18 janvier 2012

Animaux thérapeutes, mathématiciens et télépathes, de Jean-Louis Victor

Animaux thérapeutes,
mathématiciens et télépathes

de Jean-Louis Victor


(Mise à jour : ajout des extraits)

Jean-Louis Victor est un des plus grands spécialistes contemporains des sciences dites "paranormales". Dans cet ouvrage majeur, résultat de plus de vingt années de recherche, il raconte un grand nombre d'histoires vraies, pour nous aider à mieux connaître et comprendre les animaux. Ces anecdotes, toutes aussi extraordinaires les unes que les autres, mettent en scène des animaux familiers ou sauvages, dont la virtuosité, la clairvoyance, l'intelligence, l'humanisme et la fidélité sans bornes sont exemplaires à plus d'un titre.

Les animaux que Jean-Louis Victor a étudiés, du moyen-âge jusqu'à nos jours, peuvent après quelques leçons s'exprimer dans notre langue grâce à un système codé, résoudre des équations du second degré, extraire des racines carrées, nous avertir d'un danger imminent, et même, comme l'a expérimenté le conteur danois Andersen, pressentir la mort d'un être cher.

L'animal manifeste aussi un fort sentiment de solidarité, que ce soit avec sa propre espèce, rat guide de rat aveugle par exemple, ou avec l'espèce humaine, animaux thérapeutes auprès d'enfants trisomiques, autistes ou handicapés moteurs, animaux secouristes comme les dauphins et les chiens d'avalanche.

Ce témoignage aussi bouleversant que documenté sur les Animaux thérapeutes, mathématiciens et télépathes est également un mode d'emploi très original pour tous ceux qui veulent apprendre à communiquer avec les animaux, mieux comprendre leurs véritables désirs, leurs inquiétudes légitimes et leurs rêves impossibles.

Animaux thérapeutes, mathématiciens et télépathes, Jean-Louis Victor, Editions de la Reyne de Coupe, 1997, 223 pages

Voir aussi, du même auteur

- Animaux surdoués, animaux médiums
- Ces animaux qui nous font du bien

Au sommaire

- Introduction
Intelligence et humanisme chez les animaux
- La pratique de l'entraide
- Imitation et adaptation aux circonstances
- Manifestations intelligentes
- Affectivité et attachement des animaux
- Les animaux et la notion du temps
La communication consciente
- Le cheval Hans et les chevaux d'Elberfeld
- Témoignage de Maeterlink : expériences avec les chevaux d'Elberfeld
- Rolf
- Lola
- Lise
- Awa
- Seppl
- Senta
- Buzi
- Ali
- Tommy
- Zou
- Capi
- Fellow
- Lumpi
- Kurwenal
- Diane
Conseils pour enseigner aux animaux à communiquer avec nous
- Le perroquet Poll
Les animaux et l'énergie psychique
- Moussa, charmeur de serpents
Les animaux et la médiumnité
Les animaux thérapeutes
Les dossiers de la honte
(Ce chapitre concerne l'expérimentation animale et la vivisection)
- La solution : l'ordinateur

Quelques extraits choisis

P7
../.. Le rat témoigne parfois d'une intelligence et d'un sens de l'entraide qui, malgré la phobie qu'il éveille en général, doivent nous le rendre sympathique.
Dans son 'Histoire naturelle du Rat', Rodwell raconte comment ces petits animaux réussissent à transporter une grande quantité d'oeufs, du haut en bas d'une maison, en s'y mettant à deux pour descendre chaque oeuf, en se le passant de l'un à l'autre à chaque marche de l'escalier.
De son côté, le docteur Carpentier cite un témoin qui a vu des rats employer le même procédé, non pour la descente mais pour la montée d'un escalier. ../..

../.. Un autre témoin assure que les rats savent si bien tirer parti de leurs expériences qu'il leur arrive de puiser de l'huile dans des fioles à col étroit ne permettant pas l'introduction de leur museau. Comment s'y prennent-ils ? Voici :
"../.. L'un d'eux choisit quelque point d'appui commode, introduit alors sa longue queue dans le col et, la plongeant dans le liquide, il la donne une fois retirée, à son compagnon, qui, après l'avoir léchée, lui rend le même service." ../..

P10
../.. "Un jour d'hiver, dit de son côté le professeur Frey, j'avais jeté des miettes aux oiseaux, mais la neige qui tombait les ayant recouvertes, elles ne furent pas touchées. Or, le lendemain matin, je vis mon chat gratter la neige, retirer les miettes, puis les étaler les unes à côté des autres ; après quoi, il s'en alla faire le guet derrière un massif voisin." ../..

