L'autre côté de la vie
Dialogues avec l'invisible
de Philippe Ragueneau
Un merveilleux message d'espoir
pour tous ceux qui ont perdu un proche
Dialogues avec l'invisible
de Philippe Ragueneau
Un merveilleux message d'espoir
pour tous ceux qui ont perdu un proche
Ce livre raconte une histoire simple et pourtant extraordinaire : par-delà sa mort, Catherine Anglade, l'épouse tant aimée, continue de communiquer avec Philippe Ragueneau, ainsi qu'elle s'y était engagée de son vivant. Elle le guide, le protège, lui fait des clins d'oeil, l'accompagne chaque jour.
Compagnon de la Libération, homme de presse et de communication, Philippe Ragueneau s'est longuement débattu devant cette incroyable évidence. Homme de raison, il a dû se faire violence pour accepter en toute humilité le surgissement de l'Invisible dans sa vie.
Vous pleurerez à la mort de Catherine, à certaines de ses déclarations, notamment quand elle invite l'auteur à raconter ce qui lui arrive, "pour donner, dit-elle, de l'espérance aux désespérés". D'elle enfin, ce mot : "On se révolte contre tout ce qui échappe à notre compréhension et nous est imposé. On remercie quand on comprend et qu'on accepte."
Toutes les larmes sont saintes. Et, de douloureuses, celles qui naissent de cette lecture deviennent joyeuses. Par l'effet de l'amour. Par ce mystère qu'est l'amour. Par les révélations que distille à demi mot Catherine. Par l'assurance qu'elle apporte de l'Au-delà.
Profondément tendre et humain, ce livre troublant d'une grande vérité émotionnelle est aussi un merveilleux message d'espoir pour tous ceux qui ont perdu un proche.
L'autre côté de la vie, Philippe Ragueneau, Préface : Henry Bonnier, Editions Pocket, 2001, 288 pages
Pour en savoir plus
- Biographie et oeuvres de l'auteur
- D'autres livres de Philippe Ragueneau
- Le livre Nos animaux familiers ont-ils une âme ? de Joëlle Dutillet où il est question de Philippe Ragueneau
Quelques extraits
P14-P15
Extrait de la préface, par Henry bonnier
../.. N'ayez pas peur de vos larmes, et vous pleurerez à la mort de Catherine, à certaines de ses déclarations, notamment quand elle invite Philippe à raconter ce qui leur arrive, "pour donner, dit-elle, de l'espérance aux désespérés. Pour ceux qui pensent que la mort est un grand trou noir dans lequel on disparaît à jamais, apprennent que la mort ne sépare pas ceux qui s'aiment ; qu'ils peuvent se retrouver, se comprendre, se parler, s'aider mutuellement..."
Toutes les larmes sont saintes. Et, de douloureuses, celles qui naissent de cette lecture deviennent joyeuses. Par l'effet de l'amour. Par ce mystère qu'est l'amour. Par le bonheur qui peu à peu se dégage de ces pages. Par les révélations que distille à demi mot Catherine. Par l'assurance qu'elle apporte de l'Au-delà. ../..
P84
../.. Dans la nuit du 3 au 4 juin, vers 6h du matin, Sylvie s'approcha de mon lit et me toucha l'épaule :
"C'est fini, Papa."
Je me levai.
La garde de nuit était près d'elle :
- Le coeur s'est arrêté de battre vers 4h. Votre fille m'a dit : "Laissons-le dormir encore un peu."
- Comment vous en êtes-vous aperçu, toutes les deux ?
- C'est Lulu qui nous a réveillés. Il a vomi à 4h du matin...
(Thérèse me dirait plus tard : "A 4h du matin, cette nuit-là, mon chat noir a vomi. Et j'ai compris...")
"Regarde-le...", me dit Sylvie.
Petit-Lulu, le chat qu'elle aimait, "son" chat avait sauté près d'elle et s'allongeait contre ses jambes. En silence.
P173
../..
- Comment un "pur esprit" comme toi peut-il observer si bien les choses, ou bouger un bénitier, ou caresser les cheveux de Thérèse ?
