La solidarité chez les plantes,
les animaux, les humains
de Jean-Marie Pelt
avec la collaboration de Franck Steffan
les animaux, les humains
de Jean-Marie Pelt
avec la collaboration de Franck Steffan
Une interprétation, fort discutable, de l'oeuvre de Darwin a imposé la compétition et la lutte comme les moteurs de la vie, aussi bien dans la nature que dans la société.
Or la nature met en oeuvre d'innombrables systèmes de symbioses et de solidarités qui ont joué un rôle déterminant dans toute l'évolution biologique et sans lesquels il serait impossible de comprendre le fonctionnement des écosystèmes.
Les lichens comme les coraux sont des êtres doubles où chacune des parties rend des services à l'autre; quant aux champignons, ils nourrissent les arbres qu'ils paraissent parasiter.
Dans le règne animal, les prestations de services mutuels entre espèces sont tout à fait courantes. Poissons et oiseaux pratiquent des comportements d'entraide qui témoignent d'un authentique altruisme et qui, comme l'amitié chez de nombreux mammifères, ne sont pas le propre de l'homme.
Quant aux sociétés humaines, elles ont développé de précieuses organisations : les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale et les assurances... qui sont la hase de l'économie solidaire.
La création de nouveaux mécanismes de solidarité sera pourtant absolument nécessaire si l'on veut assurer demain à tous un emploi et un statut dignes d'un être humain; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle.
La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains, Jean-Marie Pelt, Franck Steffan, Editions Livre de Poche, 2006, 154 pages
A propos de l'auteur
Jean-Marie Pelt, pharmacien agrégé, est un botaniste écologiste toxicologue français et il est le fondateur de l'Institut européen d’écologie.
Pour en savoir plus
- Ce lien où vous pourrez feuilleter le livre
- Les langages secrets de la nature, de Jean-Marie Pelt
- La raison du plus faible, de Jean-Marie Pelt et Franck Steffan
- La loi de la jungle, de Jean-Marie Pelt
- Alliances animales, de Rémi Gantès et Jean-Pierre Quignard
- Meilleurs que les hommes - L'entraide dans le monde animal et végétal, de Robert Tocquet
Au sommaire
Avertissement
Vers l'ère des dauphins ? Bref récit
1. Chez les végétaux - On a souvent besoin d'un plus petit que soi
A la découverte de la toute première cellule
Aventures matrimoniales chez les lichens
Les coraux, une symbiose réussie
Les mycorhizes : le coup de main aux racines
La loi de la jungle? Pas si sûr
2. Chez les animaux - De l'association à la compassion
L'arbre et la fourmi
L'étrange danse des abeilles
Amabilités en pleine mer
Des oiseaux aux moeurs mystérieuses
L'amour et l'amitié
Le contrat avec les animaux
3. Les sociétés humaines - La force de la solidarité
Où le libéralisme lit Darwin à sa manière
Du libéralisme au mutualisme
Durable et solidaire
Epilogue : Optimiste ou pessimiste ?
Bibliographie
Index du monde végétal
Index du monde animal
Index des noms de lieux
Index des noms de personnes et de peuples
Dans le livre La Loi de la jungle, paru en 2003, nous avons mis en scène les moeurs et comportements agressifs des plantes, des animaux et des êtres humains. L'agressivité, expression de l'omniprésente lutte pour la vie, est indissociable des processus vivants. Le darwinisme, et plus encore le "darwinisme social" que n'aurait peut-être pas avalisé Darwin lui-même, a conféré à l'agressivité ses lettres de noblesse. Il en a fait le moteur premier de la vie dans la nature comme dans la société. Or ce moteur a été singulièrement freiné par la mise en place, au cours de l'évolution, de mécanismes qui atténuent et même inhibent, chez de nombreuses espèces, les comportements agressifs. De son côté, par ses cultures, ses philosophies, ses religions, l'humanité a tenté de même, quoique avec un succès mitigé, de réduire les comportements belliqueux si puissants au sein de notre espèce. Partout l'agressivité demeure, mais bridée et contenue de manière à éviter l'autodestruction des espèces vivantes, y compris la nôtre - du moins l'espérons-nous !
Par ailleurs, au-delà de la loi de la jungle, face aux comportements agressifs et compétitifs, l'évolution n'a cessé de mettre en oeuvre, les équilibrant du même coup, des mécanismes et des comportements coopératifs, créant des symbioses élaborées et d'étroites solidarités entre individus et espèces. A chaque étape de l'évolution des êtres vivants, dans tous les écosystèmes - la société humaine y compris -, ces solidarités apparaissent en fait comme le vrai moteur de la vie.
C'est ce que cet ouvrage, qui complète le précédent, entend démontrer. Loin d'épuiser le sujet, il met en lumière le fonctionnement souvent surprenant de symbioses très suggestives à travers lesquelles la vie déploie l'art et la manière de "vivre ensemble" en coopération et en paix. Elle nous fournit, de ce point de vue, d'utiles modèles qui pourraient et devraient inspirer nos propres comportements, les axant toujours davantage vers plus d'entente et de solidarité.
