26 novembre 2011

Grands singes, de Cyril Ruoso et Emmanuelle Grundmann

Grands singes
de Cyril Ruoso

et Emmanuelle Grundmann


Vous souhaitez mieux comprendre nos cousins les grands singes ? Cet ouvrage très documenté est illustré d'images aussi spectaculaires qu'émouvantes. A mi-chemin entre hommes et animaux, les orangs-outans, gorilles, chimpanzés et bonobos font bel et bien partie de notre album de famille !

Ecrit par Emmanuelle Grundmann, une primatologue réputée, notamment pour ses engagements en faveur de la protection des grands primates, mais aussi de la biodiversité des forêts tropicales, et richement illustré par les photos exceptionnelles de Cyril Ruoso, cet ouvrage entraînera le lecteur à la découverte des différentes espèces de grands singes. Il s'attachera également à décrypter leur vie sociale complexe, la relation qu'ils entretiennent avec la forêt, leurs capacités cognitives et leur habitudes culturelles sans omettre de parler des menaces qui pèsent sur leur survie. Tous sont aujourd'hui sur le fil de l'extinction du fait de la déforestation, du trafic de viande de brousse ou d'animaux de compagnie et le livre ne manquera pas de parler des diverses initiatives qui ont vu le jour ici et là pour tenter de sauver nos plus proches cousins. Enfin, une bibliographie indiquera sites internets, films et conseils de lecture. Ce livre déjà paru en langue anglaise, se distingue par son contenu scientifique dense délivré avec beaucoup de pédagogie, allié à des images d'une intensité emotionnelle et d'une qualité graphique rarement égalées sur le sujet.

Grands singes, Cyril Ruoso, Emmanuelle Grundmann, Editions Empreinte & Territoires, 2008, 132 pages

A propos des auteurs

Née à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à moins que ce soit dans l'exubérance émeraude d'une forêt tropicale, Emmanuelle Grundmann rêve depuis toute petite d'Amazonie. Pour sa thèse, c'est à Bornéo qu'elle part s'immerger pendant de longs mois avec les orangs-outans dont elle étudiera le comportement. Et puis, un jour, elle survole la forêt indonésienne. Terrible image de désastre, de sylve brûlée, rasée, assassinée. Depuis, elle écrit et sillonne la planète, surtout les tropiques, pour parler de l'influence de l'homme sur la nature, de son rapport avec cette terre qu'il ne comprend pas ou plus et qu'il abîme irrémédiablement. Ces histoires, rencontres, joies et colères, elle les couche sur le papier de magazines avec lesquels elle collabore régulièrement et a aussi publié plusieurs ouvrages. Emmanuelle Grundmann essaie également d'apporter sa petite pierre au vaste édifice de la sauvegarde de la biodiversité et préside l'association Awely.

Photographe-reporter professionnel, Cyril Ruoso parcourt la planète depuis plus de 15 ans avec une prédilection certaine pour les forêts tropicales et leurs hôtes primates. Grâce à ses photos, il nous entraîne dans l'intimité des varans de Komodo, des hirondelles, des marmottes, des chimpanzés ou des grenouilles rousses, mais aussi dans le quotidien des acteurs de la conservation et des scientifiques de terrain. Il n'hésite pas, à travers ses photos, à dénoncer les pratiques humaines destructrices de l'environnement - la pollution, la déforestation ou le trafic d'espèces protégées, et il collabore avec l'association Awely.

Au sommaire

- La planète des grands singes
- Une mystérieuse histoire de famille
- La forêt tropicale en pension complète
- Le dilemme social des grands singes
- Devenir grand
- Si les grands singes parlaient…
- La culture : une affaire de grands singes aussi
- Des grands singes et des hommes
- Voisins et ennemis
- Pourrons-nous sauver nos cousins ?
- Rencontres simiesques
- Bibliographie

Pour en savoir plus

- Un aperçu du livre, disponible sur le site de l'éditeur
- Le site officiel d'Emmanuelle Grundmann et Cyril Ruoso
- D'autres livres des mêmes auteurs

Extrait

Etre grand singe, ce n'est pas seulement une question de taille. Ce nom regroupe, outre l'espèce humaine, nos plus proches cousins : gorilles, orangs-outans, chimpanzés et bonobos, sans oublier les gibbons et les siamangs, trop souvent laissés pour compte car plus petits et plus lointains dans l'arbre généalogique. Les Anglo-Saxons les appellent d'ailleurs fort justement les "petits grands singes". Si les grands singes comptent effectivement parmi les plus imposants des primates, leurs différences majeures se situent ailleurs. L'absence de queue tout d'abord, puis surtout leur cerveau, plus important et plus développé que chez les autres petits singes à queue. A ces deux caractéristiques principales s'ajoutent une vision très développée, une espérance de vie plus longue, une très longue enfance et un faible taux de reproduction. Les grands singes ont fasciné l'homme tout au long de l'histoire. Tour à tour adorés ou révérés en fonction des croyances, des religions et des cultures, les grands singes se sont toujours retrouvés dans une position ambiguë, à mi-chemin entre les animaux et les hommes, entre nature et culture, entre bestialité et humanité. Si les grands singes n'étaient très certainement pas connus des philosophes antiques, les singes à queue, en revanche, l'étaient, et exerçaient déjà ce pouvoir de fascination sur des hommes tel que le grand Aristote, qui en était venu à les considérer comme des créatures intermédiaires, plus tout à fait animaux mais pas encore totalement hommes. Ce fut au moment où furent lancées de grandes expéditions à travers le monde, puis au siècle des Lumières, que les choses se précisèrent. Le Moyen Age avait diabolisé les singes, mais les explorateurs commencèrent à ramener dans leurs bagages d'étranges créatures aux contours terriblement humains.