- Mais je ne suis pas un pur esprit ! En tout cas, pas encore. J'ai une apparence corporelle qui t'est invisible, certes, mais qui est dotée de toutes les fonctions d'un corps physique. Je peux voir, entendre, toucher, sentir un parfum. Et, bien sûr, je peux aussi rire ou sourire, je peux aimer, je peux communiquer et me faire comprendre. Ce corps très particulier que j'habite est libéré des servitudes, des déchéances et des pesanteurs de mon corps physique, mais c'est tout. Il est, à la fois, d'essence spirituelle et humaine, une étape en quelque sorte, une transition, un état intermédiaire...
../..
P174
../..
- Tu parles toujours de l'amour...
- Oui. Et je t'en parlerai souvent. L'amour, c'est le mot et la notion magiques. La clé de tout, je le répète. Là où tu es, et la où je suis. Il ouvre toutes les portes, même les plus verrouillées. C'est pourquoi les bêtes qui nous ont aimés d'un amour vrai et que nous avons aimées, sont ici, avec nous, près de nous. Cela t'étonne ?
- Non, pas du tout. J'en étais convaincu.
../..
P222
../.. Les lecteurs qui m'écrivent me demandent souvent : "Comment Catherine communique-t-elle avec vous ?" Et je réponds : "Je me le demande." Cela relève, je pense, de la télépathie qui a toujours bien marché entre nous. Ce qu'elle me dit m'arrive dans le cerveau sous forme de pensées, de propos ou de réflexions que je pourrais prendre pour miens (ce fut le cas, au début) s'ils n'étaient pas fortement typés : ce sont les mots de Catherine, les structures de phrases de Catherine, les intonations de Catherine et cette façon de dire inimitable qui n'appartient qu'à elle. D'ailleurs, quand elle parle d'elle, elle ne s'exprime qu'au féminin : "Tu m'as prise de court", "Je suis prête à t'écouter..." Et puis, surtout, ce sont des réponses à mes questions, ou des questions qui appellent mes réponses, toujours très éloignées de mes propres formulations. Ce qu'elle me dit, je ne l'aurais pas imaginé, ou je l'aurais exprimé autrement. Souvent aussi ses propos m'arrivent alors que je regardais jouer mes chats et ne pensais à rien. Ou bien c'est une réflexion qu'elle me fait et qui est à dix mille lieues de mes préoccupations du moment. ../..
P87
La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous,
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
N'employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre,
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié,
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez - tout est bien.
Charles Péguy
P255
Vert ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme vivent encore
Sully Prudhomme
Compagnon de la Libération, homme de presse et de communication, Philippe Ragueneau s'est longuement débattu devant cette incroyable évidence. Homme de raison, il a dû se faire violence pour accepter en toute humilité le surgissement de l'Invisible dans sa vie.
Vous pleurerez à la mort de Catherine, à certaines de ses déclarations, notamment quand elle invite l'auteur à raconter ce qui lui arrive, "pour donner, dit-elle, de l'espérance aux désespérés". D'elle enfin, ce mot : "On se révolte contre tout ce qui échappe à notre compréhension et nous est imposé. On remercie quand on comprend et qu'on accepte."
Toutes les larmes sont saintes. Et, de douloureuses, celles qui naissent de cette lecture deviennent joyeuses. Par l'effet de l'amour. Par ce mystère qu'est l'amour. Par les révélations que distille à demi mot Catherine. Par l'assurance qu'elle apporte de l'Au-delà.
Profondément tendre et humain, ce livre troublant d'une grande vérité émotionnelle est aussi un merveilleux message d'espoir pour tous ceux qui ont perdu un proche.
L'autre côté de la vie, Philippe Ragueneau, Préface : Henry Bonnier, Editions Pocket, 2001, 288 pages
Pour en savoir plus
- Biographie et oeuvres de l'auteur
- D'autres livres de Philippe Ragueneau
- Le livre Nos animaux familiers ont-ils une âme ? de Joëlle Dutillet où il est question de Philippe Ragueneau
Quelques extraits
P14-P15
Extrait de la préface, par Henry bonnier
../.. N'ayez pas peur de vos larmes, et vous pleurerez à la mort de Catherine, à certaines de ses déclarations, notamment quand elle invite Philippe à raconter ce qui leur arrive, "pour donner, dit-elle, de l'espérance aux désespérés. Pour ceux qui pensent que la mort est un grand trou noir dans lequel on disparaît à jamais, apprennent que la mort ne sépare pas ceux qui s'aiment ; qu'ils peuvent se retrouver, se comprendre, se parler, s'aider mutuellement..."
