Vegan, le choix de la Vie
de Catherine Hélayel
préface de Chris de la Louiseraie
de Catherine Hélayel
préface de Chris de la Louiseraie
Ce n'est ni un livre de recettes végétaliennes, ni un guide du genre "comment devenir vegan en 10 leçons". C'est davantage une réflexion sur le veganisme et ses conséquences bénéfiques pour les animaux humains et non humains et pour notre planète.
Présentation
Notre "bonne" conscience d’humains nous dicte qu’un chaton si mignon a plus de valeur que le poussin - tout aussi charmant - que l’on va laisser mourir d’étouffement sous le prétexte qu’il n’a pas le bon sexe, celui qui nous est utile. Elle veut aussi que le veau, le porc que l’on va manger, ne soient que nourriture sur pattes, et donc dépourvus de sensibilité, de capacité à vivre et souffrir.
Quant au taureau que banderilles, pique puis épée vont affaiblir, saigner, et soumettre, on veut bien lui prêter toutes les vertus habituellement réservées à l’Homme, sauf celle de mériter de vivre en paix, et de mourir sans torture.
Etre vegan, c’est s’éveiller à sa propre conscience, et abattre d’abord en soi-même les frontières érigées à l’aune de critères égoïstes et illusoires.
Logiquement vient ensuite le combat pour le respect de la nature, de la planète, et en définitive de l’Homme lui-même. Le Veganisme est une clameur qui s’élève de toutes les nations.
Le livre de Catherine Hélayel est militant, engagé, et tout y est clairement expliqué, démontré, avec des arguments qui sont loin de l’image caricaturale que l’on peut se faire du militant "écolo". Juste du bon sens, l’amour de la justice, du prochain et le respect du Vivant, quel qu’il soit.
Vegan, le choix de la Vie, Catherine Hélayel, Préface : Chris de la Louiseraie, Illustrations : Min Na, Couverture : Captain Blueberry, Editions LME - La maison d'éditions, 2013, 224 pages, disponible en format papier et ebook
A propos de l'auteur
Avocate, Catherine Hélayel est devenue végétarienne, puis vegan. Militante engagée dans la promotion du Veganisme et de la Libération Animale, elle est bénévole dans différentes associations.
Pour en savoir plus
- Le site LME - La maison d'éditions
- Ce lien où vous pourrez découvrir les 38 premières pages du livre
- La page Facebook de l'auteur
- Du même éditeur : L'agroterrorisme dans nos assiettes, de Michel Tarrier
- La rubrique Végétarisme et végétalisme pour d'autres livres sur le même sujet
Au sommaire
. Préface
. Introduction
. Je suis une extraterrestre, je viens de la planète Vegan
- V Comme Végétarien, Végétalien, Vegan
- V comme Victoire, le réveil vegan
- V comme Vie parmi les omnivores
- V comme Valeur, les protéines végétales
- V comme Vérité, les idées fausses ont la vie dure
- L’industrie de la viande
- Savez-vous torturer les cochons... à la mode de chez nous
- Le lait rouge
- Avant l’oeuf, l’abomination
- Les poissons ne sont pas des légumes, et les crustacés ne sont pas des fruits !
- Le miel appartient aux abeilles
- Se laver, se vêtir, se maquiller… différemment
- Animaux domestiques et veganisme
- Les Vegans sont "antispécistes" et abolitionnistes
- Les différentes contraventions
- Les délits : Article 521-1 du Code Pénal
- Tant qu’il y aura des abattoirs
- De la maltraitance animale à la maltraitance humaine
. Liens
. Remerciements
L'avis d'une lectrice
Source
Ce livre, Catherine, est un vibrant et efficace plaidoyer pour la vie, l’amour, le respect de toutes les vies. Sans tomber dans la culpabilisation des individus, il dénonce sans complaisance la machine à désinformer qu’est cette société productiviste, de consommation à outrance, de profit sur la vie, l’enfermement des idées, du libre penser, et du libre aimer par des années et des années de religion, de tradition. Il démonte par l’information claire, sans trop de chiffres, soutenue par des témoignages et des réflexions personnelles, point par point, souffrance par souffrance, les arguments des lobbies, des égoïsmes, les idées reçues ou implantées de force dans les esprits par la publicité mensonge, manipulation. Aux vegans, végétaliens, il permet de se reconnaître, de partager tes émotions, tes ressentis, et une bonne synthèse qui peut être reprise utilement dans les actions, démarches militantes d’information. Aux végétariens, il ouvre le chemin vers le végétalisme, car comment s’arrêter en chemin ? Pour les autres , si certains s’en détourneront car pas prêts à se sentir menacés dans un système qu’ils ne veulent pas remettre en cause, trop égoïstes, trop fermés, d’autres esprits plus ouverts sensibles à la souffrance animale par ailleurs ne manqueront pas d’être interpellés; je pense; par ce qui est développé et mis sous leurs yeux, leur coeur avec tant de talent, tant de persuasion, avec les explications nécessaires pour les rassurer sur leur santé notamment, et la capacité de prendre du plaisir à manger et vivre en étant respectueux. Les témoignages sont là pour montrer que tout est accessible, qu’il n’est pas de barrières qui ne puissent être franchies dans l’intérêt de tous les êtres vivants et de cette planète. Je ne te cache pas que certains passages m’ont été très douloureux bien sûr mais pour éveiller certaines consciences les choses devaient être, sinon montrées en images, exposées dans les mots crus et vibrants des témoignages, dans l’information coupante comme les couteaux meurtriers. Le ton est juste, on sent derrière ton émotion contenue, une grande sensibilité que les sensibles comme je le suis ne peuvent manquer de percevoir ! Bravo Catherine et un grand merci pour les vies, pour la Vie et son respect !
