31 décembre 2012

Crudessence, de David Côté et Mathieu Gallant

Crudessence
Plus de 180 recettes crues,
croquantes et craquantes
de David Côté et Mathieu Gallant
photographies de Mathieu Dupuis

Crudessence vous propose de découvrir une nouvelle et délicieuse manière de faire la cuisine. Végétalienne et sans gluten, l'alimentation vivante ne comporte aucune cuisson pour obtenir des plats savoureux au fort pouvoir nutritif et détoxifiant.

Au menu : terrine de pacanes à l'aneth, velouté d'épinards aux pistaches, salade aztèque, tarte limes des îles... et une grande variété de mets qui feront de chaque repas un moment de plaisir.

Vous trouverez également dans ce livre de nombreuses recettes de pains, d'encas et de boissons vivifiantes qui vous aideront à maintenir un haut niveau d'énergie tout au long de la journée.

Crudessence, David Côté, Mathieu Gallant, Photographies : Mathieu Dupuis, Les Editions de l'Homme, 2012, 224 pages

A propos des auteurs

Chef en alimentation vivante et thérapeute en shiatsu, David Côté est aussi professeur à l'Académie de l'alimentation vivante.

Cuisinier inspiré, mais aussi professeur de yoga et de méditation, Mathieu Gallant est directeur de l'Académie de l'alimentation vivante.

Pour en savoir plus

- Ce lien pour feuilleter le livre
- La société Crudessence
- Leurs vidéos
- Les Editions de l'Homme
- L'avis de "Fèves urbaines - Guide de survie vegan"
- D'autres avis de lecteurs
- Cuisine vivante pour une santé optimale, d'Anna Maria Clement et Kelly Serbonich
- Le bon cru, d'Helen Poolman

La sortie du livre
(plusieurs photos extraites du livre apparaissent en fin de vidéo)


La recette des Brownies, qui figure dans le livre


La recette de la tour du siècle
un savant montage de rondelles de concombres avec un pesto au basilic,
un crumesan de noix du Brésil et une salade de tomates et olives kalamata


Présentation de l'entreprise Crudessence

Cuisine vivante pour une santé optimale, d'Anna Maria Clement et Kelly Serbonich

Cuisine vivante pour une santé optimale
Plus de 170 recettes végétaliennes et crues
Dr Anna Maria Clement et Chef Kelly Serbonich

Si vous faites partie des millions de personnes qui ont découvert ou découvrent les bénéfices nutritionnels des aliments crus et vivants, et qui souhaitent commencer à faire l’expérience de leur influence sur l’amélioration de leur état de santé, alors cet ouvrage est pour vous.

"Cuisine vivante pour une santé optimale" est un livre de recettes et un guide de cuisine complet, édité aux USA par l’Institut de Santé Hippocrates, réputé en matière d’alimentation vivante depuis plus d’un demi siècle.

Ce livre vous guide pas à pas dans l’élaboration de délicieuses recettes crues, pleines de vitalité, qui amélioreront votre santé et votre énergie personnelle. Les partisans de l’alimentation crue du monde entier ont déjà fait l’éloge de cette seconde édition, et de ses recettes éprouvées.

- Plus de 150 recettes crues et vivantes
- 2ème édition incluant 20 nouvelles recettes du Chef Chad Sarno
- 40 pages de techniques culinaires illustrées
- Plus de 50 photographies déroulant les instructions pas à pas
- Règles de base des combinaisions alimentaires pour optimiser l’assimilation des nutriments
- Guide d’approvisionnement de votre cuisine, glossaire complet
- Des centaines d’astuces utiles et des suggestions d’experts
+ Des recettes de base pour tartes crues, pizzas, chaussons végétaux, sushis, patés, crèpes de fruits, laits de noix, sauces et assaisonnements, crackers, chips de fruits et légumes, et bien d’autres recettes encore !

Cuisine vivante pour une santé optimale, Anna Maria Clement et Kelly Serbonich, Editions Biovie, 2ème édition 2012 incluant 20 nouvelles recettes, 152 pages

A propos des auteurs

Dr Anna Maria Clement, auteur et co-directrice du célèbre Institut de Santé Hippocrates à West Palm Beach, en Floride, ainsi que l’ancien Chef cuisinier Kelly Serbonich, partagent avec vous leurs recettes favorites et éprouvées, fondements du programme nutritionnel qui a permis à de très nombreuses personnes de réguler leur poids, rééquilibrer leur énergie et leur activité hormonale, et retrouver la jeunesse et la vitalité.

Au sommaire

- Remerciements
- A propos des auteurs
Dr Anna Maria Clement
Chef Kelly Serbonich
Chef Chad Sarno
- Avant propos, par le Docteur Gabriel Cousens
- Introduction, par le Docteur Brian R. Clement
1. Equipement et ingrédients
2. Combinaisons alimentaires
3. Recettes et techniques de base
4. Assaisonnements et sauces
5. Soupes
6. Plats à base de graines germées
7. Recettes à base d’avocats
8. Recettes à base de noix et de graines
9. Recettes à base de légumes et d’algues
10. Desserts
11. Déshydratation
- Glossaire
- Index
- Ressources

Pour en savoir plus

- Le site des Editions Biovie
- Cette page pour feuilleter le livre
- L'Institut de Santé Hippocrates
- Crudessence, de David Côté et Mathieu Gallant
- Le bon cru, d'Helen Poolman
- En vidéo : la conférence L'alimentation vivante, du Dr Christian Tal Schaller
- En vidéo : le documentaire Alimentation vivante, crue et bio
- La boutique L214

L'avis d'une lectrice
Source

Géniale!

Pour ceux qui débutent dans la cuisine vivante ou pour les confirmés qui cherchent d'autres idées, ce livre est tout juste géniale. Recettes simples et délicieuses. Et en plus, elles sont bonnes pour la santé! Qu'est-ce qu'on peut demander de plus?
Même les autres membres de ma famille, qui d'habitude n'apprécient pas trop mes plats crus, ont trouvé plusieurs recettes savoureuses et m'en redemandent!
La plupart des recettes sont selon les recommandations de l'Institut Hippocrates. Il y a d'autres recettes avec une plus grande diversité d'aliments, pour une cuisine vivante moins restrictive. Ces dernières viennent aussi avec des suggestions pour les adapter aux directives Hippocrates. Alors les 170 recettes deviennent, en réalité, beaucoup plus nombreuses.
Les recettes englobent: les assaisonnements, les sauces, les soupes, les plats à base de graines germées, les recettes à base d'avocats, les recettes à base de noix et de graines, les recettes à base de légumes et d'algues, les desserts et les recettes pour la déshydratation.
Il y a aussi des suggestions pour comment équiper une cuisine pour l'alimentation vivante. Et aussi des informations concernant les combinaisons alimentaires (les 10 commandements des combinaisons alimentaires).

Un aperçu du livre
Pour visualiser ces photos (et d'autres) en grand format, cliquez sur ce lien.




Le bon cru, d'Helen Poolman

Le bon cru
Détox, vitalité et gourmandise
d'Helen Poolman
photographies d'Anne de Leeuw

(up)

La cuisine crue est une cuisine pleine de bienfaits pour notre ligne et notre santé.

Smoothies verts, Crackers aux graines de lin, Salades de jeunes pousses, Soupe de concombre au shiitake... découvrez des recettes originales, de l’entrée au dessert, pour composer des menus nourrissants et variés.

Toutes les techniques du cru (presser, déshydrater, faire germer...) sont expliquées et illustrées dans près de 80 recettes végétales faciles à mettre en oeuvre.

Alors oublions les temps de cuisson et partons découvrir une cuisine vivante et pleine d’énergie où les nutriments et les saveurs restent intacts.

Le bon cru : Détox, vitalité et gourmandise, Helen Poolman, Photographies : Anne de Leeuw, Editions La Plage, 2010, 120 pages

A propos des auteurs

Helen Poolman est une chef belge qui s’est spécialisée depuis plusieurs années dans la cuisine bio et végétarienne.

Anne de Leeuw est photographe culinaire et photographe "art de vivre". Elle collabore à de nombreuses publications (Elle, Maison et jardin...) et a déjà illustré plusieurs livres de chefs.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions La Plage
- Crudessence, de David Côté et Mathieu Gallant
- Cuisine vivante pour une santé optimale, d'Anna Maria Clement et Kelly Serbonich
- En vidéo : la conférence L'alimentation vivante, du Dr Christian Tal Schaller
- En vidéo : le documentaire Alimentation vivante, crue et bio
Du même éditeur
- Veggie burger, de Virginie Péan
- Fromages végétaux, de Virginie Péan
- Les végétariens : raisons et sentiments, d'André Méry
- Le jeûne, de Gisbert Bölling

Un aperçu du livre



30 décembre 2012

Pâtisserie sans oeufs et sans lait, d'Anne Brunner

Pâtisserie sans oeufs et sans lait
d'Anne Brunner

Muffins, biscuits à grignoter, moelleux au chocolat, brioche, tarte au citron, crumble... une sélection des meilleures recettes sans oeufs ni produits laitiers.