22 novembre 2011

Ces singes qui parlent, d'Eugene Linden

Ces singes qui parlent
d'Eugene Linden

Mise à jour : Ajout du sommaire et des extraits

Depuis des siècles, l'homme occidental se considère comme séparé du monde animal. Mais, après Darwin, les barrières entre l'humanité et le reste de la nature ne cessent de s'effriter. Le langage restait l'une des dernières prérogatives humaines : il nous faut maintenant la partager avec les grands singes.

Washoe, un chimpanzé femelle, a appris l'ameslan, un langage gestuel utilisé par les sourds-muets. Elle connaît et utilise plusieurs centaines de mots. Koko, une jeune gorille, a des performances encore supérieures. Aujourd'hui, plusieurs dizaines de singes, dans les laboratoires, parlent aux humains aussi bien qu'entre eux.

Eugene Linden a enquêté auprès des psychologues et des linguistes. Il rapporte les faits acquis et les âpres débats sur leur signification. Il discute les implications vertigineuses, scientifiques et philosophiques, des performances de Washoe et de ses congénères. Ne serait-ce pas ici le début d'une véritable révolution de nos conceptions sur la place et le rôle de l'homme dans la nature ?

Ces singes qui parlent, Eugene Linden, Editions Seuil, 1979, 320 pages, illustrations en noir et blanc

Une autre présentation du livre, extraite de l'introduction

P12-P13 ../.. Dans la première partie, nous ferons connaissance avec Washoe et nous considérerons les premiers remous qu'elle a créés dans le monde des sciences (chapitres 1 à 4). Nous visiterons ensuite (chapitres 5 à 10) son domicile actuel et nous rencontrerons ses congénères et les êtres humains qui l'entourent, avant de nous intéresser à une audacieuse expérience qui se propose d'amener les membres d'une bande de chimpanzés à faire appel à un langage humain pour communiquer les uns avec les autres au cours de leurs activités quotidiennes. Il sera temps alors (chapitré 11) d'essayer d'isoler, à la lumière des chapitres précédents, un aspect du comportement qui, vu la faillite des distinctions traditionnelles, pourrait nous aider à comprendre certaines des différences manifestes entre l'homme et le chimpanzé. Nous examinerons ensuite (chapitres 12 et 13) l'avenir des travaux inaugurés avec Washoe et les résultats obtenus par d'autres chercheurs dans leur tentative de communiquer (par des moyens différents) avec d'autres chimpanzés. Nous ferons connaissance avec un autre primate, une jeune femelle de gorille du nom de Koko. Enfin, (chapitre 15) nous essaierons d'envisager un peu ce que signifie, d'un point de vue culturel, la possibilité de converser avec un animal d'une autre espèce.
Dans la seconde partie (chapitres 16 à 20), nous examinerons aussi bien les événements qui ont abouti au phénomène Washoe que les transformations dont il est le signe, dans le monde des sciences comme dans notre monde de tous les jours. Pour conclure, nous tenterons d'analyser la vision du monde pour laquelle l'apparition de Washoe ne pouvait qu'être une surprise et de l'opposer à une nouvelle vision du monde, encore en formation et pour laquelle les performances de la petite guenon n'ont rien de surprenant.

A propos de l'auteur

Eugene Linden est né en 1947. Journaliste, il a effectué des reportages au Vietnam puis publié un ouvrage sur l'impact de l'aide des Etats-Unis en Afrique. C'est après une longue enquête dans les laboratoires, et de nombreux articles sur les singes et le langage, qu'il a écrit ce livre.

Au sommaire

Introduction
I - Le chimpanzé dans le temple du langage
1. Le problème : un chimpanzé qui jure
2. Washoe
- L'arrière-plan
- La vie à Reno
- Le langage
- L'enseignement du langage
- Washoe prend le relais
- La collecte des données
- Combinaisons
3. Enfant et chimpanzé : essai de comparaison
- Le problème de l'acquisition du langage chez l'enfant
- Le langage et son développement chez l'enfant, selon la description de Roger Brown
- L'intelligence sensori-motrice
- Confrontation du schéma de Washoe à celui de Brown
- "Toi chatouiller moi"
4. Les réactions du monde scientifique
- Langage, nom, concept
- Langage et technique
- Déplacement et reconstitution : leur place dans l'histoire de l'hominisation
- Les débuts de l'humanité
- Bref historique du langage gestuel
5. L'Institut pour l'étude des primates
6. La colonie chimpanzé : Lucy
- La fin de l'enfance
7. La colonie chimpanzé : Ally
8. La colonie chimpanzé : Bruno et Booee
9. Une description du langage parmi d'autres
10. Une communauté de chimpanzés parlants
- Interchangeabilité
- Transmission culturelle
- Productivité
- Déplacement
11. Le déplacement et l'évolution de l'intelligence
12. Perspectives
13. Sarah
14. Koko
15. Premières conclusions
II - Rehabilitation de l'esprit animal
16. La nature de l'évolution scientifique
- L'évolution scientifique
17. Darwin dans le temple de Platon
18. La Société du comportement animal, Washoe et une certaine convergence entre Skinner et Lorenz
- En attendant le colloque
19. Le colloque
- Communication animale et langage humain ; discontinuité dans la démarche ou dans l'évolution ?
20. Après le colloque
21.Washoe et l'expédition lunaire : Dionysos et Apollon
Bibliographie

