Sauvages, précieux, menacés
de la Fondation GoodPlanet
Rhinocéros, orchidées, crocodiles, requins : ces animaux ou ces plantes sont menacés. Pour de nombreuses raisons, mais en particulier parce qu'ils sont précieux : leur corne, leurs fleurs, leur peau, leurs ailerons valent parfois plus cher que l'or. Mais ce qui les menace peut aussi les sauver, car qui voudrait tuer la poule aux oeufs d'or ?
Lutter contre les braconniers du monde entier, former les gardes forestiers, démanteler les filières internationales, c'est l'objectif de la CITES, une convention internationale qui est l'un des outils les plus puissants et les plus efficaces pour préserver la biodiversité : elle protège, depuis 40 ans, près de 35.000 espèces.
A l’occasion de son 40ème anniversaire, la CITES s’associe avec la Fondation GoodPlanet pour témoigner de ses défis et ses succès, à travers cet ouvrage. Illustré par six photographes reconnus internationalement, il sensibilise l’opinion publique sur les enjeux de la conservation des rhinocéros, des arbres, des reptiles, des requins, des orchidées et des singes.
De magnifiques photos de Laurent Baheux (rhinocéros), Yann Arthus-Bertrand (arbres), Mark Laita (reptiles), Brian Skerry (requins), Sandra Bartocha (orchidées), Heidi et Hans-Jürgen Koch (singes) accompagnent les écrits de la Fondation GoodPlanet. Ce livre célèbre ainsi la faune et la flore de notre planète et invite à la réflexion sur les manières de concilier intérêts économiques et préservation de l’environnement.
Sauvages, précieux, menacés, Fondation GoodPlanet, Olivier Blond, Traduction : Valérie Denot, Editions de la Martinière, mars 2013, 192 pages
A propos de la fondation
La Fondation GoodPlanet, reconnue d'utilité publique, créée et présidée par Yann Arthus-Bertrand, a pour but de promouvoir le développement durable et de sensibiliser le plus grand nombre aux questions écologiques. Elle souhaite mettre "l'écologie au coeur des consciences".
Pour en savoir plus
- Les éditions de la Martinière
- Le site de la CITES
- La Fondation GoodPlanet
- Le site de Yann Arthus-Bertrand
- Le site de Laurent Baheux
- Le site de Mark Laita
- Le site de Brian Skerry
- Le site de Sandra Bartocha
- Le site de Heidi et Hans-Jürgen Koch
- La biodiversité, de Yann Arthus-Bertrand et GoodPlanet
- La Terre vue du ciel, de Yann Arthus-Bertrand
- Le documentaire Home, de Yann Arthus-Bertrand et Luc Besson
- Des animaux et des femmes, d'Allain Bougrain-Dubourg
Lutter contre les braconniers du monde entier, former les gardes forestiers, démanteler les filières internationales, c'est l'objectif de la CITES, une convention internationale qui est l'un des outils les plus puissants et les plus efficaces pour préserver la biodiversité : elle protège, depuis 40 ans, près de 35.000 espèces.
A l’occasion de son 40ème anniversaire, la CITES s’associe avec la Fondation GoodPlanet pour témoigner de ses défis et ses succès, à travers cet ouvrage. Illustré par six photographes reconnus internationalement, il sensibilise l’opinion publique sur les enjeux de la conservation des rhinocéros, des arbres, des reptiles, des requins, des orchidées et des singes.
De magnifiques photos de Laurent Baheux (rhinocéros), Yann Arthus-Bertrand (arbres), Mark Laita (reptiles), Brian Skerry (requins), Sandra Bartocha (orchidées), Heidi et Hans-Jürgen Koch (singes) accompagnent les écrits de la Fondation GoodPlanet. Ce livre célèbre ainsi la faune et la flore de notre planète et invite à la réflexion sur les manières de concilier intérêts économiques et préservation de l’environnement.
Sauvages, précieux, menacés, Fondation GoodPlanet, Olivier Blond, Traduction : Valérie Denot, Editions de la Martinière, mars 2013, 192 pages
A propos de la fondation
La Fondation GoodPlanet, reconnue d'utilité publique, créée et présidée par Yann Arthus-Bertrand, a pour but de promouvoir le développement durable et de sensibiliser le plus grand nombre aux questions écologiques. Elle souhaite mettre "l'écologie au coeur des consciences".
Pour en savoir plus
- Les éditions de la Martinière
- Le site de la CITES
- La Fondation GoodPlanet
- Le site de Yann Arthus-Bertrand
- Le site de Laurent Baheux
- Le site de Mark Laita
- Le site de Brian Skerry
- Le site de Sandra Bartocha
- Le site de Heidi et Hans-Jürgen Koch
- La biodiversité, de Yann Arthus-Bertrand et GoodPlanet
- La Terre vue du ciel, de Yann Arthus-Bertrand
- Le documentaire Home, de Yann Arthus-Bertrand et Luc Besson
- Des animaux et des femmes, d'Allain Bougrain-Dubourg
Un aperçu du livre
Toutes ces photos sont extraites du site de Laurent Baheux,
cliquez sur le lien pour les découvrir en grand format, avec leur présentation.
D'autres extraits du livre
Sauvages, précieux et menacés
un article de Yann Arthus-Bertrand
L'une des armes les plus puissantes dont nous disposons pour protéger le monde sauvage est étonnamment méconnue du grand public : il s'agit de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Cette convention a sauvé les éléphants ou les crocodiles, l'esturgeon, l'acajou ou l'alpaga. Elle protège désormais 35.000 espèces animales et végétales.
