06 octobre 2011

La belle histoire de la S.P.A, de Georges Fleury

La belle histoire de la S.P.A
de 1845 à nos jours

de Georges Fleury


La S.P.A a été fondée en 1845, il y a tout juste cent cinquante ans sous Louis-Philippe. La protection du cheval (il y en avait près de quatre millions en France !) fut alors son souci principal. Puis, quand le moteur remplaça peu à peu le cheval, la S.P.A étendit sa sollicitude à tous les animaux domestiques.

Anecdotes et grands faits de l'Histoire, personnalités ayant oeuvré pour la S.P.A. comme Zola, Hugo, le général Boulanger, Sarah Bernhardt, et encore Colette, Léautaud ou Brigitte Bardot, ce livre nous raconte les militants qui se battent chaque jour pour que les meilleurs amis de l'homme, ne soient plus maltraités.

Georges Fleury a bénéficié du concours de Jacqueline Faucher, la présidente de la S.P.A, qui a mis toutes les archives de la société à sa disposition.

La belle histoire de la S.P.A, Georges Fleury, Editions Grasset, 1995, 331 pages

A propos de l'auteur

Devenu le maître incontesté du récit de guerre avec son célèbre 'Le baroudeur', Georges Fleury a publié en 1989 Khéops, un best-seller sur la vie d'un berger allemand hors du commun, puis, en 1990, Koumbala qui a obtenu le prix littéraire Trente Millions d'Amis.

Pour en savoir plus

- Le site officiel de la S.P.A, Société Protectrice des Animaux
- Du même auteur, Pyrrhus, Lesko et les autres

05 octobre 2011

Pyrrhus, Lesko et les autres, de Georges Fleury

Pyrrhus, Lesko et les autres
de Georges Fleury


L’impérial berger allemand Pyrrhus au flair exceptionnel, Vic, le joyeux chien des Pyrénées, Lesko, Vox et tous les autres… tels sont les compagnons de François Rostolland, le créateur de l’Ecole nationale des chiens de sauvetage de Briançon dont Georges Fleury a choisi de raconter l’étonnante vie, tout entière consacrée à l’amour des animaux.

Coco, le corbeau farceur qui vole tout ce qui se trouve à portée de son bec… Les chiens grattant la neige gelée pour arracher des victimes prises sous les avalanches… Les séismes de Mexico, d’Arménie et d’Iran en 1990. Les bergers flairant un pyjama pour retrouver un enfant perdu, dépistant la drogue, découvrant des explosifs…

'Pyrrhus, Lesko et les autres' fourmille d’anecdotes tendres, dramatiques et drôles sur la vie des bêtes. Jamais on n’aura parlé avec tant d’émouvante vérité de nos amis et compagnons.

Pyrrhus, Lesko et les autres, Georges Fleury, Editions Grasset, 1991, 273 pages

A propos de l'auteur

Devenu le maître incontesté du récit de guerre avec son célèbre 'Le baroudeur', Georges Fleury a publié en 1989 Khéops, un best-seller sur la vie d'un berger allemand hors du commun, puis, en 1990, Koumbala qui a obtenu le prix littéraire Trente Millions d'Amis.

Du même auteur, voir aussi La belle histoire de la S.P.A, de 1845 à nos jours

04 octobre 2011

Des chiens au service des hommes, de Michel Girouille

Des chiens au service des hommes
Les Brigades canines :

drogue, explosifs, catastrophes

de Michel Girouille


Chiens de catastrophe , chiens d'avalanche mais aussi les meilleurs pour contrer le terrorisme et la drogue : ce sont les bergers allemands de la Brigade canine française qui ne cessent pas de nous étonner. Tous les pays font appel à eux dès qu'un cataclysme les frappe.

Le brigadier Michel Girouille est à l'origine des sections de recherche de drogues et de détection d'explosifs de l'Unité cynophile de la préfecture de police. Il en a fait, à force de travail, d'amour aussi pour les chiens, ce qu'elle est aujourd'hui. Il nous avait raconté les premiers exploits de ses bergers allemands dans 'Maître Chien'. La recherche de la drogue ne faisait que commencer...

