L'agroterrorisme dans nos assiettes
de Michel Tarrier
de Michel Tarrier
Un portrait peu flatteur d’une certaine agriculture et de sa logique de mort.
Des terres exploitées au risque de les détruire irrémédiablement, des pesticides qui provoquent maladies et dégénérescences, des semences protégées par des brevets qui correspondent à une privatisation du patrimoine naturel, des animaux dont les mauvais traitements se retrouvent jusque dans nos assiettes, etc.
La liste est longue des dérives et dangers que l’industrie agroalimentaire a imposés et contre lesquels nous n’avons guère de défenses. Les algues vertes empoisonnent les plages bretonnes, les plaines américaines voient leurs terres surexploitées partir dans des tempêtes toujours plus nombreuses, et les malformations et cancers touchent les riverains de cultures intensives, partout dans le monde.
Consommateurs et paysans sont en définitive tous victimes, même si certains, à force de jouer aux apprentis sorciers ou de fermer les yeux sur ce que l’industrie leur imposait, ne peuvent prétendre ne pas savoir, ne pas connaître les risques.
L’auteur dénonce, en étayant son propos par des exemples concrets, et après avoir lu ce livre, nous ne regarderons plus du même oeil le steak dans notre assiette ou la fraise sur notre tarte.
L'agroterrorisme dans nos assiettes, Michel Tarrier, Editions LME (La maison d'éditions), 2012, 232 pages
A propos de l'auteur
Michel Tarrier, naturaliste-écologue et écologiste radical, est l’auteur de plusieurs essais d’écosophie. "Nous, peuple dernier" est paru en 2009 aux éditions L’Harmattan. "Dictature verte" est sorti en 2010 aux Presses du Midi. Il a publié chez LME une réédition amplement complétée de "Faire des enfants tue… la planète".
Pour en savoir plus
- Le site des éditions LME où vous pourrez feuilleter le livre (une trentaine de pages à lire)
- La société toxique, de Pryska Ducoeurjoly
- Le sol, la terre et les champs, de Claude et Lydia Bourguignon
- Le livre noir de l'agriculture, d'Isabelle Saporta
- Agriculture et santé, de Guillaume Moricourt
- Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde, de Fabrice Nicolinot
- La rubrique Industries et lobbies
Au sommaire
- Prologue
- Faut-il s’apitoyer sur le sort des agriculteurs ?
- Depuis Caïn et Abel…
- Du spécisme à l’agrospécisme
- De l’agriculture paysanne à l’agroterrorisme
- L’agriculture et sa logique de mort
- Pesticides : le salaire de la peur
- Les maux des kamikazes
- Bonjour les cobayes !
- Israël : ce que l’agrobusiness fit de la Terre promise
- La faim justifiera les moyens
Ce livre est dédié aux animaux non-humains qui souffrent plus et davantage depuis l’avènement de l’agriculture industrielle et de son corollaire l’élevage concentrationnaire, ainsi qu’aux victimes humaines des produits agricoles pétris de résidus chimiques. Mais pas seulement. Je le dédie aussi à la pétro-tomate sans saveur, au poivron en deuil de son sol, à la pomme de terre aux gènes de poulet, de phalène, de virus et de bactérie, au maïs aux gènes de luciole, de pétunia, de blé, de scorpion, au riz aux gènes de haricot, de pois, de bactérie et d’humain, à la fraise-melon et au melon-fraise ou kiwi, à la banane empoisonnée, à l’abricot qui ne mûrira plus, à la cerise qui pourrit rien qu’en la regardant. Et à tous les "fruits" de notre antimonde aux terroirs perdus. S’il est plus question que jamais de faire payer les pollueurs, il serait grand temps de présenter la facture qui revient aux gangsters de l’agrotoxique.
Des terres exploitées au risque de les détruire irrémédiablement, des pesticides qui provoquent maladies et dégénérescences, des semences protégées par des brevets qui correspondent à une privatisation du patrimoine naturel, des animaux dont les mauvais traitements se retrouvent jusque dans nos assiettes, etc.
La liste est longue des dérives et dangers que l’industrie agroalimentaire a imposés et contre lesquels nous n’avons guère de défenses. Les algues vertes empoisonnent les plages bretonnes, les plaines américaines voient leurs terres surexploitées partir dans des tempêtes toujours plus nombreuses, et les malformations et cancers touchent les riverains de cultures intensives, partout dans le monde.
Consommateurs et paysans sont en définitive tous victimes, même si certains, à force de jouer aux apprentis sorciers ou de fermer les yeux sur ce que l’industrie leur imposait, ne peuvent prétendre ne pas savoir, ne pas connaître les risques.
L’auteur dénonce, en étayant son propos par des exemples concrets, et après avoir lu ce livre, nous ne regarderons plus du même oeil le steak dans notre assiette ou la fraise sur notre tarte.
L'agroterrorisme dans nos assiettes, Michel Tarrier, Editions LME (La maison d'éditions), 2012, 232 pages
A propos de l'auteur
Michel Tarrier, naturaliste-écologue et écologiste radical, est l’auteur de plusieurs essais d’écosophie. "Nous, peuple dernier" est paru en 2009 aux éditions L’Harmattan. "Dictature verte" est sorti en 2010 aux Presses du Midi. Il a publié chez LME une réédition amplement complétée de "Faire des enfants tue… la planète".
Pour en savoir plus
- Le site des éditions LME où vous pourrez feuilleter le livre (une trentaine de pages à lire)
- La société toxique, de Pryska Ducoeurjoly
- Le sol, la terre et les champs, de Claude et Lydia Bourguignon
- Le livre noir de l'agriculture, d'Isabelle Saporta
- Agriculture et santé, de Guillaume Moricourt
- Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde, de Fabrice Nicolinot
- La rubrique Industries et lobbies
Au sommaire
- Prologue
- Faut-il s’apitoyer sur le sort des agriculteurs ?
- Depuis Caïn et Abel…
- Du spécisme à l’agrospécisme
- De l’agriculture paysanne à l’agroterrorisme
- L’agriculture et sa logique de mort
- Pesticides : le salaire de la peur
- Les maux des kamikazes
- Bonjour les cobayes !
- Israël : ce que l’agrobusiness fit de la Terre promise
- La faim justifiera les moyens
Le mot de l'auteur
(en première page du livre)
Ce livre est dédié aux animaux non-humains qui souffrent plus et davantage depuis l’avènement de l’agriculture industrielle et de son corollaire l’élevage concentrationnaire, ainsi qu’aux victimes humaines des produits agricoles pétris de résidus chimiques. Mais pas seulement. Je le dédie aussi à la pétro-tomate sans saveur, au poivron en deuil de son sol, à la pomme de terre aux gènes de poulet, de phalène, de virus et de bactérie, au maïs aux gènes de luciole, de pétunia, de blé, de scorpion, au riz aux gènes de haricot, de pois, de bactérie et d’humain, à la fraise-melon et au melon-fraise ou kiwi, à la banane empoisonnée, à l’abricot qui ne mûrira plus, à la cerise qui pourrit rien qu’en la regardant. Et à tous les "fruits" de notre antimonde aux terroirs perdus. S’il est plus question que jamais de faire payer les pollueurs, il serait grand temps de présenter la facture qui revient aux gangsters de l’agrotoxique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire