04 avril 2011

Etre végétarien, le bon choix ? d'Yves Tissier

Etre végétarien, le bon choix ?
d'Yves Tissier


Ebook de 230 pages
en téléchargement gratuit


Il est désormais parfaitement établi que les végétariens vivent plus vieux, en meilleure santé et sont moins sujets aux maladies de civilisation telles que l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires et certaines formes de cancer.

Mais il y a bien d'autres raisons d'être végétarien : écologiques, morales, religieuses... On peut être végétarien suite à une prise de conscience, parce que cela est plus économique en ressources naturelles, parce que l'on aime les animaux et qu'on les respecte, ou parce que cela correspond à une pratique religieuse.

Si vous cherchez avant tout à vous nourrir sainement et à vivre en harmonie avec le monde qui vous entoure, ce livre vous apportera matière à réflexion. Pour votre bonne santé et celle de la planète, découvrez toutes les bonnes raisons de devenir végétarien.

Militant de la non-violence et du végétarisme, le Mahatma Gandhi sert de fil conducteur à cet ouvrage puissant et inspiré.

Etre végétarien, le bon choix ? Yves Tissier, Fichier PDF : 3,96 Mo, nouvelle édition 2011, 230 pages, 55 illustrations couleur

A propos de l'auteur

Yves Tissier est un écrivain indépendant qui s'intéresse en particulier aux plantes médicinales, à la diététique et aux doctrines religieuses orientales. Il est l'auteur du livre Les vertus de l'Ortie, paru en 2009 et le webmaster de 2 blogs.

Le mot de l'auteur
(Extrait de l'avant-propos, p11)

(...) La plupart des livres qui traitent du régime végétarien se contentent d'aborder la question sous l'angle de la santé et de l'écologie. Sans négliger pour autant ces deux points essentiels, je me suis intéressé aux aspects éthique et spirituel du végétarisme et à leurs implications quant aux liens qui nous unissent au monde animal.

Puisse cet ouvrage inciter le lecteur à s'interroger sur lui-même et à adapter son mode de vie vers plus d'authenticité. (...)

Pour en savoir plus

- Cette page où vous pourrez télécharger le livre
- Les vertus de l'Ortie, d'Yves Tissier
- Le blog de l'auteur Etre végétarien, le bon choix ?
- Son autre blog Urticamania - La tribune de l'ortie
- Le cochon qui chantait à la lune, de Jeffrey Moussaieff Masson
- Théologie animale, d'Andrew Linzey
- Végétarisme et non-violence, de Marjolaine Jolicoeur
- Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell

Le sommaire

Avant-propos
Introduction
- Un retour aux sources très « tendance »
- Végétarien, végétalien, végan ?
- Le végétarisme dans le monde
- De bonnes raisons de devenir végétarien
1. Les risques du végétarisme
- Régime lacto-végétarien
- Régime végétalien
- Régime macrobiotique
- Régime crudivore
- Régime frugivore
- Carences vitaminiques et minérales
2. Les bénéfices d'un régime végétarien
Végétarisme et maladies de civilisation
- L'obésité
- Les maladies cardiovasculaires
- Le diabète de type II
- Les cancers du colon et de la prostate
- L'ostéoporose
- La dégénérescence maculaire
- La maladie d'Alzheimer ?
Le secret des peuples centenaires
- Les Hunzas
- Les Crétois
- Les Okinawaïens
- Les Abkhazes
- Les indiens de Vilcabamba
3. Gaspillage et pollution organisés
- L'élevage de boucherie : une hérésie économique
- Soja brésilien OGM et élevage intensif
- Culture du soja et déforestation en Amazonie
- Élevage et pénurie d'eau
- Élevage intensif, pollution et santé humaine
4. Motivations philosophiques et religieuses
- Les philosophes végétariens
- Dans la Bible
- L'évangile « oublié »
- La position de l'Église catholique
- Autres religions monothéistes
- L'hindouisme
- Le végétarisme de Gandhi
- Autres religions de l'Inde
- Le Bouddhisme
- La position du « Petit Bouddha » népalais
5. L'aube d'une nouvelle ère
- Vers une humanité végétarienne ?
- Little Tyke, la lionne végétarienne
- Un avant-goût du paradis
- Médiumnité et monde animal
- Maitreya et l'illumination des animaux
- Ami, l'extraterrestre végétarien
- Panorama des journées hebdomadaires sans viande
6. Objections courantes au végétarisme
- Hitler était-il végétarien ?
- Les plantes ne souffrent-elles pas aussi quand on les mange ?
- Si l'on ne tuait pas le gibier, il détruirait les cultures !
- Le végétarisme ne serait-il pas un phénomène sectaire ?
- Pour être fort, il faut manger de la viande !
- Les végétariens souffrent de carences en fer !
- Les légumes ne contiennent pas de protéines !
- Le fromage est-il compatible avec un régime végétarien ?
7. Sujets à controverse
- Le régime végétarien est-il adapté aux enfants ?
- Le soja est-il toxique ?
- Quelle justification y a-t-il aux expériences animales ?
- Bactéries multirésistantes et élevage industriel
- Les éleveurs dans l'impasse
- Les dérives de l'abattage rituel
- L'avis des savants
8. Aliments revitalisants
- Les algues
- Les graines germées
- Les lentilles
- Le sarrasin
- La châtaigne
- La noix
- Les courges
- L'épeautre
- La graine de chanvre
- Le quinoa
Conclusion
Postface
Annexes
Conseils diététiques pour rester en bonne santé
Théologie animale : un livre capital d'Andrew Linzey
Position du Karmapa sur le végétarisme
L'horreur dans un abattoir du groupe Charal
Brigitte Bardot appelle l'Europe à manger végétarien
Intervention de Paul Mac Cartney devant le Parlement Européen
Élevages intensifs de lapin
Bibliographie
Droits iconographiques

