L'animal : objet d'expériences Entre l'éthique et la santé publique de Karine Lou Matignon
Petit up de cette note, ce qui me permet de faire le lien entre le précédent livre, du même auteur, et le suivant, sur le même sujet.
Depuis la fin des années 70, la lutte s'intensifie entre les partisans et les opposants de l'expérimentation animale. Les termes du débat ont cependant évolué. Aujourd'hui, d'éminents scientifiques rejettent le modèle animal, qu'ils considèrent comme un handicap pour l'avenir de la recherche et un danger pour la santé publique.
Qui sont donc ces rebelles qui font figure d'hérétiques dans les milieux de la science médicale ? Quelles sont les méthodes dites alternatives qu'ils proposent de développer ? A l'inverse, en abandonnant complétement l'étude sur l'organisme animal, ne risque-t-on pas d'ignorer certaines étapes décisives et indispensables ? Les deux camps disposent d'arguments puissants. Comment y voir plus clair ?
Au terme de deux ans et demi d'enquête auprès des laboratoires de recherche, de comités de défense de l'expérimentation animale, d'entreprises ayant recours à cette méthode ou y ayant renoncé, d'associations de défense des animaux, de centres d'élevage, du milieu estudiantin, Karine Lou Matignon montre comment la question de l'expérimentation animale soulève un grand nombre de problèmes, ignorés de la plupart d'entre nous, touchant à la connaissance, à la santé, à l'économie, à l'éthique et au respect du vivant.
Ce livre original, accessible au grand public, propose une vision synthétique et nouvelle du problème, à la fois humaine et raisonnable, qui permet de dépasser une approche manichéenne et passionnelle de cette question.
Karine Lou Matignon est journaliste, écrivain et scénariste. Le thème de la relation entre l'homme et l'animal est son cheval de bataille depuis 20 ans. Elle s'intéresse aussi à l'enfance et traite ces sujets à travers l'édition, le documentaire, le cinéma, la scénographie.
Au sommaire
- Etat des lieux
- L'animal dans la recherche industrielle
- D'autres méthodes que l'expérimentation animale
- L'animal dans la recherche biomédicale
- L'expérimentation animale est-elle légitime ?
A l'écoute du monde sauvage Pour réinventer notre avenir de Karine Lou Matignon préface de Boris Cyrulnik
Si, demain, l´homme exterminait toutes les grandes espèces animales et se retrouvait seul avec les animaux qu´il a domestiqués, il signerait sans le savoir son arrêt de mort. Voilà vingt ans que Karine Lou Matignon affirme cette idée à travers ses reportages et ses livres, souvent en collaboration avec Boris Cyrulnik, sur nos relations avec le monde sauvage.
Douze ans après son premier essai dans la collection Clés, Sans les animaux, le monde ne serait pas humain, récompensé par le prix 30 Millions d´amis 2000, elle retourne à la rencontre de scientifiques et d´écologistes, mais aussi de philosophes et d´artistes, pour les interroger sur l´importance de conserver un rapport avec les autres espèces animales, mais aussi végétales, et avec la nature en général.
Certains de ses interlocuteurs sont connus : Gilles Clément, Matthieu Ricard, Jean Malaurie, Kenneth White ou Henri Gougaud ; d´autres le sont moins, Stéphanie Vergniault, David Rosane, Vinciane Despret ou Samuel Ross, mais tous sont convaincus qu´une forme de "conversation intime" avec les êtres non humains nous est essentielle pour évoluer. Chacun nous dit pourquoi et comment, ce qui fait de ce livre à la fois un voyage naturaliste et un traité de philosophie pour réinventer notre avenir.
A l'écoute du monde sauvage : Pour réinventer notre avenir, Karine Lou Matignon, Préface : Boris Cyrulnik, Editions Albin Michel, 2012, 450 pages
A propos de l'auteur
Karine Lou Matignon est journaliste, écrivain et scénariste. Le thème de la relation entre l'homme et l'animal est son cheval de bataille depuis 20 ans. Elle s'intéresse aussi à l'enfance et traite ces sujets à travers l'édition, le documentaire, le cinéma, la scénographie.
Au sommaire
Préface de Boris Cyrulnik
Prologue
I. Réinventer le lien
Introduction
1. A l'école des goélands - Boris Cyrulnik
2. Nos compagnons de toujours
3. Des "fauves" et des papillons - Samuel Ross
4. Enfance à réconcilier
5. L'école de la nature
6. Moisson sauvage - David Rosane
7. Pensées fertiles pour monde en détresse - Philippe Desbrosses
II. Bestiaire
Introduction
1. "Sujets sensibles" - Georges Chapouthier
2. Dans l'intimité des bêtes
3. Les animaux rendent les hommes intelligents - Vinciane Despret
4. Leçon d'altérité - Yves Christen
5. Sensibilités animales - Marc Bekoff
6. Des "machines" qui pleurent
7. Elevage à la chaîne et abattage automatisé - Jean-Pierre Kieffer
8. Offrandes animales et prières sacrées
9. La peur du sauvage
10. Un peu d'humilité
III. La nature, source d'inspiration
Introduction
1. Si la Terre m'était contée - Henri Gougaud
2. Fraternités végétales - Gilles Clément
3. De nature poétique - Kenneth White
4. Coeur océan - Richard Cannavo
5. L'âme de la nature - Matthieu Ricard
6. Le biomimétisme : quand la nature inspire la science - Gauthier Chapelle
7. Pensée subtile et vagabonde - Jean Malaurie
IV. Changer le monde
Introduction
1. Face au pillage de l'Amazonie - Hélène Collongues
2. Des éléphants sans défense - Stéphanie Vergniault
3. Compagnons au long cours - Prajna Chowta-Gautier
4. Génération de la réparation - Olivia Mokiejewski
5. Le vivant manipulé
Je ne peux que vous encourager la lecture de ce livre. Il est passionnant et c'est une source bibliographique importante si vous êtes interessé par l'éthologie et les états émotionnels des animaux.
On apprend beaucoup de choses sur les comportements des animaux mais également sur le comportement humain face à l'animal et sa cause et cela, n'est pas glorieux du tout.
Bonne lecture.
Guide des traces d'animaux Les indices de présence de la faune sauvage de Preben Bang et Preben Dahlström
Un guide qui présente et explique tous les indices de la présence et du mode de vie des animaux sauvages.
Cet ouvrage permet de reconnaître la présence des oiseaux et des mammifères d'Europe, d'après toutes les traces qu'ils laissent dans la nature (empreintes, pistes, reliefs de repas, excréments, pelotes de réjection, terriers et gîtes).
Avec plus de 600 photographies et dessins, l'identification des marques relevées sur le terrain est incontestablement facilitée.
Ce livre offre donc à chacun une meilleure connaissance du mode de vie des animaux sauvages et donne ainsi la possibilité de les approcher, voire de les observer dans leur milieu naturel.
Il donne également de nombreux conseils pratiques, notamment sur la récolte et la conservation des indices.