Pour en savoir plus

- La rubrique Ces singes qui parlent
- Des vidéos en ligne sur le sujet
- Ou bien, du même auteur Les lamentations du perroquet

Quelques extraits

Chapitre 5 : L'Institut pour l'étude des primates

P98 ../.. Si Washoe a été transplantée du Nevada dans l'Oklahoma, c'est qu'elle est appelée à être un émissaire de l'humanité auprès des chimpanzés ; nouveau Prométhée, elle doit inciter un groupe sélectionné de chimpanzés à faire appel à l'ameslan pour communiquer non seulement avec les hommes, mais aussi entre eux, au cours de leurs activités quotidiennes. Cette démarche consiste, en substance, à reproduire l'évolution qui a provoqué le langage humain : il s'agit d'intensifier les pressions de sélection qui peuvent aboutir au développement du langage au sein d'une communauté appartenant à l'espèce qui nous est la plus proche.
Au milieu d'un monde où seul l'homme dispose du langage, l'île aux chimpanzés est l'embryon d'un monde nouveau où les animaux en feront autant. ../..

Chapitre 13 : Sarah

P203 ../.. Je me rappelle avoir lu une interview de Elisabeth Mann Borghese, femme du philosophe italien et fille de Thomas Mann : elle y parlait de ses tentatives de communication avec des chiens et des chimpanzés. Ainsi elle a appris à son setter, Arlecchino, à écrire des dictées sur une machine construite spécialement pour lui, dont le clavier est assez grand pour qu'il puisse appuyer sur les touches avec son nez. Son vocabulaire comprenait 60 mots et son alphabet 17 lettres. Dans la plupart des cas le chien se contentait d'écrire ce qu'on lui dictait. Mais, une fois, alors que sa maîtresse lui avait demandé où il voulait aller, Arlecchino, qui avait une passion pour les promenades en voiture, tapa sur sa machine le mot "auto". Mme Borghese cite un autre épisode : elle voulait lui faire une dictée, mais lui n'en avait pas envie et restait sourd à toutes ses adjurations; il baillait, s'étirait... soudain il s'approcha de la machine et, de son propre chef, écrivit : "un chien mauvais mauvais". ../..

Chapitre 14 : Koko

P209 ../.. Elle sait utiliser le langage de manière créative pour décrire des situations nouvelles, c'est ainsi qu'elle a baptisé "gâteau caillou" une pâtisserie rassise, qu'elle a formé les signes "écoute pas bruit" quand un réveil-matin a cessé de sonner et qu'elle a un jour décrit un masque comme un "chapeau oeil". Elle pousse des jurons et dispose de tout un lexique d'insultes : sale, WC, sale WC, pourri, pourri puer, stupide, andouille, bon sang (damn) et oiseau sont quelques-uns des mots qu'elle utilise pour exprimer son mécontentement. Koko connaît le sens réel de "andouille" et de "oiseau" et sait les utiliser dans les deux sens. Quand elle fait référence à l'animal ou à la charcuterie, elle forme le signe au milieu de la bouche, comme il convient. Quand elle utilise ces deux mots dans leur sens insultant, elle en trace le signe sur le côté de la bouche. Penny Patterson pense qu'elle utilise le mot "oiseau" comme une insulte parce qu'elle déteste les passereaux criards qui font raffut autour de la caravane.
Au cours de ma visite, j'ai eu l'occasion d'entendre Koko utiliser un échantillon de son vocabulaire scatologique. Elle était plongée dans la contemplation d'un calendrier illustré et Penny me signala qu'une des photos était celle d'un orang-outan. Désireux de montrer cette image à Koko, je commis l'erreur de m'emparer du calendrier pour trouver la page en question. Koko entra aussitôt dans une violente colère, qu'elle maîtrisa tout aussi vite. Pendant les quelques instants qui suivirent, elle demeura extrêmement agitée et, selon Penny, effrayée d'avoir failli perdre le contrôle d'elle-même. Pour la distraire, Penny lui montra alors une photo de son gorille de père en lui demandant : "qui est-ce ?". Koko demeura assise, boudeuse, et finit par former les signes : "ça pourri puer". J'ai le sentiment qu'elle voulait parler de moi mais était trop bien élevée pour donner libre cours à sa colère contre un inconnu.
Je pris congé un peu plus tard et Koko forma le signe "au-revoir" des deux mains. Penny me dit qu'elle ne le fait que lorsqu'elle est vraiment heureuse de voir quelqu'un s'en aller.