Quelques extraits

P14 De bonnes raisons de devenir végétarien

Une question qui m'a souvent été posée concerne le motif de mon renoncement à la viande et au poisson. J'y réponds généralement en disant qu'il y a plusieurs raisons à cela, mais qu'une raison suffisante est qu'aimant les animaux, je ne souhaite pas les tuer, ni que quelqu'un d'autre le fasse à ma place. (...)

P54-55 L'élevage de boucherie : une hérésie économique

À une époque où la Terre compte près de 7 milliards d'habitants et où la superficie des terres arables ne cesse de réduire – du fait de l'érosion, de la désertification, de la salinité des sols et de l'urbanisation – il est important de s'interroger sur le bien-fondé de notre système agroalimentaire fondé sur l'élevage intensif. (...)

(...) Récemment, l'OMS et la FAO29 ont publié une nouvelle estimation pour un hectare de terre cultivée : la pomme de terre permet de nourrir 22 personnes, le riz 19, le boeuf et l'agneau seulement 1 à 2 personnes. En effet, pour produire 1 kg de boeuf, il faut environ 16 kg de céréales (d'après le Département d'État US à l'Agriculture). Et 64 % de l'ensemble des terres agricoles du monde sont consacrées à l'élevage, directement ou indirectement ; c'est à dire en faisant le cumul des prairies et des cultures destinées à l'alimentation du bétail. Par ailleurs, ce grave déséquilibre va aller en s'accentuant avec la part croissante des terres agricoles consacrées aux agrocarburants (déjà plus de 100 millions d'hectares). Ainsi, le prix des produits agricoles est artificiellement dopé par la demande mondiale de viande, ainsi que par la hausse du prix du baril de pétrole, qui rend les agrocarburants compétitifs. (...)

P57-59 Soja brésilien OGM et élevage intensif

(...) Par ailleurs, le soja importé pour l'alimentation animale est principalement du soja OGM. Cela représente environ 78 % des importations françaises de soja, car si nous avons interdit la culture des OGM chez nous, nous continuons à en importer. Dans la nature, les animaux sauvages refusent de consommer des aliments OGM, que ce soient les oies sauvages, les cerfs, les ratons laveurs, les souris ou les rats. En Inde en 2006, dans l'état d'Andhra Pradesh, des milliers de moutons sont morts (¼ des troupeaux) après avoir été en pâture sur des champs de coton OGM, où ils avaient mangé les restes après la récolte. Des expériences menées sur les vaches et les porcs ont montré qu'ils délaissent les aliments OGM quand ils ont le choix. C'est pourtant ce que mangent les animaux qui se retrouvent dans votre assiette. Il est donc pour le moins dangereux d'avoir construit notre production animale sur une plante aussi ambivalente.

