28 mars 2013

Nul n'est une île, de Jean Martin

Nul n'est une île
Essai sur le langage universel
de Jean Martin

En plus du langage articulé qui nous sert à dialoguer, il existe une forme de communication subtile qui relie, par un fil ténu d'amour et d'attention, tous les êtres de la création.

Ce lien relie les humains entre eux, bien sûr, mais aussi les animaux, les plantes et même certaines formes de vie qualifiées de primitives.

Ce n'est pas là une simple vue philosophique ni la divagation d'un esprit naïf : c'est la conclusion que Jean Martin tire de nombreuses expériences, parfois fort complexes, menées par des chercheurs d'horizons totalement différents.

C'est aussi un formidable message d'espoir qui montre que nous ne sommes pas isolés au sein d'un monde barbare mais des êtres participant à une vaste vie collective dont nous sommes un rouage, modeste, mais essentiel.

La fraternité humaine n'est pas un mythe, mais elle ne peut se concrétiser que par la prise de conscience qu'elle est avant tout cosmique, universelle. La pensée ne se limite pas à notre boîte crânienne et la vie ne se termine pas avec la désagrégation du corps physique.

Nous sommes des êtres en évolution, en interaction, dans un monde qui évolue. Il y a, en tout être humain, aussi avili soit-il, une part intacte, une part sacrée en quelque sorte, et c'est celle-là que Jean Martin essaie d'atteindre dans ce livre d'espoir et de raison.

Nul n'est une île, Jean Martin, Editions JMG, 2005, 160 pages

A propos de l'auteur

L'abbé Jean Martin est belge. Né en 1936, il est ordonné prêtre en 1961. Docteur en philosophie de l'université de Louvain, prêtre de paroisse puis professeur de séminaire, il est l'auteur de plusieurs livres sur l'Au-delà et il s'occupe aussi d'accompagnement auprès des personnes dans le deuil.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions JMG
Des livres du même auteur
- Le prêtre, la médium et le chien (avec un entretien vidéo)
- A l'écoute du monde animal
- Horizon de lumière
- Des signes par milliers

Il était "une Foi" l'Au-delà
Interview avec le Père Jean Martin

De l’autre côté du voile, nos chers défunts nous feraient signe et nous enverraient toute leur affection.

Il suffirait de baisser notre garde, d’ouvrir notre âme, et de mettre notre souffrance de côté, pour les entendre, et les ressentir. Ce lien d’amour dans l’éternité, le Père Jean Martin le vit au temps présent.

Ce prêtre catholique Belge, docteur en philosophie de Louvain, et ancien professeur de séminaire, communique en effet, chaque jour, avec l’Au-delà. Et cela fait vingt ans qu’il tisse avec patience et persévérance ce fil lumineux avec le monde des esprits.

L’homme n’a pas hésité à sortir du silence de l’église, pour rapporter son expérience. Il a publié plusieurs ouvrages dont "Horizon de lumière", "A l’écoute du monde animal", "Nul n’est une île", "Il était une Foi"...

Dans la lignée du Père François Brune, qui est devenu l’un de ses amis, le père Jean Martin se fait le porte-parole respectueux du ciel.

L’un de ses livres "Des signes par milliers", est un formidable carnet de route, qui nous conduit à nous élever vers cet espace imbibé d’amour et d’espérance. Rencontre avec le Père Jean Martin, un messager du ciel.

A quelle époque avez-vous commencé à vous intéresser à l’Au-delà ?

Père Jean Martin : J’ai été ordonné prêtre en 1961, et je me suis toujours intéressé aux questions paranormales.

C’était une démarche personnelle raisonnée, maîtrisée. Je dirais que c’était de la curiosité intellectuelle et spirituelle.

Au coeur de ma famille, j’étais fils unique. Maman était medium. Elle avait ce don même s’il restait en sommeil.

De tout temps, elle m’a dit : "Quand je ne serai plus là, je te ferai signe". Cette phrase est restée gravée en moi. Elle a eu tant d’impact par la suite !

Rencontre avec Monique Simonet

En 1990, mon père est décédé. Quelques mois plus tard, ma mère l’a rejoint dans l’éternité. Mes convictions sur l’après-vie étaient restées intactes, ma Foi était inébranlable, mais je souffrais terriblement de la perte de mes parents.