Au sommaire
- Traces, pistes et empreintes
- Fientes et excréments de mammifères
- Pelotes de réjection
- Empreintes d'oiseaux
- Coulées
- Indices de repas
- Terriers et gîtes
- Indices sur fruits et graines
- Plumes
- Restes laissés par les carnivores
Guide des traces d'animaux : Les indices de présence de la faune sauvage, Preben Bang, Preben Dahlström, Traduction : Michel Cuisin, Editions Delachaux et Niestlé, 2009, 264 pages
A propos des auteurs
Preben Bang est directeur du laboratoire national d'étude des animaux sauvages du Danemark.
Preben Dahlström est responsable des illustrations, de la présentation et de la mise en page.
Un livre futé qui s'organise en différents chapitres,parmi lesquels:
-traces (empreintes)
-indices de repas
-excréments
-pelotes de réjection
-terriers et gîtes
et des sous chapitres (ongulés,oiseaux...). Cela en fait un livre facile à utiliser,précis, les illustrations sont trés bien faites; beaucoup de photos aussi. Je me suis rendue compte que j'étais souvent passée lors de mes promenades à côté de "signes" caractéristiques du passage d'un ou plusieurs animaux.
Un livre que je recommande vraiment
Le sommaire complet en images Cliquez pour les agrandir
A la découverte des animaux de nos campagnes de Cyril Laurentin
Une promenade en forêt, un après-midi au bord d'une rivière, un sentier à travers la campagne sont autant d'occasions de découvrir de passionnantes scènes de vie animale.
Hérisson, salamandre, chevreuil, fouine, renard, héron, poule d'eau... se laissent observer dans leur quête de nourriture, leurs parades amoureuses, leur vie avec leurs petits.
Ce livre, superbement illustré, raconte avec beaucoup de sensibilité la rencontre avec une quarantaine d'animaux sauvages, observés dans leur milieu de vie, à l'heure qu'ils ont choisie pour révéler certains de leurs comportements les plus intéressants.
Une fiche signalétique indiquant les principales caractéristiques de l'animal, son nom scientifique, son habitat, son mode de reproduction et son comportement à l'égard de ses petits, ainsi que la meilleure période pour l'observer et les indices révélant sa présence, contribue à faire de cet ouvrage un véritable guide d'observation pour tous ceux qui aiment la nature.
A la découverte des animaux de nos campagnes, Cyril Laurentin, Editions Flammarion, 2005, 139 pages
"Mes centres d'intérêt liés à la nature ? La peinture à l'huile : des paysages parcourus en Ile-de-France, des animaux mais aussi une mention particulière pour les ciels, formidable richesse de couleurs et de formes ! Autre centre d'intérêt, bien évidemment l'observation des animaux : affût aux blaireaux, billebaude au bord de l'eau et dans la campagne, et la découverte des arbres remarquables. Tous ces sujets se retrouveront un jour sur un tableau ! Je garde un souvenir d'un affût au blaireau assez mémorable : une longue attente au-dessus des terriers, attendant les grosses silhouettes noires et blanches, pour finalement voir sortir... des jeunes lapins ! On ne revient jamais bredouille d'un affût !"
Ah j'adore la nature en général et rien n'est plus beau que de la contempler. Mais il y a aussi des moyens autres pour la découvrir, ne serait-ce qu'en feuilletant des ouvrages qui y font référence. C'est le cas entre autres avec cet ouvrage qui est assez récent, intitulé "A la découverte des animaux de nos campagnes" qui nous est proposé par les Editions Flammarion.
Cyril Laurentin, l'auteur de ce livre d'environ 140 pages adore aussi la nature puisqu'il est animateur en Ile de France et il aime à la diffuser au travers de l'écriture comme c'est le cas ici, sans compter le renfort de très nombreux clichés. Il guide aussi des groupes pour ainsi faire profiter les autres de ses connaissances sur les animaux de la campagne.
Il est vrai que dans nos campagnes, nous sommes par rapport aux grandes métropoles, vraiment au contact de la nature et l'on peut en profiter pleinement. C'est ce que ce livre va nous dévoiler au travers des lieux principaux que sont les villages, la campagne en elle-même, au bord de la mer, au bord des étangs, d'une rivière et puis enfin en forêt.
Les promenades dans les bois, la flanerie au bord d'une rivière, le ressenti des embruns au bord de la mer, un petit sentier au travers d'une campagne concourent à s'humecter de la nature qui peut nous entoure.
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Vous partirez donc à la découverte de tous ces aspects tout au long du livre pour une promenade naturelle qui a su m'enchanter. Ce livre est bien écrit, on ressent la passion de son auteur. Il a été écrit avec un grand sérieux. Les illustrations sont fort nombreuses. Elles sont d'une bonne qualité et parfois on peut les admirer sur des pages entières ou des doubles pages. On se croirait purement et simplement sur le terrain !
Pour chaque animal qu'il nous dévoile , on peut y retrouver un texte pas trop barbant, de longueur satisfaisante, qui va à l'essentiel. L'auteur pour chaque présentation précise en haut des fiches le lieu de son obsevation. Ses textes apportent une certaine fraicheur à la lecture et l'impression qu'ils dégagent nous plongent directement comme si nous étions sur chaque lieu évoqué.
Ce n'est pas raconté d'une façon trop style télégraphique. Il met de la poésie dans les présentations et c'est plutôt agréable. C'est un livre à la fois qui joue un rôle instructif, pédagogique et orné en quelque sorte de poésie. Il nous détaille vraiment bien les lieux environnants. C'est assez agréable. On sent qu'il a pris du plaisir comme on peut en prendre quand il s'est promené dans la nature.Tout cela s'accompagne de fiches signalétiques qui elles aussi vont à l'essentiel et nous divulguent les principales informations qu'il faut connaître sur chaque animal ou bien insecte aussi dévoilé dans l'ouvrage.
Outre le nom, l'auteur nous communique son identification complète, son habitat général, sa période de reproduction, sa principale nourriture, les périodes idéales pour pouvoir les observer et enfin quelques indices de présence. Ces fiches signalétiques nous apportent les renseignements adéquats sur chacun de ces animaux.
Au total, à travers tous les types de lieux cités plus hauts, l'auteur nous présente une bonne trentaine d'animaux. La plupart de ceux-ci nous sont plus ou mois connus comme le moineau domestique qui essaye toujours de quémander un graillon quand il vous voit manger un sandwich !, le merle noir et ses sons flûtés matinaux au printemps, l'hirondelle, le lézard ou bien encore le martinet : tout cela pour la partie village même si l'on peut les admirer en pleine ville.
Pour la campagne proprement dite, vous y découvrirez le hérisson dont j'ai déjà parlé, l'épeire diadème qui est une araignée, le renard roux, la coccinelle à 7 points dont je vous ai déjà parlé, et la buse variable, très fréquente au bord des nationales et n'oublions pas aussi le bourdon dit terrestre car le livre nous présente aussi des insectes entre autres comme on va le voir dans cette liste.