Il n'y a qu'un moyen de ne plus consommer d'OGM cachés : manger BIO. Et comme cela n'arrange pas les grandes compagnies - qui ont investi des milliards dans les organismes génétiquement modifiés - que les consommateurs boudent leurs produits, elles essayent de jeter le doute sur l'agriculture biologique. Ainsi, on entend régulièrement à la radio ou à la télévision des membres du corps médical ou des journalistes douteux nous dire que rien ne prouve la supériorité des produits bio. Apparemment, une tortue est plus intelligente que ces gens là, car elle sait faire la différence entre une laitue bio et une qui ne l'est pas. Évidemment, elle préfère la première. Certes, il y a toujours une possibilité de fraude occasionnelle sur les produits bio, surtout en importation, mais dans l'ensemble les contrôles sont efficaces et les producteurs bio ont plus de moralité que les techniciens agricoles qui pratiquent l'élevage intensif. (...)

(...) En ce qui concerne le porc, animal naturellement forestier et fouisseur, c'est une hérésie de l' « élever » sur un sol en béton, coincé dans des boxes étroits. [Note: On lui administre des antibiotiques destinés à stimuler sa croissance, pratique favorisant les infections multirésistantes chez les humains qui en consomment la viande.] Cet animal intelligent devient alors fou ou dépressif et son agonie à l'abattoir est un déchirement de douleur.


Comment peut-on vivre sainement en mangeant la chair d'animaux qui ont souffert toute leur vie dans un univers concentrationnaire ? Un minimum de réflexion conduit en effet à penser que la souffrance subie par l'animal se transmet inévitablement à celui qui en consomme la chair dénaturée. Dés lors, n'est-il pas nécessaire de boycotter les poulets et oeufs de batterie, non seulement à la maison, mais dans les plats préparés, au restaurant, à la cantine ? Mis à part dans la restauration haut de gamme, il faut savoir en effet que la grande majorité des poulets et oeufs utilisés proviennent d'élevage de batterie. Et il ne faut pas s'attendre à manger autre chose dans un fast food. Il faut savoir également que, pour chaque portion de viande hachée d'un hamburger, c'est 5 m₂ de forêt qui disparaissent.

P62-63 Élevage et pénurie d'eau

Alors que partout dans le monde, rivières et lacs s'assèchent et que le niveau des nappes phréatiques baisse dangereusement, l'élevage tient une grande part de responsabilité dans cet état de fait.

En effet, l'élevage intensif, c'est à dire la grande majorité des exploitations actuelles, est très gourmand en eau. Il ne s'agit pas seulement de l'eau bue par les animaux, mais de celle qui a servi à nettoyer le sol en ciment de leur box, ainsi qu'à irriguer les cultures pour produire les aliments qu'ils consomment. Car comme chacun sait, le maïs a besoin de beaucoup d'eau, mais le soja aussi. Et justement, ils rentrent tous deux pour un part importante dans l'alimentation du bétail, comme de la volaille. Ainsi, produire 1 kg de boeuf nécessite pas moins de 15.500 litres d'eau. Pour 1 kg de poulet, c'est « seulement » 3.900 litres, tandis que des cultures comme la luzerne (aux racines profondes), le blé et surtout la pomme de terre sont relativement économes en eau. Les abattoirs sont aussi de gros consommateurs d'eau : 20 litres d'eau pour un poulet. Au total, le bétail utilise 60 % des réserves d'eau mondiale.

D'après Claude Aubert, en France, il faut 500 litres d'eau par jour pour produire la nourriture d'un végétarien. Un français moyen omnivore en use 2.000 litres et un carnivore, mangeant de la viande à tous les repas, en consomme 4.000 litres, rien que pour produire sa nourriture d'une journée. Alors que les pluies deviennent erratiques et que la sécheresse touche le sud de l'Europe, il convient de s'interroger sur nos habitudes de vie. Déjà des grandes villes chinoises sont périodiquement privées d'eau ou sévèrement rationnées. A quoi nous serviront nos piscines, nos salles de bain et nos machines à laver si nous n'avons plus d'eau dans quelques années ?

P81 Motivations philosophiques et religieuses


Deux anecdotes, rapportées par One Voice, prouvent que les animaux sont des êtres sensibles et évolués :

« En 1999, Lulu, un cochon nain du Vietnam, a sauvé la vie de Joanne Altsmann. Le jour où celle-ci a été victime d'un infarctus, Lulu s'est précipitée hors de la maison et s'est couchée sur la route, obligeant une voiture à s'arrêter. Lulu a alors guidé le conducteur vers Joanne. »

« Un boeuf, nommé Barnaby, était très affecté par la mort d'Alfred Grünemeyer, un fermier de Roedental, en Allemagne. Il s'est échappé pour trouver la tombe d'Alfred à plus d'un kilomètre. Il y est resté pendant deux jours. »

C'est bien là la preuve que, lorsqu'il est attaché à son maître, un boeuf ou un cochon est capable de faire preuve d'un dévouement exemplaire, à l'instar d'un chien.