Et bravo à l’illustratrice qui soutient efficacement tes propos avec ce qu’il faut d’humour dans son trait !
Grand merci personnel pour m’avoir permis de faire partie de ce livre aussi !
Ci-dessous, quelques passages que j'ai sélectionnés sur ce lien, où il est possible de lire les 38 premières pages du livre. J'aurais aimé en citer bien d'autres mais cela aurait rendu cette note trop longue. Je ne peux donc que vous en conseiller la lecture, notamment le texte "Je suis une extraterrestre, je viens de la planète Vegan", ainsi que le chapitre "V comme Victoire, le réveil vegan".
../.. Imaginez un instant être capable comme le maïs de pouvoir offrir quatre cents fois plus à chaque récolte, ou un figuier qui année après année offre ses fruits à profusion. Que feriez-vous ?
Ne répondez pas de suite, attendez d’avoir lu la dernière ligne de ce magnifique livre pour dire comment vous allez utiliser la profusion de nourriture offerte par chaque plante, chaque arbre, chaque racine potagère. Votre réponse conditionnera toute une chaîne, elle pourra être humanitaire ou égoïste. C’est le propre de notre société d’avoir le choix de faire des choix, nous pouvons agir ou rester apathique, nous pouvons user de notre empathie ou être tolérant envers les horreurs de ce monde, nous pouvons être actif ou attendre que la vie s’écoule dans le sens souhaité par les lobbies. Si nous choisissons d’écouter notre conscience, nous pouvons résister à leur toute-puissance car une armée pacifique s’élève à travers le monde, une clameur internationale qui réchauffe le coeur et donne la volonté nécessaire pour tenir ferme nos engagements. ../..
Il est très difficile de nos jours, de se présenter comme une "combattante" pour les animaux, pour tous les animaux. On passe alors pour une "illuminée", voire une "pauvre fille", qui n’a rien de plus important à faire que de se battre pour ceux que l’on considère communément comme des objets, des outils, de la nourriture, des jouets, de la décoration, du matériel médical, du matériel à spectacles…
Pourtant défendre les animaux, c’est défendre la vie. Avoir de la compassion pour eux, ce n’est pas ne pas en avoir pour les humains, bien au contraire. C’est les inclure dans un apprentissage du respect, de l’écoute, de la non-discrimination arbitrairement faussée par des préjugés éthiquement insoutenables.
Cela serait une erreur de prendre ce combat pour celui de personnes désoeuvrées et déconnectées de la "nécessaire" réalité, "nécessité" que la société de consommation, rouleau compresseur, titan sans tête, souhaite nous imposer.
Cette bataille, je la mène depuis que je suis toute petite. Déjà dans la cour de récréation, je sauvais les insectes. J’essayais d’empêcher mes camarades de classe d’écraser l’araignée qui avait eu le malheur de passer sous leurs regards de petits humains déjà sanguinaires, déjà tueurs, déjà aveugles, déjà conditionnés à chercher la supériorité.
Je n’ai jamais accepté que mes semblables prennent un malin plaisir à écraser avec la semelle de leur chaussure en cuir, donc déjà issue de domination, de prédation et de mort, des minuscules êtres vivants qui ne leur avaient rien fait, et dont le seul tort était, à leurs yeux, de n’être "que des insectes".
Mais on nous apprend enfant qu’il y a des espèces importantes, et d’autres que l’on peut écraser, enfermer, exploiter, tuer, manger, utiliser, disséquer, éviscérer, exhiber… On nous "enculture" à la suffisance des prédateurs. Oui, le processus de discrimination abusive s’enseigne par le degré de faiblesse des victimes.
