03 juin 2010

Etonnants animaux (4), Collection L'univers de l'étrange

Etonnants animaux
Collection L'univers de l'étrange
Editions France Loisirs

Chapitre 4 - Les voyageurs

Une mise en page soignée, un bon équilibre texte/image, et surtout, de superbes photos accompagnées de quantité d'informations surprenantes.

En un mot, un excellent ouvrage qu'il faut avoir lu (et que l'on peut facilement acheter sur internet).

J'ai tant apprécié ce livre que pour vous donner une idée de sa qualité, chaque chapitre fait l'objet d'une présentation séparée.

Etonnants animaux, Collectif, Editions France Loisirs, Collection L'univers de l'étrange, 1994, 144 pages

Le sommaire du livre
Cliquez sur les liens pour découvrir chaque chapitre


1 - Des formes pour survivre
2 - Vivre à tout prix
3 - La vie amoureuse
4 - Les voyageurs
5 - L'intelligence animale

Présentation du chapitre 4 - Les voyageurs

Les grands migrateurs : papillons et plantes lactescentes... la route ancestrale... vagabonds de l'Antarctique... le cadeau des limules... exode rural... Huberta l'hippopotame...

La vie animale est souvent rythmée par des déplacements et des migrations, les changements de saison déclenchant une quête de renouveau, de nourriture ou le besoin de se reproduire. Certains migrateurs risquent chaque année leur vie en franchissant d'énormes distances. Bien que le phénomène se répète avec régularité, les mécanismes innés qui permettent à certaines espèces de se diriger demeurent mystérieux.

Un extrait du livre

Super-abeilles (p101)

En 1956, Warwick Estevan Kerr, chercheur de Sào Paulo (Brésil) spécialisé dans l'apiculture, rapporta d'Afrique deux douzaines d'abeilles sauvages pour tenter un croisement avec les abeilles domestiques européennes qu'il élevait dans son laboratoire.
Bien que ces dernières soient les principales productrices du miel consommé dans le monde, les abeilles africaines sont plus résistantes et plus travailleuses. En croisant les deux races, Kerr espérait donc créer une "super-abeille" plus robuste, plus productive et mieux adaptée au climat brésilien.
En un sens, il a réussi : les abeilles hybrides obtenues sont plus résistantes que les européennes. Malheureusement, elles sont aussi plus nerveuses et défendent leur territoire avec une telle hargne qu'elles n'ont pas tardé à être qualifiées, à juste titre, de "tueuses".
En 1957, 26 de leurs essaims se sont échappés des ruchers de Kerr et ont envahi les colonies locales dont les reines fécondées par leurs mâles ont donné naissance à de nouveaux hybrides. Lentement d'abord puis de plus en plus rapidement, cette nouvelle race d'abeilles s'est répandue à travers les Amériques, au Venezuela en 1978 et en Colombie en 1979. En 1981, elles avaient achevé la conquête de l'Amérique centrale et en 1990, après le Mexique, elles étaient prêtes à franchir le rio Grande pour envahir les Etats-Unis.
Dans leur irrésistible progression, les "abeilles tueuses" ont laissé derrière elles un millier de morts chez les humains et des milliers parmi le bétail et les animaux domestiques. Les spécialistes affirment néanmoins qu'elles ne méritent pas leur surnom car elles ne sont pas délibérément agressives : elles n'attaquent que pour défendre leur colonie et leur reine.
Dans ce cas, cependant, elles deviennent vraiment féroces ; leur venin n'est pas plus puissant que celui des abeilles européennes, mais elles attaquent en masse et leur victime reçoit des centaines de piqûres en un temps très bref. Cinq cents piqûres sont généralement mortelles et la seule défense est la fuite, les abeilles abandonnant en général la poursuite au bout de 1500 mètres environ.

D'autres extraits en images
(cliquez pour les agrandir)

L'albatros hurleur, vagabond de l'Antarctique (p88)


Formation en V (p96)


Les lemmings (p104)


Migrations verticales (p108)


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