Préface de Jacques Archambault
Lorsque des oisillons mâles s'attardent par trop dans leur nid, le père les boute au dehors. Etonné par ce comportement, un éthologue s'est demandé ce que deviennent ces jeunes "Tanguy" lorsque l'autorité paternelle vient à faire défaut. Des expériences lui ont montré que ces oisillons sont incapables de "convoler en justes noces". Si mes souvenirs sont bons, l'éthologue était Konrad Lorenz et les oiseaux des mésanges.
Un autre scientifique, Franz de Waal, primatologue, dans son livre "Our inner Ape", raconte une histoire surprenante : Un jour un étourneau heurte une vitre et tombe assommé. Une guenon de la race bonobo a vu chuter l'oiseau. Elle le prend délicatement et le met debout. Il ne bouge pas. Elle lui donne un peu d'élan, mais à peine bat-il des ailes. Alors elle grimpe dans un arbre, l'oiseau dans l'une de ses mains. Arrivée en haut elle écarte les ailes sur ses doigts et le lance comme font les enfants avec des avions en papier. L'étourneau toujours étourdi tombe dans les feuilles mortes du sol. Alors elle descend de l'arbre et veille l'oiseau. Dans la soirée il s'envole.
Ainsi des oiseaux nous donnent des leçons d'éducation, un singe fait preuve d'altruisme, un rat de dignité et un chien montre le chemin. Dans la nouvelle "Le choix de Fabien", une petite fille nous dit : "Il faut écouter les animaux". Teilhard de Chardin pensait que l'esprit est présent dans la matière. Alors les animaux ne méritent-ils pas une âme ? Et les végétaux ?
Mes histoires sont basées sur des faits réels. Elles sont une longue prière en faveur de ces animaux trop souvent ignorés, méprisés et, parfois, martyrisés. Elles sont aussi la peinture d'une époque.
Paroles d'animaux, Jacques Archambault, Editions du Valhermeil, 2006, 215 pages
Lorsque des oisillons mâles s'attardent par trop dans leur nid, le père les boute au dehors. Etonné par ce comportement, un éthologue s'est demandé ce que deviennent ces jeunes "Tanguy" lorsque l'autorité paternelle vient à faire défaut. Des expériences lui ont montré que ces oisillons sont incapables de "convoler en justes noces". Si mes souvenirs sont bons, l'éthologue était Konrad Lorenz et les oiseaux des mésanges.
Un autre scientifique, Franz de Waal, primatologue, dans son livre "Our inner Ape", raconte une histoire surprenante : Un jour un étourneau heurte une vitre et tombe assommé. Une guenon de la race bonobo a vu chuter l'oiseau. Elle le prend délicatement et le met debout. Il ne bouge pas. Elle lui donne un peu d'élan, mais à peine bat-il des ailes. Alors elle grimpe dans un arbre, l'oiseau dans l'une de ses mains. Arrivée en haut elle écarte les ailes sur ses doigts et le lance comme font les enfants avec des avions en papier. L'étourneau toujours étourdi tombe dans les feuilles mortes du sol. Alors elle descend de l'arbre et veille l'oiseau. Dans la soirée il s'envole.
Ainsi des oiseaux nous donnent des leçons d'éducation, un singe fait preuve d'altruisme, un rat de dignité et un chien montre le chemin. Dans la nouvelle "Le choix de Fabien", une petite fille nous dit : "Il faut écouter les animaux". Teilhard de Chardin pensait que l'esprit est présent dans la matière. Alors les animaux ne méritent-ils pas une âme ? Et les végétaux ?
Mes histoires sont basées sur des faits réels. Elles sont une longue prière en faveur de ces animaux trop souvent ignorés, méprisés et, parfois, martyrisés. Elles sont aussi la peinture d'une époque.
Paroles d'animaux, Jacques Archambault, Editions du Valhermeil, 2006, 215 pages
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