Pour le bord de la mare, il fait honneur aux grenouilles, libellules, au crapaud commun et aux invertébrés aquatiques ; pour l'étang place à la foulque macroule qui fréquente aussi les rivières, le héron cendré, le cygne tuberculé, le plus majestueux des oiseaux, le grèbe huppé, le brochet. Pour la rivière, vous découvrirez le joli martin pêcheur, le campagnol amphibie, la poule d'eau, le colvert et l'épinoche. Enfin dans la dernière partie de l'ouvrage, nous partirons à la découverte d'un échantillon des bébêtes qui peuvent séjourner dans nos forêts comme le lapin de garenne, la sitelle torche-pot qui niche dans les infractuosités des arbres, la salamandre, le chevreuil, la chouette hulotte, les chauves-souris, la fouine, la grive musicienne, l'écureuil roux qui fréquentent aussi les parcs, le cerf élaphe, le bousier une sorte de scarabée, la jolie mésange bleue, le sanglier à éviter de croiser ! et enfin le blaireau.
La liste qu'il nous présente n'est bien sûr pas exhaustive et le but de l'auteur est de nous proposer un panel général de ce que l'on peut y trouver. Il ne se veut en aucun cas comme remplaçant de certains beaux livres qui explorent dans leurs moindres détails les caractéristiques de certains de ces animaux mais le survol proposé est des plus positifs et n'est-il pas bon de garder quelques surprises que vous pourrez faire au gré de vos balades !
Enfin, un mot sur le prix de ce joli livre. Il est tout à fait convenable à 19,90 €, prix planché.
Animaux des montagnes de Christian Couloumy et Jean-François Desmet
Rassemblant de superbes images, cet ouvrage invite à la rencontre de la faune de nos montagnes.
De la sympathique marmotte au curieux desman des Pyrénées, en passant par l'aigle royal, le chamois, la grenouille rousse et l'insolite tichodrome échelette, une centaine d'espèces se dévoilent dans leur intimité.
Photographies d'ambiances et de comportements sont autant d'occasions d'apprendre à mieux connaître ces animaux vivant dans ce contexte si particulier qu'est le milieu montagnard. Un album incontournable.
Animaux des montagnes, Christian Couloumy, Jean-François Desmet, Editions Glénat, 2009, 191 pages
A propos des auteurs
Christian Couloumy est chef de secteur au Parc national des Ecrins. Passionné de montagne, il s’intéresse plus particulièrement aux grands rapaces, parmi lesquels l'aigle royal, dont il est devenu l’un des spécialistes en France. Auteur de plusieurs ouvrages sur la faune montagnarde, il contribue à la connaissance et à la protection de la nature grâce à son implication dans des actions de communication. Il collabore notamment à plusieurs émissions sur France Inter, dont CO2 mon amour, auprès de Denis Cheissoux.
Jean-François Desmet, docteur en écologie, est directeur du Groupe de recherches et d’informations sur la faune dans les écosystèmes de montagne. Depuis plusieurs décennies, il conduit des recherches sur le lagopède alpin dans les Alpes, partageant son temps entre la toundra alpine, qu'il parcourt à longueur d'année et les rencontres scientifiques. Les vertébrés de montagne, notamment les reptiles, les amphibiens et les chauves-souris, auxquelles il consacre de nombreuses nuits, n'ont aucun secret pour lui.
Nous sommes partis à Chamonix cet été et mon fils de 9 ans 1/2 a feuilleté ce livre dans une librairie ! Il s'exclamait à chaque page et a eu du mal à s'en détacher... du coup, j'ai eu envie de le lui offrir ! Les photos sont splendides et les commentaires ne sont pas rébarbatifs, ainsi, il prend plaisir à nous les lire ce qui nous permet d'apprendre plein de choses. Il existe aussi en version flore tout aussi passionnant ! Je les recommande tous les deux !
A la rencontre des animaux en montagne 356 espèces dans leur milieu par l’équipe du Parc national des Ecrins
Des abords des villages aux éboulis d’altitude, un panorama très accessible des animaux dans le milieu montagnard.
D’utilisation facile, ce guide de terrain présente 356 espèces d’animaux vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons) classées selon leur habitat de prédilection.
Elaboré de manière à vous faire découvrir facilement cette faune passionnante, cet ouvrage original est le compagnon indispensable de vos balades en montagne.
- Plus de 370 photographies couleur, qui présentent toutes les espèces ainsi que leurs milieux naturels
- 336 dessins au trait
- Un texte original et agréable à lire, pour apprendre à reconnaître les espèces, et en savoir plus sur leur mode de vie, l’origine de leur nom, leur comportement, les endroits où les rechercher au sein de leur habitat…
- Des onglets pratiques pour le repérage des grands types de milieux naturels
A la rencontre des animaux en montagne : 356 espèces dans leur milieu, par l’équipe du Parc national des Ecrins, Editions Glénat, 2012, 416 pages
La terre grandeur nature 100 images d'exception pour raconter notre planète de Sophie Thoreau
Paysages mythiques, lieux inexplorés, merveilles et aberrations de la nature... A travers une sélection de 100 photographies exceptionnelles, "La terre grandeur nature" vous invite à parcourir le monde à la découverte des sites naturels les plus extraordinaires de notre planète comme le Mount Roraima au Venezuela, les Chocolate Hills aux Philippines ou encore le désert de Libye. Du très grand spectacle réalisé sans trucage, en hommage au patrimoine naturel de notre planète.
Sites naturels, monde du vivant ou paysages façonnés par l'homme, les titres de la collection "100 Images d'exception" proposent une véritable aventure visuelle, essentielle et émotionnelle. Invitation au voyage et au ravissement esthétique, les 100 photographies d'exception réunies dans chaque titre ne vous laisseront pas indifférent. Une seule exigence, plus que l'enchantement, l'étonnement.
La terre grandeur nature : 100 images d'exception pour raconter notre planète, Sophie Thoreau, Editions Gründ, 2010, 204 pages
A propos de l'auteur
Sophie Thoreau, journaliste, a réalisé l'essentiel de son parcours dans l'audiovisuel, en particulier à RTL, où elle a présenté les journaux ainsi que diverses chroniques, notamment sur le tourisme.
Très beau livre. Sur chaque double page une photo de paysage avec une petite explication sur un bordereau côté gauche. Juste ce qu'il faut. PS : Il ne s'agit que de paysages; vous ne trouverez pas de photos d'animaux (baleines...) comme on peut en voir dans d'autres livres de ce genre.
Terre grandeur nature Les chefs-d'oeuvre des plus grands photographes
Une célébration sans pareille de la nature et de ses merveilles par les plus grands photographes naturalistes de la planète.
Les 170 photographies réunies dans cet ouvrage ont toutes été sélectionnées parmi les meilleurs clichés primés depuis 20 ans par le prestigieux concours international Wildlife Photographer of the Year, organisé conjointement par la BBC et le Muséum d'histoire naturelle de Londres.
Saluées par tous les amoureux de la nature pour leur exceptionnelle qualité, ces photographieses - signées Chris Packham, Frans Lanting, Vincent Munier, Olivier Grunewald... - sont un hymne à la beauté et au mystère de la vie sauvage sur terre.
Scènes animales ou végétales ou bien paysages, ces photographies sont des instantanés de vie, uniques, qui nous rappellent que la nature est notre première source d'émerveillement, de joie et de beauté. Chacune d'elles est inoubliable.
