Horizon de lumière
Réflexions sur la souffrance
humaine et animale
du Père Jean Martin
Réflexions sur la souffrance
humaine et animale
du Père Jean Martin
Ce livre écrit par le Père Jean Martin constitue une réflexion profonde, lucide et néanmoins remplie d'espoirs, sur le problème de la souffrance au sein de la création. Souffrance humaine bien sûr, mais aussi souffrance animale et universelle.
L'auteur, grand ami des bêtes, traite, avec sensibilité et en s'appuyant sur une vaste documentation, des subtiles relations qui unissent les animaux domestiques et leurs maîtres, notamment par le biais des phénomènes psychiques. Il dédie d'ailleurs ce livre à ses "amis à quatre pattes" qui accompagnent son pèlerinage sur cette terre.
Au long de ces 210 pages pleines de poésie, Jean Martin développe avec beaucoup d'amour - et de nombreux exemples - sa foi en la survie de l'âme, non seulement des hommes, mais aussi des animaux. Bien plus qu'un livre traitant du paranormal, il s'agit là d'un ouvrage de foi dans lequel l'auteur dit clairement sa conviction profonde que le Dieu de bonté a fait toute créature, non pour une vie éphémère, mais pour une vie éternelle.
Horizon de lumière, Jean Martin, Editions JMG, 2002, 210 pages
A propos de l'auteur
L'abbé Jean Martin est belge. Né en 1936, il est ordonné prêtre en 1961. Docteur en philosophie de l'université de Louvain, prêtre de paroisse puis professeur de séminaire, il est l'auteur de plusieurs livres sur l'Au-delà et il s'occupe aussi d'accompagnement auprès des personnes dans le deuil.
Le sommaire
Liminaire
Introduction
1. Il y a un autre monde
2. Une terre douloureuse et dramatique
3. L'âme des animaux
4. Veilleur, où est la nuit ?
Epilogue
Table des auteurs cités
Pour en savoir plus
- Le site des Editions JMG
Des livres du même auteur
- Le prêtre, la médium et le chien (avec un entretien vidéo)
- Nul n'est une île
- A l'écoute du monde animal
- Des signes par milliers
Des articles
- Les animaux et l'au-delà (1)
- Les animaux et l'au-delà (2)
- Les animaux et l'au-delà (3)
p11 Je dédie ce livre à tous mes amis à quatres pattes qui ont accompagné mon "pélerinage" sur cette terre et qui m'ont donné beaucoup d'amour. Je le dédie aussi à tous les animaux qui n'ont pas la chance d'avoir un "maître" qui les aime ; à ceux qui meurent dans la solitude des refuges ; à ceux qu'on emmène de force vers les abattoirs ; à ceux qu'on martyrise dans les laboratoires. Je le dédie à tous mes frères humains qui n'ont pas encore compris, comme le chante si joliment Yves Duteil que : "Les hommes et les dauphins nés du même soleil étaient frères de race." ../..
p106 ../.. Une autre personne m'écrit encore : "Je voudrais vous rapporter le cas de deux chattes vivant sous mon toit, voici 20 ans, qui n'a fait que conforter mes idées de vie après la mort, également chez les animaux. Je possédais une petite chatte noire appelée Pussy. Un jour, mon mari rapporte un chaton en piteux état. Nous l'avons adopté, soigné et appelé Nini. Nini a grandi auprès de Pussy sans jamais vraiment s'accepter l'une et l'autre : elles s'ignoraient presque ! Nini dormait sur son tabouret dans la cuisine ; Pussy sur le lit. Elles avaient choisi leur petit coin mais jamais l'une ne se permettait ni même ne se hasardait à dormir sur la litière de l'autre. A 9 ans, notre Nini est morte, mal soignée par le vétérinaire, d'une crise d'urémie. Le soir même, le tabouret de Nini, libre, a tenté Pussy ! Tard dans la soirée, Pussy s'est donc installée à la place de Nini... Nous allons dormir et me voilà aussitôt réveillée par un cri affreux de détresse. Je me lève en catastrophe pour voir Pussy descendre du tabouret de Nini ! Elle n'y est plus jamais retournée. Je conte souvent cette anecdote qui me fait frémir d'espoir. Troublant, ne pensez-vous pas ? Je serais tentée de penser que nos petits animaux ont également une âme qui plane au-dessus de leur corps, après leur mort". ../..