Pâtisserie sans oeufs et sans lait, Anne Brunner, Editions La Plage, 2012, 24 pages

A propos de l'auteur

Anne Brunner est l'auteur de plusieurs livres aux Editions La Plage. Elle anime avec succès un blog culinaire et publie ses recettes dans de nombreux magazines spécialisés.

Comment concilier ses convictions écologiques et son budget ? Est-il possible de manger bio sans dépenser plus ? Comment échapper à la routine, en trouvant chaque jour du plaisir à cuisiner et à partager ? Telles sont les questions qui ont amené Anne Brunner à créer un blog et à publier son travail.

Pour en savoir plus

- Le blog d'Anne Brunner : Blogbio
- Ses recettes en ligne, classées par ingrédient
- Algues, saveurs marines à cuisiner, d'Anne Brunner
- Laits et yaourts végétaux faits maison, d'Anne Brunner
- Desserts gourmands sans oeufs ni lait, de Marie Laforêt
- Sans lait et sans oeufs, de Valérie Cupillard
Du même éditeur
- Veggie burger, de Virginie Péan
- Fromages végétaux, de Virginie Péan
- Les végétariens : raisons et sentiments, d'André Méry
- Le jeûne, de Gisbert Bölling

L'auteur nous présente son livre

Supprimer les oeufs et le lait des gâteaux et biscuits ? J'ai tenté bien souvent l'expérience sans autre précaution, et il faut bien dire que le résultat était à peine mangeable voire franchement râté.

Une pâtisserie à la fois gourmande et adaptée aux végétaliens ou aux allergiques exige quelques "trucs" qui marchent vraiment. Je me suis lancée à la recherche systématique de ces techniques et recettes.

Mes exigences personnelles : Eviter l'huile de palme et la margarine, trop souvent contestés sur le plan environnemental ou nutritionnel. Continuer d'utiliser des ingrédients bruts faciles à trouver dans les magasins bio, plutôt que des poudres de perlinpinpin industrielles trop chères. Et surtout : obtenir un résultat qui bluffe les petits et grands gourmands de mon entourage...

Le résultat tient en un tout petit livre qui vient de paraître aux éditions La Plage : Pâtisserie sans oeufs et sans lait.

Vous y trouverez :

- un rapide recensement des techniques et des ingrédients, qui permettent de remplacer le beurre et les oeufs dans les gâteaux, sans renoncer au moelleux, à l'onctueux, au doré ni bien sûr, au goût !

- et surtout des recettes, qui je l'espère, deviendront vite vos classiques : biscuits citron-pavot, muffins aux petits fruits, tarte au citron, clafoutis aux griottes, crumble... Et bien sûr, le bon moelleux au chocolat de la photo de couverture.

Laits et yaourts végétaux faits maison, d'Anne Brunner

Laits et yaourts végétaux faits maison
d'Anne Brunner
photographies de Myriam Gauthier-Moreau

Oui, on peut fabriquer à la maison - et sans équipement spécifique - ses laits, crèmes, yaourts, glaces ou fromages végétaux.

Lait de riz thaï, crème chantilly au lait de coco, yaourt de soja façon labné, crème liquide aux noix de cajou... voici, pas à pas, 50 recettes innovantes et gourmandes, facilement réalisables.

Laissez-vous guider dans ces aventures culinaires saines, écologiques, économiques et amusantes pour toute la famille.

Des savoir-faire indispensables pour les personnes allergiques au lactose et pour toutes celles qui souhaitent diversifier leur alimentation et limiter leur taux de cholestérol.

Laits et yaourts végétaux faits maison, Anne Brunner, Photographies : Myriam Gauthier-Moreau, Editions La Plage, 2008, 108 pages

A propos de l'auteur

Anne Brunner est l'auteur de plusieurs livres aux Editions La Plage. Elle anime avec succès un blog culinaire et publie ses recettes dans de nombreux magazines spécialisés.

Comment concilier ses convictions écologiques et son budget ? Est-il possible de manger bio sans dépenser plus ? Comment échapper à la routine, en trouvant chaque jour du plaisir à cuisiner et à partager ? Telles sont les questions qui ont amené Anne Brunner à créer un blog et à publier son travail.

Pour en savoir plus

- Le blog d'Anne Brunner : Blogbio
- Ses recettes en ligne, classées par ingrédient
- Algues, saveurs marines à cuisiner, d'Anne Brunner
- Pâtisserie sans oeufs et sans lait, d'Anne Brunner
- Sans lait et sans oeufs, de Valérie Cupillard
- Desserts gourmands sans oeufs ni lait, de Marie Laforêt
Du même éditeur
- Veggie burger, de Virginie Péan
- Fromages végétaux, de Virginie Péan
- Les végétariens : raisons et sentiments, d'André Méry
- Le jeûne, de Gisbert Bölling

Au sommaire


Un aperçu du livre





29 décembre 2012

100% végétal et gourmand, de Marie Laforêt

100% végétal et gourmand
de Marie Laforêt

Découvrez une alimentation nouvelle sans aucun produit animal, pleine de goûts inédits, et aux possibilités infinies. Marie Laforêt fait la preuve que manger végétarien n'est ni triste, ni répétitif, ni sans saveur au travers de ces recettes simples, délicieuses et équilibrées, où les laits de soja ou d'amande sont à l'honneur, où les pâtes à crêpes se préparent sans oeufs, et où même le burger se fait végétal.

De l'entrée au dessert, en passant par les petits en-cas et la cuisine express (soupe froide, crumble de pommes), Marie Laforêt revisite les grands classiques (quiche provençale, hâchis parmentier), invente de nouveaux basiques (béchamel, mayonnaise) et mitonne de petits plats éthiques, sains et terriblement gourmands (tofu brouillé à l’indienne, madeleines à la bergamote).

100% végétal et gourmand, Marie Laforêt, Editions Alternatives, 2012, 112 pages

A propos de l'auteur

Passionnée par le végétal et engagée pour une cuisine éthique, saine et gourmande, Marie Laforêt partage ses découvertes et expérimentations culinaires sur son blog "100% Végétal".

Egalement photographe, elle illustre ses recettes et s’implique dans la promotion d’une alimentation responsable à travers de nombreux projets associatifs.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions Alternatives
- Du même auteur : Desserts gourmands sans oeufs ni lait
- Les recettes en ligne de Marie Laforêt
- La boutique L214

Au sommaire


Un aperçu du livre






Desserts gourmands sans oeufs ni lait, de Marie Laforêt

Desserts gourmands sans oeufs ni lait
de Marie Laforêt

C’est décidé, vous bannissez les produits d’origine animale de votre cuisine, pour des raisons éthiques ou de santé ? Pas de panique : vous n’allez pas pour autant renoncer à la gourmandise ! Il est tout à fait possible de préparer de savoureuses pâtisseries sans utiliser de lait ni d’oeufs.

Bonne nouvelle, cela ouvre même la porte à tout un monde de saveurs et de textures d’une richesse inédite, grâce à des substituts végétaux et bio aux propriétés insoupçonnées. Découvrez les pouvoirs magiques des graines de lin, du tofu soyeux, de l’agar-agar et autres purées d’oléagineux, et revisitez vos classiques en leur compagnie.

Au menu de cet ouvrage 100% végétal : crème anglaise, tarte au citron, whoopies matcha-framboise, cheesecake aux fruits rouges, glace pêche-yaourt, brioche légère à l’huile d’olive, mousse légère façon chocolat au lait…

Desserts gourmands sans oeufs ni lait, Marie Laforêt, Editions La Plage, 2012, 108 pages

A propos de l'auteur

Passionnée par le végétal et engagée pour une cuisine éthique, saine et gourmande, Marie Laforêt partage ses découvertes et expérimentations culinaires sur son blog "100% Végétal".

Egalement photographe, elle illustre ses recettes et s’implique dans la promotion d’une alimentation responsable à travers de nombreux projets associatifs.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions La Plage
- Du même auteur : 100% végétal et gourmand
- Les recettes en ligne de Marie Laforêt
- Sans lait et sans oeufs, de Valérie Cupillard
- Pâtisserie sans oeufs et sans lait, d'Anne Brunner
- Laits et yaourts végétaux faits maison, d'Anne Brunner
Du même éditeur
- Veggie burger, de Virginie Péan
- Fromages végétaux, de Virginie Péan
- Pâtés végétaux et tartinades, de Valérie Cupillard
- Graines germées, de Valérie Cupillard
- Les végétariens : raisons et sentiments, d'André Méry
- Le végétarisme, de Lionel Reisler
- Le jeûne, de Gisbert Bölling

Un aperçu du livre





Interview de Marie Laforêt

Marie Laforêt publie Desserts gourmands sans oeufs ni lait : voilà qui provoque l’interrogation. Peut-on vraiment faire des pâtisseries gourmandes sans ces basiques ? L’auteur a-t-elle arrêté la chanson pour se mettre aux fourneaux ? Des questions existentielles que nous lui avons posées.

