30 mars 2012

La personnalité des animaux, d'Elien

La personnalité des animaux
Tome 1 - Livres I à IX

d'Elien

Traduit et commenté par Arnaud Zucker


"Que les bêtes brutes, elles aussi, possèdent, par nature un certain sens moral, et qu'elles partagent avec l'homme bon nombre de privilèges qui ont été impartis aux humains, voilà bien, pour le coup, quelque chose de grandiose." s'émerveille Elien qui, dans La personnalité des animaux, prend résolument le parti des bêtes.

Elien de Préneste, maître de rhétorique du IIe-IIIe siècle ap.JC, a utilisé une documentation énorme (et pour l'essentiel perdue aujourd’hui) afin de réaliser cette inestimable anthologie du savoir zoologique grec.

Cet ouvrage réunit, sous forme de courtes notices, d’innombrables observations, anecdotes et curiosités sur la faune grecque, mais aussi africaine et asiatique, en accordant une grande importance à l’éthologie et à la psychologie animales.

La personnalité des animaux témoigne d’une curiosité illimitée, d’une admiration sans bornes et du profond respect de son auteur pour ces êtres que l’on dit "sans raison" et qui, chacun à sa manière, manifestent l’intelligence, la beauté et la vertu de leur caractère et de la Nature.

Ecrivain érudit et conteur de talent, Elien nous offre une oeuvre de science, d’art et de plaisir qui est un des plus beaux livres de zoologie jamais écrits.

La personnalité des animaux, Tome 1, Livres I à IX, Elien, Traduit et commenté par Arnaud Zucker, Editions Les Belles Lettres, 2001, 302 pages


Pour en savoir plus

- Ce lien où vous pourrez feuilleter le Tome 1
- Ce lien où vous pourrez feuilleter le Tome 2

La couverture du Tome 2


La personnalité des animaux, Tome 2, Livres X à XVII, Elien, Traduit et commenté par Arnaud Zucker, Postface de Jean-Christophe Bailly, Editions Les Belles Lettres, 2002, 320 pages


28 mars 2012

Animalement vôtre, de Chantal Knecht

Animalement vôtre
Procès d'animaux

Histoires d'hommes

de Chantal Knecht


De tout temps, des hommes ont jugé d’autres hommes. Mais un fait très curieux s’est produit pendant la période du Moyen Age et jusqu’au XVIIIe siècle environ, dans l’Europe chrétienne et rurale : des hommes ont jugé des animaux pour délits, en leur intentant des procès en bonne et due forme.

Ce livre nous dévoile un fait historique trop longtemps ignoré, celui des procès d’animaux dans l’Ancien Régime. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces procès ont réellement existé, véritables mises en scène judiciaires, calquées sur celles du monde des humains, avec président de cour, avocat de la défense, gardiens de prison, bourreaux, plaignants…

Sous forme de contes et nouvelles, voici dix histoires de procès d’animaux : une truie tueuse d’enfant, un perroquet contre-révolutionnaire trop bavard, un chien royaliste, une faible brebis, une jument boiteuse, des chats maudits, des dauphins trop envahisseurs, des fourmis trop gourmandes, un âne bien têtu et de gloutons charançons ! Tous au tribunal !

Aujourd’hui, ces procès d’animaux mettent en évidence la tendance irrésistible de l’homme à « humaniser » l’animal, et à lui faire subir les pires souffrances, avec bonne conscience.

Animalement vôtre, Procès d'animaux, Histoires d'hommes, Chantal Knecht, Editions Pourquoi viens-tu si tard ?, 2011, 166 pages

Sur le même thème, voir aussi la plaquette Les animaux devant les tribunaux dans l'Histoire, de Charly Guilmard et Philippe Typhagne.

A propos de l'auteur

Chantal Knecht a été productrice de documentaires et éditorialiste. Elle est aussi l'auteur de deux pièces diffusées sur France Culture.

Le compte-rendu de lecture
de La Fondation Droits Animal Ethique et Sciences

L'ouvrage se compose d'une dizaine d'anecdotes, présentées d'une manière romancée, relatant notamment des procès d'animaux, si fréquents en Europe jusqu'au XVIIIe siècle, et dont l'introduction nous rappelle qu'ils pouvaient être de trois types : procès ecclésiastiques "dirigés contre des masses d'insectes, de rongeurs, d'oiseaux, considérés comme nuisibles" (p.12), procès criminels ordinaires, lorsqu'un animal avait tué un humain, et procès de bestialité, à la suite de relations sexuelles avec un animal, quant à lui d'ailleurs "condamné d'avance" (p.12). L'ouvrage dépasse d'ailleurs la notion même de "procès" au sens juridique du terme, en nous faisant assister à la mort d'anrmaux, martyrisés simplement parce qu'ils sont supposés porter malheur Comme ces malheureux chats pendus puis brûlés pour fêter la Saint-Jean. Pas de vrai procès d'animaux non plus quand les tribunaux de la terreur, face à un perroquet qui criait "Vive le roi ! Vive l'Eglise ! Vive les nobles !..." (p.36) ne feront de procès qu'à son maître, le marquis de la Viefville, qui, avec sa fille, finit guillotiné. Le perroquet eut plus de chance que le chien "royaliste" d'un tavernier parisien de la même époque, qui fut, sans procès non plus, abattu après son maître. D'où aussi le complément du sous-titre, qui à "procès d'animaux" ajoute "histoires d'hommes". Mais d'autres cas entrent clairement dans les catégories des procès traditionnels Celui de la truie de Falaise, tueuse de nourrisson humain. Celui qui condamne à mort un laboureur et une brebis pour avoir eu des rapports sexuels ; "ce n'est pas l'agneau de Dieu que nous jugeons aujourd'hui, berger, mais sa mère, la brebis du dérnon, perfide, lubnque, n'hésitant pas à copuler avec un homme..." (p.64). La malheureuse brebis, on le voit, est jugée responsable de son martyre. De même que. dans une autre histoire, la jument qui avait subi l'assaut sexuel de son propriétaire : de ce dernier le "corps sera brûlé vif ainsi que le corps de ladite jument avec laquelle il a commis le délit de bestialité" (p.158). Je reprendrai volontiers à ce propos une formule souvent citée par feue ma mère qui disait que seule la bêtise humaine lui donnait vraiment le sens de l'infini. Les différents procès intentés contre "le crime des charançons" (p.71) pourraient en être un autre exemple : "Puisque les charançons ne veulent pas obéir à l'ordre divin, je prononce l'excommunication des insectes" (p.89). Généralement l'animai dont on veut se débarrasser est dévalorisé, comme les dauphins qui avaient envahi le port de Marseille, qualifiés de "ces créatures immondes, ces dauphins, fils du diable" (p.93), comme cet âne Grégoire récalcitrant traité de "mauvaise graine lubrique, têtue, vicieuse et belliqueuse" (p.119). Seules les fourmis qui avaient élu domicile sous un monastère semblent avoir été sensibles à l'ordre de Dieu et avoir accepté de quitter les lieux : "en poussant de petits cris aigus, des milliers de fourmis quittèrent précipitamment le territoire" (p.132). Quant à nous, une phrase, attribuée à un des défenseurs de l'âne Grégoire nous servira de conclusion morale : "Si les hommes ont des droits, pourquoi ne pas en reconnaître aussi aux animaux ?" (p.119).

