12 juin 2010

Un chat nommé Darwin, de William Jordan

Un chat nommé Darwin
Comment un chat de gouttière a transformé

un scientifique en être humain

de William Jordan

Roman


Célibataire endurci, William Jordan est convaincu de n'avoir besoin de personne pour être heureux... Ses certitudes sont ébranlées et sa vie à jamais transformée le jour où un gros chat roux s'invite dans son jardin et lui mordille la main à l'ombre d'un bougainvillier. Lui, le scientifique qui a toujours considéré les animaux comme des objets d'étude, tombe sous le charme... II adopte le chat et le baptise Darwin. Hélas, William découvre bientôt que Darwin est porteur d'un virus fatal. A mesure que le lien affectif grandit et que la santé du chat décline, cet homme froid éprouve des émotions dont il ne se serait jamais cru capable. "Avec un chat, on ne communique pas mais on communie", se surprend-il à penser... Et peu importe aux neurones que l'être aimé soit un humain ou un animal, le mécanisme est le même. Cette déclaration d'amour d'un homme à son chat est un livre tendre, drôle et émouvant. Une véritable leçon de vie.

Un chat nommé Darwin, William Jordan, traduction de Claude Farny, Editions Robert Laffont, 2005, 248 pages

A propos de l'auteur

William Jordan est entomologiste et professeur à l'université de Californie.

Pour en savoir plus

- Cet avis de lectrice, du site La cuisine végétarienne lunatique, avec plusieurs extraits et photos

- Et, ci-dessous, l'avis de Madame Charlotte, du site Les voyages immobiles de Madame Charlotte

Magnifique et bouleversant !
William Jordan observe d’un œil scientifique sa relation avec le chat. Sa découverte de la gente féline le mène vers la découverte de sa propre humanité. L’émotion et les sentiments prennent le pas sur la pure observation, et il ne peut que se résoudre à cette fatalité que tout amoureux des animaux partage. Une fois qu’on les connaît on ne peut plus s’en passer !
Le plus émouvant c’est le fait de voir un individu pas particulièrement proche des chats, bourré d’a priori et d’idées reçues, se transformer au contact d’un chat errant qui a su s’imposer dans sa vie.
Je ne le fais pas d’habitude mais voici un extrait très parlant :

« Prise de conscience du lendemain matin. J’ai commis le péché inavouable de dormir avec une bête, et je ne ressens pas la moindre culpabilité. Au contraire, je brûle de la chaleur du jeune mari, car mon âme s’est libérée et je n’ai plus de réserve. J’ai bien l’intention de m’investir dans cette relation. Et même les œufs et les larves de puce qui ont partagé notre lit ne sauraient refroidir mon enthousiasme.
C’est ainsi que Darwin et moi sommes devenus mari et chat. »

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