04 janvier 2011

L'étonnant pouvoir des animaux, de Gordon Smith

L'étonnant pouvoir des animaux
de Gordon Smith

Par son travail de médium, Gordon Smith est reconnu à travers le monde pour la transmission de messages précis de la part des êtres décédés. Très souvent, lors de ces transmissions, il n’y a pas que les parents ou amis décédés qui se présentent à Gordon afin de communiquer avec leurs bien-aimés. Les animaux qui ont vécu en étroite relation avec les personnes reviennent les visiter après leur mort. Gordon Smith relate pour nous quelques-uns des cas les plus marquants et étonnants qu’il ait vécus concernant la visite d’animaux décédés, tout en nous expliquant le phénomène et les différentes raisons pour lesquelles nos animaux préférés continuent de vivre dans notre entourage.

Gordon Smith ne s’intéresse pas qu’à la survie animale. Il est également très sensible à toutes les manifestations inusitées qu’il remarque chez les animaux, que ce soit la compassion dont ils savent faire preuve, les dons de télépathie et de clairvoyance qu’ils semblent posséder et leur instinct remarquable.

Touchantes et intrigantes, les histoires relatées dans le livre et les explications de Gordon Smith nous démontrent non seulement la survie après la mort de nos animaux préférés et le rôle qu’ils continuent à jouer auprès de nous, mais également toute l’intensité de leur vie intérieure.

Et surtout, ce livre est un vibrant témoignage de l’amour inconditionnel que les animaux nous portent.

L'étonnant pouvoir des animaux, Gordon Smith, Editions Le Dauphin Blanc, 2010, 206 pages

Note

Le sixième sens des animaux, la compassion, la synchronicité, la télépathie ou encore les messages de l'au-delà, sont autant de thèmes abordés dans ce livre. Il est rare de trouver une telle richesse de sujets dans un seul ouvrage, ce qui le rend particulièrement précieux. A ne pas manquer !

A propos de l'auteur

Gordon Smith est connu à travers le monde comme étant l’un des meilleurs médiums. Il est l’auteur de 5 best sellers traduits en plusieurs langues. Il écrit régulièrement dans des magazines. Il fait également de fréquentes apparitions sur les chaînes de télévision. Il voyage à travers le monde pour donner des conférences et des ateliers. La précision de ses lectures psychiques lui ont valu non seulement la popularité mais également le respect et l’intérêt des scientifiques avec qui il collabore régulièrement afin que les phénomènes psychiques soient mieux compris.

Au sommaire

Introduction
1. Animaux et autres membres de la famille
2. Un sixième sens ?
3. Compassion animale
4. Liens entre animaux
5. Synchronicité animale
6. Personnes qui peuvent parler aux animaux
7. Télépathie
8. Les animaux, l’esprit et la guérison
9. Messages de l’au-delà
10. Réincarnation ?
11. Charlie
12. Compagnons spirituels

Pour en savoir plus

- Le site de Gordon Smith
- Le site des Editions Le Dauphin Blanc
- Messages bouleversants de l'Au-delà, de Gordon Smith

Quelques extraits

Des passages du chapitre 2 : Un sixième sens ?

En commençant ce livre, j’ai demandé à mes lecteurs et à mes amis de partager avec moi leurs histoires d’animaux et du monde des esprits. Résultat : j’ai reçu plein de courriels dont les remarquables récits mettaient en vedette toutes sortes d’animaux, des porcs ventrus aux perruches. Tous ont bien voulu les partager avec vous aussi. Il fut très difficile de choisir parmi tous ces récits assez uniques. D’entre les nombreux thèmes qui en émergent, je vous parlerai d’abord d’une sorte de «sixième sens» qu’avaient en commun plusieurs des animaux de compagnie. Tous avaient détecté quelque chose bien avant que les gens qui les côtoyaient aient remarqué quoi que ce soit. Très souvent, leur premier instinct était de protéger ou d’être avec les humains qui leur étaient chers. Ce sixième sens est-il naturel ou surnaturel ?

Le premier récit vient de Kevin Wiggill de Benoni, en Afrique du Sud. ../..

../.. Un jour, j’ai couru dans le jardin dès que [la chienne Bonnie] a aboyé. Grondant en montrant les dents devant le jardin d’herbes aromatiques, elle tournait en rond autour d’un enfant de cinq ans appartenant à une famille logeant à notre auberge. Quelque chose n’allait pas et Bonnie cherchait clairement à empêcher l’enfant d’entrer dans cette partie du jardin, en s’interposant entre lui et le jardin d’herbes pour ensuite s’éloigner un peu et aboyer férocement dans la direction des herbes.

Prenant l’enfant dans mes bras, je l’ai emmené à ses parents pour ensuite retourner voir ce qui troublait Bonnie. À ma surprise, j’ai découvert un serpent de deux mètres - un cracheur - caché parmi les plantes. S’il avait mordu l’enfant, il l’aurait sûrement tué. Bonnie avait donc protégé l’enfant. Qu’est-ce qui l’a poussée à le faire ? Quelle force invisible de la nature lui a fait prendre ce risque ?