La présentation de l'ouvrage par l'éditeur
Pour visualiser cet article en format PDF, cliquez sur ce lien.

Chantal Knecht est auteure de projets de documentaires (écriture et concepts). Elle a été productrice de documentaires, responsable d’achats de documentaires, téléfilms et longs métrages, éditorialiste et conseillère en matière de programmes et d’opérations spéciales (Arte France et la chaîne Histoire). Elle est aussi co-auteure d’une nuit consacrée aux Marx Brothers sur Arte France et auteure de deux pièces diffusées sur France Culture.

Déjà en janvier 2009, sur France Culture, elle racontait le crime des vers ! Voici ce qu’elle disait alors :

"Ces procès ont réellement existé : de véritables mises en scène judiciaires étaient calquées sur celles du monde humain avec président de cour, avocat de la défense, gardiens de prisons, bourreaux, plaignants. La procédure était différente selon la nature des animaux qu'il fallait poursuivre ou juger : ainsi, les insectes et autres animaux nuisibles, qui ne pouvaient être jugés individuellement, comparaissaient devant un tribunal ecclésiastique et étaient pour la plupart excommuniés par l'Eglise ; alors qu'un porc, un boeuf, un cheval, auteur d'un délit, était jugé devant un tribunal criminel ordinaire, emprisonné, et souvent mis à mort sur la place publique ! En Suisse, des anguilles, des sangsues infectant des lacs, des étangs, des mares, sont jugés et excommuniés par des tribunaux ecclésiastiques. En France, des dizaines de procès d'animaux sont recensés parmi lesquels un nombre impressionnant de porcs, mais aussi des chevaux, des chats, des rats, des moutons, des vaches, des hirondelles, des brebis, des coqs, et bien d'autres encore ! Sous forme de fiction, voici l'histoire de deux procès bien singuliers intentés par l'Eglise contre des insectes, des vers. L'un d'eux se situe en Suisse, à Lausanne, au XVème siècle, et les accusés sont des vers blancs, ravageurs de récoltes (d'après les travaux de l'historienne Catherine Chêne : Juger les vers, exorcismes et procès d'animaux dans le diocèse de Lausanne).
Le second procès, bien plus insolite celui-là, concerne des vers de bois, coupables d'avoir rongé et détruit le trône d'un évêque à Besançon en 1520 (d'après les recherches de l'écrivain Julian Barnes dans Une histoire du monde en dix chapitres et demi).
Comment ne pas rire et s'étonner des insultes dont les juges ecclésiastiques abreuvaient les pauvres vers, victimes impuissantes et muettes de leurs délires religieux et incantations verbales ? Un témoignage drôle, saisissant et inattendu de la folie humaine d'une époque."

Histoire de vous mettre les mots à la bouche, voici, en avant première, l’introduction de ce livre très bien écrit et copieusement documenté. Rapidement, dès les premières pages, on est pris par l’histoire. On s’étonne, on rit, on s’indigne... Vraiment les hommes ne savent pas quoi inventer pour se dédouaner et se donner bonne conscience. C’est un pan méconnu de notre Histoire que nous révèle ce livre et nous en sommes gré à Chantal Knecht.

De drôles d’histoires…
… si singulières, si insolites et souvent bien cruelles, que ces procès d’animaux.

Petit rappel des faits

Du XIIe au XVIIIe siècle environ, essentiellement dans l’Europe chrétienne et rurale, des hommes ont intenté de véritables procès à des animaux, domestiques pour la plupart : vaches, cochons, brebis, juments, chevaux, chiens, chats mais aussi : limaces, papillons, rats, souris, taureaux, dauphins, sangsues, corbeaux, coqs, chenilles...
Les porcs et leurs familles (truies, pourceaux) figuraient au hit-parade des animaux incriminés et condamnés. Mis en cause pour leur férocité supposée, ils vivaient très souvent à proximité des hommes, dans les villes comme dans les campagnes. Mais surtout « animaux maudits » dans la Bible, ils ne pouvaient qu’être montrés du doigt et soumis à la vindicte humaine.
Tous ces animaux, dans le prétoire ! Celui des hommes, bien sûr. Et des hommes d’Eglise. Ces faits ont réellement existé et ont donné lieu à d’authentiques débats et procédures judiciaires.
L’énoncé de ces simples faits frappe immédiatement la raison et donnerait même à sourire, comme si l’on ne pouvait y croire. En réalité, ils piquent au vif notre curiosité : comment est-il possible, en effet, de juger des animaux, se dit-on, aujourd’hui ?
S’agissant du Moyen Age, là même où tout a commencé, l’Eglise exerçait sa toute-puissance sur les populations pour s’assurer argent, sécurité, pouvoir. Et les juges étaient essentiellement des ecclésiastiques.