Aujourd'hui, ce sont de nouvelles histoires, extraordinaires, qu'il nous révèle dans ce livre. On y découvre comment l'auteur a dressé le premier chien détecteur d'explosifs, Suros. Et, c'est la grande nouveauté, on voit les chiens de catastrophe sauver en 1985 quarante-sept personnes à Mexico, cinquante au Porto Rico, et quinze autres en 1988 en Arménie.

Michel Girouille nous conte avec passion cette épopée canine. Des récits vrais, parfois drôles, le plus souvent bouleversants - la mort de son chien vedette Vanzy est poignante - toujours à la gloire de ces meilleurs amis de l'homme. Et qui, une fois de plus, le prouvent !

Des chiens au service des hommes, Michel Girouille, Editions Robert Laffont, 1993, 209 pages

L'avis d'une lectrice
Source

Passionnant !

J'ai beaucoup aimé lire puis relire ce livre : M. Girouille nous raconte comment il a dirigé l'équipe des chiens détecteurs de drogue français, puis comment il a été le premier à créer une brigade de chiens détecteurs d'explosifs, et ça n'a pas été facile. J'ai surtout apprécié les nombreux exploits canins racontés comme les épisodes d'un feuilleton, mais réels. M. Girouille parle de ses chiens avec amour et avec un grand respect mêlé d'admiration, sans oublier de faire preuve d'humour surtout quand il parle de lui. Ce n'est pas un livre sur les "chiens-chiens à leur mémère", mais bien un récit d'action, et à mon avis quand on l'a commencé, on ne le lâche plus !

Sur le même thème, voir aussi le livre Pyrrhus, Lesko et les autres, de Georges Fleury

03 octobre 2011

Histoires insolites des animaux de Paris, de Rodolphe Trouilleux

Histoires insolites
des animaux de Paris

de Rodolphe Trouilleux

Ils courent, ils rampent, ils volent, mais on ne les voit pas toujours : ce sont les animaux peuplant la capitale. Certains sont domestiques, d'autres sauvages, mais leur monde est si éloigné du nôtre que souvent nous les ignorons. Et pourtant, les moineaux picorent les pare-brise des TGV arrivés en gare pour se nourrir d'insectes, les renards fouillent les poubelles des portes de Paris, les chouettes hulottes colonisent le jardin du Luxembourg et les silures fraient dans les eaux troubles du bois de Boulogne.

Pour la première fois, un livre réunit les histoires les plus insolites sur la faune parisienne d'autrefois et d'aujourd'hui. Des rats équilibristes, qui dansent à la foire Saint-Germain un ballet au son des violons, à la girafe de Charles X, véritable phénomène qui provoque l'engouement des foules, en passant par l'ours échappé de sa cage qui se réfugie dans un arbre de l'avenue Victoria, les anecdotes sont nombreuses et variées. Racontées sur un ton souvent humoristique, elles surprendront le lecteur.

A côté des hommes ou avec eux, la vie passée ou présente des animaux de Paris vaut d'être découverte.

Histoires insolites des animaux de Paris, Rodolphe Trouilleux, Editions Bernard Giovanangeli, 2004, 207 pages, 110 illustrations couleurs

Au sommaire

- Dans le ciel de Paris
- Sur le sol de Paris
- Dans l'eau, sur l'eau
- Dans le sous-sol de Paris

Pour en savoir plus

- Le site des Editions Bernard Giovanangeli
- Paris animal, d'Hélène Hatte et Valérie Rialland-Haddach
- Guide des curieux de nature en ville, de Vincent Albouy
- Safari urbain, de Laurent Geslin
- La France sauvage, une série diffusée sur Arte (10x45min)
- La France sauvage, de Marc Giraud