Marie Laforêt, c’est votre vrai nom ?

Eh oui ! Contrairement à la chanteuse, pour qui c’est un pseudo, j’ai gardé mon vrai nom. Comme je le trouve joli, j’ai décidé de l’assumer. Malheureusement, je n’ai pas le talent pour la chanson qui va avec !

Quand vous n’écrivez pas de livres de recettes, que faites-vous dans la vie ?

Je suis photographe, donc en général je fais… des photos ! Je consacre aussi pas mal de temps à mon blog 100% Végétal (http://100vegetal.blogspot.fr) et je collabore quand je peux avec des associations comme Paris Vegan Days ou EVA sur des projets autour de la cuisine éthique, par exemple Saveurs durables.

Quand et pourquoi êtes-vous devenue vegan ?

Je suis devenue vegan en 2009. J’étais végétarienne et j’ai découvert que ce choix n’était pas tout à fait cohérent avec mes convictions, car de nombreux animaux sont exploités et tués pour l’industrie laitière, la production d’oeufs ou d’autres domaines. Pour moi, c’était la continuité logique vers plus de cohérence et d’engagement pour les animaux.

Pas de laitages ni d’oeufs, de gélatine ou de miel… vous avez tiré un trait sur la pâtisserie ?

Malheureusement pour ma ligne, non ! La pâtisserie est devenue un tel challenge que j’en ai fait encore plus. J’adore faire goûter des pâtisseries vegan et voir les gens se régaler et s’étonner qu’il n’y ait pas d’oeufs ni de beurre dedans. C’est là que je vois si ça marche vraiment.

Dans Desserts gourmands, vous revisitez les grands classiques, de la brioche à la crème anglaise en passant par la tarte au citron. La copie est-elle conforme à l’original ? Est-ce le but recherché ?

Pour certaines pâtisseries comme la tarte au citron ou le cheesecake, oui ; j’ai pensé que c’était important que les gens puissent retrouver les saveurs et les textures qui leur sont familières. Pour d’autres comme les spéculoos ou la brioche, j’ai essayé de les rendre plus saines en utilisant de l’huile d’olive, donc elles sont un peu plus légères, mais pas moins gourmandes !

Comment fait-on une mousse sans oeufs ? Une crème glacée sans crème ? Un tiramisu sans mascarpone ? Vous avez des ingrédients magiques ?

Le tofu soyeux, les crèmes végétales et les purées d’oléagineux sont mes ingrédients chouchous. Avec eux, on peut presque tout faire, ils sont très polyvalents et peuvent donc être utilisés dans beaucoup de préparations. Les "must have" de ma liste de courses !

Interview réalisé par Clémentine Bougrat

28 décembre 2012

Le végétarisme comme réponse à la violence du monde, d'Hélène Defossez

Le végétarisme comme réponse
à la violence du monde
d'Hélène Defossez
préface d'Allain Bougrain Dubourg

Quand de nombreux pays voient se développer le végétarisme et s'élever une véritable conscience de la souffrance animale, la France semble encore assez étrangère à une telle exigence. Ce livre vient donc à point nommé pour sortir le végétarisme de sa marginalité. Il s'enracine dans l'expérience de l'auteur, végétarienne depuis l'enfance, bousculant au passage nombre de préjugés et d'idées reçues. Mieux encore, il met en évidence les dimensions éthiques et politiques du végétarisme : loin d'être l'expression d'une sensibilité mal placée, ce choix, s'il est conscient et raisonné, s'affirme comme acte authentique de résistance face à la violence du monde. Si bien que ce précieux travail est une sorte de manifeste éclairé invitant le lecteur à une réflexion sur la non-violence et sur l'engagement. Il donne à comprendre avec clarté, rigueur et simplicité, les raisons qui font du végétarisme - entendu comme philosophie et mode de vie - une condition essentielle à la transformation de notre rapport à la violence.

Le végétarisme comme réponse à la violence du monde, Hélène Defossez, Préface : Allain Bougrain Dubourg, Illustrations : Marc Defossez, Editions L'Harmattan, 2011, 140 pages

A propos de l'auteur

Traductrice de formation, spécialisée en littérature britannique, Hélène Defossez est une jeune auteure et musicienne qui mène une vie parallèle de militante au fil des missions d'éco-volontariat la conduisant à travers le monde.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions L'Harmattan
(cliquez sur le logo "Google aperçu" pour feuilleter le livre)
- Végétarisme et non-violence, de Marjolaine Jolicoeur
- Etre végétarien, le bon choix ? d'Yves Tissier
- Fondements éthiques pour une alimentation végétarienne, d'Helmut Kaplan
- Ces bêtes qu'on abat, de Jean-Luc Daub
- De nombreux livres d'Allain Bougrain Dubourg

Au sommaire

Préface, par Allain Bougrain Dubourg
Introduction, par Hélène Defossez
1. Chaque jour, ils réinventent la cruauté
2. Des bienfaits de l’alimentation végétarienne
3. Il est trop tard alors… agissons !
4. Seuls les poissons morts se laissent aller avec le courant
Bibliographie
Les associations qui luttent pour faire la différence
Associations mentionnées dans cet ouvrage

La préface, d'Allain Bougrain Dubourg

Autant le dire d’emblée, je ne suis pas végétarien. Ma légitimité à écrire ces lignes en introduction de l’ouvrage d’Hélène Defossez pourrait s’en trouver, dès lors, contestable. C’est pourtant elle qui m’a demandé de prendre la plume, démontrant ainsi qu’il n’y a pas d’un côté les coupables, de l’autre les modèles, mais bien une question fondamentale qui ne peut échapper à notre conscience : quelles relations pratiques et philosophiques souhaitons nous établir avec le vivant qui nous entoure ?
Si l’interpellation n’est pas nouvelle, elle n’a toujours pas trouvé sa réponse au moins dans les pays occidentaux. On part même de très loin lorsqu’on constate que dans notre code fondamental, le code civil, l’animal est toujours relégué à une forme d’objet placé au titre de bien sous la domination de l’homme. Sa reconnaissance, à part entière, dans ce texte référent, serait pourtant l’élémentaire première étape d’une réflexion devant honnêtement apostropher nos consciences.
Contrairement à beaucoup d’autres pays, la France n’est toujours pas prête. Ou plus exactement, ses dirigeants ne le sont pas, tant il est vrai qu’aux nombreuses sollicitations, ils se sont toujours défaussés au prétexte que certains lobbyings n’apprécieraient pas ! Ainsi, passent les jours sans que ce projet, qui n’affecterait ni la société ni son économie, ne se concrétise. Les propos de Gandhi se sont estompés avec le temps. Lui qui recommandait de juger la qualité d’une société à la manière dont elle se comportait avec les animaux !
Hélène Defossez continue cependant d’emprunter les chemins du vieux sage. Elle veut coûte que coûte donner écho au respect des autres êtres vivants. Et pour se faire entendre, elle nous invite à partager sa propre expérience. Des souvenirs d’enfance non cicatrisés, des questions récurrentes auxquelles elle doit sans cesse faire face, des personnages singuliers qui nous invitent à réagir à des constats affligeants ou enthousiasmants sont autant de clefs pour effacer l’indifférence.
Au fond, notre statut de dominant omniprésent sur la planète peut-il nous exonérer de compassion envers le monde animal ? En ce début de XXI siècle, il devient irresponsable de balayer la question en s’en tenant au concept réducteur de "l’animal machine" propre à Descartes (théorie du reste largement critiquée durant le siècle des lumières par Voltaire, Diderot ou Rousseau).
Le travail d’Hélène Defossez s’inscrit dans l’indispensable réveil des consciences. Et à ce titre, il peut participer à l’élévation de notre dignité en contribuant à faire reculer l’inacceptable souffrance.