Pourquoi des procès faits aux animaux ?

Pour l’Eglise, la réponse est évidente : les animaux font partie de la création divine, comme les hommes ; de ce point de vue, hommes et bêtes sont logés à la même enseigne, avec cette différence que les animaux sont inférieurs aux hommes et leur doivent obéissance. Cette supposée malédiction fait des animaux des victimes expiatoires des grandes peurs humaines (inondations, famines, peste…) et elle les livre, pattes et queues liées, à des tribunaux humains qui, néanmoins, pour sauver la face de l’Eglise, leur donnent un cadre judiciaire précis, calqué à la sentence près sur celui des hommes.
Si des animaux commettaient un délit ou un crime, ils étaient dénoncés, convoqués au tribunal, représentés par un avocat commis d’office, jugés, condamnés.
Simulacres de procès ? Singeries ? Stupides facéties ? Certainement pas, mais affaire de mentalités, de croyances, d’idées-forces, caractéristiques d’époques où la foi était au centre du monde.

Trois grands types de procès.

La procédure était différente selon la nature des animaux qu’il fallait poursuivre.

1. Les procès ecclésiastiques.

Ils étaient dirigés contre des masses d’insectes, de rongeurs, d’oiseaux, considérés comme nuisibles par les paysans pour les biens des hommes. Ils étaient accusés de ravager les récoltes, ronger les mobiliers en bois dans les églises, ou encore de détruire la faune des lacs.
L’homme comme l’animal étaient assistés d’un avocat.
La condamnation ?
- Soit l’anathème, sommation adressée à l’animal (le démon), au nom de Dieu, de reconnaître la toute-puissance divine et de déguerpir des lieux ravagés ;
- Soit l’exorcisme, expulsion des démons du corps de l’animal par des prières et des supplications ;
- Soit l’excommunication, condamnation ultime ! L’animal est expulsé de la communauté chrétienne, de manière définitive ou provisoire.

2. Les procès criminels ordinaires.

Ces procès étaient intentés contre des bêtes accusées de crimes envers les êtres humains. « Appréhendé » au corps, selon l’expression de l’époque, jugé individuellement, l’animal coupable d’avoir tué un enfant ou un homme était emprisonné, jugé, torturé, condamné à mort, exécuté sur la place publique. La mort par pendaison était la plus courante, puis venaient l’enfouissement en terre, l’étranglement ou l’incinération.
L’Eglise n’était pas vraiment étrangère à ces procès, même si les juges n’étaient pas des clercs ; les références bibliques servaient de base même à l’acte d’accusation.
« Si un boeuf tue un homme ou une femme d’un coup de corne, le maître sera jugé innocent, mais le boeuf sera lapidé, et on ne mangera pas sa chair. » (Exode XXI, 28)
Dans ce cas aussi, des avocats défendaient chacune des parties, l’homme comme l’animal.

3. Les procès de bestialité.

C’était des procès faits aux hommes et aux animaux coupables de relations sexuelles, « charnelles », entre eux. Le mot « sodomie » était souvent employé à la place du mot « bestialité ».
L’homme était jugé, sans avocat. L’animal n’était pas convié au procès car il était condamné à l’avance.
L’homme et l’animal étaient étranglés, brûlés vifs, ensemble.

Une étrange fascination…

Ces procès avaient un très grand pouvoir attractif sur la plupart des gens dans la mesure où ils répondaient à un besoin de spectacles et de joutes oratoires fort ordinaires. La clé de ce phénomène de foule est évidemment la passion.
Alors, si l’on additionne tous ces éléments (spectacle, foule, passion, religion) présents dans les procès d’hommes, il est possible de comprendre toute la puissance imaginative qu’inspiraient ces procès d’animaux.
Ce que montrent ces procès, c’est une sorte de parité entre l’homme et l’animal, une « fraternité » apparente instaurée sur un mode religieux. Mais ne nous y trompons pas : c’était un jeu de dupes : l’animal était coupable et condamné d’avance.
Mais ils nous apprennent surtout que l’homme n’a jamais cessé d’attribuer à l’animal sa propre nature, son propre regard, ses propres référents, religieux ou pas.
Certes l’animal ne se trouve plus, aujourd’hui, dans le box des accusés, mais il est toujours sous l’emprise des hommes, de leurs langages, de leurs pratiques et de leurs lois.
Les récits proposés ici ne sont pas des récits historiques. Ce sont des histoires d’hommes, de femmes, d’animaux, fondés sur des faits établis. Les dates évoquées, les zones géographiques citées, les animaux choisis sont tous réels.

Animalement vôtre,

Signé : La truie de Falaise, le perroquet d’Arras, les chats de la Saint-Jean, la brebis auvergnate, les charençons savoyards, les dauphins de Marseille, l’âne parisien, les fourmis brésiliennes, le chien de Paris, la jument de Moulins… dont les joies, les malheurs, les procès sont narrés dans les pages qui suivent.*

* Il est à noter qu’aucun de ces animaux n’a jamais pu répondre, au cours de son procès, à l’impérieuse injonction de la justice des hommes : « Accusé, levez-vous ! »

26 mars 2012

Les animaux devant les tribunaux dans l'Histoire, de Charly Guilmard et Philippe Typhagne

Les animaux devant les
tribunaux dans l'Histoire

"Bêtise" ou réalité ?