Toutes les larmes sont saintes. Et, de douloureuses, celles qui naissent de cette lecture deviennent joyeuses. Par l'effet de l'amour. Par ce mystère qu'est l'amour. Par le bonheur qui peu à peu se dégage de ces pages. Par les révélations que distille à demi mot Catherine. Par l'assurance qu'elle apporte de l'Au-delà. ../..
P84
../.. Dans la nuit du 3 au 4 juin, vers 6h du matin, Sylvie s'approcha de mon lit et me toucha l'épaule :
"C'est fini, Papa."
Je me levai.
La garde de nuit était près d'elle :
- Le coeur s'est arrêté de battre vers 4h. Votre fille m'a dit : "Laissons-le dormir encore un peu."
- Comment vous en êtes-vous aperçu, toutes les deux ?
- C'est Lulu qui nous a réveillés. Il a vomi à 4h du matin...
(Thérèse me dirait plus tard : "A 4h du matin, cette nuit-là, mon chat noir a vomi. Et j'ai compris...")
"Regarde-le...", me dit Sylvie.
Petit-Lulu, le chat qu'elle aimait, "son" chat avait sauté près d'elle et s'allongeait contre ses jambes. En silence.
P173
../..
- Comment un "pur esprit" comme toi peut-il observer si bien les choses, ou bouger un bénitier, ou caresser les cheveux de Thérèse ?
- Mais je ne suis pas un pur esprit ! En tout cas, pas encore. J'ai une apparence corporelle qui t'est invisible, certes, mais qui est dotée de toutes les fonctions d'un corps physique. Je peux voir, entendre, toucher, sentir un parfum. Et, bien sûr, je peux aussi rire ou sourire, je peux aimer, je peux communiquer et me faire comprendre. Ce corps très particulier que j'habite est libéré des servitudes, des déchéances et des pesanteurs de mon corps physique, mais c'est tout. Il est, à la fois, d'essence spirituelle et humaine, une étape en quelque sorte, une transition, un état intermédiaire...
../..
P174
../..
- Tu parles toujours de l'amour...
- Oui. Et je t'en parlerai souvent. L'amour, c'est le mot et la notion magiques. La clé de tout, je le répète. Là où tu es, et la où je suis. Il ouvre toutes les portes, même les plus verrouillées. C'est pourquoi les bêtes qui nous ont aimés d'un amour vrai et que nous avons aimées, sont ici, avec nous, près de nous. Cela t'étonne ?
- Non, pas du tout. J'en étais convaincu.
../..
P222
../.. Les lecteurs qui m'écrivent me demandent souvent : "Comment Catherine communique-t-elle avec vous ?" Et je réponds : "Je me le demande." Cela relève, je pense, de la télépathie qui a toujours bien marché entre nous. Ce qu'elle me dit m'arrive dans le cerveau sous forme de pensées, de propos ou de réflexions que je pourrais prendre pour miens (ce fut le cas, au début) s'ils n'étaient pas fortement typés : ce sont les mots de Catherine, les structures de phrases de Catherine, les intonations de Catherine et cette façon de dire inimitable qui n'appartient qu'à elle. D'ailleurs, quand elle parle d'elle, elle ne s'exprime qu'au féminin : "Tu m'as prise de court", "Je suis prête à t'écouter..." Et puis, surtout, ce sont des réponses à mes questions, ou des questions qui appellent mes réponses, toujours très éloignées de mes propres formulations. Ce qu'elle me dit, je ne l'aurais pas imaginé, ou je l'aurais exprimé autrement. Souvent aussi ses propos m'arrivent alors que je regardais jouer mes chats et ne pensais à rien. Ou bien c'est une réflexion qu'elle me fait et qui est à dix mille lieues de mes préoccupations du moment. ../..
P87
La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous,
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
N'employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre,
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié,
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez - tout est bien.
Charles Péguy
P255
Vert ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme vivent encore
Sully Prudhomme
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