Allain Bougrain Dubourg


L'introduction, d'Hélène Defossez

Pourquoi le végétarisme ? Toute ma vie, j’ai été amenée à devoir répondre de ce choix, à m’en expliquer presque comme s’il s’agissait de quelque chose dont je m’étais rendue coupable. Depuis l’enfance, j’ai été confrontée à toutes les attaques possibles et imaginables allant de la simple raillerie à de franches agressions. Au fil du temps, j’ai appris à répondre à ces attaques chaque fois que cela était possible et expliquer sans rougir et du mieux que je pouvais les raisons qui m’avaient poussée à emprunter ce chemin de traverse.
Aujourd’hui, je tiens à remercier ces personnes qui ont constamment cherché à me déstabiliser, car ce sont leurs questions et la nécessité de devoir me justifier en permanence qui m’ont forcée à construire petit à petit mon argumentaire et à examiner inlassablement les raisons profondes de mon engagement. Ainsi, ce qui au départ n’était qu’un élan de pitié enfantine s’est mué en une véritable philosophie de vie.
A travers ce manifeste, j’ai souhaité montrer que c’est bien ce choix fondateur, le choix de ne pas consommer de "chair" qui a façonné le reste de ma vie et dirigé mes engagements. C’est ce choix qui m’a conduit, par exemple, à m’intéresser à l’écologie puis à l’éco-volontariat grâce auquel j’ai fait les plus belles rencontres de mon existence. Mais j’irai même plus loin en affirmant que c’est aussi ce choix qui m’a conduit à écrire, à chanter, à exprimer ma colère à travers l’art… Au fil des mes expériences, rencontres et lectures, j’ai pu glaner un certain nombre d’informations, et à partir de là former mes propres réflexions dont ce livre se veut l’aboutissement. Mon souhait le plus cher serait qu’il puisse aider d’autres personnes dans leur choix d’être végétarien en leur faisant prendre conscience de ce que cela implique, de la grandeur et de la portée de cet engagement, mais aussi et surtout, qu’il puisse donner le courage à ceux qui se sentent inclinés vers ce mode de vie, de franchir le pas et d’emprunter cette voie "à contre-courant".
Bien que cet ouvrage ne soit pas celui d’une scientifique, j’ai voulu y inclure quelques données importantes, notamment au chapitre "Des bienfaits du végétarisme". Pour ce faire, je me suis appuyée sur les connaissances de mon père, médecin qui, par passion, s’est spécialisé dans la nutrition.
Je voudrais que ce livre soit une invitation à nous interroger sur notre rapport aux animaux et à la vie en général. Je ne prétends pas connaître les mystères de la vie ni détenir aucune vérité, mais je sais en revanche à quel point nous sommes ignorants des créatures que nous côtoyons depuis notre apparition sur terre. Comme le dit si justement le Capitaine Paul Watson, nous dépensons des fortunes colossales pour explorer l’univers, chercher des traces de vie sur des planètes lointaines alors que nous n’avons même pas encore cherché à connaître ces créatures si proches de nous : les animaux ! Oui, à l’heure où nous pouvons aller sur Mars, lancer des satellites en orbite, nous demeurons incapables de comprendre le langage des baleines. Plus grave encore, sans même avoir cherché à les comprendre, nous maltraitons et exploitons sans relâche les animaux sans jamais nous poser la question des conséquences sur nos propres vies. Je propose alors ceci : arrêtons un instant les machines bien huilées de l’exploitation animale pour apprendre à regarder autrement, pour nous interroger sur ces créatures que nous connaissons si peu et notre rapport avec elles qui en dit long sur notre rapport à la vie. Reconnaissons notre ignorance, demandons-nous s’il ne serait pas possible d’inventer un nouveau rapport homme/animal qui ne soit pas fondé sur une domination violente mais plutôt sur une coopération, s’il ne serait pas préférable de nous appliquer à vivre les uns à côté des autres dans une relation de respect ? Ce livre est une invitation à chercher cette voie.

Hélène Defossez

Une illustration de Marc Defossez, extraite du livre

Je mange avec ma tête, d'Elise Desaulniers

Je mange avec ma tête
Les conséquences de nos choix alimentaires
d'Elise Desaulniers

Mangeons-nous intelligemment ? Mangeons-nous avec notre tête ?

Manger avec sa tête, affirme Elise Desaulniers, c'est choisir ce qu'on met dans son assiette, en sachant que les choix qu'on fait ont des conséquences : sur notre santé d'abord, mais aussi sur l'environnement, sur la vie des animaux, sur celle d'autres personnes.

En dix chapitres, elle explique les bases de l'éthique alimentaire, en apportant un nouvel éclairage sur des enjeux tels que les pesticides, les OGM et les aliments bio. Le saumon sauvage est-il plus intéressant pour la santé que le saumon d'élevage ? Doit-on vraiment acheter local ? Devrions-nous privilégier le bio à n'importe quel prix ? Autant de questions traitées avec nuance et intelligence.

Je mange avec ma tête, Les conséquences de nos choix alimentaires, Elise Desaulniers, Editions Stanké, 2011, 264 pages

A propos de l'auteur

Elise Desaulniers, blogueuse et auteur canadienne, vient de publier son premier livre "Je mange avec ma tête". Cette végétalienne, ex-omnivore, plaide pour que le consommateur oriente ses choix alimentaires en tenant compte des effets sur l'environnement et en fonction du bien-être des animaux. Souvent invitée à parler d’éthique alimentaire devant des groupes de toutes sortes, elle travaille par ailleurs sur de nouveaux projets d’écriture.

Pour en savoir plus

- Le blog de l'auteur : Penser avant d’ouvrir la bouche et son site
- Le site des Editions Stanké
- A écouter : Un entretien avec Elise Desaulniers, Radio-Canada, octobre.2011, 10min
- L'article de Gwenaëlle Reyt : Ethique de l’assiette
- Ethique animale, de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, l'ouvrage qui permit la prise de conscience de l'auteur

Entrevue avec Elise Desaulniers
CFNJ FM, février.2012, avec Marie-France Roy


Elise Desaulniers, au Salon du Livre de Montréal
avec Jean-Charles Concas


L'avis d'un lecteur
Source

Nourrir les questions sur l'alimentation

Tout le monde se pose des questions sur la nourriture, mais on ne sait pas toujours où commencer. Elise Desaulniers propose de bonnes pistes de réflexions, détaillées par une grande recherche sur la réalité du système agroalimentaire contemporain (en particulier sur celui du Québec, Canada, mais les faits seraient relativement semblables ailleurs comme en Europe). A la manière de "The Ethics of What We Eat" de Peter Singer et Jim Mason, ce livre s'adresse plus aux néophytes qu'aux initiés, mais ces derniers sauront aussi en apprendre tant il y en a à savoir sur le sujet.

Les chapitres traitent de l'élevage industriel, de la surpêche, des explications scientifiques sur ce qu'est la souffrance, des raisons pour manger (ou ne pas manger) de viande, de la faim dans le monde, des conséquences environnementales, du gaspillage. Bref, le tableau est large mais bien décrit. Ceux qui veulent en découvrir davantage sur un sujet précis se satisferont de la bibliographie.

Le sujet est difficile, souvent peu agréable à digérer, mais la lecture se fait très bien - le livre se dévore presque. Tout est bien expliqué et intéressant à lire. "Je mange avec ma tête" préconise une approche personnelle, non autoritaire, non prétentieuse, comme si vous discutiez avec votre voisine ou votre collègue, mais une voisine ou collègue passionnée par son sujet et qui le prend très au sérieux.

Si vous êtes convaincus, vous pouvez aussi offrir ce livre à votre entourage qui commence à se réveiller au sujet des conséquences de nos assiettes (ce qui, on le voit, est une préoccupation grandissante à l'heure actuelle). Il n'y a pas de honte à se poser des questions et à essayer de trouver des solutions. À ce propos, ce livre est très inspirant.

L'avis d'une lectrice
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Il y a certaines questions que nous préférons ne pas nous poser; certains sujets sur lesquels nous n'avons généralement pas envie de réfléchir. En effet, il faut parfois une certaine dose de courage pour regarder les choses en face, afin de nous positionner, d'agir ou d'aller jusqu'à changer notre comportement. Mais même lorsque nous serions prêts à faire tout cela, il arrive que nous nous sentions démunis et que les réponses nous paraissent trop difficiles à obtenir. Notre envie de conserver nos habitudes couplée à ce sentiment d'impuissance nous paralysent et maintiennent le statu quo, aux plus grands et horribles dépens de nous-mêmes (notre santé est touchée) et des autres: les générations futures, les travailleurs de l'industrie agro-alimentaire et, surtout, les animaux eux-mêmes.
Voilà la tendance que des gens comme Elise Desaulniers peuvent réussir à esquinter sinon à briser en levant le voile sur une réalité pénible à observer et en nous fournissant ces informations dont nous avons besoin pour faire des choix éclairés. En nous amenant à ouvrir les yeux, de façon à la fois non accusatrice et ferme, l'auteure du livre "Je mange avec ma tête" nous donne la chance de nous libérer de cette ignorance et de cette paresse qui nous rendent trop souvent complices d'un système d'exploitation aux conséquences éthiques dévastatrices. Certaines lectures sont légères et agréables, mais plus importantes sont celles qui, comme celle-là, peuvent nous responsabiliser. Et lorsqu'une auteure réussi à aborder des choses sérieuses avec rigueur, mais sur un ton plaisant et même amusant, alors là, on ne peut demander mieux.
Je ne saurais recommander assez chaudement la lecture de cette ouvrage qui, enfin, ne nous permet plus, à nous Québécois et Canadiens, de nous cacher derrière des "mais tout ça n'arrive qu'ailleurs", des "nos produits animaux sont des aliments sains" et des "chez nous, les animaux d'élevage sont bien traités".