Cette convention, aussi appelée convention de Washington car c'est là qu'elle fut signée en 1973, fête son 40ème anniversaire. Ce sera pour les délégués des 177 pays signataires réunis à Bangkok pour l'événement l'occasion d'un bilan, et peut-être d'améliorer la protection de telle ou telle espèce : inscrire à la convention de nombreuses espèces qui ne le sont pas, en particulier des requins, très menacés, ou renforcer la protection d'autres, comme les éléphants ou les rhinocéros qui font face à un braconnage intense.
La CITES aborde la protection des espèces d’une manière assez inattendue : du point de vue du commerce. Elle régule le commerce international des êtres ou des objets qui en sont issus : ivoire, corne de rhinocéros, peaux de reptiles, bois précieux, poissons d'aquarium, fleurs,..
Dans notre monde moderne, où l’argent est le moteur ou la raison de tant de choses, c’est clairement un positionnement décisif. Ce n’est pas ma manière de voir le monde, mais je comprends qu'il s'agit là d'un enjeu majeur. Car en interdisant le commerce de certaines espèces ou de certaines matières qui en sont issues – comme l’ivoire –, on les protège. Et en régulant leur commerce et en créant des filières responsables, on donne aux Hommes les moyens de subsister tout en préservant la biodiversité. (A condition de le faire dans des conditions éthiques de respect des animaux et de leur bien-être, ce qui sort du cadre de la Convention, mais qui est au coeur de mes préoccupations.)
Le travail de la CITES est absolument essentiel ; il est aussi d’une efficacité remarquable. Comme le fait remarquer mon ami John Scanlon, secrétaire général de la CITES, 100% des animaux ou des végétaux qui ont été inscrits à la Convention ont été protégés : aucun n’a disparu du fait de ce commerce depuis qu’elle existe. Une efficacité unique.
La CITES a demandé à GoodPlanet de contribuer à la célébration de son 40ème anniversaire et de l'aider à faire connaître son travail et les enjeux essentiels dont elle s'occupe. Nous publions ainsi un livre sur le sujet, intitulé "Sauvages, précieux et menacés". Lisez-le !
Plusieurs photographes exceptionnels ont bien voulu contribuer à cet ouvrage : Laurent Baheux, Sandra Bartocha, Heidi et Hans-Jürgen Koch, Mark Laita, Brian Skerry. La fondation va organiser à partir de ce livre et de ces photos des expositions dans le monde entier. J'espère que vous aurez l'occasion de les découvrir.
"Vivre ensemble" : tel est le slogan de la fondation GoodPlanet. Il s'applique évidemment aussi aux autres espèces que la nôtre.
Yann Arthus-Bertrand
Cette convention, aussi appelée convention de Washington car c'est là qu'elle fut signée en 1973, fête son 40ème anniversaire. Ce sera pour les délégués des 177 pays signataires réunis à Bangkok pour l'événement l'occasion d'un bilan, et peut-être d'améliorer la protection de telle ou telle espèce : inscrire à la convention de nombreuses espèces qui ne le sont pas, en particulier des requins, très menacés, ou renforcer la protection d'autres, comme les éléphants ou les rhinocéros qui font face à un braconnage intense.
La CITES aborde la protection des espèces d’une manière assez inattendue : du point de vue du commerce. Elle régule le commerce international des êtres ou des objets qui en sont issus : ivoire, corne de rhinocéros, peaux de reptiles, bois précieux, poissons d'aquarium, fleurs,..
Dans notre monde moderne, où l’argent est le moteur ou la raison de tant de choses, c’est clairement un positionnement décisif. Ce n’est pas ma manière de voir le monde, mais je comprends qu'il s'agit là d'un enjeu majeur. Car en interdisant le commerce de certaines espèces ou de certaines matières qui en sont issues – comme l’ivoire –, on les protège. Et en régulant leur commerce et en créant des filières responsables, on donne aux Hommes les moyens de subsister tout en préservant la biodiversité. (A condition de le faire dans des conditions éthiques de respect des animaux et de leur bien-être, ce qui sort du cadre de la Convention, mais qui est au coeur de mes préoccupations.)
Le travail de la CITES est absolument essentiel ; il est aussi d’une efficacité remarquable. Comme le fait remarquer mon ami John Scanlon, secrétaire général de la CITES, 100% des animaux ou des végétaux qui ont été inscrits à la Convention ont été protégés : aucun n’a disparu du fait de ce commerce depuis qu’elle existe. Une efficacité unique.
La CITES a demandé à GoodPlanet de contribuer à la célébration de son 40ème anniversaire et de l'aider à faire connaître son travail et les enjeux essentiels dont elle s'occupe. Nous publions ainsi un livre sur le sujet, intitulé "Sauvages, précieux et menacés". Lisez-le !
Plusieurs photographes exceptionnels ont bien voulu contribuer à cet ouvrage : Laurent Baheux, Sandra Bartocha, Heidi et Hans-Jürgen Koch, Mark Laita, Brian Skerry. La fondation va organiser à partir de ce livre et de ces photos des expositions dans le monde entier. J'espère que vous aurez l'occasion de les découvrir.
"Vivre ensemble" : tel est le slogan de la fondation GoodPlanet. Il s'applique évidemment aussi aux autres espèces que la nôtre.
Yann Arthus-Bertrand
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