10 janvier 2010

Drôles de records, de Stéphane Frattini

Drôles de records
de Stéphane Frattini

Quel est l'animal le plus dangereux ? Le plus rapide ? Le plus léger ? Le plus trompeur ? Et la plante la plus grande ? La plus toxique ? La plus étrange ?

Un séquoia peut vivre plus de 4000 ans ! La langue de la baleine bleue pèse 3 tonnes ! Une liane de rotin atteint 300 mètres de long ! La puce saute 150 fois sa propre hauteur ! Il existe des champignons lumineux et des insectes cracheurs d'eau à 70°C !

De la plus petite amibe aux géants disparus, du plus profond des océans aux sommets des montagnes, ce livre présente pas moins de 400 records, illustrés par plus de 500 photos couleur : une source intarissable d'informations sur la façon dont le monde animal et végétal s'est adapté aux milieux et aux conditions de vie les plus variés, même les plus extrêmes. Les animaux et les plantes n'ont jamais été aussi spectaculaires !

Drôles de records, Stéphane Frattini, Editions Milan, 1995, 237 pages

Pour en savoir plus

- Le dossier de L'internaute : Les animaux en 10 records
- Le dossier de L'internaute : L'insolite dans le monde animal et végétal
- Les records du monde vivant, de Mark Carwardine et Rosamund Kidman Cox
- Maxi : Les records les plus délirants de la nature ! de Charline Zeitoun
- Ces incroyables animaux aux drôles de records, de Jean-Pierre Fily
- Les animaux en plus de 300 curiosités, de Marianne Taylor

Pour compléter cette note, un article trouvé sur internet :

Si les JO acceptaient les animaux,
l'homme ne remporterait rien... ou presque

Les Jeux Olympiques sont l'occasion pour les athlètes de montrer l'étendue de leurs techniques et de leur puissance physique. Si leurs performances nous impressionnent, elles sont bien souvent dérisoires face à ce que les animaux sont capables de faire.


Les animaux seraient de bien meilleurs athlètes que nous dans les sports purement physiques. Voilà ce que L'Internaute dévoile dans sa catégorie "Sciences" et qui nous permet de nous souvenirs que nous ne sommes pas toujours les meilleurs. Loin de là.

Le sprint

Sur les courtes distances, les animaux nous laissent loin derrière. Par exemple, l'autruche court sans problème à 70km/h. Mais elle possède des pattes d'environ 1,60m en moyenne, d'où l'avantage de vitesse. Cependant l'homme est également battu par plus petit que lui : un lapin chasse la carotte à 38km/h et son cousin le lièvre fonce à 75km/h !

Mais le recordman du sprint, c'est le guépard et ses 110km/h. S'il ne peut maintenir cette vitesse que sur 400m maximum, soit moins de 20s, cela reste largement suffisant pour remporter les médailles sur 100, 200 et 400m.

Le champion olympique Usain Bolt se déplace à 36,8km/h sur 100m en avalant la distance en seulement 9,58s et parcourt 200m en 19,19s. Le guépard lui finira la première épreuve en 3,27s et la deuxième en à peine 7s...et passera les 12 restantes à attendre les retardataires aux 400m.

La course d'endurance

Le demi-fond concerne l'ensemble des courses d'athlétisme comprises entre le sprint et le fond (de 800m à 3.000m). Seuls le 800m et le 1.500m sont au programme des Jeux olympiques. Le marocain Hicham El Guerrouj a parcouru les 1.500 en 3.26min en 1998, soit à une vitesse d'environ 26km/h. L'antilope pronghorn approche les 90km/h en vitesse de pointe et peut maintenir 48km/h pendant une bonne quinzaine de minutes.

Pour l’anecdote, un cheval d'endurance peut couvrir les 42,195km d’un marathon en moins d'1h20, presque deux fois moins que le champion Kenyan Patrick Makau (2h03). Mais cette épreuve n’est qu’à taille humaine car si elle était plus longue, ce serait le chameau le grand vainqueur. Même s’il ne court qu’à 30km/h sur les longues distances, il est tout de même capable de parcourir 170km d'une traite en pleine chaleur, et de recommencer le lendemain. De plus, il peut ne manger que 2kg d'herbe pendant trois semaines et ne pas boire pendant une semaine.