Chapitre 16 : La nature de l'évolution scientifique

P222 ../.. Washoe, comme le démontrent amplement les réactions des sourds qui assistent à la projection de ses exploits filmés, ne parle pas seulement aux spécialistes de la psychologie comparée, mais au monde entier. De même, elle ne se contente pas de remettre en question les hypothèses qui ont cours sur le comportement animal et humain, elle pose des problèmes d'ordre éthique aux recherches futures. Ces questions éthiques débordent à leur tour le cadre de la science pour interpeller la théologie, la philosophie et la politique. ../..

20 novembre 2011

Sans les animaux, le monde ne serait pas humain, de Karine Lou Matignon

Sans les animaux,
le monde ne serait pas humain
de Karine Lou Matignon
préface de Boris Cyrulnik

Mise à jour : Ajout du sommaire et des extraits

De notre ancêtre chasseur au scientifique d'aujourd'hui en passant par le chamane qui était en relation magique avec le maître-esprit des animaux, communiquer avec les bêtes est un vieux rêve de l'humanité. Mais existe-t-il un langage commun à l'homme et à l'animal ? Est-il possible par exemple que le chant des oiseaux nous aide à mieux comprendre le monde ? A travers leurs propres expériences, des chercheurs, des artistes, des aventuriers tentent dans cet ouvrage de redéfinir la place de l'homme en franchissant ce fossé qui nous a séparés de l'animal. Ils nous invitent, avec l'auteur, à découvrir les mille manières dont on peut communiquer avec les bêtes et nous montrent comment, grâce à leur enseignement, mieux comprendre notre propre condition. Et si le fait de retrouver cette sensibilité et cette curiosité d'enfant à l'égard de l'animal, loin de nous détourner de l'humain, nous en rapprochait ?

Sans les animaux, le monde ne serait pas humain, Karine Lou Matignon, préface de Boris Cyrulnik, Editions Albin Michel, 2000, 344 pages

A propos des auteurs

Karine Lou Matignon est journaliste (Le Nouvel Observateur, Nouvelles Clés). Elle a écrit de nombreux articles et reportages sur les animaux, et est notamment l'auteur de "La plus belle histoire des animaux", publié au Seuil en collaboration avec Boris Cyrulnik et Pascal Picq.

Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre, psychanalyste, est l'un des fondateurs de l'éthologie humaine. Il est notamment l'auteur des "Nourritures affectives" et de "Un merveilleux malheur".

Au sommaire

Préface de Boris Cyrulnik
Prologue
I. Empreintes animales
Introduction
1. L'homme qui écoute les oiseaux : François-Bernard Mâche
2. Les rythmes du monde : Michel André
3. Jouer de la musique comme un tigre : Yehudi Menuhin
4. Le quêteur de loups : Claude Seignolle
5. Chamane : Roberte Hamayon
6. Du totem de l'éléphant : Jacqueline Roumeguère
7. Cet autre de l'homme : Pascal Picq
II. L'échange
Introduction
1. Liaisons dangereuses : Michel Chanton
2. L'homme qui nous réconcilie avec les animaux : Boris Cyrulnik
3. Le chien, lien social : Joël Dehasse
4. L'enfant d'eau : Jonathan et Christiane de Sèze
5. Le monde du "dauphin merveilleux" : Véronique Servais
6. L'enfant et l'animal : Hubert Montagner
7. Quand les animaux réapprennent aux enfants à aimer : Samuel Ross
III. La femme sauvage
Introduction
1. L'allaitement des animaux par les femmes : Jacqueline Milliet
2. La femme-renarde : Arlette Chosson
3. Chevaux de sel : Michèle Le Braz
4. Rencontre avec une louve : Hélène Grimaud
5. Sur la terre des singes : Alliette Jamart
6. Libération delphinienne : Véronica Duport
IV . Les centaures
Introduction
1. Le poète et son coursier : Bartabas
2. Un petit cheval dans la tête : Jean-Louis Gouraud
3. Conversation cavalière : Dominique Giniaux
4. Du cristal pur sur un fil d'argent : Jean-Paul Gallorini
V. Les conspirateurs silencieux
Introduction
1. L'envolée sauvage : Christian Moullec
2. Le coureur des bois : Lynn Rogers
3. L'éveil du chimpanzé : Olivier Marchal
4. Capter nos racines : François Bell
5. Magie Féline : Matto H. Barfuss
6. L'homme aux chiens à tête de loup : Nicolas Vanier
7. Le meneur de loups : Werner Freund
8. L'âme des montagnes
Epilogue
Notes
Bibliographie
Adresses utiles

Pour en savoir plus

- D'autres livres de Karine Lou Matignon
- D'autres livres de Boris Cyrulnik
- Le singe est-il le frère de l'homme ? de Pascal Picq
- Chiens hors du commun, de Joël Dehasse
- Chats hors du commun, de Joël Dehasse
- L'enfant et l'animal, d'Hubert Montagner
- Variations sauvages, d'Hélène Grimaud
- L'âge de l'empathie, de Frans de Waal

