Baleines, phoques, requins, dauphins... Autant d'espèces massacrées par l'homme, et que Paul Watson et son association écologiste Sea Shepherd tentent de protéger par tous les moyens.
Dans l'Antarctique, les baleiniers japonais tuent chaque année plusieurs centaines de cétacés. Pour contourner le moratoire sur la chasse commerciale des baleines, Tokyo pratique cette pêche sous couvert de programmes scientifiques.
Pourtant, les écologistes obtiennent des résultats : les pêcheurs japonais, qui avaient l'intention de tuer 850 baleines de Minke, ne sont revenus qu'avec 507 cétacés en 2010 et la Cour internationale de justice (CIJ) a été saisie afin d'obliger le Japon à mettre fin à son programme de chasse.
Les campagnes de Sea Shepherd (Berger des mers), contraignent les écologistes à passer plusieurs mois dans l'un des endroits les moins hospitaliers de la planète, pour une expérience que l'organisation déconseille aux grincheux, trouillards et à ceux qui aiment leur matelas...
Sea Shepherd Conservation Society a vu le jour en 1981, aux Etats-Unis, dans l'état de l'Oregon. Mais l'idée même de Sea Shepherd avait déjà germée dans l'esprit du capitaine Paul Watson avec la création de la Earth Force Society en 1977, à Vancouver.
Le but premier des deux organisations était la protection et la conservation des mammifères marins, avec pour objectif immédiat de mettre un terme à la chasse illégale des phoques et des baleines, Sea Shepherd s'est ensuite donné pour mission d'élargir son action à toute la faune marine. Sea Shepherd, avec son approche frontrale, est aujourd'hui l'organisation écologique la plus efficace.
Paul Watson, Entretien avec un pirate, Paul Watson, Lamya Essemlali, Editions Glénat, 2012, 320 pages
Pour en savoir plus
- Le site des Editions Glénat
- Sea Shepherd Conservation Society
- Myspace personnel de Paul Watson
- Au nom des mers, de Paul Watson
- La nuit des baleines, de Diane Ackerman
- Baleines en liberté, de Gérard Soury
- Requins en liberté, de Gérard Soury
- Dauphins en liberté, de Gérard Soury
- Le documentaire The Cove : La baie de la honte
Dans l'Antarctique, les baleiniers japonais tuent chaque année plusieurs centaines de cétacés. Pour contourner le moratoire sur la chasse commerciale des baleines, Tokyo pratique cette pêche sous couvert de programmes scientifiques.
Pourtant, les écologistes obtiennent des résultats : les pêcheurs japonais, qui avaient l'intention de tuer 850 baleines de Minke, ne sont revenus qu'avec 507 cétacés en 2010 et la Cour internationale de justice (CIJ) a été saisie afin d'obliger le Japon à mettre fin à son programme de chasse.
Les campagnes de Sea Shepherd (Berger des mers), contraignent les écologistes à passer plusieurs mois dans l'un des endroits les moins hospitaliers de la planète, pour une expérience que l'organisation déconseille aux grincheux, trouillards et à ceux qui aiment leur matelas...
Sea Shepherd Conservation Society a vu le jour en 1981, aux Etats-Unis, dans l'état de l'Oregon. Mais l'idée même de Sea Shepherd avait déjà germée dans l'esprit du capitaine Paul Watson avec la création de la Earth Force Society en 1977, à Vancouver.
Le but premier des deux organisations était la protection et la conservation des mammifères marins, avec pour objectif immédiat de mettre un terme à la chasse illégale des phoques et des baleines, Sea Shepherd s'est ensuite donné pour mission d'élargir son action à toute la faune marine. Sea Shepherd, avec son approche frontrale, est aujourd'hui l'organisation écologique la plus efficace.
Paul Watson, Entretien avec un pirate, Paul Watson, Lamya Essemlali, Editions Glénat, 2012, 320 pages
Pour en savoir plus
- Le site des Editions Glénat
- Sea Shepherd Conservation Society
- Myspace personnel de Paul Watson
- Au nom des mers, de Paul Watson
- La nuit des baleines, de Diane Ackerman
- Baleines en liberté, de Gérard Soury
- Requins en liberté, de Gérard Soury
- Dauphins en liberté, de Gérard Soury
- Le documentaire The Cove : La baie de la honte
Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson âgé de 11 ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick pour trouver et détruire les pièges. C’est le point de départ de 40 ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du xxe siècle.
En 1969, à tout juste 18 ans, Paul Watson devient le plus jeune cofondateur de Greenpeace. C’est aussi le premier homme à s’interposer entre une baleine et un harpon. En 1977, il quitte Greenpeace pour fonder Sea Shepherd Conservation Society (c’est-à-dire « berger de la mer ») qui devient dès lors l’organisation de défense des océans la plus combattive au monde : une dizaine de baleiniers illégaux coulés à quai, plusieurs navires éperonnés en mer, des centaines de longues lignes et de filets dérivants confisqués, plus de 250 expéditions dans toutes les mers du monde… et des centaines de milliers d’animaux marins sauvés.
Jamais aucun blessé, jamais aucune inculpation retenue mais pour ses opposants, Watson n’en est pas moins un « pirate », un « écoterroriste » – y compris pour ceux qui dirigent aujourd’hui Greenpeace, qu’il a quitté en 1977. Pour ceux qui, en revanche, pensent que « les pétitions et les banderoles ne suffiront pas à sauver les océans », il est un véritable héros.
A tous ses détracteurs, Paul Watson ne répond qu’une chose : « Trouvez-nous une baleine qui désapprouve nos actions et on vous promet de raccrocher ! »
Paul Watson on why his ship only serves vegan food
Vegan food on Sea Shepherd Antartica Campaign
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