Car parmi ces êtres vivants que l’on nomme "animaux " alors même qu’il fait partie intégrante du même règne "animal", l’Homme s’est érigé en juge et a établi ses hiérarchies, en se plaçant bien sûr au sommet du règne, avec les pleins pouvoirs sur la création. Qu’en fait-il ?
Les humains, formés à juger, à utiliser et à tuer, continuent en grandissant à former des sous-catégories à l’intérieur même de leur espèce, ségrégations indispensables pour leur mécanisme de justification despotique de leurs craintes ou de leurs désirs.
Je vous laisse donc imaginer ce que représente un asticot pour cet Homme qui ne sait même plus qu’il y a des étoiles au-dessus de sa tête. Pourtant elles brillent de la même manière pour tous ceux qui sont sur notre Terre, comme le soleil permet la vie de milliards d’êtres sans distinction aucune.
En effet, en regardant tout en bas de l’échelle de ceux qui sont niés dans leur droit même à exister on trouve l’asticot. Il y a aussi le petit ver à soie que l’on étouffe dans des étuves à 80 °C alors qu’il est sans défense dans son cocon, afin de lui prendre son doux fil protecteur, et nous parer d’une sordide beauté volée, arrachée à la vie dans une immonde souffrance, invisible à nos yeux, à nos oreilles, à notre coeur.
Mais qui oserait dire en cette période de crise que même un asticot a le droit simplement d’être ? Au-delà d’une quelconque utilité même scientifique, dans un système composé, que l’on sait interdépendant, que sa vie est simplement grande, remarquable, riche d’enseignement ?
Certains vers ont la capacité incroyable de se métamorphoser en un insecte qui peut voler librement dans le ciel. Ils ont la capacité de naître de la mort. Ils incarnent la renaissance.
Dans les camps de concentration, on a retrouvé de nombreux dessins de papillons faits par les enfants, peut-être mus et inspirés par cette espérance vitale, essentielle, que la délivrance viendra, que demain sera meilleur.
Et si nous commencions par le commencement ? Si l’apprentissage de la tolérance, de la compassion, de la liberté, commençait par les tout petits, les "sans défense" ? Si de ces tout petits nous agrandissions logiquement et graduellement notre respect aux cas les plus complexes, les plus difficiles : les humains ? Si le respect des animaux n’était pas le superflu d’un monde submergé de souffrances humaines, mais l’indispensable base pour la construction et l’éducation d’une humanité plus juste ?
N’est-il pas grand temps de reconnaître que, dans la souffrance, comme dans l’intime conviction d’avoir le droit de vivre, nous, animaux non humains comme humains, qui partageons par nos sens la perception de cette terre, nous sommes tous égaux ?
Nous, êtres humains, pouvons-nous encore faire aujourd’hui autre chose que de détruire notre propre planète ? Pouvons-nous encore choisir un chemin différent ? Sommes-nous encore capables d’effectuer des choix positifs, respectueux et créateurs ?
Oui, il serait temps d’honorer le ver. Le monde s’en porterait sans doute mieux, et la douceur de sa soie serait palpable bien autrement.
Ce livre s’adresse à des personnes ouvertes d’esprit, déjà habituées à faire des choix éthiques, déjà habituées à remettre en cause un fonctionnement lorsqu’il est erroné. Je dirai donc qu’il s’adresse à tous ceux qui ont déjà aimé, vraiment aimé.
Mais je sais que beaucoup ne pourront pas le lire, l’insulte qu’ils recevraient bien malgré moi ne serait que trop forte ; peu de ceux qui se croient à l’apogée de la civilisation sont prêts à admettre qu’ils font encore partie du règne primitif de l’Homme prédateur, et que ce règne ne fait que s’amplifier jusqu’à l’indicible. Peu sont prêts à admettre qu’une autre évolution est possible, nécessaire, et encore moins sont ceux capables de l’appliquer à eux-même, pour eux-même, par amour pour leurs enfants, pour la planète, et des êtres vivants qui s’y trouvent.
Peut-être ne savez-vous pas encore que vous êtes prêt. Peut-être n’avez-vous pas pris profondément le temps d’y réfléchir. Mais au fond de vous, une voix se fait sûrement entendre quelquefois, une voix que vous ne voulez pas comprendre, mais qui un jour fera un vacarme si assourdissant que vous n’aurez pas d’autre choix que de l’écouter enfin… Le déni a-t-il jamais rendu quelqu’un pleinement heureux, pleinement vivant ?
