06 janvier 2011

Les animaux et le paranormal, de Louis Benhedi et Pierre Macias

Les animaux et le paranormal
de Louis Benhedi
et Pierre Macias

Un perroquet gris du Gabon qui vit les mêmes rêves que sa maîtresse, un labrador qui s'agite un quart d'heure avant que son maître ne rentre à la maison et ceci quelle que soit l'heure de retour de ce dernier. Des histoires aussi étonnantes sont légion. Les animaux, ont-ils un sens que nous n'avons pas ? Ont-ils un sens que nous n'utilisons plus ou que la civilisation nous a fait oublier ?

Un biologiste anglais a mené des expériences avec des chiens et des chats qui ont donné des résultats stupéfiants. Des laboratoires de recherches ont même été créés aux Etats-Unis, en Ecosse et en Allemagne au sein des plus grandes universités. A travers l'étude du paranormal chez les animaux, n'est-ce pas une réflexion sur notre animalité que nous menons ?

Les animaux et le paranormal, Louis Benhedi et Pierre Macias, Editions Dervy-Médicis, 2009, 185 pages

A propos des auteurs

Ancien animateur de l'émission "Les aventuriers de l'étrange" consacrée à l'étude des phénomènes paranormaux sur Sud Radio, Louis Benhedi collabore au magazine Le Monde des Religions. Il a créé, par ailleurs, le salon du livre "Liber" à Condom dans le Gers.

Technicien supérieur en électronique et en mesures physiques, Pierre Macias est informaticien dans une société d'études de matériels sécuritaires. Membre de la Parapsychological Association, il a été membre de l'Institut Métapsychique International.

Pour en savoir plus

- Tous les livres de cette collection "Les aventuriers de l'étrange" dirigée par Louis Benhedi (site Psiland)
- Le site des Editions Dervy-Médicis
- L'étonnant pouvoir des animaux, de Gordon Smith
- Le sixième sens des animaux, de Philippe de Wailly
- Les pouvoirs inexpliqués des animaux, de Rupert Sheldrake
- Chats hors du commun, de Joël Dehasse
- Chiens hors du commun, de Joël Dehasse
- Etonnants animaux, Collectif
- La rubrique 6ème sens des animaux

Le sommaire

Introduction
Témoignages
Chats
. Le jeu d'Emile
. Poussy
. Virgule et Bichon
Chiens
. Blondy
. Boby
. Kitty
. Réglisse
Cheval
. Island
Portraits et rencontres
. Dr Joël Dehasse
. Rupert Sheldrake
La recherche scientifique
. Introduction
. Hans, le cheval qui savait compter
. Les chevaux d'Elberfeld
. Sheldrake : les chiens qui devinent le retour de leurs maîtres
. Les poussins de René Péoc'h
. Prédictions de catastrophes
. Le chat de l'hôpital
. Télépathie animale
. Clairvoyance chez le chien
. Précognition chez la souris
. Cafards psychokinètes
. Lapins télépathes
. Le perroquet télépathe
. Cryptozoologie
. Les animaux dans les pierres
. Le poids de l'âme
. Les animaux chez les spirites
. L'expérimentation
. Mutilation de bétail
Conclusion
Bibliographie et références
. Livres
. Articles
. Vidéos
. Sites Internet
. Organisations de parapsychologie

