14 septembre 2011

C'est arrivé au zoo, de Vitus B. Dröscher

C'est arrivé au zoo
de Vitus B. Dröscher

Une longue amitié s'est nouée entre les animaux et le journaliste Vitus B. Dröscher et dans ce livre, justement, c'est moins de son savoir qu'il nous entretient que de cette amitié, avec ses surprises, ses émotions et ses sourires. Car pour le familier, le zoo, c'est tout un village ; dont naissances et amours, cocasseries et petites manies de chacun rythment la chronique familière. Ainsi, avec Vitus B. Dröscher, pénétrons-nous au sein de cette société pittoresque que composent ours, phoques, lions, rhinocéros, singes et leurs gardiens.

C'est arrivé au zoo, Vitus B. Dröscher, Editions Robert Laffont, 1971, 206 pages

Pour en savoir plus

- Zoo : Si les bêtes parlaient, si le public savait, de Louise Beaudin
- Zoos : L'enfer du décor

Ou bien, du même auteur

- Les sens mystérieux des animaux
- Le merveilleux dans le règne animal
- Les animaux savent vivre et survivre
- Le langage secret des animaux

Un extrait du livre

(p31) ../.. L'effroi et la consternation règnent chez les chimpanzés. Il y a quelques instants, Bess a mis un bébé au monde. Le petit être s'agite, certes, mais il ne respire pas. C'est une question de vie ou de mort, et il faut faire vite.

En toute hâte, le vétérinaire approche l'appareil à oxygène, qu'il avait heureusement amené sur place. Dès qu'elle aperçoit la monstrueuse machine de métal brillant, la maman chimpanzé se lève d'un bond et, dans une méconnaissance totale de la situation réelle, renverse brutalement l'appareil. Cela semble sceller le destin du nouveau-né.

Pendant que les savants se désolent, la maman chimpanzé se penche précautionneusement au-dessus de son enfant. Il semble qu'elle veuille l'embrasser sur la bouche. mais c'est plus que cela. Les spécialistes qui assistent à l'évènement n'en croient pas leurs yeux. Bess pratique un bouche à bouche en règle sur son bébé, et le poursuit jusqu'à ce que le petit se mette à respirer par lui-même. La maman chimpanzé a sauvé la vie à son enfant en faisant preuve d'une compétence parfaite, à croire qu'elle avait suivi des cours de secourisme. ../..

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