Un aperçu du livre






02 octobre 2011

Paris animal, d'Hélène Hatte et Valérie Rialland-Haddach

Paris animal
Un inventaire insolite
d'Hélène Hatte
et Valérie Rialland-Haddach

Décidément, Paris n'en finit pas de se raconter mais, cette fois, c'est à travers son monde animal qui a laissé son empreinte partout. Il a directement participé à l'écriture de l'histoire de la ville et continue de l'écrire au quotidien. Acteur de la vie parisienne, qu'il soit à poil ou à plume, minéral ou symbolique, familier ou exotique, l'animal endosse tour à tour des rôles aussi divers qu'inattendus.

Produits de l'imagination collective, des êtres fabuleux agrémentent les façades, les jardins et les places de la capitale. Passionnante et mystérieuse, l'étude de ce monde animalier se situe à la jonction de la grande et de la petite Histoire, de la sociologie, de la mythologie, de l'architecture, de la sculpture, bref, de l'art sous toutes ses formes. En partant sur les traces de cette faune insolite, on explore un territoire au patrimoine vieux de 2.000 ans.

Dans cet ouvrage, conçu comme un véritable inventaire à la Prévert, le lecteur est libre de ses itinéraires. Il peut, à sa guise, faire la connaissance de loueuses de sangsues, d'un porc régicide, d'un homard tenu en laisse, de l'inquiétante stryge de Notre-Dame, de la vache Pimprenelle en reine de défilé très glamour, du porc-épic du boulevard de la Tour-Maubourg, de la ligue de protection des grillons du métro, d'un singe cleptomane ou des rats de combat du Père Gustave.

Paris animal : Un inventaire insolite, Hélène Hatte, Valérie Rialland-Haddach, Editions Berg International, 2007, 231 pages

Voir également

- Histoires insolites des animaux de Paris, de Rodolphe Trouilleux
- Guide des curieux de nature en ville, de Vincent Albouy
- Safari urbain, de Laurent Geslin

Un extrait du livre

Chien parisien

L'épagneul breton sera-t-il parisien dans 10 ans ?

160.000 foyers parisiens possèdent un chien. Pour 67% des gens, la raison invoquée est l'amour des animaux, 59% apprécient sa compagnie et 33% ont cédé à la pression de leurs enfants.
Le choix du "modèle" évolue selon les époques. Au XIVe siècle, les épagneuls sont à la mode. Un siècle plus tard, cette race est distancée par le dogue anglais. Puis, ce sont les bichons d'Henri III qui font fureur. Au XVIIe siècle, les chiens minuscules font leur entrée en scène et les dames les portent en manchon. Ces chiens de manchons sont issus d'un croisement entre carlin et doguin. Au XVIIIe siècle, on n'en entend plus parler, la place est prise par le chien dit "de Burgos", du genre basset. L'épagneul fait son retour, concurrencé sous Louis XV, par le lévrier danois, le king's charles anglais et le caniche. Déjà, à l'époque, lorsqu'un Pa­risien perd son animal, des avis de recherche avec ré­compense sont publiés dans les journaux. En 1778, Louis XVI signe le traité d'alliance avec les Etats-Unis d'Amérique, les pays se rapprochent et le terre-neuve débarque.
Dans son Tableau de Paris, Sébastien Mercier vilipende l'amour exagéré des Parisiennes pour leur petit compagnon : "Elles sont devenues gouvernantes de roquets, et ont pour eux des soins inconcevables. Marchez sur la patte d'un petit chien, vous êtes perdu dans l'esprit d'une femme". Le Parisien n'est pas non plus épargné : "Et, ce qu'on ne voit qu'à Paris, ce sont de grands imbéciles qui, pour faire leur cour à des gran­des femmes, portent leur chien publiquement sous le bras dans les promenades et dans les rues ; ce qui leur donne un air si niais et si bête qu'on est tenté de leur rire au nez pour leur apprendre à être hommes".
Au gré des époques, certains chiens ont plus le vent en poupe que d'autres. (...)