Texte de Charly Guilmard
Dessins de Philippe Typhagne


Présentation par Florentin

Charly Guilmard, un historien de chez nous, vient de publier une plaquette originale, intitulée "Les animaux devant les tribunaux dans l'histoire". Il est tombé un jour sur un jugement rendu en 1394 près de la Vicomté de Mortain et qui disait qu'un enfant avait été mordu et tué par un porc, ce qui avait valu à l'animal d'être condamné à la pendaison. Intéressé, il a continué ses recherches et en a trouvé tout de suite un nouvel exemple, tout aussi croquignolet, celui d'une sentence prononcée dans la région de Lessay au début du XVe siècle, sentence tout de même plus clémente puisque elle laissait le choix aux charançons et sauterelles qui dévastaient les récoltes du lieu soit de quitter le diocèse soit d'être excommuniés. Charly Guilmard était ferré. Il s'est documenté et a relevé une centaine de procès en France entre le XIIe siècle et 1741. Comme, par exemple, celui qui a abouti à l'excommunication des anguilles du lac Léman ou celui qui a condamné un coq au bûcher pour sorcellerie (il avait, semble-t-il, pondu un oeuf !). "Démonstration de la bêtise humaine", conclut l'auteur. J'ajouterai bêtise aussi de l'Eglise de ces époques ...

Les animaux devant les tribunaux dans l'Histoire, Texte de Charly Guilmard, Dessins de Philippe Typhagne, Editions Fleur de Lys, 2010, 26 pages

Comment l'obtenir

Cette plaquette (26 pages), petite synthèse des différentes formes de jugements, de juridictions qui à travers les siècles (du XIIe à 1741) ont procédé à des condamnations de toutes sortes d'animaux des plus insolites, est disponible à la vente au prix de 7€ (+ frais de port) à l'adresse suivante :

Charly Guilmard
39 rue des Religieuses
50700 Valognes

Pour en savoir plus

- Le site de Philippe Typhagne
- Sur le même thème, le livre Animalement vôtre, Procès d'animaux, Histoires d'hommes, de Chantal Knecht

24 mars 2012

Ingénieuse nature, d'Emmanuelle Grundmann et Marie-Odile Monchicourt

Ingénieuse nature
Quand la vie fait preuve d'invention

d'Emmanuelle Grundmann

et Marie-Odile Monchicourt

avec la collaboration
d'Isabelle Hannebicque


La vie n’a jamais cessé, depuis plus de 3.8 milliards d’années, de faire preuve d’une éblouissante ingéniosité. Comment les organismes, des plus simples au plus complexes, ont-ils évolué au fil du temps et de leurs écosystèmes ? Si les premiers organismes complexes vivaient au fond des océans il y a un demi-milliard d’années, 150 millions d’années plus tard, la vie en conquérant la terre ferme, montrera son incroyable capacité à s’adapter et à se diversifier. Après l’une des plus grandes extinctions d’espèces, il y a 65 millions d’années, de petits mammifères, après des millions d’années passés à l’ombre des dinosaures, prendront le relais, démarrant la fascinante histoire de l’évolution humaine.

Ingénieuse nature présente une sélection très richement illustrée d’animaux et de végétaux qui, pour se développer, survivre et pérenniser leur espèce ont adapté d’étonnantes stratégies pour se nourrir, se défendre face aux prédateurs et se reproduire.

Emmanuelle Grundmann et Marie-Odile Monchicourt nous font part de quelques unes des dernières découvertes scientifiques qui viennent sans cesse enrichir cette fabuleuse histoire du vivant, dont nous sommes à la fois issus et intimement liés.

Ingénieuse nature, Emmanuelle Grundmann, Marie-Odile Monchicourt, Isabelle Hannebicque, François Bourin Editeur, 2011, 212 pages

A propos des auteurs

Primatologue de formation, Emmanuelle Grundmann est aujourd'hui journaliste scientifique, auteur et conférencière spécialiste de biodiversité. Elle a publié plusieurs essais et de nombreux livres pour la jeunesse.

Marie-Odile Monchicourt est chroniqueuse scientifique pour France Info. Elle a débuté à l'Oreille en coin en 1978. Elle présente actuellement trois chroniques scientifiques sur France Info.

Pour en savoir plus

- Le site François Bourin Editeur où vous pourrez feuilleter le livre
Des mêmes auteurs
- Les nombreux livres d'Emmanuelle Grundmann
- Plantes dépolluantes, de Marc Grollimund et Isabelle Hannebicque
Sur le même thème
- L'intelligence de la nature, de Michel Lamy
- Intelligence dans la nature, de Jeremy Narby

Au sommaire

1. Naître et conquérir
- Les virus géants à l’origine de notre existence ?
- Les méduses venues du fond des âges
- L’ancêtre des vertébrés
- Le premier tétrapode à se hisser sur la terre ferme
- Les oiseaux sont des dinosaures
- Les dents de l’Amazonie
- Comment la trompe vint aux éléphants...
- A la rencontre de nos lointains ancêtres
- Les îles, fabuleux laboratoires de l’évolution
- Les naufragés du temps
- Naître dans un oeuf
2. Se nourrir
- Ingénieux garde-manger
- Et les fourmis inventèrent l'agriculture
- La boîte à outils des animaux
- Des plantes carnivores
- Canopée : la vie suspendue
- Coopérer pour se nourrir
- Champignons insolites
3. Se protéger et communiquer
- Bêtes de culture
- Attention, danger !
- Animaux architectes
- Réseaux sociaux
- Les multiples stratégies de survie des araignées
- Des plantes en armures
- La grammaire des oiseaux
- Brillons !
- Cachés
4. Se reproduire
- Profession : parasite
- Cigales périodiques
- Séduction et parades amoureuses
- Amours amphibies
- La très longue enfance des grands singes
- S’associer pour se reproduire
- L’art de séduire des orchidées
- Graines voyageuses
5. Survivre
- Des oasis de vie sans lumière
- Vivre sur le toit du monde…
- Résister au grand froid
- La soif du désert
- Prisonniers du monde souterrain
- Ephémères et immortelles
- La vie secrète des champignons
- L’anchois, la sardine et le courant de Humboldt
- Drôles de nez

Un aperçu du livre

Pour découvrir en grand format d'autres pages de cet ouvrage,
visitez le site des Editions Bourin.



22 mars 2012

Les animaux en plus de 300 curiosités, de Marianne Taylor

Les animaux en plus de 300 curiosités
de Marianne Taylor


Plus de 300 curiosités sur les animaux du monde entier avec 75 encadrés sur les records (les plus rapides, les plus lents, les plus grands, les plus petits…). Des informations nouvelles qui remettent en question certaines vérités sur les animaux.