Il n’est pas question pour moi de m’ériger en juge ou en "donneuse de leçon". Les Vegans ne sont pas des êtres "supérieurs" aux autres, ils ont simplement emprunté un chemin différent, un chemin plus éthique. Je ne veux pas " convaincre" à tout prix, mais informer et expliquer pourquoi j’ai fait ce choix de vie, le choix de la Vie !
D’expérience, je sais que c’est seulement en prenant conscience de ses propres limites que l’on peut les dépasser. Je pense profondément que celles qui séparent la barbarie primitive de ce monde de celles du "véganisme" passent par l’information, les témoignages. La réalité des faits, que nous partageons tous, a et aura cette force inébranlable d’éclairer les Hommes.
Mais la vérité sur les massacres et tortures des animaux est occultée par une culture basée sur l’asservissement sans limite du monde animal. Cette culture même, incapable de reconnaître ses crimes inutiles et odieux, tente de les légitimer.
Ce livre est donc avant tout basé sur l’existant, sur cette simple vérité cachée par une cellophane civilisée, par une publicité bucolique, ou par un discours matraqué : le massacre sans vergogne d’êtres sensibles par d’autres, à une monstrueuse échelle industrielle et planétaire. Voilà ce que je dénonce, parmi d’autres voix de plus en plus nombreuses, mais toujours pas assez.
C’est aussi un témoignage. Mais soyons clairs, je me refuse de juger les gens sur leur manière de se nourrir ou de se vêtir, je souhaite juste, tant bien que mal, attester d’un chemin sans violence, parmi un monde meurtri d’intolérance et d’aveuglement à l’autre.
Il explique comment et pourquoi je suis devenue vegan. Il répond, dans les différents chapitres, à la foule de questions que l’on se pose généralement à ce sujet. Il décrit aussi la souffrance animale, et recueille des textes, afin d’illustrer et de corroborer mes propos. L’avant-dernière partie sera consacrée à des témoignages d’autres vegans qui, par un parcours différent, en sont arrivés aux mêmes conclusions, au même regard sur ce monde. Le Docteur Jérôme Bernard Pellet, médecin généraliste et végétalien, a notamment accepté de nous livrer, pour ce livre, son témoignage et son expérience de médecin.
Dans la dernière partie, vous trouverez des liens rassemblés par thème, afin de vous permettre si le coeur vous en dit, d’aller plus loin sur le chemin du "véganisme".
Je dédie ce livre à tous les êtres vivants.
Puissent les consciences et la compassion s’éveiller à chaque instant.
../.. Devenir vegan a été pour moi un long cheminement. En observant mes motivations, je pense pouvoir dire qu’elles ont été les suivantes :
- Avant tout par amour et respect des animaux, par l’urgence que leur martyre me dicte.
- Par respect pour la planète et les êtres vivants.
- Enfin, pour ma santé.
En mangeant de la viande, du poisson, je me sentais directement responsable de la souffrance causée aux animaux de consommation, tant par leurs conditions de maintenance, que par la manière dont ils étaient tués dans les abattoirs. En mangeant ainsi, je ne tuais pas directement, mais je laissais d’autres le faire pour moi.
En effet, finalement, il n’y a aucune différence entre tuer ou faire tuer. Faire tuer est peut-être même pire, car cela permet un certain silence de la conscience.
Je suis donc, dans un premier temps, devenue végétarienne. C’était il y a une dizaine d’années environ.
Puis j’ai jeté tous mes produits cosmétiques et d’entretien qui n’étaient pas garantis "non testés sur les Animaux" (produits finis mais aussi les ingrédients).
En 2009, ayant enfin pris conscience des conditions terribles de vie et de mort des vaches laitières et des veaux, j’ai arrêté de manger des produits laitiers. Et quelle claire aberration en plus ! L’homme est le seul "animal" qui continue de boire du lait à l’âge adulte ! Et c’est aussi le seul animal à consommer du lait d’une mère d’une autre espèce, et à tuer pour le profit et non pour sa propre survie.
Je n’ai jamais porté de fourrure, la souffrance des animaux que l’on tuait exclusivement pour cela était tellement évidente. Celle liée à la laine, au cuir, aux oeufs, au miel même, l’était moins. Ce n’est qu’après avoir fait des recherches, sur lesquelles je reviendrai plus tard, que j’ai décidé de ne plus en porter, ni en consommer. ../..
Je dédie ce livre à tous les êtres vivants.
Puissent les consciences
et la compassion s’éveiller à chaque instant.
Catherine Hélayel
Puissent les consciences
et la compassion s’éveiller à chaque instant.