Quelques extraits

Prologue

P23 ../.. "En tant que biologiste spécialisé dans la recherche sur le comportement des chimpanzés, j'ai moi-même rencontré de fortes résistances lorsque j'ai proposé le terme de 'réconciliation' pour décrire les retrouvailles amicales entre deux individus qui étaient précédemment des adversaires, explique le primatologue Frans De Waal. Plus d'une fois on m'a demandé si le terme de réconciliation n'était pas exagérément anthropomorphique. Or les termes liés à l'agression, à la violence et à la compétition n'ont jamais posé le moindre problème ; mais on aurait voulu que j'emploie une terminologie parfaitement neutre pour évoquer les rapports affectueux manifestés par deux chimpanzés après une phase de querelle. Une réconciliation scellée par un baiser aurait dû être décrite comme une 'interaction post-agoniste, avec contact bucco-buccal'. Recourir à des termes différents pour désigner les comportements de l'homme et des animaux conduit souvent à voiler des ressemblances fondamentales." ../..

Les rythmes du monde : Michel André

P53 Etudier l'animal hors de son territoire est un non-sens

Le dossier n'est pas neuf. D'autres hommes tels que Jim Nolman ou Paul Spong pour ne citer que les plus médiatiques et les plus originaux se sont lancés dans cette recherche, d'abord portés par l'enthousiasme naïf des précurseurs puis avec la ferme conviction d'entrer en interaction avec les cétacés pour étudier leurs moeurs et leurs comportements. Musiciens de formation tous les deux, ils ont été amenés par des biais différents à jouer du jazz, du reggae, du rock et autres rythmes avec des orques et des baleines en milieu sauvage. A chacune de ces occasions, les animaux ont été comme captivés au point de s'engager avec eux dans une sorte de récréation musicale. Sur le fond, rien d'étonnant. On sait aujourd'hui à quel point ces animaux dotés d'une excellente mémoire auditive sont capables de jouer avec les sons au point d'imiter un signal électronique, un chant d'oiseau, la respiration d'un homme et même le bruit d'un lave-linge ! ../..

Cet autre de l'homme : Pascal Picq

P89 ../.. Le fait que les chimpanzés possèdent des structures similaires aux nôtres est d'une importance considérable. Ce sont des potentialités héritées d'un ancêtre commun qui expliquent cette incroyable capacité à apprendre le langage humain, à l'utiliser et à le transmettre. Les observateurs montrent bien que les singes qui se sont laissé enseigner par l'homme adaptent et réutilisent ensuite ce langage spontanément au sein de leur groupe sans avoir recours à des sollicitations humaines. Si ces expériences pouvaient se poursuivre dans le temps, l'intelligence des chimpanzés serait peut-être à même de créer une intelligence collective avec ses propres cultures. Cela a sans doute commencé ainsi avec Homo habilis, il y a deux millions et demi d'années. ../.. [NDLR. Les singes transmettent aussi spontanément ce langage à leurs petits, sans intervention humaine.]

Liaisons dangereuses : Michel Chanton

P104 ../.. "Les phéromones, du grec pherein hormân, qui signifie 'transporteur d'excitation', sont une production hormonale dirigée vers l'extérieur. Ce sont les signaux les plus répandus dans le règne animal et les plus anciens aussi : les organismes primitifs comme les protozoaires échangent leurs informations par ce moyen. Donc, l'émission inconsciente de celles-ci renseigne le chien sur notre humeur. Si notre nez est tapissé de cinq millions de cellules olfactives sur une surface de muqueuse ne dépassant 4cm2, celui du chien en possède 44 fois plus pour 150cm2. Pour compléter la reconnaissance et l'analyse des molécules olfactives, l'animal possède aussi un outil supplémentaire, régressé chez l'homme dès les premiers mois de la vie foetale : l'organe voméro-nasal. Situé à l'avant du palais, ce capteur transmet au cerveau - où les cellules consacrées à leur reconnaissance sont quarante fois plus nombreuses que chez l'homme - des informations gustatives et olfactives. Un atout qui permet au chien de pouvoir distinguer un homme d'un autre, de repérer à plusieurs kilomètres les phéromones dégagées par une femelle en chaleur ou encore de retrouver des cadavres immergés à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, de reconnaître tous les objets qui ont été touchés par une femme se trouvant dans la seconde période de ses règles, le moment clé où son organisme fabrique de la progestérone. Il est aussi capable d'identifier la peur ou la nervosité qui envahit un être vivant, homme ou animal." Des chiens ont également révélé des comportements d'inquiétude dans l'heure qui précède les crises convulsives de leur propriétaire épileptique. Est-ce dû à l'embrasement des cellules cérébrales de leur maître, à une odeur particulière ? Sans que l'on sache expliquer pourquoi, d'autres ont détecté des arrêts respiratoires chez des nourrissons, des tumeurs cutanées cancéreuses, l'hypoglycémie de leurs maîtres diabétiques. ../..