30 septembre 2011

Biomimétisme, de Janine M. Benyus

Biomimétisme
Quand la nature inspire
des innovations durables

de Janine M. Benyus
préface de Gauthier Chapelle

Le biomimétisme est une approche scientifique révolutionnaire qui consiste à imiter les plus belles inventions de la nature - l'efficacité énergétique de la photosynthèse, la solidité du corail, la résistance des fils de soie de l'araignée, les propriétés adhésives des filaments de la moule - pour les adapter au service de l'homme. Dans 'Biomimétisme : Quand la nature inspire des innovations durables' - le livre qui a rendu cette théorie populaire à travers le monde -, Janine M. Benyus nous fait découvrir des applications efficaces et respectueuses de l'environnement, développées par des chercheurs pionniers dans les domaines de l'agriculture, des matériaux, de l'informatique, de l'industrie, etc. Elle nous révèle surtout la merveilleuse richesse de la nature, et nous incite à mieux l'observer pour... l'imiter.

Biomimétisme, Janine M. Benyus, Préface : Gauthier Chapelle, co-fondateur de Biomimicry Europa, Traduction : Céline Sefraoui, Editions Rue de l'Echiquier, 2011, 408 pages

A propos de l'auteur

Née en 1958 aux États-Unis, Janine M. Benyus est une biologiste américaine, diplômée en gestion des ressources naturelles. Elle a développé une théorie scientifique, le biomimétisme, qu'elle a rendu populaire grâce au succès de son livre Biomimicry, Innovation Inspired by Nature. A la tête d'un bureau de consultants en innovation, elle est aujourd'hui sollicitée par des entreprises comme General Electric, Hewlett Packard, Nike, etc. Janine M. Benyus vit à Stevensville, dans le Montana.

Pour en savoir plus

- L'avis de la Fondation pour la nature et l'homme
- Le travail secret de la nature, de Nathalie Tordjman
- L'intelligence de la nature, de Michel Lamy
- Intelligence dans la nature, de Jeremy Narby
- L'émission Enquêtes extraordinaires : L'intelligence dans la nature
- Sept expériences qui peuvent changer le monde, de Rupert Sheldrake
- Quand la nature inspire la science, de Mathilde Fournier

Le sommaire

Préface de Gauthier Chapelle
1 - Imiter la nature
Pourquoi le biomimétisme, aujourd'hui ?
2 - Comment allons-nous nous nourrir ?
L'agriculture adaptée à la terre : cultiver la nourriture selon le modèle de la prairie
3 - Comment allons-nous produire de l'énergie ?
De la lumière à la vie : recueillir l'énergie à la manière d'une feuille
4:- Comment fabriquer nos matériaux ?
Adapter la forme à la fonction : tisser des fibres à la manière d'une araignée
5 - Comment pouvons-nous nous soigner ?
Des experts parmi nous : trouver des remèdes, à la manière des chimpanzés
6 - Comment stocker nos connaissances ?
La danse des molécules : calculer à la manière d'une cellule
7 - Comment allons-nous faire des affaires ?
Fonctionner en circuit fermé : gérer une entreprise à la manière d'une forêt de séquoias
8 - Et après, ou irons-nous ?
Que l'émerveillement ne cesse jamais : pour un avenir biomimétique
Postface de Bruno Lhoste