L'introduction du livre

Bien que nous soyons en haut de la hiérarchie animale, nous gardons en héritage de la lointaine période où nous marchions à quatre pattes des trésors que nous n'exploitons pas ou plus. Les phénomènes paranormaux sont-ils des réminiscences de ces temps où l'homme était à la fois prédateur et gibier ? Avoir la prémonition d'un danger imminent, "sentir" qu'un membre du groupe est en danger, bref toute une série de capacités qui garantissaient une survie dans un milieu hostile.
De nos jours, ces capacités primitives ne sont plus utiles (quoique, dans certaines grandes villes...). Elles se sont atrophiées et ne surgissent que dans de rares cas et chez quelques personnes. En revanche, les animaux que nous côtoyons, les chats, les chiens et autres ont sans doute gardé ces capacités actives.
Leur observation est d'autant plus facile que la France se classe au second rang des pays européens concernant le nombre de foyers ayant un animal de compagnie. En effet selon les chiffres datant de 2006, 52% de foyers français ont un ou plusieurs animaux de compagnie.
Nous sommes juste derrière le Danemark et les Pays-Bas et juste devant la Grande-Bretagne, l'Italie ou encore l'Irlande. Notre pays compte pas moins de 68 millions de chats, chiens, oiseaux, rongeurs ou animaux exotiques en tout genre. Les stars incontestables des familles françaises sont depuis longtemps les chiens et chats, ceux-ci représentent près de 46% des animaux domestiques. On compte en France aujourd'hui 1,5 chat par foyer contre 1,3 chien par foyer. Enfin, les analystes estiment à 40 milliards d'euros, en 2003, la valeur du marché mondial des animaux de compagnie. Dans le domaine social, l'animal de compagnie est un objet d'attachement dont la présence est rassurante. Il participe à rompre la solitude et l'isolement. C'est une aide précieuse pour certaines catégories de la population, comme les personnes âgées et les enfants.
Les témoignages ne manquent pas lorsqu'il s'agit de nos amis animaux. Il n'est pas un vétérinaire ou propriétaire qui n'ait une anecdote mettant en lumière certaines capacités étonnantes de nos compagnons.
Certains chiens ou chats retrouvent leurs maîtres après avoir parcouru des distances incroyables et traversé des lieux qu'ils n'avaient jamais vus auparavant. D'autres "sentent" l'imminence du retour de leur maître ou maîtresse une dizaine de minutes avant qu'ils ne franchissent le seuil de la maison alors que rien ne laisse présager ce retour.
Parmi eux, il existe des surdoués comme N'Kisi, ce perroquet gris du Gabon, qui fait les mêmes rêves que sa maîtresse ou qui perçoit les images qu'elle voit.
Vous découvrirez dans cet ouvrage que les poussins peuvent développer des talents de télékinésies (déplacer un objet avec la force de son esprit) tout à fait incroyables. Le Dr René Péoc'h en a fait la démonstration scientifique. Vous découvrirez également plusieurs témoignages mettant en avant ce lien étroit entre l'homme et son animal, un lien qui a été le support, le vecteur de transmission de messages d'esprit à esprit.
Cela étant, il ne faut pas confondre certaines capacités qu'ont les animaux à prévoir des dangers comme un tsunami ou un tremblement de terre avec des capacités paranormales.
Des exemples de ce type abondent. Citons ces animaux d'un zoo qui, un soir, se sont tous mis à dormir en dehors de leurs abris bâtis qui, quelques heures plus tard, étaient détruits par un tremblement de terre. Nous pouvons aussi revenir sur ce terrible tsunami qui a ravagé récemment les côtes d'Asie du Sud-Est. Habituellement poissonneuse, les pêcheurs furent surpris de constater, dans cette zone côtière, quelques heures avant le drame, que tous les poissons avaient déserté. À terre, les récits faisant état des animaux qui fuirent sur les hauteurs furent également nombreux. Par exemple, les éléphants du parc touristique de l'île de Phuket, se sont libérés de leurs chaînes pour aller se réfugier dans la forêt peu de temps avant l'arrivée de la vague. Il n'y a rien de paranormal à cela, les animaux ont encore activé en eux cette capacité à sentir le danger arriver. Des microsecousses ont pu en alerter une partie, une variation subite de la pression atmosphérique en alerter une autre et enfin un changement inhabituel de courant sous-marin ou la perception de signes sismiques ont prévenu toute la gente aquatique.
Tous les êtres vivants ont capté les signaux d'alerte, tous sauf les humains. Pourtant, nous sommes, nous aussi, des animaux (le plus évolué disent même certains) et nous n'avons rien senti venir alors que cette capacité est en nous mais reste totalement atrophiée et inexploitée. Nous sommes des mammifères et contrairement aux chiens ou aux chats nous ne faisons plus appel à ces facultés particulières. Nos sociétés sont plus sûres que la jungle arpentée par notre lointain grand-père l'homme de Néandertal et du coup, nos sens liés à l'instinct de survie sont moins sollicités et s'atrophient peu à peu. Ce constat nous mène à poser la question suivante : étudier les capacités paranormales des animaux, n'est-ce pas étudier nos capacités paranormales ? N'est-ce pas étudier cette partie animale qui est en chacun de nous ? N'est-ce pas étudier cette partie commune à tous les êtres vivants, cet héritage originel qui, une fois redécouvert, nous donnera, peut-être, accès au paradis perdu.