L'envolée sauvage : Christian Moullec

P250-P251 ../.. Au terme de multiples virées aériennes, d'atterrissages héroïques tant pour Christian à bord de sa machine que pour les jeunes oies qui ne savent pas encore se poser, c'est enfin le grand vol d'essai.
Nous sommes en septembre. Il est dix-huit heures. Sur le terrain herbeux, le vent fait frémir doucement les ailes de l'engin. Autour de lui, douze oies nonettes impatientes. C'est l'heure. Christian décolle, s'élève, la troupe suit, se place en formation. "A 1800m d'altitude, l'escadrille était formidable de régularité, les oiseaux se relayant parfois en tête de formation dans une brève illusion d'anarchie. Je volais à 55km/h, un jeu pour mes petites nonnettes qui peuvent voler à 80km/h pendant plus de quatre heures. Chaque nuit, tout l'équipage se reposait à terre. Je me posais le premier tandis que les oies tournaient encore un peu pour inscrire géographiquement les lieux dans leur mémoire."
Ensemble, ils traversent la France depuis le Cantal jusqu'en Grande Brière, au bord de l'estuaire de la Loire, une zone où hivernent des oies bernaches cravants proches des nonnettes. Une distance de 650km en huit jours en guise de test avant les futures migrations. "On ne peut pas voler avec les mêmes oiseaux plus d'un an. Avec Loulou, une femelle au tempérament volontaire et dominant, j'ai volé deux années. Elle était le plus souvent en tête et dans de nombreuses situations m'a évité le pire. Un jour, les oiseaux ne voulaient pas prendre d'altitude. J'ai été obligé de voler bas pour ne pas les perdre. A cette altitude, en ULM, le danger est particulièrement grand. Et là, j'ai vu Loulou qui était à l'arrière passer devant le groupe et remonter tout le monde, accrochée à ma machine. C'était fabuleux." Parvenu à destination, Christian laissent les oiseaux sur place. Au printemps prochain, ils retourneront seuls dans le Cantal. C'est la coutume chez les oies : revenir pour se reproduire là où elles ont appris à voler. Pourtant les compagnons de route de Christian ne pointeront jamais le bout de leurs ailes. "Capturées en Vendée, elles ont été débaguées et éjointées pour décorer le plan d'eau d'une commune. Le sacrifice de mes oiseaux doit servir à dénoncer certaines carences. La beauté, la magie de la nature méritent que des initiatives, même privées ou même utopiques, voient le jour pour interpeller, pour bouleverser les laxismes souvent responsables de gâchis stupides dans le domaine de l'environnement entre autres."

P252-P253 (fin du chapitre) ../.. Deux ans plus tard, il s'embarque en compagnie de sa femme et de trente oies naines (une espèce en voie de disparition) dans un voyage de 1400km, dont plus de la moitié au-dessus de la mer Baltique, qui les mène de la Suède en Allemagne. Le voyage dure cinq semaines. Les oiseaux ont été élevés de la même manière que les autres à une différence près : afin que les oiseaux ne s'habituent pas à la forme humaine et ne risquent pas de se laisser approcher, le couple Moullec s'est affublé d'une grande cape beige. D'autre part, l'entraînement au vol n'a pu s'effectuer qu'en Suède, pendant deux mois, condition essentielle pour qu'elles mémorisent la réserve suédoise.
Au terme d'une série d'écueils et de vive émotion, telle la rencontre avec d'autres espèces de migrateurs en route vers le sud, l'arrivée réussit. "Le but est toujours le même : proposer aux oiseaux de nouvelles zones d'hivernage en toute sécurité. Les couples formés pourront ensuite faire hiverner eux-mêmes leurs descendances. Les oiseaux migrateurs en général ne connaissent pas les frontières. Alors qu'ils sont protégés partout en Europe, ils sont chassés en France en toute impunité. Une minorité d'individus de la chasse extrême dictent à nos politiques comment 'gérer' l'environnement."
Christian persiste et, tandis que la lumière tombe sur le Rhin, une autre idée émerge lentement de son esprit. Son prochain défi sera la Laponie avec plusieurs ULM et une centaine d'oies naines. Ils ne sont que quelques-uns dans le monde à voler avec les migrateurs. Aujourd'hui, un groupe de chercheurs américains s'intéressent de près à l'expérience de Christian pour les mêmes raisons : tenter de réaliser des migrations en ULM avec des espèces menacées (cygne trompette et grue blanche).
Assurément, les rêves des enfants ont ce pouvoir de faire de certains hommes des arpenteurs célestes capables de capter l'âme des oiseaux.

Couverture de l'édition 2003

16 novembre 2011

Le monde animal et ses comportements complexes, de Rémy et Bernadette Chauvin

Le monde animal
et ses comportements complexes

de Rémy et Bernadette Chauvin


Au sommaire

- La notion de fait dans l'étude du comportement
- Les ressorts peut-être essentiels du comportement
- La reconnaissance individuelle
- Symboles
- Images
- Outils
- Le territoire
- Sa délimitation : rôle du mâle et de la femelle
- Hiérarchie sociale
- Altruisme
- La primatologie moderne
- Comment nous avons tort de sous-estimer le psychisme des oiseaux
- Où l'épinoche répond à l'examinateur ce qu'il veut suivant la question posée
- La construction
- La prédation
- Ce qu'on peut tirer de l'éthologie et ce qu'il ne faut pas en conclure
- La querelle de l'inné et de l'acquis

Le monde animal et ses comportements complexes, Rémy et Bernadette Chauvin, Editions Plon, 1977, 282 pages, dessins en noir et blanc

A propos de l'auteur

Rémy Chauvin, né en 1913 et décédé en 2009, est un biologiste et entomologiste français, professeur honoraire émérite à la Sorbonne. Il est également connu pour défendre les droits des animaux et pour s'être intéressé à des thèmes comme le paranormal, la vie après la mort, la voyance ou l'ufologie.