J’ai lu beaucoup de livres, dont ceux du Père François Brune.

J’ai découvert l’existence de Monique Simonet, qui pratiquait la T.C.I (Transcommunication Instrumentale). Je l’ai contactée. Elle a été formidable. Elle a été la femme providentielle qui m’a mis sur la route de la communication entre ciel et terre.

Vous avez ainsi expérimenté la T.C.I. Comment cela s’est-il passé ?

Père Jean Martin : Après mes contacts téléphoniques et épistolaires avec Monique Simonet et d’autres personnes ouvertes à cette voie, je me suis essayé à la T.C.I.

Muni de mon magnétophone, j’ai multiplié les essais durant trois mois. J’ai été patient et persistant. Je connais tant de personnes qui ont laissé tomber, faute de résultat...

Puis les premières voix se sont posées sur les bandes de mon enregistreur. Ma mère a été la première à se manifester. Quelle joie, lorsque j’ai reconnu les intonations et les mots de ma chère maman !

Au début, les voix étaient faibles, mais audibles. Au fil du temps, elles sont devenues, curieusement, de moins en moins audibles. Pourtant, j’arrivais à les comprendre.

Alors, j’ai amélioré mon système en intégrant un bruit de frottement sur ma bande-son. A l’intérieur de ce bruit de fond, les voix se posaient plus facilement.

La communication par T.C.I est devenue naturelle pour moi. Elle fait aujourd’hui partie de mon quotidien.

Je suis un lève-tôt et je commence généralement mes journées par des contacts avec l’Au-delà.

J’ai mis mon savoir au service de mes semblables, qui sont dans la peine, dans le deuil. Je reçois beaucoup de demandes et j’essaie de faire au mieux pour toutes ces personnes en souffrance.

Je n’ai jamais eu peur de ces communications extraordinaires, au contraire. Mais je précise qu’en tant qu’homme d’église, je prie énormément.

Lors de chaque recherche de contact, j’entoure mes demandes de prières, avant de démarrer la T.C.I, pendant et après. Tous mes appels vers l’Au-delà sont guidés par l’amour.

Vous expliquez que l’Au-delà vous a fait signe directement. Vous avez vécu une expérience qui vous a convaincu pour le restant de votre vie. Racontez-nous…

Père Jean Martin : La T.C.I a été un formidable instrument pour moi. Elle a été - et est toujours - un outil qui m’a permis de tisser un fil entre notre monde et l’Au-delà.

Quelle joie d’entendre les messages de ces êtres chers, de rapporter ces messages à celles et ceux qui sont dans la souffrance la plus aiguë.

Le lien d’amour est éternel. La T.C.I me l’a prouvé tant de fois ! "On croit que la mort est une absence, alors qu’elle est une présence secrète", Père Sertillanges.

Mais je dois avouer que ce qui m’a le plus touché, le plus ébranlé, en tant qu’homme, ce fut une expérience que j’apparente à une N.D.E (Near Death Experience).

Quelques années avant le décès de mes parents, je suis allé à Lourdes comme j’avais l’habitude de le faire souvent avec un groupe d’enfants handicapés.

J’étais dans le "Cachot" de Sainte Bernadette où je me recueillais. J’ai alors senti une présence extraordinaire, irradiante, intense. J’ai fondu en larmes, submergé par cet amour infini.

Quelques mois plus tard, je me suis retrouvé à Nevers, au couvent Saint-Gildard, où repose le corps de cette Sainte, si chère à mon coeur. Près de Sainte Bernadette, j’ai vécu une seconde fois cette présence puissante.

Quelques années plus tard, j’ai visionné le film sur Sainte Bernadette, réalisé par Jean Delannoy. Et là, je peux dire que durant quelques secondes, j’ai eu le bonheur de traverser le mur qui nous sépare de l’Au-delà.

J’ai vécu en quelque sorte une N.D.E. J’ai reçu une transfusion d’amour. C’est inexplicable.

J’ai juste en moi cette certitude chevillée à l’âme : l’Au-delà existe.

"Des signes par milliers"

Depuis, vous avez écrit plusieurs livres sur l’Au-delà, sans peur du jugement. Quelle est votre démarche ?