L'avis d'une autre lectrice
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Bonjour!
Je viens tout juste de dévorer votre livre en moins de 24h et je voulais vous dire à quel point c’était apprécié, surtout qu’il est difficile de trouver des livres pertinents ou à jour à ce sujet avec des informations concernant le Québec (le plus souvent ça provient des Etats-Unis ou de la France et c’est parfois difficile de se faire une idée de ce qui se passe ici).
Il y a quelques mois à peine, je ne m’étais jamais vraiment interrogée sur le contenu de mon assiette (après presque 20 ans d’existence, c’est fou quand on y pense), et depuis, je ne cesse de m’informer et j’essaye de sensibiliser mes proches, probablement ce qu’il y a de plus difficile sans les faire culpabiliser (même si ce n’est pas intentionnel).
En tout cas, tout ça pour vous dire de continuer votre beau travail, je suis contente de voir qu’il est aussi facile de vous contacter pour vous faire part de mon appréciation, et changer une personne à la fois, ça finit par peser dans la balance (enfin, c’est ce que je me dis!)
Merci!
Geneviève

26 décembre 2012

Vegan, le choix de la Vie, de Catherine Hélayel

Vegan, le choix de la Vie
de Catherine Hélayel
préface de Chris de la Louiseraie

Ce n'est ni un livre de recettes végétaliennes, ni un guide du genre "comment devenir vegan en 10 leçons". C'est davantage une réflexion sur le veganisme et ses conséquences bénéfiques pour les animaux humains et non humains et pour notre planète.

Je dédie ce livre à tous les êtres vivants.

Puissent les consciences
et la compassion s’éveiller à chaque instant.

Catherine Hélayel

Présentation

Notre "bonne" conscience d’humains nous dicte qu’un chaton si mignon a plus de valeur que le poussin - tout aussi charmant - que l’on va laisser mourir d’étouffement sous le prétexte qu’il n’a pas le bon sexe, celui qui nous est utile. Elle veut aussi que le veau, le porc que l’on va manger, ne soient que nourriture sur pattes, et donc dépourvus de sensibilité, de capacité à vivre et souffrir.

Quant au taureau que banderilles, pique puis épée vont affaiblir, saigner, et soumettre, on veut bien lui prêter toutes les vertus habituellement réservées à l’Homme, sauf celle de mériter de vivre en paix, et de mourir sans torture.

Etre vegan, c’est s’éveiller à sa propre conscience, et abattre d’abord en soi-même les frontières érigées à l’aune de critères égoïstes et illusoires.

Logiquement vient ensuite le combat pour le respect de la nature, de la planète, et en définitive de l’Homme lui-même. Le Veganisme est une clameur qui s’élève de toutes les nations.

Le livre de Catherine Hélayel est militant, engagé, et tout y est clairement expliqué, démontré, avec des arguments qui sont loin de l’image caricaturale que l’on peut se faire du militant "écolo". Juste du bon sens, l’amour de la justice, du prochain et le respect du Vivant, quel qu’il soit.

Vegan, le choix de la Vie, Catherine Hélayel, Préface : Chris de la Louiseraie, Illustrations : Min Na, Couverture : Captain Blueberry, Editions LME - La maison d'éditions, 2013, 224 pages, disponible en format papier et ebook

A propos de l'auteur

Avocate, Catherine Hélayel est devenue végétarienne, puis vegan. Militante engagée dans la promotion du Veganisme et de la Libération Animale, elle est bénévole dans différentes associations.

Pour en savoir plus

- Le site LME - La maison d'éditions
- Ce lien où vous pourrez découvrir les 38 premières pages du livre
- La page Facebook de l'auteur
- Du même éditeur : L'agroterrorisme dans nos assiettes, de Michel Tarrier
- La rubrique Végétarisme et végétalisme pour d'autres livres sur le même sujet

Au sommaire

. Préface
. Introduction
. Je suis une extraterrestre, je viens de la planète Vegan
Partie I. Un art de vivre
- V comme Vécu, mon premier chagrin d’amour
- V Comme Végétarien, Végétalien, Vegan
- V comme Victoire, le réveil vegan
- V comme Vie parmi les omnivores
- V comme Valeur, les protéines végétales
- V comme Vérité, les idées fausses ont la vie dure
Partie II. Les prédations maquillées
- Le couloir de la mort
- L’industrie de la viande
- Savez-vous torturer les cochons... à la mode de chez nous
- Le lait rouge
- Avant l’oeuf, l’abomination
- Les poissons ne sont pas des légumes, et les crustacés ne sont pas des fruits !
- Le miel appartient aux abeilles
- Se laver, se vêtir, se maquiller… différemment
- Animaux domestiques et veganisme
Partie III. Une seule solution : L’abolition
- Le "Welfarisme", ou comment assassiner "dignement"
- Les Vegans sont "antispécistes" et abolitionnistes
Partie IV. Le statut des animaux en France
- Les animaux sont des objets
- Les différentes contraventions
- Les délits : Article 521-1 du Code Pénal
- Tant qu’il y aura des abattoirs
- De la maltraitance animale à la maltraitance humaine
Partie V. Témoignages
. Conclusions
. Liens
. Remerciements

L'avis d'une lectrice
Source

Ce livre, Catherine, est un vibrant et efficace plaidoyer pour la vie, l’amour, le respect de toutes les vies. Sans tomber dans la culpabilisation des individus, il dénonce sans complaisance la machine à désinformer qu’est cette société productiviste, de consommation à outrance, de profit sur la vie, l’enfermement des idées, du libre penser, et du libre aimer par des années et des années de religion, de tradition. Il démonte par l’information claire, sans trop de chiffres, soutenue par des témoignages et des réflexions personnelles, point par point, souffrance par souffrance, les arguments des lobbies, des égoïsmes, les idées reçues ou implantées de force dans les esprits par la publicité mensonge, manipulation. Aux vegans, végétaliens, il permet de se reconnaître, de partager tes émotions, tes ressentis, et une bonne synthèse qui peut être reprise utilement dans les actions, démarches militantes d’information. Aux végétariens, il ouvre le chemin vers le végétalisme, car comment s’arrêter en chemin ? Pour les autres , si certains s’en détourneront car pas prêts à se sentir menacés dans un système qu’ils ne veulent pas remettre en cause, trop égoïstes, trop fermés, d’autres esprits plus ouverts sensibles à la souffrance animale par ailleurs ne manqueront pas d’être interpellés; je pense; par ce qui est développé et mis sous leurs yeux, leur coeur avec tant de talent, tant de persuasion, avec les explications nécessaires pour les rassurer sur leur santé notamment, et la capacité de prendre du plaisir à manger et vivre en étant respectueux. Les témoignages sont là pour montrer que tout est accessible, qu’il n’est pas de barrières qui ne puissent être franchies dans l’intérêt de tous les êtres vivants et de cette planète. Je ne te cache pas que certains passages m’ont été très douloureux bien sûr mais pour éveiller certaines consciences les choses devaient être, sinon montrées en images, exposées dans les mots crus et vibrants des témoignages, dans l’information coupante comme les couteaux meurtriers. Le ton est juste, on sent derrière ton émotion contenue, une grande sensibilité que les sensibles comme je le suis ne peuvent manquer de percevoir ! Bravo Catherine et un grand merci pour les vies, pour la Vie et son respect !
Et bravo à l’illustratrice qui soutient efficacement tes propos avec ce qu’il faut d’humour dans son trait !
Grand merci personnel pour m’avoir permis de faire partie de ce livre aussi !

Quelques extraits

Ci-dessous, quelques passages que j'ai sélectionnés sur ce lien, où il est possible de lire les 38 premières pages du livre. J'aurais aimé en citer bien d'autres mais cela aurait rendu cette note trop longue. Je ne peux donc que vous en conseiller la lecture, notamment le texte "Je suis une extraterrestre, je viens de la planète Vegan", ainsi que le chapitre "V comme Victoire, le réveil vegan".

Un court extrait de la préface, de Chris de la Louiseraie

../.. Imaginez un instant être capable comme le maïs de pouvoir offrir quatre cents fois plus à chaque récolte, ou un figuier qui année après année offre ses fruits à profusion. Que feriez-vous ?
Ne répondez pas de suite, attendez d’avoir lu la dernière ligne de ce magnifique livre pour dire comment vous allez utiliser la profusion de nourriture offerte par chaque plante, chaque arbre, chaque racine potagère. Votre réponse conditionnera toute une chaîne, elle pourra être humanitaire ou égoïste. C’est le propre de notre société d’avoir le choix de faire des choix, nous pouvons agir ou rester apathique, nous pouvons user de notre empathie ou être tolérant envers les horreurs de ce monde, nous pouvons être actif ou attendre que la vie s’écoule dans le sens souhaité par les lobbies. Si nous choisissons d’écouter notre conscience, nous pouvons résister à leur toute-puissance car une armée pacifique s’élève à travers le monde, une clameur internationale qui réchauffe le coeur et donne la volonté nécessaire pour tenir ferme nos engagements. ../..