P17
../.. "Il y eut à Paris, au jardin du Luxembourg, rapporte Henry de Pourville, dans la cour intérieure du palais, une grande cage dans laquelle se trouvait un magnifique perroquet. Un jour, de Pourville aperçut un moineau qui se posait près de lui. Aussitôt, le perroquet monta lentement, de bâton en bâton, et appuya la tête contre le haut de la cage. Le moineau passa son bec à travers les barreaux, se mit à gratter son ami et, quand le perroquet en eut assez, il redescendit gravement d'échelon en échelon. Le moineau, réclamant le prix du service rendu, le perroquet, de sa patte, poussa des graines éparses jusque près des barreaux, où l'oiseau les prit une à une." ../..

P20
../.. Un cheval de notre manège, dit M. de Boussanolle, ayant eu les dents usées au point de ne pouvoir mâcher son foin et broyer son avoine, fut nourri pendant deux mois par les deux chevaux qui occupaient l'un sa droite, l'autre sa gauche dans l'écurie. Ces deux chevaux tiraient du foin du râtelier, le mâchaient et le jetaient ensuite devant leur compagnon. Ils en usaient de même pour l'avoine, qu'ils broyaient bien menu et plaçaient ensuite devant lui. ../..

P21
../.. Que vit-on ? Le chien du docteur se glisser mystérieusement dans le hangar, saisir entre ses dents une botte de carottes, prendre aussitôt la fuite, puis, peu après, revenir pour se livrer au même manège. Intrigué, on le suivit ; on le vit alors pénétrer dans l'écurie et déposer la botte de carottes devant le cheval, son grand ami, puis, s'étant assis, contempler avec satisfaction ce dernier savourant les racines.

P201
../.. [Les dauphins], ces gardiens des mers, ne s'occupent pas de l'homme de façon préférentielle, ils déploient leur vigilance pour toutes les espèces. Constant Guigo qui pêchait au gros en haute mer entre Nice et la Corse est peu à peu attiré par le manège de deux dauphins qui se comportaient avec tant d'ostentation qu'ils cherchaient manifestement à capter son attention. Il comprend bientôt qu'ils tentent de l'entraîner plus loin. Il pose sa canne à pêche, met le moteur en marche vers le large, guidé par les dauphins. Un filet affleure à la surface de l'eau. Il distingue, prisonnier entre les mailles, un globicéphale qui se débat farouchement mais ne parvient pas à se dégager. Il plonge aussitôt et après quelques manipulations expertes, suivies de près par les dauphins, il libère le globicéphale. C'est une explosion de joie qui s'ensuit chez les dauphins qui se mettent à effectuer des cabrioles et à lancer cliquètements et sifflements de satisfaction avant de se retirer. ../..

P149
(Pressentiment de sa propre mort)
../.. Un matin, [Fellow, un épagneul breton âgé] resta dans sa niche. On lui apporta son repas : il montra par les mouvements de sa queue et ses regards affectueux qu'il était reconnaissant, mais il laissa l'écuelle sans y toucher. On allait le voir ; on lui parlait ; il ne bougeait plus guère. Visiblement, c'était la fin. Le soir, quand nous fûmes au milieu de notre dîner, nous entendîmes gratter à la porte de la salle à manger. Qui cela pouvait-il bien être ? Fellow n'était plus en état de venir jusque-là, et puis, surtout, il n'avait jamais pénétré dans la salle à manger, que j'ai toujours interdite à mes chiens. J'allais voir, j'ouvris la porte, c'était bien le pauvre Fellow se traînant à peine, tremblant sur ses pattes mais remuant encore la queue en signe d'amitié, en forme d'excuse pour la désobéissance qu'il commettait. Je le laissais entrer. Ce fut simple et vraiment émouvant. Il s'approcha de chacun de nous pour recevoir une caresse, levant ses grands beaux yeux déjà presque éteints et appuyant un moment son museau sur mes genoux. Quand il eut fait le tour de la table, il se traîna vers la porte pour retourner à sa niche, mais lorsqu'il eut fait la moitié du trajet, il se coucha doucement, s'étendit de tout son long. Je m'approchai, il était mort !
Il n'y a pas d'autres explications à cette scène que celle-ci : le chien sentit qu'il allait mourir ; il eut nettement la vision de sa fin et son coeur aimant voulut nous donner une dernière marque d'affection en venant nous dire adieu." ../..

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