Extraits choisis

Le perroquet télépathe

P145 ../.. C'est alors qu'intervient l'événement que nous a relaté Rupert Sheldrake : Aimée décide d'appeler son ami Rob, et avant même quelle saisisse le combiné, N'Kisi lance "Hi, Rob !". D'autres événements similaires se produisent, comme le jour où elle pense "quelle extraordinaire couleur violette !" en regardant l'image d'une voiture violette. Au même moment, elle entend N'Kisi s'écrier "Oh wow, quel beau violet !", à l'étage supérieur de la maison. ../..

P148-P149 ../.. Malgré ces difficultés, le résultat apparaît néanmoins très significatif et montre que N'Kisi est sensible aux ressentis d'Aimée lorsqu'elle regarde une image, sans qu'il lui soit possible de la voir, de l'entendre, ou d'avoir un quelconque contact avec elle.
Par ailleurs, Rupert Sheldrake souligne que ce résultat significatif montre aussi que N'Kisi est en mesure d'utiliser des mots dans leur contexte. En effet, dans le cas contraire, les résultats auraient été aléatoires car il aurait exprimé des impressions, des ressentis, des images, par des mots choisis au hasard. Au-delà même de la notion de télépathie abordée par cette expérience, la question de l'intelligence animale apparaît réellement d'actualité.

Les animaux dans les pierres

P156 ../.. Ce jour-là, en creusant un puits, trois ouvriers trouvent par 20 mètres de fond, au milieu d'une couche de silex, une pierre particulièrement grosse qu'ils ont grand peine à extraire. L'un d'eux fend la pierre en deux morceaux, sans doute pour rendre les deux parties plus facilement manipulables. Ils remarquent alors immédiatement un crapaud blotti dans une cavité occupant le centre du silex roulé. La cavité, tapissée par un calcaire, est exactement moulée sur la surface du crapaud. Par ailleurs, l'existence d'un tubercule calcaire sur lequel reposait la tête du crapaud, semble prouver encore que cette cavité était la véritable demeure de l'animal. ../..

P158-P159
../..
- 1770 : Hérissant et Guettard. Le fameux crapaud trouvé vivant dans du plâtre, où l'on suppose qu'il a pu vivre une quarantaine d'années. C'est celui que M. le duc d'Orléans avait fait remettre à cet académicien ; il provenait d'un mur au Raincy. С'est d'après ce fait qu'ont été faites les expériences de crapauds enfermés dans du plâtre, où plusieurs ont vécu plus de dix-huit mois.
- 1824 : Edwards (Will.) a répété avec succès les expériences de Hérissant.
../..
- 1865 : en Angleterre, des terrassiers découvrent un crapaud vivant décoloré, à l'intérieur d'un bloc de calcaire. "La cavité était ajustée à son corps comme un moule. Ses yeux étaient d'une brillance inhabituelle, et il était très vivace dès sa libération. Lorsqu'il fut découvert, il apparut qu'il avait du mal à respirer, et le seul signe de succès était une sorte d'aboiement (...). L'examen du crapaud montra que sa gueule était complètement fermée, soudée. Le bruit d'aboiement était produit par les narines de l'animal (...). Lorsque le crapaud fut libéré, il était de couleur pâle, identique à la pierre, mais rapidement, elle devint plus foncée, jusqu'à devenir proche d'une belle couleur olive."
- 1958 : quatre ouvriers miniers de l'Utah tombent sur un arbre pétrifié qu'ils font exploser. Une grenouille brunâtre vivante apparaît dans une niche du tronc éclaté. Ses pattes ont des ventouses au lieu d'être palmées.
- 1960 : au fond d'une fosse, parmi des os de mammouth, des boules d'argile dure renferment des grenouilles. Certaines sont vivantes, sans pigmentation et d'aspect transparent. Leurs gueules sont scellées. Des scientifiques du Smithsonian Institute les ont datées de la même époque que les mammouths. ../..