Un extrait de la préface de Gauthier Chapelle

Nous autres humains n’avons jamais cessé de nous inspirer des autres organismes vivants. Même nos ingénieurs, déconnectés progressivement de la nature par le développement des sciences et notre civilisation industrielle, n’ont eu de cesse de concevoir certaines de leurs inventions les plus spectaculaires en puisant dans les astuces déjà maîtrisées par d’autres espèces. C’est ainsi que le profil des ailes de nos avions résulte bien de l’observation de celui des oiseaux. L’intuition géniale de Janine M. Benyus, incarnée dans le mot Biomimicry et le livre Biomimicry (Innovation Inspired by Nature), aura été de se concentrer sur la durabilité : non seulement les organismes vivants nous inspirent, mais ils sont passés experts pour "prospérer gracieusement et à long terme" sur Terre. Et s’il y a quelque chose dont nous avons été détournés par la civilisation industrielle, c’est bien de ce principe. C’est en cela que Biomimicry représente à la fois un changement de paradigme majeur dans notre relation avec la biosphère, et un rappel puissant de la disponibilité d’un outil décisif pour l’apprentissage de la durabilité : les innombrables recettes, astuces, techniques et modes d’organisation produits par les quelque 10 millions d’espèces actuelles (voire même par des espèces fossiles !), résultat de 3,8 milliards d’années d’évolution … ../.. [Pour lire l’intégralité de la préface, cliquez sur ce lien.]

Bio-mimétisme (du grec bios, vie, et mimesis, imitation)

1. La nature comme modèle : Le biomimétisme est une nouvelle science qui étudie les modèles de la nature, puis imite ou s’inspire de ces idées et procédés pour résoudre des problèmes humains. Les piles solaires inspirées des feuilles en sont un exemple.
2. La nature comme étalon : Le biomimétisme utilise des critères écologiques pour déterminer si nos innovations sont "bonnes". Au bout de 3,8 milliards d’années d’évolution, la nature a appris à reconnaître ce qui marche ; ce qui est approprié ; ce qui dure.
3. La nature comme maître : Le biomimétisme est une nouvelle façon de considérer et d’apprécier la nature. Il ouvre une ère fondée non pas sur ce que nous pouvons extraire du monde naturel, mais sur ce que nous pouvons en apprendre

Biomimétisme : Naturellement génial !
Série en 4 épisodes de 52min, diffusée sur Arte en 2011
Source

Et si, avec l'aide des chercheurs en biomimétisme, les mondes animal et végétal nous indiquaient les voies pour sauver notre planète avant qu'il ne soit trop tard ? Le biomimétisme, terme renvoyant à l'idée d'"imiter la nature", a été inventé par la chercheuse américaine Janine Benyus. Elle passionne notamment ingénieurs, architectes, designers et gestionnaires des déchets.

Episode 1 : L'art du déplacement


Episode 2 : Construire efficacement


Episode 3 : S'orienter dans le chaos


Episode 4 : Les étoffes du futur


Documentaire sur les matériaux extraordinaires de la nature


28 septembre 2011

Quand la nature inspire la science, de Mathilde Fournier

Quand la nature inspire la science
Histoire des inventions humaines

qui imitent les plantes et les animaux

de Mathilde Fournier


Saviez-vous...

- que le velcro est le résultat de l’observation d’une plante "accrocheuse", la bardane ?

- que la première montre-réveil est inspirée du grillon ?

- que la coquille Saint-Jacques est à l’origine de l’invention de la tôle ondulée ?

- que les yeux anti-reflets des mouches ont permis la création de panneaux photovoltaïques ?

- que l'observation du vol du Sphinx a facilité la création d'un robot qui esr parti explorer Mars ?

Nous sommes loin d’imaginer comment les animaux et les plantes ont pu inspirer, depuis des centaines d’années, les inventeurs, les ingénieurs, les architectes, les scientifiques... Cette science, en grande partie empirique, s'appelle le "Biomimétisme" et était déjà pratiquée par les Egyptiens antiques ou Léonard de Vinci. Ce livre va vous montrer comment la nature est devenue l’un des aspects les plus prometteurs de la recherche contemporaine - prometteur de découvertes et d'inventions fascinantes, prometteur de technologies de pointe qui ne nuiront même pas à l'environnement ! Des technologies non polluantes, des matériaux entièrement recyclables, des énergies renouvelables, des techniques utilisant considérablement moins d'énergie... La nature est à la fois merveilleuse et généreuse, il suffit de savoir l'observer pour en tirer le plus grand profit ! Des histoires passionnantes liées à la nature et aux inventions de l'homme, 70 planches d'éléments muséographiques étonnantes et une iconographie riche et détaillée.