L'introduction, de Catherine Hélayel

Vous n’avez donc rien de plus important à faire que de défendre les animaux ?

Il est très difficile de nos jours, de se présenter comme une "combattante" pour les animaux, pour tous les animaux. On passe alors pour une "illuminée", voire une "pauvre fille", qui n’a rien de plus important à faire que de se battre pour ceux que l’on considère communément comme des objets, des outils, de la nourriture, des jouets, de la décoration, du matériel médical, du matériel à spectacles…
Pourtant défendre les animaux, c’est défendre la vie. Avoir de la compassion pour eux, ce n’est pas ne pas en avoir pour les humains, bien au contraire. C’est les inclure dans un apprentissage du respect, de l’écoute, de la non-discrimination arbitrairement faussée par des préjugés éthiquement insoutenables.
Cela serait une erreur de prendre ce combat pour celui de personnes désoeuvrées et déconnectées de la "nécessaire" réalité, "nécessité" que la société de consommation, rouleau compresseur, titan sans tête, souhaite nous imposer.
Cette bataille, je la mène depuis que je suis toute petite. Déjà dans la cour de récréation, je sauvais les insectes. J’essayais d’empêcher mes camarades de classe d’écraser l’araignée qui avait eu le malheur de passer sous leurs regards de petits humains déjà sanguinaires, déjà tueurs, déjà aveugles, déjà conditionnés à chercher la supériorité.
Je n’ai jamais accepté que mes semblables prennent un malin plaisir à écraser avec la semelle de leur chaussure en cuir, donc déjà issue de domination, de prédation et de mort, des minuscules êtres vivants qui ne leur avaient rien fait, et dont le seul tort était, à leurs yeux, de n’être "que des insectes".
Mais on nous apprend enfant qu’il y a des espèces importantes, et d’autres que l’on peut écraser, enfermer, exploiter, tuer, manger, utiliser, disséquer, éviscérer, exhiber… On nous "enculture" à la suffisance des prédateurs. Oui, le processus de discrimination abusive s’enseigne par le degré de faiblesse des victimes.
Car parmi ces êtres vivants que l’on nomme "animaux " alors même qu’il fait partie intégrante du même règne "animal", l’Homme s’est érigé en juge et a établi ses hiérarchies, en se plaçant bien sûr au sommet du règne, avec les pleins pouvoirs sur la création. Qu’en fait-il ?
Les humains, formés à juger, à utiliser et à tuer, continuent en grandissant à former des sous-catégories à l’intérieur même de leur espèce, ségrégations indispensables pour leur mécanisme de justification despotique de leurs craintes ou de leurs désirs.
Je vous laisse donc imaginer ce que représente un asticot pour cet Homme qui ne sait même plus qu’il y a des étoiles au-dessus de sa tête. Pourtant elles brillent de la même manière pour tous ceux qui sont sur notre Terre, comme le soleil permet la vie de milliards d’êtres sans distinction aucune.
En effet, en regardant tout en bas de l’échelle de ceux qui sont niés dans leur droit même à exister on trouve l’asticot. Il y a aussi le petit ver à soie que l’on étouffe dans des étuves à 80 °C alors qu’il est sans défense dans son cocon, afin de lui prendre son doux fil protecteur, et nous parer d’une sordide beauté volée, arrachée à la vie dans une immonde souffrance, invisible à nos yeux, à nos oreilles, à notre coeur.
Mais qui oserait dire en cette période de crise que même un asticot a le droit simplement d’être ? Au-delà d’une quelconque utilité même scientifique, dans un système composé, que l’on sait interdépendant, que sa vie est simplement grande, remarquable, riche d’enseignement ?
Certains vers ont la capacité incroyable de se métamorphoser en un insecte qui peut voler librement dans le ciel. Ils ont la capacité de naître de la mort. Ils incarnent la renaissance.
Dans les camps de concentration, on a retrouvé de nombreux dessins de papillons faits par les enfants, peut-être mus et inspirés par cette espérance vitale, essentielle, que la délivrance viendra, que demain sera meilleur.
Et si nous commencions par le commencement ? Si l’apprentissage de la tolérance, de la compassion, de la liberté, commençait par les tout petits, les "sans défense" ? Si de ces tout petits nous agrandissions logiquement et graduellement notre respect aux cas les plus complexes, les plus difficiles : les humains ? Si le respect des animaux n’était pas le superflu d’un monde submergé de souffrances humaines, mais l’indispensable base pour la construction et l’éducation d’une humanité plus juste ?
N’est-il pas grand temps de reconnaître que, dans la souffrance, comme dans l’intime conviction d’avoir le droit de vivre, nous, animaux non humains comme humains, qui partageons par nos sens la perception de cette terre, nous sommes tous égaux ?
Nous, êtres humains, pouvons-nous encore faire aujourd’hui autre chose que de détruire notre propre planète ? Pouvons-nous encore choisir un chemin différent ? Sommes-nous encore capables d’effectuer des choix positifs, respectueux et créateurs ?
Oui, il serait temps d’honorer le ver. Le monde s’en porterait sans doute mieux, et la douceur de sa soie serait palpable bien autrement.

Par amour de la planète et de tous les êtres vivants qui s’y trouvent.

Ce livre s’adresse à des personnes ouvertes d’esprit, déjà habituées à faire des choix éthiques, déjà habituées à remettre en cause un fonctionnement lorsqu’il est erroné. Je dirai donc qu’il s’adresse à tous ceux qui ont déjà aimé, vraiment aimé.
Mais je sais que beaucoup ne pourront pas le lire, l’insulte qu’ils recevraient bien malgré moi ne serait que trop forte ; peu de ceux qui se croient à l’apogée de la civilisation sont prêts à admettre qu’ils font encore partie du règne primitif de l’Homme prédateur, et que ce règne ne fait que s’amplifier jusqu’à l’indicible. Peu sont prêts à admettre qu’une autre évolution est possible, nécessaire, et encore moins sont ceux capables de l’appliquer à eux-même, pour eux-même, par amour pour leurs enfants, pour la planète, et des êtres vivants qui s’y trouvent.
Peut-être ne savez-vous pas encore que vous êtes prêt. Peut-être n’avez-vous pas pris profondément le temps d’y réfléchir. Mais au fond de vous, une voix se fait sûrement entendre quelquefois, une voix que vous ne voulez pas comprendre, mais qui un jour fera un vacarme si assourdissant que vous n’aurez pas d’autre choix que de l’écouter enfin… Le déni a-t-il jamais rendu quelqu’un pleinement heureux, pleinement vivant ?
Il n’est pas question pour moi de m’ériger en juge ou en "donneuse de leçon". Les Vegans ne sont pas des êtres "supérieurs" aux autres, ils ont simplement emprunté un chemin différent, un chemin plus éthique. Je ne veux pas " convaincre" à tout prix, mais informer et expliquer pourquoi j’ai fait ce choix de vie, le choix de la Vie !
D’expérience, je sais que c’est seulement en prenant conscience de ses propres limites que l’on peut les dépasser. Je pense profondément que celles qui séparent la barbarie primitive de ce monde de celles du "véganisme" passent par l’information, les témoignages. La réalité des faits, que nous partageons tous, a et aura cette force inébranlable d’éclairer les Hommes.
Mais la vérité sur les massacres et tortures des animaux est occultée par une culture basée sur l’asservissement sans limite du monde animal. Cette culture même, incapable de reconnaître ses crimes inutiles et odieux, tente de les légitimer.
Ce livre est donc avant tout basé sur l’existant, sur cette simple vérité cachée par une cellophane civilisée, par une publicité bucolique, ou par un discours matraqué : le massacre sans vergogne d’êtres sensibles par d’autres, à une monstrueuse échelle industrielle et planétaire. Voilà ce que je dénonce, parmi d’autres voix de plus en plus nombreuses, mais toujours pas assez.
C’est aussi un témoignage. Mais soyons clairs, je me refuse de juger les gens sur leur manière de se nourrir ou de se vêtir, je souhaite juste, tant bien que mal, attester d’un chemin sans violence, parmi un monde meurtri d’intolérance et d’aveuglement à l’autre.
Il explique comment et pourquoi je suis devenue vegan. Il répond, dans les différents chapitres, à la foule de questions que l’on se pose généralement à ce sujet. Il décrit aussi la souffrance animale, et recueille des textes, afin d’illustrer et de corroborer mes propos. L’avant-dernière partie sera consacrée à des témoignages d’autres vegans qui, par un parcours différent, en sont arrivés aux mêmes conclusions, au même regard sur ce monde. Le Docteur Jérôme Bernard Pellet, médecin généraliste et végétalien, a notamment accepté de nous livrer, pour ce livre, son témoignage et son expérience de médecin.
Dans la dernière partie, vous trouverez des liens rassemblés par thème, afin de vous permettre si le coeur vous en dit, d’aller plus loin sur le chemin du "véganisme".
Je dédie ce livre à tous les êtres vivants.
Puissent les consciences et la compassion s’éveiller à chaque instant.

