
Poissons : Le carnage
de Joan Dunayer
de Joan Dunayer
Tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur les poissons, la pêche, les élevages, les aquariums et tout ce qui s'ensuit... et que vous ne saurez jamais si vous ne lisez pas ce livret.
Leur habitat et leur environnement couvrent les trois quarts de la surface de notre planète ; et pourtant, nous les connaissons peu ; et malgré cela, nous n'hésitons pas à les tuer par myriades dans des conditions terribles. Alors que la consommation de chair des gros mammifères baisse, celle de poissons croît considérablement : promue comme une alternative saine, elle semble surtout ne pas impliquer de problèmes éthiques. La considération pour les animaux augmente, des prises de conscience émergent...lentement. Mais pas pour les poissons. Ce sont pourtant de loin les victimes les plus nombreuses de notre consommation de chairs ; ce sont des centaines, ou vraisemblablement des milliers de milliards de poissons qui sont tués chaque année dans le monde ! Ce livret lève le voile sur ce qu'ils vivent, sur ce qu'ils éprouvent et sur ce qu'ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.). Pour changer notre relation à ces êtres sensibles, pour que nous refusions enfin de les exploiter.
Ce livret reprend un texte de Joan Dunayer, "Poissons : une sensibilité hors de portée des pêcheurs" paru il y a plusieurs années dans les Cahiers antispécistes, en l'actualisant et en le complétant par de nombreux encadrés et articles supplémentaires. Il lève le voile sur un monde très largement ignoré : ce que vivent les poissons, ce qu'ils éprouvent et ce qu'ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.). On y trouvera les dernières informations en date sur la sensibilité des poissons à la douleur et au plaisir, sur leurs différents sens également, mais aussi sur l'immensité et l'atrocité des pêches et des élevages, des captivités en aquariums, etc.
Poissons : Le carnage, Joan Dunayer, Editions Tahin Party, 2004, 70 pages
Pour en savoir plus
- Ce livret peut être acheté sur cette page.
- Pas si bêtes les poissons, de Jacques Bruslé et Jean-Pierre Quignard
- Les poissons font-ils l'amour ? de Jacques Bruslé et Jean-Pierre Quignard
Quelques extraits
Leur habitat et leur environnement couvrent les trois quarts de la surface de notre planète ; et pourtant, nous les connaissons peu ; et malgré cela, nous n'hésitons pas à les tuer par myriades dans des conditions terribles. Alors que la consommation de chair des gros mammifères baisse, celle de poissons croît considérablement : promue comme une alternative saine, elle semble surtout ne pas impliquer de problèmes éthiques. La considération pour les animaux augmente, des prises de conscience émergent...lentement. Mais pas pour les poissons. Ce sont pourtant de loin les victimes les plus nombreuses de notre consommation de chairs ; ce sont des centaines, ou vraisemblablement des milliers de milliards de poissons qui sont tués chaque année dans le monde ! Ce livret lève le voile sur ce qu'ils vivent, sur ce qu'ils éprouvent et sur ce qu'ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.). Pour changer notre relation à ces êtres sensibles, pour que nous refusions enfin de les exploiter.
Ce livret reprend un texte de Joan Dunayer, "Poissons : une sensibilité hors de portée des pêcheurs" paru il y a plusieurs années dans les Cahiers antispécistes, en l'actualisant et en le complétant par de nombreux encadrés et articles supplémentaires. Il lève le voile sur un monde très largement ignoré : ce que vivent les poissons, ce qu'ils éprouvent et ce qu'ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.). On y trouvera les dernières informations en date sur la sensibilité des poissons à la douleur et au plaisir, sur leurs différents sens également, mais aussi sur l'immensité et l'atrocité des pêches et des élevages, des captivités en aquariums, etc.
Poissons : Le carnage, Joan Dunayer, Editions Tahin Party, 2004, 70 pages
Pour en savoir plus
- Ce livret peut être acheté sur cette page.
- Pas si bêtes les poissons, de Jacques Bruslé et Jean-Pierre Quignard
- Les poissons font-ils l'amour ? de Jacques Bruslé et Jean-Pierre Quignard
Quelques extraits
(Pour en savoir plus, se reporter au livret qui contient nombre de données et d'informations sur la pêche, la morphologie des poissons et leur sensibilité)
../.. Ce n'est pas parce que nous avons peut-être spontanément moins de sympathie pour les poissons que leur vie et leur bonheur auraient moins d'importance - ce sont leur vie, leur bonheur, qui importent en premier lieu, avant notre sympathie, notre attirance.