Quand la nature inspire la science, Mathilde Fournier, Editions Plume de Carotte, 2011

A voir également, le livre Biomimétisme, de Janine M. Benyus
Quelques extraits du livre



26 septembre 2011

Ma vie avec ces animaux qui guérissent, de Victor-Lévy Beaulieu

Ma vie avec ces animaux qui guérissent
de Victor-Lévy Beaulieu


"Tout jeune enfant, je mangeais de la terre, des vers et des insectes. Les vaccins ne prenaient pas sur moi. Le médecin qui me les administrait cessa de le faire parce que, a-t-il dit, j'avais du sang de cochon dans les veines !"

Les Editions Trois-Pistoles sont heureuses d'annoncer la parution de "Ma vie avec ces animaux qui guérissent" de Victor-Lévy Beaulieu, un témoignage surprenant d'enseignement, de beauté toute simple parce que parlante, jappante, beuglante ou cancannante et de sagesse puisée dans les odeurs et les humeurs de ce qui vit, patauge ou rumine.

L'écrivain et éditeur Victor-Lévy Beaulieu a fait le choix, il y a longtemps, de vivre "du bord des bêtes". Aux Trois-Pistoles où il s'est établi, il vit entouré d'animaux envers qui il témoigne d'une vive reconnaissance. "J'étais malade et les bêtes m'ont appris la guérison", écrit-il.

Mais d'où origine cette fascination pour les animaux, tant les sauvages que les domestiques ? Comment ces animaux arrivent-ils à faire oeuvre de guérison? Quels sont les liens qui unissent si étroitement le grand écrivain et ces bêtes qui jappent, qui miaulent, qui cancanent, qui hennissent, qui ruminent ?

Dans "Ma vie avec ces animaux qui guérissent", Victor-Lévy Beaulieu raconte son vécu "du bord des bêtes", des anecdotes, du vécu vrai, de l'échinement sur la terre rocheuse du rang Rallonge à Saint-Jean-de-Dieu à la fermette peuplée de bien bon monde qu'il a construite le long de la route nationale à Notre-Dame-des-Neiges.

Superbement illustré, cet ouvrage s'adresse à des lectrices et des lecteurs de tous les âges qui auront grand plaisir à embarquer dans cette arche de Noé qui navigue sur la passion de toute une vie.

Ma vie avec ces animaux qui guérissent, Victor-Lévy Beaulieu, Editions Trois Pistoles, 2010, 246 pages

Pour en savoir plus

- Cet avis de lectrice (avec articles de presse et extraits)
- Cet autre avis de lectrice

24 septembre 2011

Tendre bestiaire, de Maurice Genevoix

Tendre bestiaire
de Maurice Genevoix
préface de Sylvie Genevoix


Salué comme un événement littéraire dès sa parution, "Tendre Bestiaire" présente une fresque des plus riches et des plus étonnantes, où chaque animal est saisi sur le vif dans la chaleur de l'émotion et du coeur.

En 1969, Maurice Genevoix a déjà publié une oeuvre romanesque considérable. Les animaux ont toujours été présents dans sa vie et dans ses écrits, mais c'est dans ce livre qu'il s'interroge le plus sur leur message et leur secret. Il y dit sa fascination pour le peuple des champs et des forêts, dans de petites aventures lointaines mais significatives de l'harmonie d'un univers naturel dont nous faisons partie et dont nous avons presque perdu le chemin : "Il y a plus de choses sur la terre et sous le ciel, Horatio, que n'en explique votre philosophie" (Shakespeare, Hamlet).

Un bestiaire, c'est l'occasion de refaire amitié avec d'autres créatures vivantes, des bêtes libres. Elles ont de quoi nous émouvoir, nous toucher, nous apprendre ou nous réapprendre bien des choses.