Dans notre vie de tous les jours, les échanges avec les animaux sont assez rares : ils sont relégués loin de nos préoccupations. Bien que nous en soyons (presque) tous conscients, nous n’aimons pas nous avouer que nous ne sommes que l’une des branches du règne animal et qu’Homo sapiens n’est pas une espèce plus remarquable ou plus importante qu’une autre.

Car savez-vous que les oursons d’eau ou tardigrades peuvent survivre dans l’espace ? Que les pics harponnent leur proie avec leur langue ? Que les rats-taupes nus vivent en groupes sociaux comptant jusqu’à trois cents individus, structurés comme des colonies d’abeilles ou de fourmis, et sont dirigés par une "reine" ? Que la plus petite antilope est de la taille de la plus grosse grenouille ? Ou encore, que les ornithorynques peuvent détecter les champs électriques ? Savez-vous qu'une musaraigne peut supporter le poids d'un homme ? Pourquoi les serpents ont-ils la langue pointue ? Quel est le plus long vol d'oiseau ininterrompu ? Comment a-t-on découvert où migraient les cigognes ? Combien de temps peuvent vivre certains oiseaux ? Pourquoi la population de moineaux diminue-t-elle dans les centres-villes ? Quelle est la plus longue durée de mariage chez les animaux ? Un animal peut-il adopter des bébés d'une autre espèce ? Savez-vous qu'il existe des fourmis esclavagistes ?

Ce livre, qui est une véritable balade entre l’inconnu, le mythe, le surréalisme et le presque incroyable, captivera non seulement tous les passionnés d’animaux, mais aussi tout ceux qui ont soif d’apprendre ou qui veulent briller en société.

Les animaux en plus de 300 curiosités, Marianne Taylor, Traduction : Benoît Paepegaey, Editions Delachaux et Niestlé, 2011, 226 pages

A propos de l'auteur

Marianne Taylor vit à Sevenoaks, en Angleterre. Elle a écrit et illustré de nombreux livres et articles sur la faune.

Voir aussi

- Curiosités animales, de Jean-Baptiste de Panafieu
- Comment chatouiller un chimpanzé, de Matt Walker

Au sommaire

Remerciements
Préambule
1. Les extravagances de l'évolution
2. De drôles de corps
3. Des sens uniques
4. D'incroyables migrations
5. Des expériences extrêmes
6. Des passions hors du commun
7. Les défis de l'élevage des jeunes
8. Les spécialités culinaires
9. Des sociétés étranges
10. L'homme, ce grand perturbateur
Pour aller plus loin

Les premières lignes

Préambule

Les animaux sont fascinants ! Il suffit d'ouvrir un programme télé et de le lire un instant pour se rendre compte qu'ils nous intéressent tout autant que le jardinage, la cuisine ou les vacances au soleil. Mais dans notre vie de tous les jours, nos échanges avec eux sont assez rares : les animaux sont relégués loin de nos préoccupations. Bien que nous en soyons (presque) tous conscients, nous n'aimons pas nous avouer que nous ne sommes que l'une des branches du règne animal et que Homo sapiens n'est pas une espèce plus remarquable ou plus importante qu'une autre.

Il nous est très facile, à nous Occidentaux, retranchés dans nos maisons à l'abri de tout, de considérer que la vie sauvage n'est qu'un détail dans nos existences. Et pourtant, bon nombre des inventions qui nous permettent de transformer notre environnement ont également été développées par d'autres espèces du genre animal, et une partie des comportements que nous croyons exclusivement humains existe dans la nature depuis des temps immémoriaux.

Nous n'avons toujours pas réussi à créer un matériau aussi léger et aussi résistant que la soie d'une toile d'araignée. Nous avons inventé le sonar bien longtemps après que les dauphins et les chauves-souris eurent appris à s'orienter par écholocation. Nous utilisons depuis peu la navigation par satellite, alors que les oiseaux migrateurs trouvent leur chemin grâce au champ magnétique terrestre depuis des millénaires. Nous élevons des vaches et cultivons des céréales, les fourmis élèvent des pucerons et cultivent des champignons pour se nourrir. Nos meilleurs champions ont réalisé des exploits d'endurance, mais on peut parier sans risque que chacun de ces records est battu chaque jour par une espèce qui va plus vite, plus loin, plus haut, avec une facilité déconcertante. Il est bien difficile de prétendre que l'être humain est l'espèce la plus évoluée au monde et nous serions naïfs de croire que nous avons le monopole des idées, que nous battons tous les records et que nous sommes plus forts que toutes les autres espèces vivant sur Terre. Voilà pour ce qui nous rapproche des animaux. Penchez-vous maintenant avec un peu plus d'attention sur les animaux qui vous entourent et vous découvrirez des corps aux formes étonnantes, des comportements et des capacités qui dépassent l'entendement. Les paléontologues ont mis au jour des animaux fossilisés vieux de 505 millions d'années, dont les caractéristiques font passer nos meilleurs auteurs de science-fiction pour des écrivains sans la moindre imagination. Il existe sur les continents et sous les mers des animaux qui peuvent voir de larges parties du spectre électromagnétique qui nous seront toujours invisibles. Certains vivent dans des conditions que nous ne pourrions pas endurer une seconde, quel que soit le degré de perfectionnement de nos équipements de protection. Et la vie familiale des animaux atteint des sommets impensables, que ce soit dans le sens de la barbarie ou dans celui du sacrifice pour ses proches.

Ce livre est une ode au monde animal et à ses extraordinaires adaptations. Depuis les mystères de l'évolution jusqu'aux étonnantes associations entre l'homme et l'animal, les différents chapitres de ce livre abordent tour à tour la physiologie, les capacités sensorielles, la migration, l'endurance, les parades nuptiales et la reproduction, les habitudes alimentaires et la vie sociale des animaux. Des oiseaux et mammifères de notre quotidien aux bien moins connus onychophores, squilles, tuniciers et tardigrades, le monde animal est une mine de curiosités qui vous fascineront, vous choqueront ou vous émerveilleront.