Un court extrait du chapitre "V comme Victoire, le réveil végan"

../.. Devenir vegan a été pour moi un long cheminement. En observant mes motivations, je pense pouvoir dire qu’elles ont été les suivantes :
- Avant tout par amour et respect des animaux, par l’urgence que leur martyre me dicte.
- Par respect pour la planète et les êtres vivants.
- Enfin, pour ma santé.
En mangeant de la viande, du poisson, je me sentais directement responsable de la souffrance causée aux animaux de consommation, tant par leurs conditions de maintenance, que par la manière dont ils étaient tués dans les abattoirs. En mangeant ainsi, je ne tuais pas directement, mais je laissais d’autres le faire pour moi.
En effet, finalement, il n’y a aucune différence entre tuer ou faire tuer. Faire tuer est peut-être même pire, car cela permet un certain silence de la conscience.
Je suis donc, dans un premier temps, devenue végétarienne. C’était il y a une dizaine d’années environ.
Puis j’ai jeté tous mes produits cosmétiques et d’entretien qui n’étaient pas garantis "non testés sur les Animaux" (produits finis mais aussi les ingrédients).
En 2009, ayant enfin pris conscience des conditions terribles de vie et de mort des vaches laitières et des veaux, j’ai arrêté de manger des produits laitiers. Et quelle claire aberration en plus ! L’homme est le seul "animal" qui continue de boire du lait à l’âge adulte ! Et c’est aussi le seul animal à consommer du lait d’une mère d’une autre espèce, et à tuer pour le profit et non pour sa propre survie.
Je n’ai jamais porté de fourrure, la souffrance des animaux que l’on tuait exclusivement pour cela était tellement évidente. Celle liée à la laine, au cuir, aux oeufs, au miel même, l’était moins. Ce n’est qu’après avoir fait des recherches, sur lesquelles je reviendrai plus tard, que j’ai décidé de ne plus en porter, ni en consommer. ../..

Deux entretiens avec le Docteur Jérôme Bernard-Pellet,
médecin généraliste végétalien, membre de l'APSARes,
dont le témoignage figure dans le livre "Vegan, le choix de la Vie"



22 décembre 2012

Les larmes du bodhisattva, de Shabkar

Les larmes du bodhisattva
Enseignements bouddhistes
sur la consommation de chair animale
de Shabkar

Ce livre, fondé sur les enseignements du Bouddha, offre la plus offensive et la plus passionnée des accusations contre la consommation de chair animale que l’on puisse trouver dans la littérature tibétaine. Les arguments exposés ici mettent en évidence les méfaits pour soi et pour autrui, à court et à long terme, d’une telle consommation, et ses conséquences directes sur notre progrès spirituel. Quiconque défend le végétarisme s’y référera profitablement.

Deux textes sont ici traduits. Le premier, "Merveilleux Ecrits émanés", extrait d’un ouvrage de Shabkar, se compose de citations tirées du canon bouddhiste et de divers ouvrages de maîtres tibétains, assortis de commentaires de l’auteur. Le second, "Ambroisie d’immortalité", est un enseignement sur la nécessité de développer la compassion authentique pour le monde animal.

On comprendra ainsi que, selon les enseignements du Bouddha, il n'est pas nécessaire de réprimer par la volonté son attirance pour la viande, mais au contraire de retourner à la bonté naturelle du coeur pour qu'y renaisse une juste sensibilité à la souffrance des autres, telle que l'idée même de nuire aux bêtes en les exploitant et en s'en nourrissant disparaîtra spontanément.

Shabkar (1781-1851) était un pratiquant et un maître des traditions de l’entraînement de l’esprit et de la Grande Perfection du bouddhisme tibétain. Cet esprit libre vécut en ermite et en pèlerin, sans foyer ni biens, loin de toute institution monastique. Ses enseignements nous sont parvenus grâce aux nombreux ouvrages qu’il a laissés, dont une autobiographie détaillée, très populaire et particulièrement inspirante. Shabkar est célèbre pour le combat qu’il mena, sa vie durant, contre le mal fait aux animaux.

Les larmes du bodhisattva, Shabkar, Editions Padmakara, 2006, 190 pages

Pour en savoir plus

- Le site des Editions Padmakara
- Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux, de Michel Banassat

20 décembre 2012

Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux, de Michel Banassat

Défense bouddhiste
des droits et de la vie des animaux
de Michel Banassat
préface de Jean-Claude Nouët

Cet ouvrage est destiné non seulement aux bouddhistes, mais également aux non bouddhistes aimant les animaux et participant activement à leur défense et à leur protection : afin que les premiers militent, et que les seconds prennent connaissance, en dehors de toute considération religieuse, de la position bouddhiste par rapport à cette condition.

Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux, Michel Banassat, Préface : Jean-Claude Nouët, Librairie You-Feng, 2012, 425 pages

A propos de l'auteur

Michel Banassat, ancien bibliothécaire, est guide-conférencier et l'auteur de plusieurs ouvrages sur le bouddhisme, dont notamment "Introduction à l'étude du bouddhisme" et "Le livre bouddhiste de la grande compassion". Il a également écrit le best-seller concernant le Chinatown parisien du 13e arrondissement. Fervent défenseur des droits de l'homme et des droits des animaux, ces droits étant indissociables les uns des autres étant donné que tous les êtres vivent en interdépendance, Michel Banassat nous dévoile aujourd'hui son ouvrage consacré à la "Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux".

Pour en savoir plus

- Le site de la Librairie You-Feng
- Les larmes du bodhisattva, de Shabkar
- Humanité, animalité : quelles frontières ? de Jean-Claude Nouët et Georges Chapouthier
- Homme et animal : de la douleur à la cruauté, de Thierry Auffret Van der Kemp et Jean-Claude Nouët
- Le grand massacre, d'Alfred Kastler, Michel Damien et Jean-Claude Nouët
- Les droits de l'animal, de Jean-Marie Coulon et Jean-Claude Nouët

Un extrait de la note de lecture d'ADADA
Cliquez sur le lien pour découvrir le site de
l'Association Nationale Des Amis Des Ânes
qui milite pour le respect et la protection de l'âne, cet animal méconnu

../.. L'auteur, tout au long des 420 pages de son livre, défend "un être particulièrement vulnérable et sensible : l'animal". Tous nos élus devraient le lire, cela les inciterait à enfin donner dans les textes législatifs la place que l'animal mérite : non, il n'est pas un objet "meuble".

Chaque fin de chapitre résume la pensée Bouddhiste et universelle, sur la place de l'animal sur notre planète, parmi tous les êtres vivants.

Citons, mieux que commenter :

Page 249 : "La pratique de l'amour universel étendue aux animaux, à toutes les espèces, des plus grandes aux plus petites, des plus nobles aux plus humbles parmi les humbles, changerait bien des choses et nous permettrait même de reconsidérer le regard que nous portons habituellement sur les êtres humains, et notamment sur les autres races humaines. Reconnaissant dès lors qu'il n'existe aucune différence entre tous les êtres sensibles, notamment dans le domaine de la souffrance inhérente à l'existence samsârique, nous nous sentirions entièrement responsables et solidaires de tous ces êtres. Car il est avant tout primordial d'aimer les animaux, de les chérir et de les porter éternellement dans son coeur !"

Page 257 : "Il n'existe en vérité rien de plus beau ni de plus magique que la joie s'exprimant sur le visage rayonnant d'un être humain, et surtout d'un enfant, ou encore sur celui de l'animal. Oui, et nous osons l'affirmer haut et fort, le bonheur transparaît également sur le visage d'un animal et les animaux possèdent aussi, à l'instar donc des êtres humains, un visage reflétant toute la magnificence de la nature et toutes les merveilles de ce monde ! C'est un fait certain, qui ne saurait nullement être mis en doute, mais à condition bien sûr de s'intéresser aux animaux, de prendre le temps de les observer attentivement et de les écouter, voire de leur parler."