Pour en savoir plus

- Des animaux et des hommes, de Rémy Chauvin
- L'homme, le singe et l'oiseau, de Rémy Chauvin
- A l'écoute de l'au-delà, de François Brune et Rémy Chauvin

14 novembre 2011

Des animaux et des hommes, de Rémy Chauvin

Des animaux et des hommes
de Rémy Chauvin


Non, ce n'est pas à cause d'un tropisme aveugle que, dans son tube de verre expérimental, la chenille chemine vers le soleil jusqu'à s'y brûler. C'est parce qu'elle n'a pas de marche arrière, et qui l'observerait dans la nature la verrait se mettre à l'ombre... Non, la femelle de l'oiseau ne choisit pas, à la saison des amours, le mâle qui a le plumage le plus rutilant. Elle lui préfère, pour peu qu'elle ait le choix, celui qui lui apporte les meilleurs mets... Quant aux fourmis, dont l'organisation est légendaire, elles se livrent en fait à un effarant gaspillage d'énergie.

Dans une série de tableaux où se conjuguent avec bonheur les découvertes les plus récentes et l'humour le plus sarcastique, Rémy Chauvin bouscule les dogmes et les idées reçues et nous initie à une science passionnante : l'éthologie, qui étudie le caractère et le comportement des animaux. Mais on apprend tout autant sur l'homme en découvrant, par exemple, que la sociologie de l'olfaction vaut aussi bien pour l'espèce humaine que pour l'espèce animale. Ceci nous permet de découvrir au passage que la sensibilité des femmes est supérieure à celle des hommes, et que c'est vrai aussi pour le goût, l'ouïe, etc.

Des animaux et des hommes, Rémy Chauvin, Editions Seghers, 1989, 214 pages, 8 pages de photos en couleur

A propos de l'auteur

Rémy Chauvin, né en 1913 et décédé en 2009, est un biologiste et entomologiste français, professeur honoraire émérite à la Sorbonne. Il est également connu pour défendre les droits des animaux et pour s'être intéressé à des thèmes comme le paranormal, la vie après la mort, la voyance ou l'ufologie.

Voir aussi

- L'homme, le singe et l'oiseau, de Rémy Chauvin
- A l'écoute de l'au-delà, de François Brune et Rémy Chauvin

Au sommaire

Introduction et historique
1 - La tornade sociobiologique
2 - Le choix du conjoint et le renversement des perspectives
3 - Un problème éternel, qui progresse sans être résolu : Les migrations des oiseaux
4 - L'énorme influence de l'isolement - La privation sociale
5 - La période des grandes percées - Première grande percée : La primatologie
6 - Une autre percée majeure de l'éthologie : La communication homme-animal
7 - Troisième grande percée : L'aube des applications, l'étude des tests pharmacologiques
8 - Un exemple de recherches modernes sur l'éthologie de l'enfant : L'école de Besançon
9 - Observer les actes de l'homme : Une nouvelle sociologie physiologique - Une sociologie de l'olfaction
10 - Les applications de l'éthologie dans la science de l'élevage
11 - Le comportement des animaux domestiques : Exemple du chien
12 - La lutte contre les animaux nuisibles
Eléments de bibliographie

06 novembre 2011

Le mystérieux sixième sens des animaux, de Jean-Michel Pedrazzani

Le mystérieux sixième sens des animaux
de Jean-Michel Pedrazzani


(Petit up de cet ancien post
pour le rapprocher du précédent, du même auteur)


Les serpents à sonnettes décèlent un changement de température de 1/10e de degré.

Les papillons captent les ultrasons qu'émettent les chauves-souris. Dès qu'ils détectent un vol de ces prédateurs, ils font "le mort".

Les anguilles parcourent des milliers de kilomètres sans dévier de leur route pour aller frayer dans la mer des Sargasses.

Les oies de Sibérie franchissent les sommets de l'Himalaya pour gagner le soleil de Malaisie.

Les chiens, pour retrouver leur maître, accomplissent d'incroyables exploits.

Certains poissons rouges du Japon pressentent les tremblements de terre avant même les sismographes.

Jean-Michel Pedrazzani se livre à une passionnante et rigoureuse enquête sur ce mystérieux sixième sens des animaux. Elle le mène de l'Antiquité à nos jours, de l'Arabie à l'Arctique, du loup médiéval aux animaux-météo, de la sorcellerie aux plus récentes découvertes de la science.

Le mystérieux sixième sens des animaux, Jean-Michel Pedrazzani, Editions Pierre Belfond, 1980, 223 pages

A propos de l'auteur

Jean-Michel Pedrazzani est journaliste de radio, de télévision et de presse écrite. Il est également l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont la diversité montre son insatiable curiosité et sa passion pour toutes les formes d'écriture.