Or la nature met en oeuvre d'innombrables systèmes de symbioses et de solidarités qui ont joué un rôle déterminant dans toute l'évolution biologique et sans lesquels il serait impossible de comprendre le fonctionnement des écosystèmes.
Les lichens comme les coraux sont des êtres doubles où chacune des parties rend des services à l'autre; quant aux champignons, ils nourrissent les arbres qu'ils paraissent parasiter.
Dans le règne animal, les prestations de services mutuels entre espèces sont tout à fait courantes. Poissons et oiseaux pratiquent des comportements d'entraide qui témoignent d'un authentique altruisme et qui, comme l'amitié chez de nombreux mammifères, ne sont pas le propre de l'homme.
Quant aux sociétés humaines, elles ont développé de précieuses organisations : les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale et les assurances... qui sont la hase de l'économie solidaire.
La création de nouveaux mécanismes de solidarité sera pourtant absolument nécessaire si l'on veut assurer demain à tous un emploi et un statut dignes d'un être humain; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle.
La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains, Jean-Marie Pelt, Franck Steffan, Editions Livre de Poche, 2006, 154 pages
A propos de l'auteur
Jean-Marie Pelt, pharmacien agrégé, est un botaniste écologiste toxicologue français et il est le fondateur de l'Institut européen d’écologie.
Pour en savoir plus
- Ce lien où vous pourrez feuilleter le livre
- Les langages secrets de la nature, de Jean-Marie Pelt
- La raison du plus faible, de Jean-Marie Pelt et Franck Steffan
- La loi de la jungle, de Jean-Marie Pelt
- Alliances animales, de Rémi Gantès et Jean-Pierre Quignard
- Meilleurs que les hommes - L'entraide dans le monde animal et végétal, de Robert Tocquet
Au sommaire
Avertissement
Vers l'ère des dauphins ? Bref récit
1. Chez les végétaux - On a souvent besoin d'un plus petit que soi
A la découverte de la toute première cellule
Aventures matrimoniales chez les lichens
Les coraux, une symbiose réussie
Les mycorhizes : le coup de main aux racines
La loi de la jungle? Pas si sûr
2. Chez les animaux - De l'association à la compassion
L'arbre et la fourmi
L'étrange danse des abeilles
Amabilités en pleine mer
Des oiseaux aux moeurs mystérieuses
L'amour et l'amitié
Le contrat avec les animaux
3. Les sociétés humaines - La force de la solidarité
Où le libéralisme lit Darwin à sa manière
Du libéralisme au mutualisme
Durable et solidaire
Epilogue : Optimiste ou pessimiste ?
Bibliographie
Index du monde végétal
Index du monde animal
Index des noms de lieux
Index des noms de personnes et de peuples
L'avertissement
Dans le livre La Loi de la jungle, paru en 2003, nous avons mis en scène les moeurs et comportements agressifs des plantes, des animaux et des êtres humains. L'agressivité, expression de l'omniprésente lutte pour la vie, est indissociable des processus vivants. Le darwinisme, et plus encore le "darwinisme social" que n'aurait peut-être pas avalisé Darwin lui-même, a conféré à l'agressivité ses lettres de noblesse. Il en a fait le moteur premier de la vie dans la nature comme dans la société. Or ce moteur a été singulièrement freiné par la mise en place, au cours de l'évolution, de mécanismes qui atténuent et même inhibent, chez de nombreuses espèces, les comportements agressifs. De son côté, par ses cultures, ses philosophies, ses religions, l'humanité a tenté de même, quoique avec un succès mitigé, de réduire les comportements belliqueux si puissants au sein de notre espèce. Partout l'agressivité demeure, mais bridée et contenue de manière à éviter l'autodestruction des espèces vivantes, y compris la nôtre - du moins l'espérons-nous !
Par ailleurs, au-delà de la loi de la jungle, face aux comportements agressifs et compétitifs, l'évolution n'a cessé de mettre en oeuvre, les équilibrant du même coup, des mécanismes et des comportements coopératifs, créant des symbioses élaborées et d'étroites solidarités entre individus et espèces. A chaque étape de l'évolution des êtres vivants, dans tous les écosystèmes - la société humaine y compris -, ces solidarités apparaissent en fait comme le vrai moteur de la vie.
C'est ce que cet ouvrage, qui complète le précédent, entend démontrer. Loin d'épuiser le sujet, il met en lumière le fonctionnement souvent surprenant de symbioses très suggestives à travers lesquelles la vie déploie l'art et la manière de "vivre ensemble" en coopération et en paix. Elle nous fournit, de ce point de vue, d'utiles modèles qui pourraient et devraient inspirer nos propres comportements, les axant toujours davantage vers plus d'entente et de solidarité.
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