Terre grandeur nature : Les chefs-d'oeuvre des plus grands photographes, Editions Larousse, 2005, 223 pages
Cet ouvrage est sans doute l'un des plus beaux que j'ai jamais eu entre les mains, dépassant de loin toutes les "vues du ciel" qui n'apprennent rien au néophyte. Ici, texte et image se rejoignent continument en spirales de beauté, de clarté et d'intelligence.
L'avis de Photosapiens
Cliquez sur ce lien pour voir ce bel article illustré sur le site Photosapiens.
Alors qu’il nous permet chaque année découvrir les plus beaux trésors de la nature, le très prestigieux concours mondial Widlife Photographer of the year, né en 1964 à la BBC, nous est ici présenté dans un ouvrage rétrospectif et sélectif de quelques 170 images tirées des 20 dernières éditions. Ce sera donc un grand classique, un véritable livre de chevet des photographes naturalistes, mais aussi pour de nombreux autres qu’ils soient ou non proches de cette discipline, tant le spectacle offert est universel dans sa beauté et dans son importance pour le patrimoine de notre planète. Avec entre les mains un tel recueil, on ne peut que prendre conscience à la fois de l’infinie richesse de la nature et de la difficulté qui consiste (encore heureusement) à l’approcher et l’observer. Tout comme le traduisent les textes des artistes qui l’ont préfacé et chapitré (car il faut bien parler d’artistes même si la démarche relève plus de technique et de pratique que d’un sens purement créatif ou instinctif), les images de ce livre ont le plus souvent nécessité des trésors de patience et de minutie, sans parler d’une grande expérience. Elles sont d’ailleurs si exceptionnelles pour le commun des mortels que l’on percevra très bien le dilemne qui existe entre la nécessité de préservation, et notre connaissance encore limitée de certains milieux. Pour observer de tels moments de vie, les auteurs qui ont rapporté les centaines de milliers d’images proposées au concours et dépouillées par les différents jurys depuis sa création, ont été mus par un sens commun de l’importance du monde vivant et une même quête de ce qui est beau et n’a besoin d’aucun artifice, d’aucune mise en scène, et ne souffre d’aucune retouche. Tous ou presque le déclarent, ce qui émeut le plus c’est le contact avec les espèces animales sauvages. Ce livre est un hymne à une minuscule poignée d’entre elles, mais pas seulement. C’est aussi la preuve que le regard du photographe nous étonnera toujours, quel que soit le nombre de photos faîtes, la multiplication et la démocratisation des pratiques, laquelle va malheureusement à l’inverse des chances accordées à ces habitants de la terre moins robustes que l’homme pour perdurer.
Sommaire :
- Jeux de lumière (présenté par Yann Arthus-Bertrand)
- Instantanés (présenté par Chris Packham)
- Formes (présenté par Simon King)
- Reflets (présenté par Elio Della Ferrera)
- Rencontres (par Raoul Slater)
- Compositions (présenté par Jim Brandenburg)
- Portraits (présenté par Klaus Nigge)
Le grand livre de la nature Toutes les richesses de notre planète de Chris Packham
Le livre idéal pour découvrir, observer et comprendre tous les milieux naturels de manière visuelle, simple et ludique.
Que l'on vive à la campagne, au bord de la mer ou en ville, "Le grand livre de la nature" incite à sortir et à découvrir les richesses du monde qui nous entoure. Il apprend à observer et à comprendre comment la nature fonctionne grâce à des activités de terrain à la portée de tous. Idéal pour le naturaliste débutant comme pour le confirmé, ce livre attractif aborde des notions scientifiques éclairées par des conseils pratiques.
- Un découpage habitat par habitat pour explorer facilement chaque milieu.
- Des illustrations légendées qui vont au plus près de la diversité de la vie animale et végétale.
- Des conseils sur l'équipement nécessaire.
Le grand livre de la nature : Toutes les richesses de notre planète, Chris Packham, Editions Delachaux et Niestlé, 2011, 245 pages
A propos de l'auteur
Chris Packham a étudié la zoologie à l’Université de Southampton en Angleterre. Il a écrit plusieurs ouvrages sur les animaux sauvages et présenté de nombreuses émissions de télévision pour la BBC. Il fait partie de plusieurs organisations de conservation de la nature. Il est aussi le vice-président de la RSPB, the Royal Society for the Protection of Birds, le pendant britannique de notre LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) en France.
Combien d'espèces vivantes peuplent notre monde aujourd'hui ? Et certaines d'entre elles n'ont-elles pas déjà disparu à cet instant... J'aimerais bien savoir ce qu'on perçoit avec des yeux de papillon et quel effet cela fait d'être une hirondelle volant à tire-d'aile vers la surface d'un lac pour y puiser une gorgée d'eau par un bel après-midi d'été. Et quelle est - ou était - la taille du plus grand calmar géant du monde ? Et comment criait un tyrannosaure ?.. Je me demande bien aussi ce que cela fait d'être avalé par un crocodile, ou si je pourrais combattre un tigre affamé et en sortir vivant. Oh, et puis je donnerais n'importe quoi pour être un chien et partir, rien qu'une fois, à la découverte du monde avec mon flair et exercer mon piètre odorat en reniflant dans les bois.
Je n'obtiendrai probablement jamais de réponses précises à ces questions. En revanche, je suis tout à fait capable d'élaborer une jolie théorie à leur sujet. En menant quelques recherches, je finirai bien par obtenir des bribes de réponses ou en savoir plus sur les découvertes scientifiques les plus récentes, ou encore relever certaines anecdotes qui s'y rapportent. Par exemple, mon expérience personnelle m'a appris que les crocodiles du Nil chassent à l'affût sous l'eau, se jettent sur leurs victimes insouciantes, les entraînent en reculant dans la rivière pour les noyer, avant de les écraser et les démembrer. J'ai lu que leurs mâchoires exercent une pression égale à 351 kg/cm2. Par conséquent, leur ouvrir la gueule comme Tarzan est absolument impossible. Bien sûr, je peux imaginer que se faire attaquer par un crocodile est sûrement un vrai cauchemar avec beaucoup de boue et d'atroces souffrances. Inutile de dire que je ferai tout mon possible pour éviter une telle fin.