Saut en hauteur

A ce jeu là, l’homme est tout simplement hors-concours. Le cubain Javier Sotomayor détient le record mondial depuis les Championnats du Monde de Stuggart en 1993. Il avait sauté 2,40m. Pas si bon que ça en réalité.

Le meilleur des animaux est sans conteste le puma qui peut atteindre 4 à 5m de haut sans élan, quand l’homme ne dépasse pas les 1,62m dans les mêmes conditions. Et encore, le puma n'est pas le seul à surpasser l'homme : tigres, lions, bouquetins et antilopes bondissent à plus de 3.50m. Et une fois de plus, les plus petits que nous nous battent avec la gerboise qui, du haut de ses 15cm, atteint aisément les 2,5m.

Pourtant, ramener à la taille de l’animal, la palme reviendrait à la puce qui est capable de bondir à 34cm de haut alors qu’elle ne mesure que 8mm maximum. En comparaison, l’homme devrait être capable de sauter deux Tours Eiffel empilées !

Saut en longueur

Nous sommes plutôt bons avec notre record du monde à 8,95m de long grâce au sauteur américain Mike Powell, qui réalise cet exploit en 1991 aux Championnats du monde de Tokyo. Mais ce n’est pas assez pour l’or.

Si l'on exclut les oiseaux, devant nous se trouvent encore et toujours les pumas (12m), puis les kangourous (13m) ainsi que les antilopes springbok et les panthères des neiges qui peuvent survoler 15m sans toucher le sol. Pour finir, rappelons qu’à échelle humaine, la grenouille australienne, qui saute 4 à 5m en réalité, ferait des bonds de 178m sans problème. Epreuve suivante s’il vous plaît…

La nage

Dans l'eau, les performances humaines, là encore, sont loin derrière celles des animaux. Le brésilien César Cielo a atteint les 8,6km/h sur 50m en 2009 tandis que la traversée de la Manche (64km) ne se fait qu’à 3,4km/h de moyenne.

Soyons mesquins et ne prenons en compte que les performances de mammifères marins, histoire de ne pas avoir de complexes vis-à-vis du voilier et ses pointes de vitesse à 110km/h ou du requin mako qui file à 74km/h.

Côté mammifère donc, l'orque est le le plus rapide sous l'eau avec 64km/h sur de courtes distances (mais tout de même plus que 50m) et 55km/h sur les longues. Car même la tortue luth va plus vite que nous avec ses 36km/h. Et cet animal est connu pour prendre son temps.

Haltérophilie

Soyons clair, au concours de celui capable de soulever le plus, nous ne faisons pas le poids face à l'éléphant : il est capable de soulever 300kg avec sa trompe. En outre, le pachyderme peut aussi porter sur son dos jusqu'à 25% de son poids. Or, il pèse en général environ 5t ce qui amène le chargement total à environ 1.300kg. Techniquement, le gorille nous surpasse également car avec ses 300kg de muscles bruts, il devrait être capable de soulever une tonne.

Mais trichons une nouvelle fois. Le meilleur haltérophile, l’iranien Hossein Reza Zadeh, peut soulever 263kg soit presque 1,4 fois son poids. Donc si l’on compare avec l’éléphant, nous gagnons (il devrait alors porter 7t). De même avec le gorille, pour qui le record précédemment énoncé n’est qu’une supposition technique et est donc non prouvée.

Seulement, à ce jeu là il faut dire que la fourmi peut soulever 50 fois son poids (ce qui équivaudrait à 3,85t pour l’homme) et le hanneton est capable de porter 400 fois son poids (un petit 30,8t pour l’homme). Même en trichant, nous perdons encore !

Les épreuves multiples, seules chances de médailles pour l’homme

Les humains ont un unique atout sur le règne animal en ce qui concerne les performances physiques. Selon le Pr Sharp, auteur de l'étude publiée samedi dans la revue britannique Veterinary Record, les humains sont doués dans plusieurs disciplines différentes en même temps tandis que les animaux n’excellent que dans maximum deux domaines. "Nous sommes bons en terme de polyvalence : on peut sprinter, courir sur de longues distances, sauter, nager et soulever des poids", indique ce spécialiste en médecine sportive de l'université londonienne Brunel University. C'est donc à l’épreuve de pentathlon moderne que l’espèce humaine pourrait s’en sortir mieux que les animaux.

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