De toute évidence, les sens très développés de Bonnie l’ont aidée à repérer le serpent caché. Mais, avant tout, l’histoire de Bonnie est à mes yeux un excellent exemple du naturel des animaux. Ce n’était pas une force de la nature qui opérait à travers elle, mais quelque chose de plus pur encore - l’instinct de protéger un enfant qu’elle connaissait à peine imprégnait chaque fibre de son être. Un humain aurait peut-être pris le temps de considérer la possibilité que le serpent l’attaque ou de repasser dans sa tête les impondérables négatifs. L’animal, lui, n’est prisonnier ni de la logique ni du doute.

La réaction purement instinctive de Bonnie est un phénomène presque quotidien qui survient de diverses façons, si nous regardons de plus près nos animaux. Les aboiements de votre chien vous semblent peut-être irritants, mais ils révèlent simplement qu’il se soucie de votre bien-être. ../..

../.. Anita Robertson de Keighley, en Angleterre, m’a parlé d’un autre chien qui prédit l’avenir.

Ann, la mère de mon amie, m’a un jour raconté une histoire dans laquelle son golden labrador joue un rôle. Par un dimanche d’hiver, ses beaux-parents sont arrivés comme d’habitude pour le dîner. Curieusement, ce jour-là, le chien ne laissait pas la belle-mère d’Ann tranquille. Alors qu’elle était assise à la table et mangeait, le chien mit sa tête sur ses genoux et lorsqu’elle se dirigea vers le divan, il alla s’asseoir à ses pieds, gémissant. À la fin, on l’envoya au jardin.

Plus tard dans la soirée, une fois les beaux-parents partis, Ann ouvrit la porte d’entrée pour sortir les pintes de lait. Sortant à toute allure de la maison, le labrador en profita pour s’enfuir. Comme ce chien était si dorloté qu’on lui donnait chaque jour de la viande hachée fraîche et beaucoup d’amour et d’attention, son comportement n’avait pas de sens. Affolée, Ann mit aussitôt ses souliers et appela son mari, Roy. Le couple partit alors à la recherche du chien dans les rues mal éclairées. Le sort du labrador les préoccupait puisqu’ils habitaient dans un endroit où les routes étaient achalandées et qu’ils ne le laissaient jamais errer seul, mais le tenaient toujours en laisse.

Quoi qu’il en soit, revenant bredouilles, ils espéraient que le chien les attendrait devant la porte. Ce n’était pas le cas. Le téléphone sonna alors; c’était la belle-mère d’Ann qui lui dit : «Tu ne me croiras pas, mais ton chien est ici et il refuse de me laisser seule.» Comme il était vingt-deux heures, Ann et son mari ont décidé d’aller chercher le chien le lendemain.

Quelques heures plus tard, Ann et Roy reçurent un appel du père de ce dernier. La belle-mère d’Ann avait eu un malaise et était morte aussitôt après leur avoir parlé - sans préavis, sans maladie, elle était simplement partie. Le docteur leur avait expliqué qu’elle souffrait d’un anévrisme cérébral. Selon Ann, le chien savait que sa belle-mère allait mourir et était donc allé la réconforter.

Ce labrador me rappelle Oscar, le chat qui visite les mourants de la maison de retraite, mais il y a une différence importante. Certains biologistes spéculent qu’Oscar sait réconforter les patients âgés, car il peut détecter les symptômes physiques du fait qu’ils vont quitter leur corps. Or, la belle-mère d’Ann était décédée à l’improviste et d’une condition sans symptômes physiques apparents.

Les animaux sont reliés à la mort de façon plus subtile que les humains. Ils savent quand un des leurs va mourir et s’il faut les réconforter ou les laisser seuls. De plus, ils savent souvent quand ils vont eux-mêmes mourir. Il n’est pas inhabituel pour les chats, par exemple, de s’en aller sans bruit lorsque sonne leur dernière heure. ../..

Un passage du chapitre 3 : La compassion

../.. Voici une histoire que nous a racontée Bill et dont je me souviens.

Un jour, alors qu’il voyageait à l’étranger en quête d’informations, Bill observait un éléphant qu’on utilisait pour poser les fondations d’un nouvel édifice. Sur l’ordre de son maître, il prenait un énorme poteau de bois dans sa trompe et, après l’avoir verticalement redressé, le faisait descendre avec précaution dans un orifice.

Tout se déroulait bien lorsque le mastodonte s’arrêta. Son maître le frappa alors en criant, mais l’animal refusait de bouger. Tenant fermement le tronc d’arbre dans sa trompe, il ne voulait pas le poser. Tous se mirent à crier et à l’injurier tout en le tirant dans tous les sens, mais l’éléphant restait planté là.

Finalement, tous sont allés voir dans le prochain trou s’il ne contenait pas quelque chose qui effrayait l’animal. Quelques mètres plus bas, tout au fond, se trouvait un petit chat, qui était tombé là de toute évidence. Si l’éléphant y avait laissé tomber le tronc, le chat aurait été écrasé. Lorsque les ouvriers ont retiré ce dernier du trou à la vue de l’éléphant, le travail a repris et l’éléphant de nouveau obéissait à leurs ordres sans faire d’histoires.

Pourquoi l’éléphant s’est-il fait du souci pour le chaton ? Ce dernier ne pouvait pas lui servir de nourriture, pas plus qu’il ne pouvait l’aider ou lui être utile. Et Nellie n’aurait certes pas pris un chat pour un autre éléphant. Bill fut le témoin d’une forme très animale d’empathie qui permit à l’éléphant d’établir un lien profond avec le chaton et d’avoir peur de le blesser. Dès qu’il réalisa la situation, il n’a pu que le protéger. ../..

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