Mais je m'éloigne de mon propos car les mâchoires des prédateurs ne sont pas vraiment le sujet de ce livre plutôt fait pour combler et encourager tous ceux qui, comme moi, sont fascinés par la nature et veulent comprendre les pulsations de la vie, comment tout se met en place et quels sont les mots qui décrivent cette réalité. Quand j'étais ce gamin curieux de dix ans qui essayait de tout comprendre sur les animaux et leur environnement, compulsant les pages de mes encyclopédies, en passant des stratagèmes d'affût des tigres aux serpents qui changent de peau et au "miracle" de la métamorphose, je cherchais alors des indications précises. Je voulais lire le mot "muer" plutôt que "changer de peau" et je savais déjà que, même si je ne pouvais pas observer le lent processus de transformation des chrysalides - et malheureusement je n'en apprenais pas plus dans mes livres - il ne s'agissait pas d'un "miracle". Ce qui m'irritait le plus était de savoir avec certitude qu'il existait quelque part un scientifique en blouse blanche qui, lui, avait toutes les réponses. C'est peut-être à cause de ce passé que j'ai toujours refusé de m'enliser dans l'ignorance et qu'en même temps, je fuis toute forme d'endoctrinement. Aux "petites bêtes", j'ai préféré les invertébrés et je me suis toujours demandé pourquoi on n'osait pas enseigner aux enfants le vocabulaire naturaliste correct alors qu'ils mémorisent avec tant de plaisir et de facilité les noms des dinosaures. Etre jeune ne veut pas dire être simplet, mais tout simplement enthousiaste et réceptif, et si avec l'âge les gens se passionnent pour la nature, ils sont bien préparés en cette époque d'ouverture des consciences et d'accès à toutes les formes d'information, à comprendre les sciences clairement expliquées et les mécanismes de la nature.
C'est ce que je voulais que le livre soit : une belle présentation avec des illustrations en couleur, accessible à toute la famille, et qui offre une vision de la nature au XXIe siècle. J'espérais en apprendre beaucoup moi-même et actualiser ce que j'avais lu autrefois, tout en ouvrant la voie à un plus grand projet - un projet qui en dépit de mon emballement presque obsessionnel pour tout ce qui rampe, se traîne, glisse ou pique, n'avait pu voir le jour avant mes vingt ans. Je voulais offrir une vision d'ensemble, saisir l'occasion de montrer comment et pourquoi toutes les petites choses de la vie sont reliées, illustrer certains aspects de cette toile invisible qui unit tout ce qui vit sur notre planète. En résumé, je voulais présenter les bases d'une structure qui consoliderait les connaissances ou les observations des lecteurs afin de mieux faire comprendre les relations qui existent entre cette multitude infinie des espèces que nous pensons séparées, et leur physiologie, leur écologie et leur comportement.
Quel programme ! Cependant, si quelques lecteurs peuvent désormais parcourir une partie du monde avec une curiosité exacerbée, se poser des questions et vérifier les théories grâce à leurs propres expériences ou en effectuant des recherches, et s'ils peuvent comme moi comprendre les raisons pour lesquelles tout ceci est en vérité tout cela, que la beauté toute simple d'un petit bout de nature permet d'apprécier la beauté en général dans toute sa complexité, alors mon but sera atteint. Mais bien sûr, il faudra sortir et aller au coeur de l'action, et c'est ce à quoi vous pousse ce livre. Cependant, il ne s'agit pas ici d'aventure "exceptionnelle" et nul n'est besoin d'exotisme. Des drames incroyables se jouent sous des bûches dans votre jardin, des combats à la vie et à la mort se livrent dans le parc près de chez vous et de véritables épopées se déroulent dans les terrains vagues ou les réserves naturelles au coin de votre rue. Il est toujours préférable et bien plus gratifiant de les découvrir par soi-même. Si les émissions de télévision sur la nature sont un excellent moyen de susciter l'intérêt, elles sont insuffisantes à le satisfaire, et je préfère observer un cloporte ou une coccinelle posés sur ma main que de regarder un tigre sur un écran. Les animaux sauvages, tout aussi petits et insignifiants qu'ils paraissent, sont fascinants. Comprendre où et comment ils vivent, découvrir leur rôle dans le grand schéma de la vie enrichira profondément votre existence.
J'espère aussi que cette compréhension plus intime ira de pair avec un plus grand désir de protéger et conserver ce vivant si parfait qu'est notre monde, tout en comprenant que nos efforts seront vains si nous n'utilisons pas nos technologies actuelles pour adapter notre planète aux changements climatiques mais aussi pour les combattre. Des étoiles qui scintillent aux nouveaux nuages, des têtards à leurs métamorphoses, il y a de quoi s'émerveiller dans ces pages. Voulons-nous tout détruire ? Non. Alors donnons-nous les moyens pour changer de comportement à chaque fois que cela est possible.
Le livre noir de la chasse Massacres et abus de pouvoir de Pierre Athanaze
Le mépris des lois, les exactions et les brutalités des chasseurs en France sont légion. Sur tout le territoire, ils laissent des cadavres d'animaux éventrés, sans souci des épidémies, partout ils dressent des pièges non sélectifs dans lesquels agonisent des espèces protégées, des chiens, des chats... En France, 25 millions d'oiseaux et près de 5 millions de mammifères sont tués chaque année. C'est le pays où l'on chasse le plus grand nombre d'espèces dont beaucoup sont en mauvais état de conservation et protégées dans les pays voisins.
Cet ouvrage révèle le vrai visage du lobby de la chasse en France, son organisation anti-démocratique, son manque de transparence, son financement inéquitable, l'appui de l'écrasante majorité des politiques, leurs mensonges face aux protecteurs de la nature, les lois faites sur mesure, l'inertie face aux accidents mortels, l'incitation par les ministres au prosélytisme de la chasse dans les écoles : tout y est décrypté.
En s'appuyant sur des faits réels et des documents officiels, l'auteur dresse un réquisitoire sans concession pour que chacun de nous prenne conscience de ce véritable scandale au profit d'une minorité méprisant l'environnement, la nature et la société.
Le livre noir de la chasse : Massacres et abus de pouvoir, Pierre Athanaze, Editions Sang de la Terre, 2011, 284 pages
Le mot de l'éditeur
Le mythe du brave papy chasseur qui ramène un lapin à sa famille, cher à la télévision, cache mal les réalités du terrain. Le mépris des lois, les exactions et les violences des chasseurs en France sont légion.
Extraits de documents administratifs et témoignages de scientifiques à l’appui, l’ouvrage aborde tous ces sujets que l’auteur a suivi de près, dans un livre sans concession, mais dont chaque fait évoqué est véridique et vérifiable.
Une somme de révélations attendue depuis des années par des milliers de protecteurs de la nature, qui veulent qu’enfin la vérité soit dite. Tout est décrypté dans cet ouvrage courageux.
Une véritable bombe au pays des cartouches.
A propos de l'auteur
Pierre Athanaze, forestier de métier, a suivi un long parcours de bénévole dans le monde des associations de protection de la nature. Il a été membre du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS) et administrateur de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pendant 10 ans. Il connaît parfaitement ce dossier dont il suit les évolutions législatives et réglementaires depuis les dernières décennies. Il a beaucoup lutté contre les abus de la chasse et les tolérances accordées par les pouvoirs publics à cette pratique.
La France n'est plus le pays des droits de l'homme et ne sera malheureusement jamais le pays des droits des animaux. Un très bon bouquin qui nous démontre la collusion entre pouvoirs publics et chasseurs pour chasser toujours, partout, et tous les animaux même ceux appartenant à des espèces protégées. Laissez vos dernières illusions sur la nature humaine !! La France est décidément complètement à la traîne sur tous les sujets relatifs aux animaux. C'est bien dommage. Un grand merci à l'auteur pour ce livre clair et courageux. En espérant que les choses changent un jour et qu'il y ait un vrai mouvement citoyen pour interdire ces pratiques d'un autre âge.