Père Jean Martin : Je suis prêtre. L’église catholique n’aime pas que l’on parle de ce sujet.

Elle n’apprécie pas que l’on traite avec "le paranormal", car Dieu est souvent oublié dans ces pratiques, qui cherchent seulement à établir une liaison avec l’autre monde. Et pourtant !

Lorsque l’église prie les Saints, elle s’adresse à des morts qui vivent dans l’Au-delà, elle communique avec les esprits… Mais je suis un homme respectueux et humble.

Je ne voulais pas heurter qui que ce soit. j’ai donc adopté une attitude discrète. J’avais cependant conscience que mes témoignages risquaient de me causer des problèmes.

Au final, je me suis dit, "j’ai 60 ans, il est temps de dire, de raconter". J’ai pris ma plume et j’ai écrit mon chemin de vie.

Mon voeu était de semer cette bonne nouvelle : "Oui, l’Au-delà existe".

Le Père François Brune a eu entre les mains mon premier manuscrit. Les événements se sont enchaînés, nourris d’eux-mêmes.

Aujourd'hui, j’ai 75 ans, et je continue à témoigner, à travers ma Foi et mon expérience.

J’aide ainsi mes congénères à avancer, à reprendre confiance. Comme Sainte Bernadette, "je ne suis pas chargé de convaincre, je suis chargé de dire".

Quels messages voudriez-vous apporter à nos lecteurs ?

Père Jean Martin : Tout d’abord, je ne suis pas "dérangé"… (sourires)

Tous les messages que je reçois sont si personnels, si incompréhensibles parfois pour moi, mais si clairs pour leurs destinataires… Tout cela pour vous expliquer que ces voix, ces phrases ne sont ni le fruit de mon imagination, ni le résultat d’une quelconque projection.

J’ai un exemple en tête : Un jour, j’ai contacté un esprit par la T.C.I, à la demande d’une dame en deuil, que je ne connaissais pas.

Cet esprit me dit : - "J’aime pas les curés"… Puis elle répète : - "Mais toi, tu as raison. Je n’aime pas les autres curés !"

Interloqué, je décide de téléphoner à la femme qui m’a demandé de l’aide pour établir une communication avec cet esprit. Je lui ai demandé si cette personne, aujourd’hui dans l’Au-delà, avait une dent contre l’église…

- "Oh oui", m’a-t-elle répondu, "elle était anticléricale, elle ne supportait pas les prêtres !" Ceci nous a fait sourire… L’émotion était au rendez-vous.

Des histoires si intimes, je ne peux pas les inventer. Chaque mot a son sens et son importance pour la personne qui réceptionne le message sur terre.

Extrait du livre "Des signes par milliers" : "Ces brèches qui laissent passer la lumière sont toujours des faits individuels, gratuits, inattendus, impossibles à répéter… mais, ils sont très nombreux !"

Je voudrais que l’on retienne certains points : Les esprits font tout ce qu’ils peuvent pour apaiser notre chagrin.

On entend souvent dire : "Il ne faut pas chercher à les appeler, à les retenir, on les empêche d’évoluer… etc". Je ne suis pas d’accord !

Je pose la question : "Qui a besoin d’être le plus aidé, eux ou nous ?"

Demander des preuves de leur survie, n’entrave en rien leur parcours, leur progression. Au contraire.

Dans ce cas-là, pensons à tous les Saints que nous prions. Si nous suivions ce raisonnement, nous les empêcherions de s’élever…

Le fil n’est pas coupé

Je dis toujours : Imaginez cette situation : vous êtes dans l’Au-delà et de ce monde, vous êtes l’observateur de la souffrance de vos êtres chers, restés sur terre.

Allez-vous rester indifférents et inactifs ?

Non, bien entendu, vous allez tenter de les rassurer, de leur faire signe par tous les moyens… Je suis certain que nos défunts agissent ainsi.

J’ai mes convictions, mes preuves. J’invite tout simplement celles et ceux qui le souhaitent, à entendre leurs messages, à reconnaître leurs signes, à sentir leur souffle d’amour, dans notre quotidien.

Espérance et confiance doivent être les maîtres mots de notre cheminement terrestre. Si un message doit rester de tous mes écrits, c’est celui-ci : "La mort n’existe pas. Elle n’est qu’un passage. L’amour est éternel."

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