Catherine Hélayel
Présentation
Notre "bonne" conscience d’humains nous dicte qu’un chaton si mignon a plus de valeur que le poussin - tout aussi charmant - que l’on va laisser mourir d’étouffement sous le prétexte qu’il n’a pas le bon sexe, celui qui nous est utile. Elle veut aussi que le veau, le porc que l’on va manger, ne soient que nourriture sur pattes, et donc dépourvus de sensibilité, de capacité à vivre et souffrir.
Quant au taureau que banderilles, pique puis épée vont affaiblir, saigner, et soumettre, on veut bien lui prêter toutes les vertus habituellement réservées à l’Homme, sauf celle de mériter de vivre en paix, et de mourir sans torture.
Etre vegan, c’est s’éveiller à sa propre conscience, et abattre d’abord en soi-même les frontières érigées à l’aune de critères égoïstes et illusoires.
Logiquement vient ensuite le combat pour le respect de la nature, de la planète, et en définitive de l’Homme lui-même. Le Veganisme est une clameur qui s’élève de toutes les nations.
Le livre de Catherine Hélayel est militant, engagé, et tout y est clairement expliqué, démontré, avec des arguments qui sont loin de l’image caricaturale que l’on peut se faire du militant "écolo". Juste du bon sens, l’amour de la justice, du prochain et le respect du Vivant, quel qu’il soit.
Vegan, le choix de la Vie, Catherine Hélayel, Préface : Chris de la Louiseraie, Illustrations : Min Na, Couverture : Captain Blueberry, Editions LME - La maison d'éditions, 2013, 224 pages, disponible en format papier et ebook
A propos de l'auteur
Avocate, Catherine Hélayel est devenue végétarienne, puis vegan. Militante engagée dans la promotion du Veganisme et de la Libération Animale, elle est bénévole dans différentes associations.
Pour en savoir plus
- Le site LME - La maison d'éditions
- Ce lien où vous pourrez découvrir les 38 premières pages du livre
- La page Facebook de l'auteur
- Du même éditeur : L'agroterrorisme dans nos assiettes, de Michel Tarrier
- La rubrique Végétarisme et végétalisme pour d'autres livres sur le même sujet
Au sommaire
. Préface
. Introduction
. Je suis une extraterrestre, je viens de la planète Vegan
Partie I. Un art de vivre
- V comme Vécu, mon premier chagrin d’amour- V Comme Végétarien, Végétalien, Vegan
- V comme Victoire, le réveil vegan
- V comme Vie parmi les omnivores
- V comme Valeur, les protéines végétales
- V comme Vérité, les idées fausses ont la vie dure
Partie II. Les prédations maquillées
- Le couloir de la mort- L’industrie de la viande
- Savez-vous torturer les cochons... à la mode de chez nous
- Le lait rouge
- Avant l’oeuf, l’abomination
- Les poissons ne sont pas des légumes, et les crustacés ne sont pas des fruits !
- Le miel appartient aux abeilles
- Se laver, se vêtir, se maquiller… différemment
- Animaux domestiques et veganisme
Partie III. Une seule solution : L’abolition
- Le "Welfarisme", ou comment assassiner "dignement"- Les Vegans sont "antispécistes" et abolitionnistes
Partie IV. Le statut des animaux en France
- Les animaux sont des objets- Les différentes contraventions
- Les délits : Article 521-1 du Code Pénal
- Tant qu’il y aura des abattoirs
- De la maltraitance animale à la maltraitance humaine
Partie V. Témoignages
. Conclusions. Liens
. Remerciements
L'avis d'une lectrice
Source
Ce livre, Catherine, est un vibrant et efficace plaidoyer pour la vie, l’amour, le respect de toutes les vies. Sans tomber dans la culpabilisation des individus, il dénonce sans complaisance la machine à désinformer qu’est cette société productiviste, de consommation à outrance, de profit sur la vie, l’enfermement des idées, du libre penser, et du libre aimer par des années et des années de religion, de tradition. Il démonte par l’information claire, sans trop de chiffres, soutenue par des témoignages et des réflexions personnelles, point par point, souffrance par souffrance, les arguments des lobbies, des égoïsmes, les idées reçues ou implantées de force dans les esprits par la publicité mensonge, manipulation. Aux vegans, végétaliens, il permet de se reconnaître, de partager tes émotions, tes ressentis, et une bonne synthèse qui peut être reprise utilement dans les actions, démarches militantes d’information. Aux végétariens, il ouvre le chemin vers le végétalisme, car comment s’arrêter en chemin ? Pour les autres , si certains s’en détourneront car pas prêts à se sentir menacés dans un système qu’ils ne veulent pas remettre en cause, trop égoïstes, trop fermés, d’autres esprits plus ouverts sensibles à la souffrance animale par ailleurs ne manqueront pas d’être interpellés; je pense; par ce qui est développé et mis sous leurs yeux, leur coeur avec tant de talent, tant de persuasion, avec les explications nécessaires pour les rassurer sur leur santé notamment, et la capacité de prendre du plaisir à manger et vivre en étant respectueux. Les témoignages sont là pour montrer que tout est accessible, qu’il n’est pas de barrières qui ne puissent être franchies dans l’intérêt de tous les êtres vivants et de cette planète. Je ne te cache pas que certains passages m’ont été très douloureux bien sûr mais pour éveiller certaines consciences les choses devaient être, sinon montrées en images, exposées dans les mots crus et vibrants des témoignages, dans l’information coupante comme les couteaux meurtriers. Le ton est juste, on sent derrière ton émotion contenue, une grande sensibilité que les sensibles comme je le suis ne peuvent manquer de percevoir ! Bravo Catherine et un grand merci pour les vies, pour la Vie et son respect !