Provincial d'origine, amoureux de la nature et de sa Loire natale, l'auteur a compris, bien avant la mode écologiste, que la vie moderne donne à l'homme la nostalgie des plaisirs simples et vrais. Entraînant le lecteur dans une promenade curieuse et attentive à travers bois et forêts, il se propose de le ramener à ces réalités chaleureuses qu'il était en passe d'oublier. Ses portraits d'animaux (castor, hérisson, sanglier, merle, lézard ou cygne) sont autant de prétextes à des réflexions empreintes de sagesse et non dénuées de morale.

Préfacé par Sylvie Genevoix, sa fille, ce Tendre bestiaire est le premier d'une série de trois ouvrages qui, plus encore que des leçons de choses, sont des hymnes à la vie, dans toute sa beauté et, parfois aussi, sa cruauté.

Tendre bestiaire, Maurice Genevoix, Préface : Sylvie Genevoix, Editions Pocket, 1989, 162 pages

A propos de l'auteur

Maurice Genevoix (1890-1980) est entré en littérature avec ses soutenus de guerre (Ceux de 14). En 1925, Raboliot lui valut le Prix Goncourt, ouvrant la voie à d'autres romans (La dernière horde, Lorelei), où l'auteur s'impose comme un humaniste authentique et généreux. Elu à l'Académie française en 1946, il en fut le secrétaire perpétuel de 1958 à 1973.

Le sommaire

- Préface
- L'abattoir
- L'ablette
- Le castor
- La maison
- Le hérisson
- Le chevreuil
- Le sanglier
- Le lapin
- Le héron
- Le vairon
- Le hanneton
- Le lucane ou cerf-volant
- Le vanneau
- Le lièvre
- Le brochet
- La girafe
- Le lampyre
- Les lucioles
- Le canard
- Le merle
- Le ménate
- Les voix
- Le lézard
- Le cobaye
- Le cygne
- Le cerf
- Le berceau
- Le chevreau
- La tormenta

Quelques extraits du livre

Un extrait du chapitre "Le cerf"

../.. Un cerf qui tombe, que le piqueux emperche sur ses bois, sa noble tête à la renverse, ses yeux ouverts sur un néant bleuâtre, sa langue exsangue qui pend sur l'herbe, c'est vous-même qu'ils prennent à témoin, vous qui, regardant cela, avez encore des yeux pour voir. Tout ce qui meurt en cet instant, c'est beaucoup plus que cette bête massacrée. La tâche de sang qu'elle laissera sur la mousse, elle a coulé, elle ne s'effacera plus. ../..

La fin du chapitre "Le chevreau"

../.. Mais je m'éloigne encore du chevreau blanc. Qu'il me pardonne. Je savais donc que nous l'avions acheté. Je savais aussi qu'on le mangerait. Peut-être même avais-je apprécié déjà la saveur de cette chair tendre, corsée par le vinaigre et l'oignon de la marinade. Mais tout ce qui avait précédé m'était resté réellement étranger, dans un monde hors du monde où j'avais mangé du chevreau. Or, cette fois-là...

Nous allions nous mettre à table. Nous étions huit, dont l'oncle au perroquet. Venu de la cour, un rayon de soleil faisait étinceler les couverts. Pareillement venu de la cour, un bêlement vif et plein de vie me fit me retourner et m'approcher de la fenêtre.

Je vis alors, assise sur une chaise basse devant le seuil de sa cuisine, notre bonne. Elle tenait le chevreau blanc dans son bras gauche arrondi en corbeille, comme un bébé, et elle lui donnait le biberon. Lui tétait, goulûment, béatement. On sentait que le lait coulait à travers tout son corps, tiède et doux, onctueusement nourricier. C'était un chevreau bienheureux... Et tout à coup, comme un voile se déchire, un sentiment horrible m'envahit. Je dus crier, hurler, bouleversé par un désespoir que je ne pouvais, que je ne pourrais pas supporter. Aux questions, aux adjurations ne répondaient que mes plaintes et mes cris.