p126-p127 ../.. Il est des animaux qui manifestent plus explicitement que certains hommes l'amour de Dieu dans sa dimension de fidélité et de patience, bref ce qu'on appelle aujourd'hui l'amour "inconditionnel".
Je rejoins en ce sens ma correspondante quand elle écrit : "Il suffit d'être à l'écoute... avec son coeur et laisser quelque peu sa raison de côté. Peut-être nos animaux aimés sont-ils envoyés près de nous, pauvres humains aveugles et égoïstes, pour nous apprendre cet amour que nous avons tant de mal à pratiquer ? Peut-être sont-ils des intermédiaires entre les plans supérieurs et nous ? Alors que nous pensons qu'ils appartiennent à un plan inférieur ! Mon chien m'a tant fait comprendre de choses de son vivant et à présent par sa mort, que cette pensée ne me semble pas absurde."
Il m'apparaît certain en tout cas qu'il existe une infinité d'émergences de la conscience dans un corps.
Tout au long de ces pages, j'ai dit ma conviction profonde quant à l'existence de l'âme animale, "principe immatériel et subtil se séparant du corps à l'heure de la mort" selon l'expression de Jean Prieur. Je me démarque cependant de M. Prieur quand il n'englobe sous le terme "d'animal" que les "vertébrés supérieurs". Certes je ne nie pas qu'il puisse y avoir chez certains animaux ce qu'il appelle une "âme-groupe" plutôt qu'une âme individuelle mais je ne pense pas qu'il faille opérer tant de distinguos. Ce qui a été appelé à la vie dans le monde matériel demeure vivant dans le monde de l'esprit.
La simple mouche de St Thomas d'Aquin a peut-être beaucoup de choses à nous apprendre à ce sujet ! ../..
L'auteur, grand ami des bêtes, traite, avec sensibilité et en s'appuyant sur une vaste documentation, des subtiles relations qui unissent les animaux domestiques et leurs maîtres, notamment par le biais des phénomènes psychiques. Il dédie d'ailleurs ce livre à ses "amis à quatre pattes" qui accompagnent son pèlerinage sur cette terre.
Au long de ces 210 pages pleines de poésie, Jean Martin développe avec beaucoup d'amour - et de nombreux exemples - sa foi en la survie de l'âme, non seulement des hommes, mais aussi des animaux. Bien plus qu'un livre traitant du paranormal, il s'agit là d'un ouvrage de foi dans lequel l'auteur dit clairement sa conviction profonde que le Dieu de bonté a fait toute créature, non pour une vie éphémère, mais pour une vie éternelle.
Horizon de lumière, Jean Martin, Editions JMG, 2002, 210 pages
A propos de l'auteur
L'abbé Jean Martin est belge. Né en 1936, il est ordonné prêtre en 1961. Docteur en philosophie de l'université de Louvain, prêtre de paroisse puis professeur de séminaire, il est l'auteur de plusieurs livres sur l'Au-delà et il s'occupe aussi d'accompagnement auprès des personnes dans le deuil.