Et bravo à l’illustratrice qui soutient efficacement tes propos avec ce qu’il faut d’humour dans son trait !
Grand merci personnel pour m’avoir permis de faire partie de ce livre aussi !
Quelques extraits
Ci-dessous, quelques passages que j'ai sélectionnés sur ce lien, où il est possible de lire les 38 premières pages du livre. J'aurais aimé en citer bien d'autres mais cela aurait rendu cette note trop longue. Je ne peux donc que vous en conseiller la lecture, notamment le texte "Je suis une extraterrestre, je viens de la planète Vegan", ainsi que le chapitre "V comme Victoire, le réveil vegan".
Un court extrait de la préface, de Chris de la Louiseraie
../.. Imaginez un instant être capable comme le maïs de pouvoir offrir quatre cents fois plus à chaque récolte, ou un figuier qui année après année offre ses fruits à profusion. Que feriez-vous ?
Ne répondez pas de suite, attendez d’avoir lu la dernière ligne de ce magnifique livre pour dire comment vous allez utiliser la profusion de nourriture offerte par chaque plante, chaque arbre, chaque racine potagère. Votre réponse conditionnera toute une chaîne, elle pourra être humanitaire ou égoïste. C’est le propre de notre société d’avoir le choix de faire des choix, nous pouvons agir ou rester apathique, nous pouvons user de notre empathie ou être tolérant envers les horreurs de ce monde, nous pouvons être actif ou attendre que la vie s’écoule dans le sens souhaité par les lobbies. Si nous choisissons d’écouter notre conscience, nous pouvons résister à leur toute-puissance car une armée pacifique s’élève à travers le monde, une clameur internationale qui réchauffe le coeur et donne la volonté nécessaire pour tenir ferme nos engagements. ../..
L'introduction, de Catherine Hélayel
Vous n’avez donc rien de plus important à faire que de défendre les animaux ?
Il est très difficile de nos jours, de se présenter comme une "combattante" pour les animaux, pour tous les animaux. On passe alors pour une "illuminée", voire une "pauvre fille", qui n’a rien de plus important à faire que de se battre pour ceux que l’on considère communément comme des objets, des outils, de la nourriture, des jouets, de la décoration, du matériel médical, du matériel à spectacles…
Pourtant défendre les animaux, c’est défendre la vie. Avoir de la compassion pour eux, ce n’est pas ne pas en avoir pour les humains, bien au contraire. C’est les inclure dans un apprentissage du respect, de l’écoute, de la non-discrimination arbitrairement faussée par des préjugés éthiquement insoutenables.
Cela serait une erreur de prendre ce combat pour celui de personnes désoeuvrées et déconnectées de la "nécessaire" réalité, "nécessité" que la société de consommation, rouleau compresseur, titan sans tête, souhaite nous imposer.
Cette bataille, je la mène depuis que je suis toute petite. Déjà dans la cour de récréation, je sauvais les insectes. J’essayais d’empêcher mes camarades de classe d’écraser l’araignée qui avait eu le malheur de passer sous leurs regards de petits humains déjà sanguinaires, déjà tueurs, déjà aveugles, déjà conditionnés à chercher la supériorité.
Je n’ai jamais accepté que mes semblables prennent un malin plaisir à écraser avec la semelle de leur chaussure en cuir, donc déjà issue de domination, de prédation et de mort, des minuscules êtres vivants qui ne leur avaient rien fait, et dont le seul tort était, à leurs yeux, de n’être "que des insectes".
Mais on nous apprend enfant qu’il y a des espèces importantes, et d’autres que l’on peut écraser, enfermer, exploiter, tuer, manger, utiliser, disséquer, éviscérer, exhiber… On nous "enculture" à la suffisance des prédateurs. Oui, le processus de discrimination abusive s’enseigne par le degré de faiblesse des victimes.