La peau de l'ours Le livre noir du trafic d'animaux de Sylvain Auffret et Stéphane Quéré
Représentant une part considérable du trafic mondial, le commerce illégal d'animaux est cependant méconnu en France.
Dissimulé au milieu du commerce légal, il est un véritable business dont l'organisation n'est pas sans rappeler celle du trafic de drogue (du particulier allant se fournir dans un pays exotique pour sa consommation personnelle au grossiste utilisant des faux papiers, corrompant des agents publics, des éleveurs).
Des poissons d'appartement aux nouveaux animaux de compagnie en passant par le braconnage d'animaux sauvages, les auteurs nous font découvrir les arcanes de ce commerce, les risques de disparition de certaines espèces traquées pour d'illusoires bienfaits médicaux (poudre de corne de rhinocéros, bile d'ours) ou pour assouvir la passion des collectionneurs.
Les auteurs montrent le rôle des mafias, notamment chinoise et japonaise, dans ce commerce illicite, ainsi que l'implication de filières parfois communes aux trafics d'humains et de stupéfiants.
Une enquête sans précédent qui donne la parole aux douaniers, policiers, éleveurs, et autres professionnels du monde animal.
La peau de l'ours : Le livre noir du trafic d'animaux, Sylvain Auffret, Stéphane Quéré, Editions Nouveau Monde, 2012, 250 pages
A propos des auteurs
Stéphane Quéré est diplômé de l'Institut de criminologie et chercheur à l'université de Paris II sur le thème des menaces criminelles contemporaines. Il a publié "Planète mafias : Les nouveaux parrains à l'assaut du monde" et "La 'Ndrangheta : Enquête au coeur de la plus puissante des mafias italiennes", et il est le co-auteur du "Que Sais-Je ?" sur "Le crime organisé" avec Xavier Raufer.
Sylvain Auffret est journaliste indépendant, spécialisé dans les affaires criminelles.
- Du même auteur
- Introduction 1. Des bêtes sur le tarmac
- Roissy, plaque tournante
- Produits dérivés
- "La CITES, simple dans son principe…
- ...complexe dans ses annexes"
- Troisième trafic mondial… vraiment ? 2. Les animaux confisqués
- Max mon amour ?
- Où vont les animaux confisqués ?
- Lieux d’hébergement
- Abandons en hausse
- Le problème des espèces invasives
- Vers l’euthanasie des animaux confisqués ? 3. Splendeur et misère des zoos
- Le Refuge de l’Arche : un "zoo" d’animaux saisis et abandonnés
- Critiques...
- "Zoos à l’ancienne"
- Saint Michel terrassant… l’alligator
- Les kangourous baladeurs
- Les militants de la libération animale 4. Le bazar aux bestioles
- Et pourquoi ne pas produire en France ?
- D’où provient le trafic si on peut tout avoir pas cher ? 5. Les animaux, la loi et vous
- Une telle situation serait-elle possible en France ?
- Le point de vue de la CITES
- Détention 6. Trafic fourmi
- Un beau magot pour les trafiquants
- Primates au bord de la crise de nerf
- Internet, accélérateur de trafic ?
- Opération "Spiderman" 7. Filières organisées
- Opération "Oxossi"
- Opération "Lora"
- Déclarations bidons 8. Les hobbyistes
- Opération "Shellshock"
- Collectionneurs compulsifs
- Les tortues aussi 9. Les tortues de Madagascar
- Kitoza
- Des tortues sur le tarmac
- Anson Wong, "le roi lézard"
- Les voleurs de tortues
- Opération "Docteur K" 10. De la savane africaine au bitume irlandais…
- Cible : les rhinocéros
- Une affaire de cornes
- Triades, yakuzas et autres gangs d’Asie
- Un trafic juteux
- Les fermes d’élevage
- Cambriolages en série
- Vols de cornes en France
- Freiner l’épidémie 11. "Tout ou partie…"
- Le cimetière des éléphants…
- Un poil dans la main…
- Les ormeaux en nombre
- De beaux paquets de billets
- A prendre avec des baguettes…
- La peau de l’ours… et sa bile
- Quand la mode tue…
- Viande de brousse africaine contre gibier européen
- Pas morts, les braconniers 12. Les chiots de la discorde
- Des peluches vivantes
- Une aussi longue histoire
- L’affaire Duprat
- Nouveaux rebondissements 13. Quai de la Mégisserie
- Lieuvin dit tout, ou presque
- Ménagerie au congélo
- Un écrivain anonyme
- Diffamation
- Un drôle de métier
- La SPA, une institution à la dérive ? 14. Braga, le "repenti"
- Opération "Toutou 49"
- Trafiquant de chiens aux abois
- Un costume trop grand
- Utopia’s Dream 15. Un si petit milieu
- Costa Brava
- Côte d’Azur
- Corruption ?
- Côte normande
- La Walkyrie
- Le poids des ans
- Evolution
- Le point de vue de la BNEVP
- Conclusion : Combien de kilos de chiens ?
Trafic d'animaux - L'enquête de deux Bretons Des propos recueillis par Hervé Chambonnière
du site Le Télégramme
Poils d'éléphant, bave d'ours, pénis de tigre, cornes de rhinocéros... Deux Bretons, Sylvain Auffret, journaliste indépendant, et Stéphane Quéré, criminologue, viennent de signer un édifiant livre-enquête sur les trafics d'animaux.
Avez-vous pu mesurer l'ampleur de ce trafic ?
Stéphane Quéré : Beaucoup de nos interlocuteurs placent ce trafic à la troisième place mondiale, derrière les trafics de drogue et d'armes. C'est invérifiable et impossible à chiffrer. Nous pouvons simplement dire que c'est un trafic important qui génère des sommes parfois colossales. Pour vous donner un ordre d'idées, une corne de rhinocéros se négocie entre 25.000EUR et 250.000EUR. Cela rapporte presque aussi cher, au kilo, que la cocaïne ! Désormais, les trafiquants viennent se servir dans les musées européens ! L'an dernier en France, ils ont notamment sévi à Rouen, Blois, Paris, et sur l'île d'Aix. Depuis, des mesures de sécurité ont été mises en place. L'ivoire des éléphants, aussi, est très convoité. Ces deux trafics remontent tous vers l'Asie, Chine en tête avec le pouvoir d'achat des classes moyennes qui explose.
Quels autres animaux sont concernés ?
S.Q.: Pour l'Europe, il s'agit d'abord des animaux de compagnie, avec des phénomènes de mode: effet "Nemo" au cinéma, chien de Dechavanne ou de Paris Hilton, etc. Généralement, il s'agit de poissons, d'oiseaux, de chiens (la France n'en "produit" pas assez). Entre 2008 et 2011, 9.000 chiots achetés 30 à 50EUR à un grossiste slovaque ont ainsi été revendus entre 200EUR et 400EUR pièce dans le Vaucluse... On trouve aussi des tortues (achetées 2 ou 3EUR au Maroc, revendues une centaine d'euros en France), des serpents, des batraciens... Ce commerce illégal va du plus petit (ormeaux d'Afrique du Sud, braconnés puis revendus à des gangs de rues qui les revendent à des triades chinoises) au plus gros (éléphants). Il y a aussi des trafics insolites : poils d'éléphant pour faire des bijoux, laine d'antilope du Tibet (en voie de disparition), utilisée dans la confection de châles à 10.000EUR pièce...