20 mars 2012

Les as de la survie, Collection Animomania

Les as de la survie
Les animaux les plus malins

Collection Animomania


Malin comme un singe, rusé comme un renard... Même s'ils n'ont pas les stupéfiantes capacités intellectuelles du dauphin, les as de l'astuce du monde animal réalisent des prodiges lorsqu'il s'agit de se tailler une place dans le monde souvent hostile où ils vivent. Pour manger à leur faim ou sauver leur peau, ils font preuve d'une remarquable ingéniosité, exploitant tous les atouts dont les a dotés la nature. Face à une menace, la couleuvre à collier joue les tragédiennes et mime la mort, tandis que la seiche disparaît dans un nuage d'encre. En prévision de l'hiver, le castor s'aménage à coup de dents un lac artificiel avec hutte en duplex et garde-manger. Les fourmis se montrent d'attentives éleveuses de pucerons qu'elles traient comme des vaches. Et si le cincle plongeur utilise bien sûr ses ailes pour voler, il pratique aussi la plongée sous-marine, le temps de prélever sa pitance dans l'onde agitée des torrents. Découvrez l'univers singulier des as de la survie et laissez-vous surprendre par les animaux les plus malins du monde.

Les as de la survie, Collectif, Nicolas Lemaire, Franz Rey, Michèle Forest, Antoine Caron, Elsa Editions, Collection Animomania, 1998, 92 pages

A propos de la collection

Chaque album de cette collection, peu importe le titre dont la signification est très large, présente quelques curiosités ou merveilles de la nature. Dans chacun, près d'une trentaine d'animaux sont sommairement décrits. Les illustrations qui sont excellentes occupent les deux tiers de l'espace. Une documentation agréable à regarder, complétée de quelques suggestions de bricolage.

Au sommaire

- Le manchot empereur
- Le renard roux
- La couleuvre à collier
- La pie-grièche écorcheur
- Le chimpanzé
- La seiche
- Les nécrophores
- La baleine à bosse
- La taupe
- Les pélicans blancs
- L'opossum de Virginie
- L'abeille mellifère
- Le labre nettoyeur
- Le coucou gris
- Les macaques du Japon
- La loutre de mer
- Le papillon-chouette
- Le castor
- Le cincle plongeur
- Le dauphin
- Le hérisson
- La fourmi
- Le percnoptère
- Des animaux qui se prennent pour des plantes

Voir aussi

- Les rois de l'insolite, Collection Animomania
- Les maîtres de la couleur, Collection Animomania
- Survivre, d'Alessandro Minelli et Maria Pia Mannucci
- Les animaux savent vivre et survivre, de Vitus B. Dröscher

Les maîtres de la couleur, Collection Animomania

Les maîtres de la couleur
Les animaux les plus colorés
Collection Animomania

Au grand bal costumé de la nature, les animaux les plus colorés paradent comme des stars. Mais ce n'est pas pour nos beaux yeux qu'ils mettent en scène cet étonnant défilé de mode. Dans le spectacle éclatant qu'ils nous offrent, aucune des couleurs d'un plumage, d'une écaille ou d'une carapace n'a ni la même origine ni le même rôle. Saviez-vous que les superbes tons bleus du paon sont seulement dus à l'orientation de la lumière ? Que le rose du flamant résulte de sa nourriture ? Que l'amour pousse le faisan à faire étalage de tous ses atours ? Que les brusques changements de couleur du caméléon ne l'aident pas tant à se dissimuler qu'à exprimer son humeur ? Si les serpents jouent de leurs teintes vives pour mieux échapper au regard, guêpes et frelons annoncent, eux, clairement la couleur : Attention, danger !, tandis que pour chasser incognito les araignées-crabes se déguisent en fleurs multicolores... Découvrez l'univers singulier des maîtres de la couleur et laissez-vous séduire par les animaux les plus colorés du monde.

Les maîtres de la couleur, Collectif, Franz Rey, Céline Gerst, Michèle Forest, Antoine Caron, Elsa Editions, Collection Animomania, 1998, 92 pages

A propos de la collection

Chaque album de cette collection, peu importe le titre dont la signification est très large, présente quelques curiosités ou merveilles de la nature. Dans chacun, près d'une trentaine d'animaux sont sommairement décrits. Les illustrations qui sont excellentes occupent les deux tiers de l'espace. Une documentation agréable à regarder, complétée de quelques suggestions de bricolage.

Voir également

- Les rois de l'insolite, Collection Animomania
- Les as de la survie, Collection Animomania
- Drôles de bêtes, de Catherine Vadon
- La couleur dans tous ses éclats, de Bernard Valeur
- Les couleurs dans la nature, de Jean-Baptiste de Panafieu
- Ecorces : Galerie d'art à ciel ouvert, de Cédric Pollet
- Les couleurs de la vie, de Marco Ferrari
- Cache-cache, d'Art Wolfe et Barbara Sleeper
- Cache-Cache : Les mille manières de se camoufler, de Béatrice Fontanel

Les rois de l'insolite, Collection Animomania

Les rois de l'insolite
Les animaux les plus étranges

Collection Animomania


Un marsupial volant équipé d'un parachute ? Mais... ça n'existe pas ! Un mammifère avec un bec de canard qui joue les piles électriques ? Impossible ! Un scorpion sous-marin de 60 centimètres ? C'est un canular ! Des poissons aux mâchoires de serpent brillant de mille feux dans la pénombre la plus totale ? Sur Mars, à la rigueur. Et une salamandre albinos qui ne vieillit jamais ? Vous plaisantez ! Et pourtant, ces animaux existent. Tout comme les chats sans poils, les tortues à carapace molle et d'autres bêtes mi-lièvre mi-cochon... En marge des classiques chevaux, poules ou girafes, la nature s'est visiblement livré à de drôles d'expériences dans son grand laboratoire de l'évolution. Résultat : des créatures bizarres, chimériques, déconcertantes, oubliées parfois dans de minuscules niches écologiques ou rescapées de la préhistoire. Découvrez l'univers singulier des rois de l'insolite et laissez-vous surprendre par les animaux les plus extraordinaires et les plus étranges du monde.