A voir également

- Sur le même thème : Les pouvoirs inexpliqués des animaux, de Rupert Sheldrake
- Ou bien, du même auteur : Le langage de la nature, de Jean-Michel Pedrazzani

04 novembre 2011

Le langage de la nature, de Jean-Michel Pedrazzani

Le langage de la nature
de Jean-Michel Pedrazzani


Il y a encore quelques décennies, l'homme savait interpréter le mouvement des astres, il était capable d'analyser le comportement des animaux, restait attentif aux moindres variations climatiques. Le paysan réglait selon son observation le rythme des semailles et des moissons, le marin celui de ses sorties en mer. La sagesse des nations comprenait et utilisait dans la vie quotidienne tous les signaux de la nature.

Mais quand la terre, le ciel, l'eau, sont regroupés dans une rubrique "environnement", quand les produits naturels se font "biologiques", quand l'élevage des animaux devient "industriel", qu'est devenu ce lien intime qui unissait l'être humain à la terre nourricière ?

Nous avons tous la nostalgie de cet accord qui nous rassurait en nous donnant un sentiment de plénitude et d'harmonie avec notre univers, mais il ne tient qu'à nous de le retrouver. L'auteur de ce livre nous redonne les clés d'un savoir en voie de disparition et nous permet de comprendre le sens caché des mythes anciens, des proverbes, adages et dictons, dont la dimension métaphysique ne doit plus nous échapper.

Le langage de la nature, de Jean-Michel Pedrazzani, Editions Le Hameau, 1978, 219 pages

A propos de l'auteur

Jean-Michel Pedrazzani est journaliste de radio, de télévision et de presse écrite. Il est également l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont la diversité montre son insatiable curiosité et sa passion pour toutes les formes d'écriture.

Voir aussi, du même auteur : Le mystérieux sixième sens des animaux

02 novembre 2011

Communiquer avec les arbres, de Maja Kooistra

Communiquer avec les arbres
Expériences spirituelles

entre l'homme et la nature

de Maja Kooistra


Qui n'a jamais contemplé le peuplier frémissant, dominant la rive de sa silhouette longiligne ? Ou le chêne puissant à l'orée de la forêt ? N'avez-vous jamais songé, vous aussi, qu'il y avait une dimension au-delà de la seule apparence de l'arbre ?

Certains l'ont toujours su : il est bel et bien possible de communiquer avec les arbres ! Maja Kooistra fait partie de ces convaincus et elle démontre dans ce livre que tout un chacun peut en faire autant.

De nombreux exercices vous apprennent à comprendre un arbre afin d'établir ce contact. En effet, les arbres ont apparemment bien des choses à partager avec nous. Ils peuvent prodiguer les informations les plus diverses : de l'évocation du passé à celle des dommages qui leur sont infligés.

Et ils se soucient également des hommes : quiconque leur accorde son attention constatera qu'ils sont disposés à nous soutenir.

Tout à la fois voyage d'exploration, récit initiatique et manuel pratique de communication, l'ouvrage 'Communiquer avec les arbres' vous permettra de découvrir comment le partage entre les hommes et les arbres peut devenir une expérience authentique.

Communiquer avec les arbres, Maja Kooistra, Editions Le Courrier du Livre / Trédaniel, 2010, 224 pages

A propos de l'auteur

L’auteur est chercheur scientifique qualifié auprès du ministère de l’agriculture et de la conservation de la nature des Pays-Bas. Elle concilie sa formation et sa rigueur professionnelles avec un talent de communication et une longue et intense expérience personnelle auprès des arbres. Elle anime régulièrement des ateliers et des formations.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions Trédaniel
- Le tour du monde en 80 arbres, de Thomas Pakenham
- Les arbres en personne, de Francis Vergne
- Ces arbres qui façonnent le monde, de Tom Petherick
- Arbres extraordinaires, de Lewis Blackwell

L'avis d'un lecteur, Arnault
Source

Une lecture utile pour le chercheur spirituel

D'une lecture facile avec un vocabulaire subtilement choisi, ce livre offre un voyage dans l'univers des arbres. Il apporte des élèments pour progresser dans la communication intuitive et ouvre les portes d'une dimension nouvelle jusqu'ici ignorée. Ce livre est une pièce indispensable au chercheur spirituel qui souhaite élargir sa compréhension de notre monde, de la Vie sur Terre. Bonne lecture... et bonnes expérimentations aussi.

L'avis d'une lectrice, Sabine
Source

Passionnant

Comment ne pas être enthousiaste à cette lecture?
Construit de manière méthodique et scientifique (pour ceux qui ont absolument besoin de raisonnements cartésiens), ce livre démontre qu'il existe bel et bien une vie au sein de la nature. Si l'on considère l'arbe comme une personne, que l'on admet l'existence de champs magnétiques et d'énergies différentes selon les lieux et types d'arbres, alors on peut communiquer de manière sensorielle avec tout ce qui nous entoure. C'est tout simplement incroyable, cela n'a pas besoin d'être prouvé, il s'agit simplement d'être à l'écoute de ce qui est, de ressentir, et de se laisser toucher...