P150 Les légumes ne contiennent pas de protéines !

(...) De nos jours, l'idée est couramment répandue qu'on ne trouve des protéines que dans la viande, le poisson, les oeufs, le fromage et les légumineuses. Or les légumes verts sont également une bonne source de protéines contenant tous les acides aminés essentiels. On y trouve en particulier de la lysine, dont les céréales sont déficitaires, ainsi que de bonnes quantités de valine et de thréonine. Et ceci est vrai pour tous les légumes, ce qui en fait un excellent complément alimentaire des céréales. Il suffit de les consommer en quantité suffisante et de varier les apports alimentaires pour absorber une quantité de protéines suffisante.

La soi-disant supériorité des protéines animales sur les protéines végétales n'a aucune base scientifique. Il s'agit d'un prétexte destiné à complaire les gens dans une alimentation de riche au détriment de la Nature.

P151 Le fromage est-il compatible avec un régime végétarien ?

Effectivement, la grande majorité des fromages sont fabriqués à l'aide de présure animale. Cet agent coagulant sert à préparer la caséine du petit-lait. Or, la préparation de la présure nécessite l'utilisation de la caillette de jeunes veaux non sevrés. La caillette est l'une des quatre poches digestives des ruminants. Elle est recueillie chez les jeunes bêtes pour les enzymes (chymosine et pepsine) qu'elle contient. Découpée en fines lanières, la caillette est mise à macérer durant 5 jours dans de l'eau salée. Elle est ensuite utilisée pour faire cailler le lait à raison de 0,02% maximum. Cette méthode est violente puisqu'elle implique l'abattage des animaux. La plupart des fromages à pâte dure sont fabriqués suivant cette méthode. (...)

P163-164 Quelle justification y a-t-il aux expériences animales ?

Au nom du principe de la non-violence ou tout simplement de la compassion à l'égard du monde animal, les défenseurs des animaux dénoncent énergiquement les expérimentations animales en laboratoire. Ils déclarent notamment que les résultats obtenus sur des souris, des lapins ou des singes ne sont pas nécessairement transposables à l'échelle humaine. Ils citent en exemple la thalidomide, aux effets tératogènes, qui avait pourtant subit avec succès les tests de laboratoire sur le rat.

Pour sa part, l'association de défense des animaux One Voice dénonce le double langage de l'État français, qui encourage la cruauté envers les animaux au nom de la recherche scientifique, alors que les mêmes actes sont punis par la loi chez les particuliers. Cela, alors même qu'il existe des méthodes substitutives fiables, rapides et économiques. (...)

(...) Gandhi avait une position radicale sur la vivisection : « La vivisection m'inspire une horreur sans nom. J'estime impardonnable ce massacre de vies innocentes, perpétré, soit-disant, au nom de la science et dans l'intérêt de l'humanité. Je dénie toute valeur aux découvertes scientifiques souillées par un sang innocent. L'humanité aurait pu fort bien découvrir la théorie de la circulation sanguine sans pratiquer de vivisection. Mais je vois venir le jour où l'honnête savant répugnera à de telles méthodes de recherches.»

P169 En guise de conclusion

Créé après la IIème guerre mondiale, le système d'élevage industriel était censé procurer à tous les plaisirs d'une alimentation carnée, symbole de richesse et de réussite sociale. Cela n'a été possible qu'au prix de notre santé, en sacrifiant l'environnement et en martyrisant le monde animal censé nous servir de compagnon de route dans la grande aventure de la vie.

Bien entendu, la viande d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celle des fermes d'autrefois, mais cela suffit à ceux qui se contentent du monde des apparences.

Inévitablement, les souffrances effroyables endurées par le peuple animal pour aboutir au steak, à la tranche de jambon, à la cuisse de poulet ou au poisson pané de notre assiette ne peuvent que rejaillir sur nous. C'est l'inexorable loi du Karma. Et il se pourrait bien que cela se manifeste par de grandes épidémies décimant une humanité affaiblie.

Si nous ne voulons pas à notre tour servir de « chair à pâté », il importe de changer radicalement notre mode de vie.

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1 commentaire:

Jean Vladimir Térémetz a dit…

Bonjour

www.declaration-universelle-des-devoirs-de-l-etre-humain.net

Bien amicalement J V T