../.. La considération pour les animaux augmente, des prises de conscience émergent... lentement. Mais pas pour les poissons. Ce sont pourtant de loin les victimes les plus nombreuses de notre consommation de chairs; ce sont des centaines, ou vraisemblablement des milliers de milliards de poissons qui sont tués chaque année dans le monde. un nombre incommensurable !
../.. Les statistiques ne donnent pas, pour les poissons, le nombre d'individus éclatés dans les filets, étouffés ou dépecés vivants sur les ponts des navires, l'unité étant pour eux la tonne et non l'individu. Des centaines ou milliers de milliards de poissons sont pêchés chaque année, mais nous ignorons totalement la souffrance infligée à ces êtres sensibles. Faute d'avoir trouvé des méthodes fiables de calcul, nous reprenons nous-mêmes par force ces décomptes en tonnes. Il faut pourtant s'interroger sur ce qu'ils signifient, et sur le mépris qu'ils expriment : imagine t-on que l'on parle maintenant des 250.000 tonnes d'habitants de paris ?
../.. Beaucoup d'adeptes de la pêche de loisir affirment que leurs victimes ne souffrent pas. Toutes les données connues indiquent le contraire.
../.. La plupart des humains ne ressentent que peu d'empathie pour les poissons. Parce qu'ils les voient comme une masse, ou comme identiques au sein d'une même espèce, les gens négligent facilement les poissons en tant qu'individus. Et parce que leur monde est un monde aquatique et que leurs moyens de communication échappent à nos sens, parce que leur apparence physique diffère tant de la nôtre, beaucoup d'humains ne reconnaissent pas leur caractère sensible. Le résultat est qu'un mauvais traitement de masse est socialement accepté. Au fur et à mesure que croîtra le nombre de personnes conscientes de la sensibilité des poissons, ceux-ci commenceront à recevoir la compassion et le respect qui leur revient.
../.. On ne s'interroge guère sur les conséquences indirectes de nos activités et de nos choix de société, surtout quand les victimes ne sont que des poissons. Pourtant ils sont très sensibles aux polluants.
../.. Les chiffres de la surpêche en disent long sur l'incroyable étendue de ce massacre banal ! Au tournant des années 1900, on pêchait 3 millions de tonnes de poissons dans les océans. Les prises sont passées de 20 millions de tonnes en 1959 à 100 millions en 1989. Les 17 zones de pêche mondiales les plus importantes sont toutes en état de sur-exploitation.
../.. Les populations des espèces les plus pêchées sont aujourd'hui le dixième d'il y a cinquante ans.
../.. Depuis 1975, le nombre de thons rouges du golfe du Mexique a diminué de 85% (leur taille moyenne est passée de 21 kg en 1969 à 11 kg actuellement), ceux de la Mediterranée, de 50%.
../.. 70% des 200 espèces de poissons les plus recherchées sont menacées. La pêche, on s'en serait douté, est une véritable entreprise d'extermination des poissons. On aurait par contre pu espérer que si les "stocks" déclinent, de moins en moins de poissons seraient capturés et tués; ce n'est hélas pas le cas, puisque ce sont de plus en plus surtout des poissons de petite taille qui sont raflés. Nul autre massacre sur notre planète ne peut être comparé, par le nombre de ses victimes, à celui-ci !
../.. Le poisson (ou la viande) n'est pas un produit banal : c'est la chair d'un être qui a été sensible, qui a éprouvé du plaisir et de la souffrance et qu'on a fait tuer pour une raison dérisoire, entièrement évitable : simplement pour le manger.
../.. Pourquoi considérons nous ainsi que la vie d'un animal, ce qu'il ressent, ses désirs et ses peurs, n'a pas d'importance ? Est il si méprisable qu'on soit prêt à lui retirer l'unique bien qu'il possède, sa vie, pour le seul plaisir d'un repas ?
../.. Les maltraiter est injuste, exactement pour les mêmes raisons qu'il est injuste de maltraiter des humains : parce que cela les fait souffrir et/ou les prive de leur vie.
../.. Si chaque animal pouvait crier avant sa "mise à mort", le monde retentirait de toute part d'un vacarme épouvantable et incessant.
