, mais laissant sa part à la vie, à une misère désespérante, il voit en France, aux champs comme à l'usine, l'homme s'aliéner au travail, à l'argent, invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique, point de dogme intangible. L'économie ? Ce n'est plus depuis longtemps qu'une pseudo-économie qui, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, s'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter - et à épuiser. Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit s'est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde légèreté et saveur.<br />
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<i>Vers la sobriété heureuse, Pierre Rabhi, Editions Actes Sud, 2010, 142 pages</i><br />
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<b>Présentation de l'éditeur</b><br />
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La crise actuelle met en évidence le fait que notre modèle de société arrive à ses limites et ne peut, sans préjudices graves et pour certains irréversibles, continuer à exercer son pouvoir absolu sur le monde. Le temps est venu de reconnaître que nos sociétés prospères ont, à condition d’y mettre de l’équité, largement de quoi satisfaire à leurs besoins matériels les plus indispensables à leur vie. Le temps est également venu de se demander comment nous allons globalement vivre avec moins d’argent, et non encore plus d’argent. Face à cette question, nous sommes loin d’être démunis, encore faut-il que nous l’acceptions comme principe de réalité irrévocable. Plutôt que nous démobiliser, la crise peut bien au contraire éveiller en nous des forces créatives insoupçonnées pour que nous puissions, ensemble, construire un monde satisfaisant pour la raison, le coeur et l’esprit. Lors de sa précandidature aux élections présidentielles de 2002 pour “une insurrection des consciences”, Pierre Rabhi avait fait de la "décroissance soutenable" de Nicholas Georgescu-Roegen l’argument central de sa campagne. Renonçant aujourd’hui à la formulation de ce grand économiste, qui suscite de nombreuses incompréhensions malgré sa pertinence, il en conserve la rigueur et propose la voie de la “sobriété heureuse”. Face à la société de la surabondance sans joie et non sans misère matérielle dans laquelle les pays dits développés sont enlisés, la “sobriété heureuse” représente une alternative réaliste. Force de libération physique et morale, elle est un acte politique de légitime résistance à cette formidable machine à détruire la planète et à aliéner la personne humaine. Le temps est venu de s’affranchir des réflexes boulimiques et du toujours plus, qui préparent un immense champ de ruines. Pour en avoir fait une option de vie depuis de nombreuses années, Pierre Rabhi nous fait part des actions concrètes menées en faveur de la sobriété, valeur d’équilibre et de bien-être. Il nous invite à une forme de simplicité et de gratitude qui, en s’épanouissant au plus profond de notre être, donne à notre présence au monde un sens et une légèreté singulière, celle de la sobriété tranquille et heureuse. De plus, cette option est à l’évidence un grand pas vers l’indispensable équité planétaire.<br />
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<b>A propos de l'auteur</b><br />
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Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l’agriculture biologique et l’inventeur du concept “Oasis en tous lieux”. Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd’hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l’initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Paroles de Terre, du Sahara aux Cévennes, Conscience et Environnement ou Graines de possibles, co-signé avec Nicolas Hulot.<br />
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<b>L'avis d'un lecteur</b><br />
<a href="http://www.amazon.fr/product-reviews/2742789677/">Source</a><br />
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Indispensable<br />
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Un livre concis et très bien écrit qui analyse de façon très originale et très perspicace d'où viennent les problèmes environnementaux que l'on connaît aujourd'hui.<br />
Indispensable pour se poser les bonnes questions et tenter de redonner du sens à notre vie sur Terre.<br />
Ce livre redonne du souffle à tout ceux qui veulent agir, avec beaucoup d'encouragements et de conseils.<br />
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<b>Pour en savoir plus</b><br />
<br />
- <a href="http://www.actes-sud.fr/catalogue/economie/vers-la-sobriete-heureuse">Le site des Editions Actes Sud</a> <br />
- <a href="http://www.dailymotion.com/playlist/x102be_PETIT_COUI_COUI_pierre-rabhi-agro/">Un long entretien audio avec Pierre Rabhi</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/03/graines-de-possibles-hulot-rabhi.html">Graines de possibles, de Nicolas Hulot et Pierre Rabhi</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2011/04/esprit-des-vaches-anna-evans.html">L'esprit des vaches, d'Anna Evans, préfacé par Pierre Rabhi</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.fr/2012/03/art-de-la-simplicite-dominique-loreau.html">L'art de la simplicité, de Dominique Loreau</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/03/vivre-simplement-pour-vivre-mieux.html">Vivre simplement pour vivre mieux, de Philippe Lahille</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/03/traite-decroissance-sereine-latouche.html">Petit traité de la décroissance sereine, de Serge Latouche</a><br />