Les rois de l'insolite, Collectif, Elsa Editions, Collection Animomania, 1998, 92 pages

A propos de la collection

Chaque album de cette collection, peu importe le titre dont la signification est très large, présente quelques curiosités ou merveilles de la nature. Dans chacun, près d'une trentaine d'animaux sont sommairement décrits. Les illustrations qui sont excellentes occupent les deux tiers de l'espace. Une documentation agréable à regarder, complétée de quelques suggestions de bricolage.

Au sommaire

- Le phalanger
- L'ornithorynque
- Les caméléons
- Le limule
- Le paresseux
- Des créatures "lumineuses"
- Le lézard à collerette
- Le charançon du noisetier
- L'oryctérope
- Le requin-marteau
- Le poisson-scie
- La spatule
- Le tatou
- Le sphinx tête-de-mort
- Le diodon
- Ces drôles de primates
- L'axolotl
- Le pangolin
- Les tortues
- Les fourmiliers
- Végétaux ou insectes ?
- Les poissons électriques
- Les lézards
- Le dugong
- Le moloch
- La pieuvre
- Le chat-sphinx
- L'hippocampe
- Le draco

Voir aussi

- Les maîtres de la couleur, Collection Animomania
- Les as de la survie, Collection Animomania
- Drôles de bêtes, de Catherine Vadon
- A la recherche des animaux insolites en voie de disparition, de Jean-François Lagrot et Isabelle Prouteau

18 mars 2012

Drôles de bêtes, de Catherine Vadon

Drôles de bêtes
de Catherine Vadon

photographies de l'agence Biosphoto


Les animaux ont parfois des morphologies étonnantes ou insolites !

Dans ce portrait d'animaux "exceptionnel", vous découvrirez des espèces incroyables que nous n'avons pas l'habitude de côtoyer et dont nous ne soupçonnons parfois même pas l'existence. Ce livre est un véritable cabinet photographique de curiosités animales classées par espèces les plus drôles, moches, excentriques, inquiétantes ou encore vraiment abominables.

Du tarsier, animal nocturne de la taille d'un rat aux yeux gigantesques, au nasic et son nez énorme, en passant par les poissons des abysses ressemblant à Alien, ce livre invite à découvrir quelques-unes des plus étranges inventions de la nature.

Drôles de bêtes, Catherine Vadon, Photographies : Biosphoto, Editions de la Martinière Jeunesse, 2012, 72 pages

A propos de l'auteur

Catherine Vadon est docteur en océanographie biologique. Elle est également l'auteur de plusieurs livres pour enfants sur les animaux et le monde marin.

Un aperçu du livre
Pour visualiser ces pages en grand format,
visitez le site des
Editions de la Martinière.




10 mars 2012

Les ennemis de la terre, d'Armand Farrachi

Les ennemis de la terre
Réponses sur la violence faite
à la nature et à la liberté
d'Armand Farrachi

Le seul moteur de notre civilisation productiviste est la destruction. Destruction des hommes, des peuples, des milieux naturels, destruction même de cette économie qui, emportée par son élan criminel, s'autodétruit et en trouve à se survivre qu'en détruisant ailleurs.

Le constat d'Armand Farrachi est clair : malgré les déclarations d'intention, malgré les efforts des écologistes, la planète est en danger. Ses ennemis cherchent un profit immédiat à empoisonner l'air, les sols et l'eau, à abattre les arbres et les animaux. Ils trouvent en outre un intérêt à détruire la réalité pour lui substituer un réel artificiel, éventuellement virtuel, qu'ils contrôleraient entièrement.

Qui sont les ennemis de la Terre ? Les producteurs qui se livrent au pillage de la nature. Les chasseurs, pour qui la mort du non-humain est un loisir. Les consommateurs, prêts à brader leur liberté et leur responsabilité contre la promesse d'un bien-être trompeur. Les idéologues qui justifient la violence contre le vivant par les concepts commodes de progrès et d'humanisme ...

Cet essai polémique permet de prendre la mesure d'une agression généralisée. Sous forme de réponses aux critiques, il invite aussi à relever le défi de la liberté et à établir de nouvelles relations entre la planète et les hommes. La défense de la nature n'est-elle pas le plus sûr moyen de penser et de garantir la liberté individuelle ?

Les ennemis de la terre, Armand Farrachi, Editions Exils, 1999, 232 pages

A propos de l'auteur

Armand Farrachi, romancier et essayiste, a publié notamment La Dislocation (Stock, 1974), Descendance (Stock, 1982), Rousseau ou l'état sauvage (PUF, 1997), Sermons aux pourceaux (Zulma, 1997). Il s'est engagé auprès des écologistes de terrain, en particulier pour la protection de la faune sauvage.

Pour en savoir plus

- Réponse aux producteurs, un texte extrait du livre
- La note de lecture de Denis Lambert, du site Chronicart
- Pitié pour la condition animale, un texte d'Armand Farrachi

Ou bien, du même auteur

- L'Adieu au tigre
- Une semaine chez les ours
- Les poules préfèrent les cages

08 mars 2012

Hommage aux animaux, d'Alain Contaret

Hommage aux animaux
Comment notre destinée est-elle liée

à celle du règne animal ?

d'Alain Contaret


Croiser un animal n’est pas anodin du tout, c’est une rencontre avec un être vivant. Combien de telles occasions avons-nous ratées ? L’histoire de l’humanité n’aurait pu se construire sans le peuple animal, qui aujourd’hui a plus que jamais besoin de reconnaissance, de respect, d’intégration dans nos schémas de pensée, qui sont de plus en plus contaminés par la mort. Même si nous ne nous en préoccupons pas, notre partie animale continue à nous soutenir - mais combien de temps pourra-t-elle encore le faire ? Quelle est la place véritable du règne animal dans la vie de l’être humain ? Quelles attitudes l’homme devrait-il cultiver pour favoriser un meilleur équilibre en lui et autour de lui ? Comment pouvons-nous collaborer avec les animaux, nous qui partageons le même air, la même eau, qui marchons sur la même terre, avec le même feu de la vie dans notre coeur ? Y aurait-il un lien entre la souffrance animale et la souffrance humaine ? Mais surtout, quel haut message de la Vie se trouve caché derrière leur présence ? Dans ce livre, fort, poignant, d’une écriture sage, nous partons à la découverte de réponses qui ne peuvent apparaître qu’à travers un autre regard, une vision nouvelle qui s’ouvre sur la vie et son mystère…