Impossible de me calmer. Je m'élançai vers la fenêtre. Je répétais : "Assez ! Assez !" Un jet froid me flagella les joues, me glaça odieusement le cou, les épaules, le coeur même. Mon oncle venait de me jeter un verre d'eau à la figure.

Pauvre bout d'homme, en proie déjà à ce drame personnel. Sentir ainsi de toutes ses forces, est-ce donc penser ? "Tout seul ! Tout seul ! Affreusement seul ! Tous ces gens de l'autre côté, qui acceptent, qui sont complices. Ils vont le tuer, le tuer ici, à la maison ! Comment les aimerai-je désormais, eux que j'aime ? Et moi, et moi, devrai-je donc accepter un jour ? Le faudra t-il ? Pourquoi ? Pourquoi ?"

Sans doute mon oncle avait-il cru bien faire. "Les grands moyens, n'est-ce pas ? Un verre d'eau va le calmer, c'est l'affaire d'un petit moment." Un moment ! Alors que tant et tant d'années... Me suis-je vraiment "calmé" ?

Ma mère m'emporta dans ses bras.

22 septembre 2011

Traces de vie, de Jean-Paul Thévenin

Traces de vie
Balades d'un naturaliste

de Jean-Paul Thévenin


Les textes de Jean-Paul Thévenin racontent des moments privilégiés, des instants de bonheur au contact des paysages et des animaux sauvages. Ils disent le plaisir d'être vivant sur la Terre et, parfois aussi, le bonheur de se sentir un maillon de la chaîne de la vie. Des forêts du Berry aux îles de la Frise, des côtes du nord de l'Ecosse aux monts cantabriques, la vie n'en finit pas de nous étonner par sa diversité et sa fraîcheur sans cesse renouvelée. Dans la nature, comme ailleurs, l'envie de plaisir est un puissant moteur qui vous pousse sans cesse à aller voir plus loin, à rester plus longtemps à l'affût.

Traces de vie, Jean-Paul Thévenin, Editions Grandvaux, 2008, 193 pages

A propos de l'auteur

Naturaliste, enseignant, militant associatif, Jean-Paul Thévenin observe la nature et les animaux sauvages en Europe depuis plus de trente ans. Alliant passion et rigueur scientifique, ses deux outils privilégiés sont les jumelles et le carnet de notes. Deux préoccupations majeures l'animent : comprendre et faire comprendre la vie sauvage pour que les hommes redeviennent moins agressifs à son égard et, enfin, la respectent.

Jean-Paul Thévenin est également auteur des livres Approches (1983), Rencontres (1988), l’Ourse (2000), et co-réalisateur du film documentaire Paradis en herbe (2004) primé dans plusieurs festivals du film de nature et d’environnement.

Pour en savoir plus

- Cette page des Editions Grandvaux (avec plusieurs articles de presse)
- La rubrique Récits

L'avis du site JNE
Journalistes-écrivains pour la nature et l'écologie

Lorsque l'Homme se fond volontairement avec la nature, il est en mesure de réaliser qu'il en fait partie intégrante. C'est l'intime impression que laisse la lecture de cet ouvrage empreint à la fois de nostalgie et d'espoir. Le naturaliste témoigne d'un autre temps, d'une nature "intacte" progressivement effacée au profit d'un confort humain éphémère. Mais il témoigne également de la richesse et de la force d'écosystèmes qui résistent, aidés par un regain naturaliste porté par certaines espèces emblématiques, telles ces cigognes de la basse vallée de l'Allier. On suit les "traces de vie" de l'auteur comme on suivrait celles d'une loutre ou d'un lynx au crépuscule. On lit entre les lignes, se calant sur les rythmes d'une nature magnifiée, dépeinte avec passion. Et on n'a plus qu'une envie, partir comme Jean-Paul Thevenin, sac de couchage sous le bras, passer une nuit en forêt à la belle étoile "pour se sentir un homme plus libre".