- <a href="http://vegane.blogspot.com/2010/03/decroissance-pour-tous-ridoux.html">La décroissance pour tous, de Nicolas Ridoux</a><br />
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<b>Au sommaire</b><br />
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Avant propos<br />
<span style="color: #274e13;"><b>Première partie : Les semences de la rébellion</b></span><br />
- Le chant du forgeron<br />
- La désillusion<br />
- Le déclin du monde paysan<br />
<span style="color: #274e13;"><b>Deuxième partie : La modernité, une imposture ?</b></span><br />
- Le progrès : entre mythe et réalité<br />
- La subordination au lucre<br />
- Le bouleversement des repères universels<br />
<span style="color: #274e13;"><b>Troisième partie : La sobriété, une sagesse ancestrale</b></span><br />
- Un village africain<br />
- Nous sommes en 1985<br />
- Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme<br />
- Le lien avec le caractère sacré de la vie<br />
<span style="color: #274e13;"><b>Quatrième partie : Vers la sobriété heureuse</b></span><br />
- La pauvreté en tant que valeur de bien-être<br />
- L’autolimitation volontaire<br />
- Un changement humain<br />
- Pour une indignation constructive<br />
- Des songes heureux pour ensemencer les siècles<br />
<span style="color: #274e13;"><b>Compléments</b></span><br />
- Charte internationale pour la Terre et l'Humanisme<br />
- Les différentes structures<br />
- Rayonnement et perspectives d'avenir<br />
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<div style="text-align: center;"><b>L'avant-propos, par Pierre Rabhi</b></div><br />
Depuis quarante-cinq ans j’ai engagé ma vie, avec le soutien et la connivence de Michèle et de notre famille, dans la voie de la sobriété. Je préfère par conséquent, plutôt que de me perdre dans des considérations ou des théories générales, témoigner des réflexions, des décisions, des initiatives que, chemin faisant, ce choix délibéré m’a inspirées. Ainsi, le principe “faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait” donnera un peu de cohérence et, je l’espère, de crédibilité à mon modeste témoignage. Celui-ci n’a d’autre ambition que de contribuer à une réflexion propre à éclairer des décisions qui ne pourront sans cesse être ajournées sans préjudice grave dans l’avenir immédiat, et plus encore à moyen et long terme. Cependant, quelle que soit la manière dont on aborde la modération en tant que nécessité incontournable, une certitude demeure : les limites qu’impose - par sa constitution même - la planète Terre rendent irréaliste et absurde le principe de croissance économique infinie. Irréaliste, si l’on applique les outils les plus élémentaires d’analyse, sur le plan tant physique que biologique, à l’organisation de la vie en tant que phénomène ; absurde, dès lors que l’on recourt à la simple logique d’une pensée libre de toute manipulation. Le système dominant, qui se targue de grandes performances, s’emploie surtout, en réalité, à dissimuler son inefficacité, qu’un simple bilan, notamment énergétique, mettrait en évidence. Cet examen révélerait également les contradictions internes d’un modèle qui ne peut produire sans détruire et porte donc en lui-même les germes de sa propre destruction. Le temps semble venu d’instaurer une politique de civilisation fondée sur la puissance de la sobriété. Un chantier exaltant s’ouvre, invitant chacune et chacun à atteindre la plus haute performance créatrice qui soit : satisfaire à nos besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cette option libératrice constitue un acte politique, un acte de résistance à ce qui, sous prétexte de progrès, ruine la planète en aliénant la personne humaine. Et c’est la beauté de la nature, de la vie, et de l’oeuvre de l’homme dans sa dimension créatrice, qui devra nous inspirer tout au long des voies nouvelles que nous emprunterons.</div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>La couverture de l'édition 2013<br />
format poche</b></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-D2OkTJiIJIc/UaaOaiuxkdI/AAAAAAAALz0/4PqAEg5HiFE/s1600/sobriete+heureuse+pierre+rabhi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-D2OkTJiIJIc/UaaOaiuxkdI/AAAAAAAALz0/4PqAEg5HiFE/s400/sobriete+heureuse+pierre+rabhi.jpg" width="250" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Un extrait du livre<br />
<span style="color: #666666;">Un document au format pdf de 7 pages devrait s'afficher ci-dessous.<br />
<a href="http://www.actes-sud.fr/catalogue/economie/vers-la-sobriete-heureuse">Cliquez sur ce lien</a> s'il ne s'affiche pas correctement.</span></b></div><br />
<iframe frameborder="0" src="http://docs.google.com/gview?url=http://www.actes-sud.fr/sites/default/files/sobre.pdf&embedded=true" style="height: 591px; width: 650px;"></iframe> <br />
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<div style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Quelques vidéos</b></span></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/HyNinbbzGuE" width="560"></iframe></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/xjuCAHRHvVI" width="420"></iframe></div><br />
<div align="center"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/1xvm9gNQdV8" width="560"></iframe></div><br />
Animaliahttp://www.blogger.com/profile/02124193397011270399noreply@blogger.com0