Car parmi ces êtres vivants que l’on nomme "animaux " alors même qu’il fait partie intégrante du même règne "animal", l’Homme s’est érigé en juge et a établi ses hiérarchies, en se plaçant bien sûr au sommet du règne, avec les pleins pouvoirs sur la création. Qu’en fait-il ?
Les humains, formés à juger, à utiliser et à tuer, continuent en grandissant à former des sous-catégories à l’intérieur même de leur espèce, ségrégations indispensables pour leur mécanisme de justification despotique de leurs craintes ou de leurs désirs.
Je vous laisse donc imaginer ce que représente un asticot pour cet Homme qui ne sait même plus qu’il y a des étoiles au-dessus de sa tête. Pourtant elles brillent de la même manière pour tous ceux qui sont sur notre Terre, comme le soleil permet la vie de milliards d’êtres sans distinction aucune.
En effet, en regardant tout en bas de l’échelle de ceux qui sont niés dans leur droit même à exister on trouve l’asticot. Il y a aussi le petit ver à soie que l’on étouffe dans des étuves à 80 °C alors qu’il est sans défense dans son cocon, afin de lui prendre son doux fil protecteur, et nous parer d’une sordide beauté volée, arrachée à la vie dans une immonde souffrance, invisible à nos yeux, à nos oreilles, à notre coeur.
Mais qui oserait dire en cette période de crise que même un asticot a le droit simplement d’être ? Au-delà d’une quelconque utilité même scientifique, dans un système composé, que l’on sait interdépendant, que sa vie est simplement grande, remarquable, riche d’enseignement ?
Certains vers ont la capacité incroyable de se métamorphoser en un insecte qui peut voler librement dans le ciel. Ils ont la capacité de naître de la mort. Ils incarnent la renaissance.
Dans les camps de concentration, on a retrouvé de nombreux dessins de papillons faits par les enfants, peut-être mus et inspirés par cette espérance vitale, essentielle, que la délivrance viendra, que demain sera meilleur.
Et si nous commencions par le commencement ? Si l’apprentissage de la tolérance, de la compassion, de la liberté, commençait par les tout petits, les "sans défense" ? Si de ces tout petits nous agrandissions logiquement et graduellement notre respect aux cas les plus complexes, les plus difficiles : les humains ? Si le respect des animaux n’était pas le superflu d’un monde submergé de souffrances humaines, mais l’indispensable base pour la construction et l’éducation d’une humanité plus juste ?
N’est-il pas grand temps de reconnaître que, dans la souffrance, comme dans l’intime conviction d’avoir le droit de vivre, nous, animaux non humains comme humains, qui partageons par nos sens la perception de cette terre, nous sommes tous égaux ?
Nous, êtres humains, pouvons-nous encore faire aujourd’hui autre chose que de détruire notre propre planète ? Pouvons-nous encore choisir un chemin différent ? Sommes-nous encore capables d’effectuer des choix positifs, respectueux et créateurs ?
Oui, il serait temps d’honorer le ver. Le monde s’en porterait sans doute mieux, et la douceur de sa soie serait palpable bien autrement.
Par amour de la planète et de tous les êtres vivants qui s’y trouvent.
Ce livre s’adresse à des personnes ouvertes d’esprit, déjà habituées à faire des choix éthiques, déjà habituées à remettre en cause un fonctionnement lorsqu’il est erroné. Je dirai donc qu’il s’adresse à tous ceux qui ont déjà aimé, vraiment aimé.
Mais je sais que beaucoup ne pourront pas le lire, l’insulte qu’ils recevraient bien malgré moi ne serait que trop forte ; peu de ceux qui se croient à l’apogée de la civilisation sont prêts à admettre qu’ils font encore partie du règne primitif de l’Homme prédateur, et que ce règne ne fait que s’amplifier jusqu’à l’indicible. Peu sont prêts à admettre qu’une autre évolution est possible, nécessaire, et encore moins sont ceux capables de l’appliquer à eux-même, pour eux-même, par amour pour leurs enfants, pour la planète, et des êtres vivants qui s’y trouvent.
Peut-être ne savez-vous pas encore que vous êtes prêt. Peut-être n’avez-vous pas pris profondément le temps d’y réfléchir. Mais au fond de vous, une voix se fait sûrement entendre quelquefois, une voix que vous ne voulez pas comprendre, mais qui un jour fera un vacarme si assourdissant que vous n’aurez pas d’autre choix que de l’écouter enfin… Le déni a-t-il jamais rendu quelqu’un pleinement heureux, pleinement vivant ?