P161-P162 ../.. M. Seguin indique qu'ayant lu, en 1822, que des crapauds vivants avaient été trouvés dans des creux d'arbres et dans des roches, il voulut expérimenter le fait par lui-même. Pour cela, il utilisa une dizaine de crapauds, qu'il plaça les uns dans des vases de terre de 15 à 20cm de hauteur, d'autres dans des débris d'arrosoirs en fer blanc en les enveloppant de plâtre gâché très dur. Au bout de quelques mois il regarde ce qu'ils sont devenus et constate que quelques vases dégagent une odeur putride. En les ouvrant, il découvre les crapauds morts. Mais l'un des vases contient un crapaud toujours vivant. Voyant cela, il décide de ne pas ouvrir les autres. Ce n'est que plusieurs années plus tard (6 ans minimum) qu'il décide d'ouvrir les autres vases. C'est alors qu'il trouve dans l'un des vases, un crapaud en parfait état de santé. Dès l'ouverture du vase, le crapaud s'élance, mais il est retenu par une des pattes qui reste engagée dans le plâtre. M. Seguin libère donc le crapaud de son emprise, et remarque qu'il reprend ses mouvements habituels "comme s'il n'y avait eu aucune interruption dans son mode d'existence". M. Seguin précise que cet événement eut plusieurs témoins dont ses gens de maison, ses frères et des ouvriers.
Il est regrettable, voyant ce compte rendu aujourd'hui, que M. Seguin n'ait pas pris soin de détailler son expérience. Mais il n'en reste pas moins qu'il faut bien compter son compte rendu comme une expérience montrant la survie d'un crapaud dans une enceinte scellée durant plusieurs années, sans air, sans eau et surtout sans nourriture, à température ambiante. Bien qu'il faille admettre que l'expérience devra être répétée de manière plus rigoureuse, il n'en est pas moins qu'elle tende à accréditer les récits dont nous avons vu la liste précédemment. Il est possible également de remarquer que les conditions d'obtention de la survie de ces animaux doivent être très particulières puisque la réussite de M. Seguin concerne tout au plus 2 crapauds sur 10.

P164-P166 ../.. Des pistes de réflexion pourraient se trouver dans des exemples connus. Par exemple, la grenouille des bois (Rana Sylvatica) possède l'étrange propriété de pouvoir se transformer en glaçon sans mourir. En effet, à l'automne elle emmagasine de l'amidon dans son foie, qui se transforme en glucose le moment venu. Lorsque la température atteint 0°C, alors qu'elle est réfugiée sous les feuilles mortes de la forêt, le processus d'hibernation démarre. Au fil de la chute de température, l'eau contenue dans les organes vitaux, comme le coeur, se retire dans l'abdomen. Le coeur et le cerveau ne fonctionnent plus, elle ne respire plus, et ses yeux deviennent blancs, livides. Environ 65% de l'eau de son corps gèle, mais ses cellules sont protégées par l'antigel naturel que constitue le glucose.
D'autre part, la grenouille panthère, de la même famille que la grenouille des bois, est une grenouille semi-terrestre. Il lui est possible de perdre jusqu'à 50% de son eau corporelle. Lorsque des conditions plus favorables apparaissent, elle récupère cette eau, à travers sa peau, en absorbant celle du milieu ambiant (certaines grenouilles peuvent ainsi perdre et récupérer jusqu'à 75% de leur eau corporelle). Par ailleurs, cette diminution d'eau s'accompagne de l'apparition de glucose dans l'organisme de la grenouille. Comme ce mécanisme est semblable à celui développé par la grenouille des bois, certains chercheurs envisagent l'hypothèse que la tolérance au gel - l'apparition du glucose - est une adaptation de la réponse à la déshydratation de la grenouille. La grenouille panthère, qui ne supporte pas le gel, se trouve aussi en hibernation dans le fond des étangs, dans des excavations circulaires creusées dans la couche superficielle des sédiments.
Nous voyons ici quelques caractéristiques de grenouilles qui ne sont pas applicables au crapaud calamita trouvé à Blois le 23 juin 1851, mais qui nous montrent l'étrange diversité de la nature.

La collection "Les aventuriers de l'étrange"
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