Le sommaire
Liminaire
Introduction
1. Il y a un autre monde
2. Une terre douloureuse et dramatique
3. L'âme des animaux
4. Veilleur, où est la nuit ?
Epilogue
Table des auteurs cités
Pour en savoir plus
- Le site des Editions JMG
Des livres du même auteur
- Le prêtre, la médium et le chien (avec un entretien vidéo)
- Nul n'est une île
- A l'écoute du monde animal
- Des signes par milliers
Des articles
- Les animaux et l'au-delà (1)
- Les animaux et l'au-delà (2)
- Les animaux et l'au-delà (3)
Quelques extraits choisis
Les premières lignes du Liminaire
p11 Je dédie ce livre à tous mes amis à quatres pattes qui ont accompagné mon "pélerinage" sur cette terre et qui m'ont donné beaucoup d'amour. Je le dédie aussi à tous les animaux qui n'ont pas la chance d'avoir un "maître" qui les aime ; à ceux qui meurent dans la solitude des refuges ; à ceux qu'on emmène de force vers les abattoirs ; à ceux qu'on martyrise dans les laboratoires. Je le dédie à tous mes frères humains qui n'ont pas encore compris, comme le chante si joliment Yves Duteil que : "Les hommes et les dauphins nés du même soleil étaient frères de race." ../..
Deux extraits du chapitre L'âme des animaux
p106 ../.. Une autre personne m'écrit encore : "Je voudrais vous rapporter le cas de deux chattes vivant sous mon toit, voici 20 ans, qui n'a fait que conforter mes idées de vie après la mort, également chez les animaux. Je possédais une petite chatte noire appelée Pussy. Un jour, mon mari rapporte un chaton en piteux état. Nous l'avons adopté, soigné et appelé Nini. Nini a grandi auprès de Pussy sans jamais vraiment s'accepter l'une et l'autre : elles s'ignoraient presque ! Nini dormait sur son tabouret dans la cuisine ; Pussy sur le lit. Elles avaient choisi leur petit coin mais jamais l'une ne se permettait ni même ne se hasardait à dormir sur la litière de l'autre. A 9 ans, notre Nini est morte, mal soignée par le vétérinaire, d'une crise d'urémie. Le soir même, le tabouret de Nini, libre, a tenté Pussy ! Tard dans la soirée, Pussy s'est donc installée à la place de Nini... Nous allons dormir et me voilà aussitôt réveillée par un cri affreux de détresse. Je me lève en catastrophe pour voir Pussy descendre du tabouret de Nini ! Elle n'y est plus jamais retournée. Je conte souvent cette anecdote qui me fait frémir d'espoir. Troublant, ne pensez-vous pas ? Je serais tentée de penser que nos petits animaux ont également une âme qui plane au-dessus de leur corps, après leur mort". ../..
p126-p127 ../.. Il est des animaux qui manifestent plus explicitement que certains hommes l'amour de Dieu dans sa dimension de fidélité et de patience, bref ce qu'on appelle aujourd'hui l'amour "inconditionnel".
Je rejoins en ce sens ma correspondante quand elle écrit : "Il suffit d'être à l'écoute... avec son coeur et laisser quelque peu sa raison de côté. Peut-être nos animaux aimés sont-ils envoyés près de nous, pauvres humains aveugles et égoïstes, pour nous apprendre cet amour que nous avons tant de mal à pratiquer ? Peut-être sont-ils des intermédiaires entre les plans supérieurs et nous ? Alors que nous pensons qu'ils appartiennent à un plan inférieur ! Mon chien m'a tant fait comprendre de choses de son vivant et à présent par sa mort, que cette pensée ne me semble pas absurde."
Il m'apparaît certain en tout cas qu'il existe une infinité d'émergences de la conscience dans un corps.
Tout au long de ces pages, j'ai dit ma conviction profonde quant à l'existence de l'âme animale, "principe immatériel et subtil se séparant du corps à l'heure de la mort" selon l'expression de Jean Prieur. Je me démarque cependant de M. Prieur quand il n'englobe sous le terme "d'animal" que les "vertébrés supérieurs". Certes je ne nie pas qu'il puisse y avoir chez certains animaux ce qu'il appelle une "âme-groupe" plutôt qu'une âme individuelle mais je ne pense pas qu'il faille opérer tant de distinguos. Ce qui a été appelé à la vie dans le monde matériel demeure vivant dans le monde de l'esprit.
La simple mouche de St Thomas d'Aquin a peut-être beaucoup de choses à nous apprendre à ce sujet ! ../..
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