Page 258 : "Il est pourtant nécessaire d'avoir à l'esprit que le bonheur que nous saurons apporter judicieusement à autrui nous rendra immédiatement encore plus heureux. Ceci est d'ailleurs une évidence, une loi fondamentale, indiscutable et indéniable que celle selon laquelle notre bonheur et celui des autres ne peuvent être que complémentaires, ne peuvent être qu'inévitablement partagés et que tout bonheur que nous sommes à même de ressentir ne peut être par conséquent séparé en aucune façon de celui des autres. Nous vivons tous, en effet, en interdépendance et le bonheur est quelque chose de particulièrement communicatif et de particulièrement savoureux à déguster avec autrui. Il s'avère, qu'à l'inverse, personne ne peut effectivement être heureux s'il vit perpétuellement replié sur lui-même en parfait égoïste, même s'il dispose par ailleurs de tout ce dont nous pouvons rêver de posséder. Alors qu'attendons-nous pour nous ouvrir davantage, pour nous ouvrir définitivement et complètement aux autres, pour enfin concevoir du bonheur, même si nous vivons par ailleurs dans un univers de souffrance, et pour finalement partager cet état de bien-être, presque de béatitude, cette joie qui peut même devenir infinie, en toute franchise et en toute liberté avec autrui ?

Bien entendu, ici, lorsque nous parlons d'autrui ou des autres, d'individus ou de personnes, il ne s'agit pas uniquement des êtres humains avec lesquels un tel langage est bien évidemment familier, est plus que concevable, mais également des animaux considérés comme des êtres à part entière, même si nous devons pour cette raison en choquer plus d'un. Mais, peu importe."

Merci, Michel Banassat, de nous avoir fait découvrir la pensée Bouddhiste, d'où découle cet amour pour les animaux.

Que des amis Bouddhistes viennent apporter aide et savoir à l'ADADA.

19 décembre 2012

Les Saints et les Animaux, d'Henri Bourgeois

Les Saints et les Animaux
d'Henri Bourgeois

Les belles histoires, souvent oubliées, du secours providentiel et miraculeux des animaux dans la vie des saints : La perdrix de Saint Jean l’évangéliste. Saint Patrice, son faon et sa biche apprivoisés. Saint Benoît nourrissant un corbeau. Le petit poisson de Saint Corentin. Le chien de Saint Roch…

Un ouvrage qui nous rappelle combien il est nécessaire de respecter toute la création. Une invitation à la douceur et à l'amour bienveillant envers tous ces animaux qui vivent autour de nous. Que serait la vie sur terre sans eux ?

Environ 120 histoires qui émerveilleront les petits comme les grands.

Les Saints et les Animaux, Henri Bourgeois, Editions Bénédictines, 2008, 228 pages

Pour en savoir plus

- Le site des Editions Bénédictines
- Des Saints et des bêtes, de Françoise Bouchard
- L'église et l'animal, d'Eric Baratay
- Les animaux, nos humbles frères, de Jean Gaillard
- Horizon de lumière, du Père Jean Martin
- L'âme des animaux, de Jean Prieur
- Requiem pour un nouveau monde, de Maud Fauvel

Un extrait du livre
La perdrix apprivoisée de Saint Jean l’évangéliste
par Henri Bourgeois, prêtre


La première des légendes sur les animaux que nous offre l’ère chrétienne, est celle de Saint Jean l’évangéliste, et il va sans dire qu’elle est tout en faveur de la bonté et des égards que nous devons à nos frères inférieurs. Le disciple bien-aimé, demeuré le modèle par excellence de la douceur, était tout naturellement désigné pour être le premier protecteur des créatures du bon Dieu.

Un jour que le saint rentrait d’une de ses longues courses apostoliques, il rencontra sur son chemin une perdrix blessée. La pauvre petite bête, à moitié morte de froid, traînait péniblement l’aile et semblait implorer la pitié de l’apôtre. Un indifférent eût passé sans prendre garde à l’infortunée. Combien même, plus cruels encore, se fussent empressés de profiter de cette aubaine pour achever l’oiseau et lui faire prendre le chemin de la cuisine ! Saint Jean, lui, n’était ni indifférent, ni cruel : touché de compassion, il prit doucement la petite blessée, la mit dans son sein, la réchauffa et l’emporta chez lui, où, après avoir pansé de son mieux ses blessures, il lui donna à manger.

La perdrix, bientôt guérie, devint tout de suite apprivoisée et se prit d’une grande affection pour son sauveur. Saint Jean, de son côté, aimait beaucoup sa petite compagne. Lorsqu’il rentrait de ses courses, la perdrix s’empressait de venir au-devant de lui et le comblait de caresses, que le saint lui rendait à son tour. C’était avec sa perdrix que le doux apôtre, lorsqu’il avait bien travaillé, bien prié, aimait à prendre ses récréations, lui donnant à manger dans sa main et prenant plaisir à la voir voleter autour de lui. Lorsqu’elle mourut, il la pleura, et ce fut pendant longtemps un grand chagrin pour lui de ne plus trouver à ses côtés la mignonne petite bête à laquelle il s’était attaché.

La tradition ne nous a point conservé d’autre souvenir des relations entre Saint Jean l’évangéliste et les animaux, mais ce touchant exemple nous permet de supposer que, s’il avait sa petite préférée, le disciple bien-aimé devait être également bon et affectueux pour tous les autres animaux. On aime à se le figurer, de longs siècles avant François d’Assise, apprivoisant, caressant et réunissant autour de lui les petites bêtes de la création, et mettant en pratique les paroles de son divin Maître, auquel il avait entendu dire que le bon Dieu a soin de pourvoir lui-même à la nourriture des petits oiseaux !

Quoi qu’il en soit, sachons tirer un enseignement pratique de l’histoire de la petite perdrix du bon Saint Jean. Au lieu d’imiter ces orgueilleux et ces cruels, qui traitent de fausse sensiblerie l’affection pour les bêtes et accablent ces dernières de mauvais traitements, apprenons, à l’exemple du grand apôtre, qu’on peut parfaitement allier la charité envers le prochain, laquelle passe avant tout, bien entendu, avec certains égards pour les animaux, qui sont des créatures du bon Dieu, destinées par lui à être nos auxiliaires, mais nullement nos victimes. Certes, personne ne serait tenté d’accuser Saint Jean d’avoir manqué aux devoirs de la charité envers ses semblables, lui qui fut l’apôtre de la charité par excellence ! Et cependant cet apôtre de la charité aimait et caressait sa petite perdrix ! Bien avant la Société protectrice des animaux et M. de Grammont, il avait compris que les habitudes de cruauté envers les bêtes sont une mauvaise préparation aux devoirs de charité envers le prochain, et il avait proclamé et mis en pratique à l’avance ce beau précepte de Montaigne "que nous debvons la justice aux hommes et la grâce et la bénignité aux aultres créatures"

Un extrait de la note du Département Fonds ancien
Relations entre les saints et les animaux

L’ouvrage d’Henri Bourgeois intitulé "Les saints et les animaux" (Editions de la Taillanderie, 1987) montre bien, dans sa préface, comment les relations des saints avec les animaux sont liés au merveilleux chrétien. Celui-ci a été mis en place au Moyen-Age à travers des hagiographies ou des légendes populaires dont on trouvera un bon exemple dans la "Légende dorée" de Jacques de Voragine.

On ne peut citer tous les saints, mais en voici quelques exemples :
- la perdrix apprivoisée par Saint Jean l’évangéliste
- Saint Paul, nourri par un corbeau dans le désert
- Saint Antoine, guérissant une truie
- Saint Blaise, soignant et guérissant les bêtes féroces
- Saint Gérasime et son fidèle lion Jourdain
- Saint Martin et les oiseaux (le martin-pêcheur)
- Saint Benoit, nourrissant un corbeau
- Saint Isidore et les oiseaux
- Saint Gilles, protégeant une biche
- les saints "bergers" et leurs moutons (Solange, Thorette et Germaine)
- Saint Hubert et Saint Eustache, convertis par l’apparition d’un cerf
- Saint Antoine de Padoue, prêchant aux poissons
- Saint Norbert, protecteur des loups
- l’âne obéissant de Saint François de Paule
- Saint François de Sales, demandant la grâce d’un chevreuil
- Saint Roch et son chien qui le soigne et lui apporte du pain
- le lièvre servant de guide à la bienheureuse Oringa
- Saint Joseph de Copertino, protégeant et sauvant les lièvres
- Benoit Cottolengo et ses serins
etc.

Il s’agit souvent de protection mutuelle, soit les saints protègent, soignent, ou guérissent des animaux (divers), soit les animaux se mettent au service des saints (aide, nourriture et… conversion). Vous trouverez bien d’autres cas de relations de saints avec les animaux, ainsi que les légendes ou anecdotes, qui s'y rattachent dans l'ouvrage ci-dessus (qui est en fait la réédition d’un ouvrage paru en 1898 chez Desclée de Brouwer) consultable à la Bibliothèque municipale de Lyon sous la cote [K18396]. ../..