Hommage aux animaux, Alain Contaret, Editions Essénia, 2012, 142 pages

A propos de l'auteur

Elève d'Olivier Manitara, le représentant actuel du peuple essénien, Alain Contaret est un hierogrammate, un scribe au service de sa Tradition. Fort de l'assise que lui a procurée l'Enseignement du Maître essénien Omraam Mikhaël Aïvanhov, il continue d'approfondir cette Sagesse ancestrale. Le Savoir vivant qui provient d'un Maître authentique, au service de la Vie et qui est le bien commun de tous les êtres, est pour lui un fil conducteur incontournable pour qui veut honorer le Vrai, le Beau et marcher sur le chemin de la Noblesse. Auteur d'articles, de poèmes et de chansons, son écriture est un hommage au Vivant.

Au sommaire

- Introduction
- Nos frères les animaux
"Ne fais pas à l’autre ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse."
"Ce que tu fais à l’un de ces petits, c’est à moi que tu le fais."
- Le végétarisme, fruit de l’Amour et de la Sagesse
- Les grands Maîtres Esséniens…
Les meilleurs amis des animaux
- Regardons l’animal dans les yeux…c’est une Âme !
- Acceptons la vie animale… c’est un Souffle !
- Les animaux dans ma vie…
"Aime ton prochain comme toi-même."
- Le Message des animaux à l’humanité
- Le septième commandement de l’Archange Gabriel
- Conclusion

06 mars 2012

Globe-trotteurs, de Julia et Roland Seitre

Globe-trotteurs
Petits d'hommes et grands animaux

de Julia et Roland Seitre


Faire le tour du monde en famille ! C'est le rêve qu'ont réalisé Julia et Roland Seitre, photographes animaliers de formation vétérinaire, avec leurs trois enfants. Tout bébé, Ariane, l'aînée, a côtoyé sans peur les animaux de l'Afrique et de l'Amazonie. A un an, elle pataugeait dans la boue avec un rhinocéros, jouait avec les girafes, tandis que son frère Corentin, au même âge, caressait les serpents et les koalas du bush australien. Quant à la petite dernière, Mahaut, elle a déjà enfilé ses bottes de globe-trotteur pour partir à la découverte de la planète. A travers les photos splendides et attendrissantes qu'ils ont rapportées de tous les continents, les auteurs nous ouvrent les portes du monde sauvage, mais ils nous invitent également à réfléchir sur la relation entre l'homme et l'animal et sur l'effet destructeur du comportement humain, à l'heure où certaines espèces disparaissent. Un hymne à la nature, un grand bol d'air et un message d'amour.

"Apprendre aux enfants à côtoyer les animaux avec prudence, en les respectant dans leurs différences, est certainement une des plus belles leçons de vie et d'amour que l'on puisse leur donner." - Catherine Dolto

Globe-trotteurs, Julia et Roland Seitre, Editions Michel Lafon, 2004, 160 pages

Le mot de l'auteur

Quoique tous deux vétérinaires de formation, nous avons fait le choix, il y a près de vingt ans, d'étancher notre soif de nature, faune, voyages et photo en nous lançant dans le journalisme animalier. Après les naissances successives de nos trois enfants, nous avons vite compris qu'ils ne représentaient pas un obstacle à notre vie un peu particulière, et même qu'ils s'y intégraient parfaitement. Ils se sont ainsi trouvés dans toutes sortes de situations exceptionnelles face aux animaux souvent surprenants que nous traquions. Nous avons réuni les images de 12 ans de rencontres sympathiques en un album de famille pas comme les autres, récoltées sur tous les continents, y compris l'Antarctique. Mais nous espérons surtout montrer à travers leurs yeux les richesses environnementales de notre terre. Avec l'espoir d'aider à faire protéger ce qu'il en reste, pour que les enfants de nos enfants puissent eux aussi s'extasier au quotidien !

Pour en savoir plus

- Le site officiel de Julia et Roland Seitre
- Tippi of Africa, de Sylvie Robert et Alain Degré
- Nouvelles aventures sauvages, d'Isabelle et Jean-François Lagrot
- Tristes Afriques, d'Isabelle et Jean-François Lagrot

04 mars 2012

Tippi of Africa, de Sylvie Robert et Alain Degré

Tippi of Africa
La petite fille qui parle aux animaux

de Sylvie Robert

et Alain Degré


L'histoire d'amour d'un couple qui a choisi la liberté et le retour à la nature. La rencontre insolite avec les meerkats. Les merveilles cachées du terrible désert du Kalahari. L'appel de la maternité dans cet univers de tous les dangers. L'enfant qui paraît. "Tippi Okanti", "Tippi la mangouste". L'apprentissage de la vie entre le bush, les dunes et les marécages de l'Afrique australe. La complicité avec les animaux sauvages. Son premier jouet : un crâne d'hippopotame. Son premier ami : Abu l'éléphant, qu'elle appelle "mon frère".

Sylvie Robert et Alain Degré, chasseurs d'images, racontent comment ils ont réalisé avec Tippi leur rêve de toujours. Tippi, la toute petite fille blonde qui, d'un geste, sait calmer J&B le léopard et rit lorsque Abu - cinq tonnes - l'évente avec sa trompe. Tippi pour qui le langage de la brousse n'a pas de secret.

Tippi of Africa, La petite fille qui parle aux animaux, Sylvie Robert, Alain Degré, Editions Michel Lafon, 1996, 235 pages