../.. Ce n'est pas parce que nous avons peut-être spontanément moins de sympathie pour les poissons que leur vie et leur bonheur auraient moins d'importance - ce sont leur vie, leur bonheur, qui importent en premier lieu, avant notre sympathie, notre attirance.
../.. La considération pour les animaux augmente, des prises de conscience émergent... lentement. Mais pas pour les poissons. Ce sont pourtant de loin les victimes les plus nombreuses de notre consommation de chairs; ce sont des centaines, ou vraisemblablement des milliers de milliards de poissons qui sont tués chaque année dans le monde. un nombre incommensurable !
../.. Les statistiques ne donnent pas, pour les poissons, le nombre d'individus éclatés dans les filets, étouffés ou dépecés vivants sur les ponts des navires, l'unité étant pour eux la tonne et non l'individu. Des centaines ou milliers de milliards de poissons sont pêchés chaque année, mais nous ignorons totalement la souffrance infligée à ces êtres sensibles. Faute d'avoir trouvé des méthodes fiables de calcul, nous reprenons nous-mêmes par force ces décomptes en tonnes. Il faut pourtant s'interroger sur ce qu'ils signifient, et sur le mépris qu'ils expriment : imagine t-on que l'on parle maintenant des 250.000 tonnes d'habitants de paris ?
../.. Beaucoup d'adeptes de la pêche de loisir affirment que leurs victimes ne souffrent pas. Toutes les données connues indiquent le contraire.
../.. La plupart des humains ne ressentent que peu d'empathie pour les poissons. Parce qu'ils les voient comme une masse, ou comme identiques au sein d'une même espèce, les gens négligent facilement les poissons en tant qu'individus. Et parce que leur monde est un monde aquatique et que leurs moyens de communication échappent à nos sens, parce que leur apparence physique diffère tant de la nôtre, beaucoup d'humains ne reconnaissent pas leur caractère sensible. Le résultat est qu'un mauvais traitement de masse est socialement accepté. Au fur et à mesure que croîtra le nombre de personnes conscientes de la sensibilité des poissons, ceux-ci commenceront à recevoir la compassion et le respect qui leur revient.
../.. On ne s'interroge guère sur les conséquences indirectes de nos activités et de nos choix de société, surtout quand les victimes ne sont que des poissons. Pourtant ils sont très sensibles aux polluants.
../.. Les chiffres de la surpêche en disent long sur l'incroyable étendue de ce massacre banal ! Au tournant des années 1900, on pêchait 3 millions de tonnes de poissons dans les océans. Les prises sont passées de 20 millions de tonnes en 1959 à 100 millions en 1989. Les 17 zones de pêche mondiales les plus importantes sont toutes en état de sur-exploitation.
../.. Les populations des espèces les plus pêchées sont aujourd'hui le dixième d'il y a cinquante ans.
../.. Depuis 1975, le nombre de thons rouges du golfe du Mexique a diminué de 85% (leur taille moyenne est passée de 21 kg en 1969 à 11 kg actuellement), ceux de la Mediterranée, de 50%.
../.. 70% des 200 espèces de poissons les plus recherchées sont menacées. La pêche, on s'en serait douté, est une véritable entreprise d'extermination des poissons. On aurait par contre pu espérer que si les "stocks" déclinent, de moins en moins de poissons seraient capturés et tués; ce n'est hélas pas le cas, puisque ce sont de plus en plus surtout des poissons de petite taille qui sont raflés. Nul autre massacre sur notre planète ne peut être comparé, par le nombre de ses victimes, à celui-ci !
../.. Le poisson (ou la viande) n'est pas un produit banal : c'est la chair d'un être qui a été sensible, qui a éprouvé du plaisir et de la souffrance et qu'on a fait tuer pour une raison dérisoire, entièrement évitable : simplement pour le manger.
../.. Pourquoi considérons nous ainsi que la vie d'un animal, ce qu'il ressent, ses désirs et ses peurs, n'a pas d'importance ? Est il si méprisable qu'on soit prêt à lui retirer l'unique bien qu'il possède, sa vie, pour le seul plaisir d'un repas ?
../.. Les maltraiter est injuste, exactement pour les mêmes raisons qu'il est injuste de maltraiter des humains : parce que cela les fait souffrir et/ou les prive de leur vie.
../.. Si chaque animal pouvait crier avant sa "mise à mort", le monde retentirait de toute part d'un vacarme épouvantable et incessant.
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