Il y a des trafics pour collectionneurs, amateurs de mets raffinés et pour personnes malades ?
S.Q.: Oui, notamment en Asie, où les "produits" aux prétendues vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, souvent infondées, sont très prisés. Il y a même des trafics insolites, comme le commerce d'écailles de pangolin (fourmilier), ou la bave d'ours, utilisée pour soigner calculs et inflammations. Avec le tigre (et désormais les léopards), tout est bon ! Les os et les dents pour soi-disant soigner l'arthrite, le gras de la viande pour les rhumatismes, les yeux pour l'épilepsie, la queue pour les maladies de peau, les moustaches pour les maux de dents, le cerveau pour la fatigue et les boutons...
Les derniers rhinocéros Les aventures extraordinaires d'un homme qui voulait sauver une espèce de Lawrence Anthony avec Graham Spence
La vie dans la réserve de Thula Thula n'est jamais morne, entre les cobras cracheurs qui s'en prennent aux rangers et le troupeau d'éléphants au comportement imprévisible avec lesquels Lawrence Anthony, environnementaliste réputé et propriétaire des lieux, entretient une relation si particulière (voir "L'homme qui murmurait à l'oreille des éléphants"). Il y a aussi Heidi, le jeune rhinocéros orphelin, le préféré des invités et du personnel de la réserve. Quand Heidi est brutalement assassinée pour voler sa corne, Lawrence Anthony se met en tête de poursuivre les braconniers. Il s'embarque alors dans une aventure extraordinaire qui le mène au Congo pour sauver les derniers rhinocéros blancs du Nord, en voie d'extinction. Alors que les efforts diplomatiques échouent, Lawrence décide de se rendre dans les zones de combat, là où vivent les rhinocéros, et de traiter directement avec les rebelles de la redoutable Armée de Résistance du Seigneur. Réchappera-t-il à ce qui constitue sa plus dangereuse aventure à ce jour ? Les rhinocéros et les animaux de Thula Thula vont-ils survivre aux multiples dangers qui les guettent ? Lawrence Anthony, écrivain réputé, ne recule devant aucun obstacle quand il s'agit de sauver des animaux (voir "L'Arche de Babylone, l'incroyable sauvetage du zoo de Bagdad"). Ce nouveau livre nous plonge au coeur de l'Afrique, là où les hommes blancs ne vont jamais. Tout est vrai dans ce formidable récit qui vous transportera dans un monde de sorciers, de soldats rebelles, de politiciens véreux et d'hommes au grand coeur et au courage sans faille, prêts à risquer leur vie pour sauver les animaux en danger.
Les derniers rhinocéros : Les aventures extraordinaires d'un homme qui voulait sauver une espèce, Lawrence Anthony, avec Graham Spence, Editions Les 3 génies, 2012, 375 pages
A propos des auteurs
Lawrence Anthony est un célèbre défenseur de la nature. C'est aussi un aventurier, membre du club des explorateurs de New York et un écrivain. Il est le fondateur de The Earth Organization et de la Fondation Lawrence Anthony pour la protection des rhinocéros. Il est l'auteur de deux autres ouvrages consacrés à ses aventures auprès des animaux qui sont devenus des succès mondiaux. Son premier livre, "L'Arche de Babylone, l'incroyable sauvetage du zoo de Bagdad" a obtenu le prix 30 Millions d'Amis, le "Goncourt animalier" décerné chaque année au meilleur livre consacré aux animaux. Son second ouvrage, "L'Homme qui murmurait à l'oreille des éléphants", connaît encore un grand succès international. Lawrence Anthony a été consacré un des 4 hommes de l'année par le magazine Vogue en raison de son engagement pour la sauvegarde des animaux et pour ses expériences sur la communication entre les hommes et les éléphants. Il est décédé en mars 2012.
Graham Spence est journaliste et écrivain. Il vit en Angleterre.
Requiem pour un nouveau monde Hommes et animaux, essai sur un mieux vivre ensemble de Maud Fauvel préface de Georges Chapouthier
Mise à jour : ajout des extraits
Ce livre est un petit recueil de pensées diverses sur le monde animal et de petits gestes pratiques qu’au quotidien l’humain peut faire pour aider ses amies les bêtes, sans nécessairement faire partie d’une association, ni d’un courant religieux.
Psychologie, éthologie, histoire, gastronomie, droits de l’animal, questions religieuses et profanes y sont abordées, non sans humour… Avec aussi de multiples petits dessins, le lecteur est au centre de la question animale.
La préface est signée par le biologiste et philosophe Georges Chapouthier, également vice-président de La Fondation Droit Animal, éthique et sciences.
Requiem pour un nouveau monde, Maud Fauvel, Préface de Georges Chapouthier, Editions Plume de feux, 2011, 192 pages, nombreuses illustrations en couleur
Comment l'obtenir
Paru en décembre 2011, ce recueil de pensées, de pistes de réflexions, d'esquisses, de dessins (illustrations d'amis), de peintures, et de photographies concernant les animaux, leur condition sur cette terre, et leurs liens avec les humains, est disponible chez l'auteur au prix de 15€ (+ 3€ de frais de port), à l'adresse suivante (chèque à l'ordre de Maud Fauvel) :
Maud FAUVEL
Hôtel Grandval-Caligny
32, rue des Religieuses
50700 Valognes
06 68 36 45 95
e-mail : maudfauvel(at)gmail.com
A propos de l'auteur
Ecrivain normand de 34 ans, Maud Fauvel a un parcours peu classique : amateur de BD, jongleuse (balles, massues, torches enflammées), détective à l’ancienne, guide d’un vieil hôtel particulier, trompettiste autodidacte, titulaire d’une maîtrise d’Histoire et d’Archéologie médiévale, vierge consacrée pour le diocèse de Coutances, elle est passionnée par les animaux depuis son plus jeune âge, c’est ainsi qu’à sept ans, elle a décidé de ne pas manger ses amies les bêtes et que 27 ans plus tard elle leur dédie ce livre, aussi par amitié pour l’espèce humaine qu’elle supporte avec (plus ou moins ! de) patience...
Mon avis
Rédiger des avis n'étant pas mon point fort, voici plutôt un extrait de la belle préface de Georges Chapouthier, qui résume parfaitement mon opinion sur cet ouvrage.
../.. C'est un vibrant plaidoyer dans ce double sens que constitue l'admirable livre de Maud Fauvel. Agréablement illustré, élégamment écrit, bourré de réflexions et d'anecdotes, lisible par tous, il offre une promenade salutaire à travers les espèces animales, qui combine une requête bien argumentée pour leur respect avec un amour profond qui fleurit à chaque page. S'il veut être respectable, l'être humain doit en effet respecter et aimer les créatures qui partagent avec lui la Terre, et qui sont souvent plus faibles que lui. C'est là le point de départ de toute morale. Amie des bêtes, végétarienne convaincue, l'auteur forme ici le rêve de convaincre ses lecteurs que la non-violence appliquée, non seulement aux humains, mais aussi à leurs frères animaux, est la condition de la paix et de la morale.
