12 avril 2013

Les gens sont les gens, de Stéphane Carlier

Les gens sont les gens
Le roman antidépresseur
de Stéphane Carlier

Nicole Rivadavia est une psychanalyste parisienne de 57 ans au bout du rouleau. Foufou est un porcelet de six semaines enfermé dans une cabane au fin fond de la Bourgogne. Ce livre raconte leur improbable rencontre, et comment ils vont se sauver l’un l’autre...

Après Grand amour, Stéphane Carlier signe une comédie tonique et attachante qui, par-delà sa drôlerie, est aussi l'histoire d'une femme qui se réinvente. Plus qu'un roman, un antidépresseur !

Les gens sont les gens, Stéphane Carlier, Editions Le Cherche Midi, 2013, 160 pages

A propos de l'auteur

Après une maîtrise d’Histoire, Stéphane Carlier "pige" dans diverses rédactions parisiennes. En 1996, il entre au Ministère des affaires étrangères qui l’affecte aux Etats-Unis où il passe dix ans. Il y écrit Actrice (2005), son premier roman. Salué par la critique et encouragé par ce succès, Stéphane continue, avec Grand amour (2011), à écrire ce qu’il appelle "des histoires avec des femmes à qui il arrive de belles choses".

Pour en savoir plus

- Ce lien pour découvrir un extrait du livre
- Le site de Stéphane Carlier
- Le site des Editions Le Cherche Midi
- Le cochon qui chantait à la lune, de Jeffrey Moussaieff
- Un amour de cochon, de Matt Whyman

Un mot de l'auteur
Les gens sont les gens : à l’origine…
Source

A Charancy, le village de Bourgogne où je passais mes étés d’enfance, il y avait, un peu à l’écart, sur une hauteur, une cabane en pierres minuscule, sordide. Les gens du coin y enfermaient un jeune cochon, qu’ils ne faisaient sortir que bien plus tard, pour le tuer et le manger. Chaque fois qu’on passait à proximité de la cabane, la pauvre bête sentait une présence et se mettait à grogner, donner des coups contre la porte. Je trouvais ça atroce. Cent fois, j’ai imaginé que je me relevais dans la nuit et que je quittais la maison de ma grand-mère pour aller le libérer… Ce que j’ai fait, à ma manière, trente ans plus tard, en y envoyant Nicole, l’héroïne de Les gens sont les gens.


Deux avis de lecteurs
Source

Adorable petit cochon

Une psychanalyste, lasse de son métier et de son mari, "pète un câble" et recueille sur un coup de tête un petit cochon promis à un triste avenir, mais elle habite un appartement parisien ! Evidemment cela ne va pas aller sans poser des problèmes pratiques (un cochon n'est pas un chat), d'adaptation pour lui et elle, pour ses patients et son mari ! Elle projette sur ce petit animal ce qu'elle ne trouve pas ailleurs, et finit par faire aussi des thérapies "par le cochon" pour ces patients ! Un petit roman sans prétention mais qui détend agréablement et se lit d'une traite. Ne vous arrêtez pas au titre, assez ridicule, et tombez amoureux du petit cochon de la couverture !

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Une comédie finaude et enthousiasmante

Le bandeau du livre annonce "Le roman antidépresseur". Ce n'est pas seulement bienvenu en ces jours où Prozac et Lexomil ne se sont jamais si bien portés, c'est vrai ! J'ai essayé, ça marche. Mais Les gens sont les gens n'est pas qu'une fantaisie délicieuse. Depuis la parution d'Actrice en 2005, déjà au Cherche Midi, Stéphane Carlier présente une plume élégante, acérée, vibrante, profondément intelligente. Parfois cruelle, comme la vie, mais très souvent drôle ce qui, en littérature, est si rare, si précieux. Longue vie donc à ce nouveau titre !

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