Il n’est pas question pour moi de m’ériger en juge ou en "donneuse de leçon". Les Vegans ne sont pas des êtres "supérieurs" aux autres, ils ont simplement emprunté un chemin différent, un chemin plus éthique. Je ne veux pas " convaincre" à tout prix, mais informer et expliquer pourquoi j’ai fait ce choix de vie, le choix de la Vie !
D’expérience, je sais que c’est seulement en prenant conscience de ses propres limites que l’on peut les dépasser. Je pense profondément que celles qui séparent la barbarie primitive de ce monde de celles du "véganisme" passent par l’information, les témoignages. La réalité des faits, que nous partageons tous, a et aura cette force inébranlable d’éclairer les Hommes.
Mais la vérité sur les massacres et tortures des animaux est occultée par une culture basée sur l’asservissement sans limite du monde animal. Cette culture même, incapable de reconnaître ses crimes inutiles et odieux, tente de les légitimer.
Ce livre est donc avant tout basé sur l’existant, sur cette simple vérité cachée par une cellophane civilisée, par une publicité bucolique, ou par un discours matraqué : le massacre sans vergogne d’êtres sensibles par d’autres, à une monstrueuse échelle industrielle et planétaire. Voilà ce que je dénonce, parmi d’autres voix de plus en plus nombreuses, mais toujours pas assez.
C’est aussi un témoignage. Mais soyons clairs, je me refuse de juger les gens sur leur manière de se nourrir ou de se vêtir, je souhaite juste, tant bien que mal, attester d’un chemin sans violence, parmi un monde meurtri d’intolérance et d’aveuglement à l’autre.
Il explique comment et pourquoi je suis devenue vegan. Il répond, dans les différents chapitres, à la foule de questions que l’on se pose généralement à ce sujet. Il décrit aussi la souffrance animale, et recueille des textes, afin d’illustrer et de corroborer mes propos. L’avant-dernière partie sera consacrée à des témoignages d’autres vegans qui, par un parcours différent, en sont arrivés aux mêmes conclusions, au même regard sur ce monde. Le Docteur Jérôme Bernard Pellet, médecin généraliste et végétalien, a notamment accepté de nous livrer, pour ce livre, son témoignage et son expérience de médecin.
Dans la dernière partie, vous trouverez des liens rassemblés par thème, afin de vous permettre si le coeur vous en dit, d’aller plus loin sur le chemin du "véganisme".
Je dédie ce livre à tous les êtres vivants.
Puissent les consciences et la compassion s’éveiller à chaque instant.
Un court extrait du chapitre "V comme Victoire, le réveil végan"
../.. Devenir vegan a été pour moi un long cheminement. En observant mes motivations, je pense pouvoir dire qu’elles ont été les suivantes :
- Avant tout par amour et respect des animaux, par l’urgence que leur martyre me dicte.
- Par respect pour la planète et les êtres vivants.
- Enfin, pour ma santé.
En mangeant de la viande, du poisson, je me sentais directement responsable de la souffrance causée aux animaux de consommation, tant par leurs conditions de maintenance, que par la manière dont ils étaient tués dans les abattoirs. En mangeant ainsi, je ne tuais pas directement, mais je laissais d’autres le faire pour moi.
En effet, finalement, il n’y a aucune différence entre tuer ou faire tuer. Faire tuer est peut-être même pire, car cela permet un certain silence de la conscience.
Je suis donc, dans un premier temps, devenue végétarienne. C’était il y a une dizaine d’années environ.
Puis j’ai jeté tous mes produits cosmétiques et d’entretien qui n’étaient pas garantis "non testés sur les Animaux" (produits finis mais aussi les ingrédients).
En 2009, ayant enfin pris conscience des conditions terribles de vie et de mort des vaches laitières et des veaux, j’ai arrêté de manger des produits laitiers. Et quelle claire aberration en plus ! L’homme est le seul "animal" qui continue de boire du lait à l’âge adulte ! Et c’est aussi le seul animal à consommer du lait d’une mère d’une autre espèce, et à tuer pour le profit et non pour sa propre survie.
Je n’ai jamais porté de fourrure, la souffrance des animaux que l’on tuait exclusivement pour cela était tellement évidente. Celle liée à la laine, au cuir, aux oeufs, au miel même, l’était moins. Ce n’est qu’après avoir fait des recherches, sur lesquelles je reviendrai plus tard, que j’ai décidé de ne plus en porter, ni en consommer. ../..
Deux entretiens avec le Docteur Jérôme Bernard-Pellet,
médecin généraliste végétalien, membre de l'APSARes,
dont le témoignage figure dans le livre "Vegan, le choix de la Vie"
médecin généraliste végétalien, membre de l'APSARes,
dont le témoignage figure dans le livre "Vegan, le choix de la Vie"
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