Puisse-t-elle ainsi contribuer à guider notre société, qui en a tant besoin, vers davantage de morale et davantage d'amour.
Georges Chapouthier
Biologiste et philosophe
Pour en savoir plus (Plusieurs livres ou auteurs ci-dessous figurent dans la bibliographie de "Requiem pour un nouveau monde".)
Au Moyen Age, et jusqu’à l’Epoque Moderne (1), on infligea des procès aux animaux (condamnés dans presque tous les cas à mort) pour des « crimes » qu’ils auraient commis : cas de cochons ayant tué ou blessé un enfant, quand ce n’est pas mangé un bébé… ouaouh, le jambon se révolte !
Cela peut paraître ridicule aujourd’hui – aux yeux mêmes des auteurs du récent ouvrage sur ces procès (2) – mais lorsqu’on « euthanasie » un chien dit dangereux parce qu’il a mordu un enfant, ne fait-on pas la même chose, peu ou prou, que ceux qui infligeaient un procès à une bête, jugée comme un humain, sur les mêmes critères (3) ?
Soyons logiques ! Soit l’on dit que l’animal ne pense pas, n’agit pas, ne fait rien d’autre que par instinct, et dans ce cas on ne peut pas le juger, soit on dit qu’il pense, agit, prémédite, commet et on lui accorde ce « privilège » de « penser le mal » et de « le choisir » ?
Pour ma part, je crois qu’il pense, agit et commet (mais commet de façon involontaire), je ne pense pas qu’il prémédite comme un humain voulant faire le mal…
Ceux qui condamnaient les animaux les condamnaient comme des êtres humains.
Des voix s’élevaient, au XIIIème siècle, contre ces procès d’animaux, elles s’appuyaient sur un argumentaire précis mais qui, à mon sens, n’est pas suffisant. Philippe de Beaumanoir ne critiquait pas, ici, vraiment l’absurdité en soi de tuer des animaux mais critiquait le fait de les juger puis de les condamner alors qu’ils n’avaient pas le discernement : « les bêtes brutes n’ont la connaissance ni du bien, ni du mal » et « le discernement est une faculté qui manque aux bêtes brutes… »
C’est tellement plus commode, parfois, de les voir comme des choses non pensantes…
Ces procès font apparaître des thèmes religieux en vogue à l’époque, l’excommunication contre les bêtes et la question de « leur faculté de dévotion ». « Certains critiquaient l’excommunication par l’Eglise de bêtes brutes. C’était de même nature que si quelqu’un voulait baptiser un chien ou une pierre (4) ». Merci de mettre un animal et un minéral sur le même plan (5). Enfin ! De plus, rien ne permet de laisser penser qu’on ne puisse pas baptiser un animal. Animal vient du mot âme, doué d’une âme (et pourquoi non ?) et doué d’un rapport au Créateur qui nous dépasse, nous autres, créatures…
(1) Moyen Age pris dans son acception historique 476-1492 et Epoque Moderne 1492 à 1789 (1789 à nos jours étant qualifiée par les historiens de ma génération comme Epoque Contemporaine).
(2) Charly Guilmard et Philippe Typhagne, Les animaux condamnés par la justice dans l’Histoire, « Bêtise » ou réalité ? éd. Fleur de lys, 2010
(3) Sauf qu’en l’occurrence, on tue l’animal sans autre forme de procès !
(4) In Les procès...
(5) J’ajoute qu’une pierre peut être consacrée, exemple, la première pierre d’une église.
Cette belle illustration de gorille est celle qui accompagne
le chapitre : Le jambon se révolte !
Elle est signée Myrtille Ballero.
A pas d'escargot ! (p95)
Avons-nous déjà vu un escargot se promener tranquillement sous une bâche ou dans un pré, coquille en marche et antennes au vent avec, au bout, deux petits yeux concentrés ?
Si la réponse est oui, n'avons-nous pas aussi en tête l'enfant élevant un petit escargot dans une boîte, lui offrant une feuille de salade et l'observant avec des grands yeux émerveillés ?
Peut-être pensons-nous aux fameuses courses d'escargots, avec de gros chiffres sur la coquille de chacun des champions ?
Comment, dans ces conditions, lire une recette d'escargots de Bourgogne passés vivants au court-bouillon à la douzaine ?
N'y a-t-il donc aucun espace de réflexion possible, aucune espèce de compassion chez le Chef cuisinier, pourtant doué d'un coeur ?
A mon avis, mais je me trompe peut-être encore beaucoup sur l'humanité, s'il réfléchit deux minutes, il ne peut pas jeter de petites bêtes dans de l'eau bouillante (cf également les homards et autres crustacés) au nom du plaisir du palais...
J'ose l'espérer. Il y a moyen de faire de la grande cuisine, de la belle et délicieuse cuisine, sans tuer des animaux.
Ce n'est qu'une nouvelle habitude à essayer ! Prôner la cuisine végétarienne, ce n'est pas être un illuminé, c'est être doué de raison et faire un pas vers la paix. La grande Paix avec les autres êtres humains et les animaux commence par de petits gestes : un petit pas pour l'Homme, un grand pas pour l'humanité.
Respirer (p97)
Venue des profondeurs de la terre, la Mère est aussi celle du Ciel…
La prière des enfants de Dieu est aussi celle des animaux et de tous les êtres vivants, souffle du temps qui passe … (1)
(1) De la Terre et du Ciel, me dit le Seigneur.
Noël ! Noël ! (p117)
Noël et son cortège d'animaux abattus : chapons, poulets, canards et oies (pour le fameux foie gras), poissons de toutes sortes (dont les esturgeons pour les oeufs : caviar extrait d'un coup de couteau dextre du ventre de la pauvre mère esturgeon encore tremblante), coquillages (on pense aux huîtres avalées vivantes, alors là, certes, on ne peut pas dire qu'on a tué l'animal, ah, ah, ah, je ris jaune), requins (1) (dont on arrache l'aileron et qu'on rejette sans foi ni loi, agonisant à la mer), bisons, sangliers, cerfs, daims, cochons...
Vraiment, en ce temps de rappel de la naissance du Petit Enfant Jésus, seigneur de la Création, incarné en petit humain venu sur cette terre pour nous sauver, je trouve que cette débauche de tuerie, encore une fois pour le plaisir du palais, est une aberration au mieux et un crime organisé, au pire...
(1) Requins dont je rappelle ici l'importance pour les fonds marins, créatures intelligentes qui n'attaquent pas l'Homme d'ordinaire, contrairement aux légendes... Se reporter au splendide film Sharkwater de Rob Stewart, jeune Américain, défenseur des requins...
Un extrait en image
Le plaisir du palais (p82-p83)
Texte de Maud Fauvel
Illustration : Taureau à terre, de Myrtille Ballero
Petit reportage pour découvrir l'auteur Emission "A chacun son histoire", Direct 8, 20mi